Le Nouveau Gabon

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Selon le ministre des Travaux publics, Arnaud Calixte Engandji, les travaux de construction du tronçon PK12-PK105 sur la nationale N° 1, reliant Libreville au reste du pays, devraient reprendre dès la rentrée prochaine. Ils étaient en arrêt depuis le mois de mars.

Le ministère des Travaux publics a retiré, la semaine dernière, à la société chinoise Chinese State Construction Engineering Corporation (CSCEC) les travaux de construction de ce tronçon de route. Aussitôt, le gouvernement a confié la réalisation de ce projet routier à une nouvelle entreprise.

« Nous avons une société de renom qui vient de boucler l’étude dessus. Le dossier technique nous a été déposé. Nous avons des bailleurs qui veulent financer le projet ainsi que la Banque africaine de développement qui est prête à nous accompagner », explique le ministre des Travaux publics. « Tout ce qu’il nous reste désormais, c’est nous assurer que les conditions des uns et des autres soient suffisamment souples et flexibles pour avancer », ajoute Arnaud Calixte Engandji.

La rupture de contrat entre l’État et cette entreprise fait suite à de nombreux rappels à l’ordre non suivis d’effets. Le gouvernement motive le retrait du chantier à la société chinoise par le non-respect des engagements contractuels.

« La société avait un contrat avec la République gabonaise où elle s’engage à préfinancer ces travaux pour environ 50 milliards de FCFA. C’est d’ailleurs la condition pour laquelle elle a obtenu ce marché », explique le ministre.

Seulement, fait observer Arnaud Calixte Engandji, la partie chinoise met en avant des dettes antérieures sur des travaux réalisés pour le compte de l’État. « Le contrat que nous avons concerne uniquement l’axe PK12-PK105. Si l’État a d’autres dettes auprès de cette entreprise, nous ne saurions être otages de cela », précise le ministre.

PcA

La maîtrise des tensions sociales et des mouvements d’humeur dans le secteur des régies financières a permis aux services de l’assiette de densifier la collecte des recettes douanières et fiscales. C’est ainsi que les recettes hors pétrole se sont établies à 283,9 milliards de FCFA au terme des trois premiers mois de l’année, soit un taux d’exécution de 20,5 %.

D’après le ministère de l’Économie et des Finances, « la consolidation (+27,6 %) de ces recettes au premier trimestre 2019, comparativement à la même période en 2018, résulte des performances réalisées en matière de recouvrement des droits de douane, des impôts directs (impôts sur les sociétés et impôts sur les personnes physiques) et des autres recettes, nonobstant le recul des recettes issues des taxes sur les biens et services et des recettes comptes spéciaux ».

Cette reprise a permis aux recettes budgétaires de se situer à 384,2 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 18,2 %. Elles réalisent un bond de 20 % par rapport à l’exercice 2018. Ce qui se solde par un excédent du solde primaire.

« Après deux années de déficit au premier trimestre, le solde primaire a affiché un excédent de 65,8 milliards FCFA à fin mars 2019. Cette embellie résulte de la consolidation des recettes budgétaires (+21,0 %) dans un contexte de maîtrise des dépenses primaires », explique le ministère de l’Économie.

PcA

 

Sur une prévision annuelle de 731,6 milliards de FCFA, les recettes pétrolières ont été collectées à hauteur de 13,7 % au premier trimestre 2019. Elle se situe à 100,3 milliards de FCFA contre 95 milliards de FCFA à la même période il y a un an.

En comparaison au premier trimestre de l’année précédente, les recettes pétrolières ont augmenté de 5,5 %, « du fait de la hausse de la production pétrolière, conjuguée à l’appréciation du taux de change du dollar par rapport au franc CFA, malgré la diminution des cours du baril du pétrole durant cette période ».

Dans le détail, l’exécution des recettes pétrolières affiche 43,7 % pour les transferts de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), de 17 % pour la redevance minière proportionnelle, 8,2 % pour les autres recettes et 4,6 % pour l’impôt sur les sociétés du secteur.

