Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président directeur général (PDG) du capital investisseur AP Moller Capital, Kim Fejfer (photo), a récemment eu un entretien avec le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba.

Introduit au palais du bord de mer par le PDG du groupe Olam Afrique, Gagan Gupta, Kim Fejfer et Ali Bongo Ondimba, rapporte la presse locale, ont échangé sur une possible collaboration entre le Gabon et le capital investisseur dans les domaines des transports et de l’énergie, avec pour objectif d’apporter une plus-value dans lesdits secteurs.

Le PDG d’AP Moller Capital a été marqué par le niveau de développement des infrastructures énergétiques et des transports dans le pays. Aussi a-t-il laissé entendre que sa société était disposée à accompagner le développement des infrastructures dans le pays.

PcA

La ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Madeleine E. Berre vient de procéder au lancement de la 2e phase de communication sur les formations professionnelles. C’était en fin de semaine dernière, à la faveur d’une visite de chantiers des centres de formation professionnelle dans la Zone économique spéciale de Nkok, situé à 27 km, au nord de Libreville.

Selon le ministère, cette seconde phase de communication sur les formations professionnelles vise plusieurs objectifs. Il s’agit de donner à la formation professionnelle une image jeune, moderne et séduisante ; d’informer l’opinion publique des avantages de la réforme de la formation professionnelle et de la volonté du gouvernement de créer les conditions d’encadrement pour inciter les jeunes à s’y orienter ; de développer le « réflexe formation professionnelle » pour lutter contre l’image de « voie de garage » véhiculée par la formation professionnelle ; de fédérer et sensibiliser l’ensemble des acteurs concourant à l’orientation et l’intégration des élèves dans les filières techniques à travers des actions de proximité.

De manière spécifique, a précisé Madeleine E. Berre : « Notre objectif est de former nos jeunes en pré ou post-bac dans ces filières professionnelles qui leur permettront de trouver un emploi une fois qu’ils sont diplômés ».

Stéphane Billé

Une délégation de l’Organisation non gouvernementale The Gants Club conduite par son directeur exécutif, Oliver Poole, a été reçue ce 18 juillet à Libreville par le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale. L’objectif des échanges a porté sur les stratégies de développement de l’écotourisme au Gabon.

Pour le directeur exécutif de The Gants Club, le Gabon dispose d’un potentiel écotouristique qui nécessite une mise en exergue. « Le développement de ce secteur permettra de lutter efficacement contre le chômage des jeunes, grâce à la création de plusieurs pars nationaux », indique Oliver Poole. Et d’ajouter : « c’est dans cette optique qu’un sommet sera organisé au Gabon l’an prochain. Lequel sommet verra la participation de plusieurs investisseurs étrangers ».

En réponse à ses hôtes, Julien Nkoghe Bekale a fait savoir que « l’écotourisme, qui constitue un facteur de développement, doit être valorisé conformément à la politique du président de la République décrite dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) ». Et dans ce cadre, « Le Gabon vert est donc une référence pour l’essor de notre pays », assure-t-il.

Il est à noter que The Gants Club n’est pas à sa première expérience en terre gabonaise. Cette ONG a contribué à la construction des barrières électriques dans les environs du parc national de la Lopé à l’est du Gabon. C’était dans le cadre de la maitrise du conflit homme/faune à travers le pays.

The Giants Club est une initiative de Space for Giants. Il a été fondé par Uhuru Kenyatta avec ses homologues du Botswana, du Gabon, du Kenya et d’Ouganda, quatre pays qui détiennent la moitié des derniers éléphants d’Afrique. Son objectif initial est de protéger la moitié des éléphants d’Afrique d’ici 2020. L’initiative a aussi le soutien d’Evgeny Lebedev, le propriétaire de The Independent.

Stéphane Billé

En marge du récent sommet de l’Union africaine tenu les 7 et 8 juillet derniers à Niamey, un mémorandum d’entente pour l’accélération de l’élimination du paludisme a été paraphé par plusieurs organisations régionales et internationales.

Cette initiative a été actée par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (Unops), le Partenariat Roll Back Malaria (RBM), et l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma).

À travers ce mémorandum, les différents signataires s’engagent à poursuivre certains objectifs régionaux dans le cadre de cette initiative de lutte contre le paludisme. Il s’agit de maintenir le paludisme parmi les hautes priorités de l’agenda politique et programmatique au niveau mondial, national et local ; d’offrir un forum de plaidoyer de haut niveau en vue de l’accès aux cibles antipaludiques 2020 et 2030, y compris en ce qui concerne les besoins de financement et d’offrir un forum d’évaluation des progrès réalisés et de résolution des difficultés rencontrées dans la poursuite des objectifs visés.

À ces objectifs, s’ajoute l’obligation de garder l’attention collective ciblée sur le paludisme au sein de la communauté internationale, des Nations unies et des organisations régionales ; la fourniture d’une plateforme de plaidoyer collectif auprès des organisations multilatérales concernant les priorités de politique telles que la libération opportune des fonds des bailleurs et la mise en œuvre efficace de la stratégie mondiale essentielle à la sensibilisation au paludisme, à l’acquisition et à la distribution des outils de contrôle du paludisme et enfin, l’offre d’un forum d’échange et de partage d’informations et de pratiques utiles à la lutte contre le paludisme.

Selon les signataires, ce mémorandum est l’aboutissement de la volonté des dirigeants africains appuyés par les partenaires techniques et financiers qui jugent nécessaire de renforcer la coopération et la synergie d’actions entre les quatre institutions pour une meilleure efficacité.

De plus, par cet accord, les parties conviennent de collaborer sur la période 2017-2030 des Objectifs de développement durable (ODD) concernant les rôles et fonctions programmatiques, le plaidoyer et la sensibilisation et la communication pour un changement de comportement.

Stéphane Billé

Le conseil des ministres tenu le 18 juillet 2019 au palais du bord de mer a adopté le projet de décret portant règlement de discipline générale dans les forces de défense gabonaise. Ce texte, indique le communiqué du conseil, permet aux différentes composantes des forces de défense de disposer d’un cadre de mise en application de la discipline générale au sein des Armées.

Structuré autour de quatre axes majeurs, le règlement général de la discipline dans les Armées porte sur les règles de la hiérarchie militaire et du commandement, les devoirs et la formation militaire, les règles du service, les récompenses et les punitions.

Ainsi, les responsabilités dévolues aux militaires, le cérémonial militaire, le fonctionnement des garnisons, l’obéissance qui régit l’exercice du métier des armes ou encore les règles du commandement et de la subordination bénéficient d’un nouveau cadre réglementaire qui permettra aux forces de défense d’exercer leur métier en connaissance de cause.

PcA

Face aux ministres de l’Environnement et des Forêts de l’espace communautaire, réunis à Abu Dhabi entre le 29 juin et le 1er juillet derniers, le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama, a indiqué que les importants atouts naturels dont dispose l’Afrique centrale pourraient constituer une opportunité pour les pays de la zone.

Mais pour cela, il faut une prise de conscience mondiale de la gravité du phénomène des changements climatiques et la mise en œuvre urgente de mesures correctives.

Pour le président de la BDEAC, cela passe par une exploitation rationnelle des atouts naturels de la zone CEEAC ; une réponse commune, partagée et collective de l’Afrique Centrale aux effets du changement climatique et un engagement endogène très fort adossé à une approche à la fois participative et inclusive.

Aussi la Banque s’est-elle montrée disposée à travailler aux côtés des États de l’Afrique Centrale, dans le