PcA

 

Des investisseurs et partenaires au développement, conduit par les responsables du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), ont été reçus le 10 juillet dernier par le ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba. Au cours de cette séance de travail, il a été question de faire le point sur la conduite des différents projets structurants en attente de financement et sur le projet de central hydroélectrique dit « Kinguele Aval ».

À cette occasion, le ministre Tony Ondo Mba a rappelé les orientations du président de la République, Ali Bongo Ondimba, et la politique menée par le gouvernement en matière énergétique. Cette politique milite entre autres, pour la fourniture d’une énergie la moins chère possible pour les usagers ; une inversion du mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables au détriment des énergies thermiques ainsi qu’une énergie la plus propre possible.

Il en ressort que le Gabon veut ramener la part du thermique dans la production de l’électricité de 65 % aujourd’hui à 20 % et celle de l’hydroélectricité de 35 % à 80 %. Pour tenir ce challenge, la production d’électricité à partir des barrages devra croître de 711 mégawatts à 1 200 mégawatts au cours des trois prochaines années. Pour rendre cela possible, il faudra réaliser nombre de barrages hydroélectriques comme ceux du grand Poubara dans le Haut-Ogooué, de Ngoulmendjim dans l’Estuaire, de Dibwangui ou encore le futur barrage des chutes de l’Impératrice, tous deux prévus dans la Ngounié.

Le ministre Tony Ondo Mba a indiqué que les projets à venir seront réalisés dans un cadre bien défini : « Outre le respect de la vision déclinée précédemment, ils devront aussi être conduits de bout en bout de façon cohérente, et dans l’intérêt du service public tout en ne lésant pas les investisseurs soucieux d’accompagner notre pays dans le développement de nos infrastructures », a-t-il souligné.

Stéphane Billé

Le 9 juillet dernier, la ministre de l’Emploi a fait quelques révélations sur les innovations en cours dans le microcosme du travail au Gabon. Madeleine E. Berre recevait en audience Marcos Poplawski-Ribeiro, le représentant - résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon.

Madame la ministre a ainsi rassuré son hôte de ce que la révision du Code du travail est achevée et que les politiques pour une meilleure adéquation entre la demande et l’offre de travail sont en œuvre. Ces politiques se traduisent notamment par une révision des curricula, l’élaboration des répertoires des emplois et des établissements de formation professionnelle.

Le représentant - résident du FMI s’est félicité des réformes engagées par le gouvernement. Réformes qui ont conduit à une maîtrise de la masse salariale et une croissance estimée à 2,8 % pour l’année 2019. Mais pour le FMI, a précisé Marcos Poplawski-Ribeiro, l’idéal « est que cette croissance se reflète sur le plan social via la réduction du chômage ».

Stéphane Billé

 

L’entrée en phase pratique des projets arrêtés lors de précédentes rencontres de haut niveau entre les dirigeants égyptien et gabonais a constitué la toile de fond des échanges qui ont meublé la rencontre entre le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et la délégation économique conduite par l’ambassadeur d’Égypte au Gabon, Ahmed Bakr.

Composée de représentants des ministères de l’Industrie, du Commerce, de l’Agriculture et des Infrastructures, la délégation égyptienne est venue s’enquérir de l’agenda de la phase active de l’ensemble des projets retenus lors des différentes visites entre les deux pays.

Les hommes d’affaires qui ciblent des domaines tels le bois, la santé, l’industrie pharmaceutique et les infrastructures veulent contribuer à la diversification de l’économie.

Aussi assure l’ambassadeur égyptien, l’Égypte veut s’engager à acheter du bois industrialisé produit au Gabon. Quant au domaine de la santé, celui-ci sera renforcé à travers une augmentation des acquis. Idem, poursuit Ahmed Bakr, pour les domaines des infrastructures et de la formation.

PcA

Lors de sa visite au président de la République Ali Bongo Ondimba à Libreville le 12 juillet dernier, le chef de l’Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a livré son sentiment à la presse au sujet du Franc Cfa. «Nous avons appris que l’Afrique de l’Ouest va peut-être changer sa monnaie, mais ici en Afrique centrale, on a déjà échangé nos points de vue », explique-t-il.

Pour lui, la question de cette monnaie est sensible et mérite que les pays de l’espace communautaire négocient «préalablement avec la France pour lui présenter certaines difficultés que nous rencontrons en relation avec la couverture qu’elle fait de notre monnaie, plutôt que de se lancer dans un processus de changement de cette monnaie».

Car, poursuit le président équato-guinéen, « il ne s’agit pas seulement du changement du nom de la monnaie, mais de la nécessité d’avoir une monnaie forte, qui peut rivaliser avec les autres économies », conclut-il.

PcA

Lors de la tenue du dernier du Comité monétaire et financier du Gabon au siège national de la Banque des États de l’Afrique centrale à Libreville, le ministre de l’Économie et des Finances, Roger Owono Mba (photo), a indiqué que la hausse des prix des carburants à la pompe a provoqué l’évolution défavorable de l’inflation dans le pays.

Roger Owono Mba a malgré tout plaidé pour le maintien des réformes visant le rééquilibrage des comptes publics. « C’est grâce aux réformes entreprises depuis deux ans que nous commençons à récolter les fruits d’aujourd’hui. Ces efforts consistent à maîtriser la dépense publique, optimiser la collecte des recettes, équilibrer nos comptes et avoir moins de dettes », rappelle le ministre de l’Économie et des Finances face à la presse.

D’après le ministre, malgré la conjoncture difficile et la crise qui continue de sévir, les évolutions de l’économie gabonaise sont conformes aux prévisions. « La crise est toujours là mais les évolutions sont favorables. La plupart des indicateurs vont dans le bon sens. Nous avons un taux de croissance qui a fortement évolué depuis le début de l’année », assure le ministre.

PcA

Arrêtées à 1 381,9 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale 2019, les recettes hors pétrole se sont établies à 283,9 milliards de FCFA, au terme des trois premiers mois de l’année, soit un taux d’exécution de 20,5 %. Comparativement à la même période en 2018, les recettes hors pétrole du Gabon augmentent de 27,6 %.

Selon la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, cette consolidation résulte des performances réalisées en matière de recouvrement des droits de douane, des impôts directs (impôts sur les sociétés et impôts sur les personnes physiques) et des autres recettes, nonobstant le recul des recettes issues des taxes sur les biens et services et des recettes comptes spéciaux.

Par rapport à l’objectif annuel, l’exécution des recettes hors pétrole se décline comme suit : 34,7 % pour les autres recettes, 29,3 % pour les impôts directs (32,1 % pour l’impôt sur les sociétés et 23,8 % pour l’impôt sur les personnes physiques), 20,8 % pour les droits de douane, 14,1 % pour les recettes des comptes spéciaux et 8,7 % pour les taxes sur biens et services.

Stéphane Billé

Selon la note de conjoncture du premier trimestre 2019, à la fin du mois de mars 2019, le règlement cumulé de la dette publique s’est établi à 143,6 milliards FCFA. Cet apurement est en hausse de 124,3 % par rapport à la même période en 2018, suite à l’accroissement substantiel des paiements de la dette extérieure.

Ainsi, le règlement de la dette extérieure s’est élevé à 116,9 milliards FCFA, soit une progression de 310,2 % par rapport à la même période en 2018. Ce règlement a porté à la fois sur la dette commerciale, multilatérale, bilatérale et multilatérale. Il intègre le paiement d’arriérés à hauteur de 64,7 milliards FCFA, dont 58,5 milliards FCFA au profit des créanciers commerciaux, 5,2 millions FCFA pour les multilatéraux et 952 millions pour les bilatéraux.

Quant au paiement de la dette intérieure, il s’est élevé à 26,6 milliards FCFA au premier trimestre 2019. Il est en baisse de 25 % par rapport à la même période en 2018. Cette évolution est consécutive à l’absence de règlement de la dette moratoire sur la période, malgré les efforts consentis au règlement de la dette bancaire (+5,5 %).

Stéphane Billé  

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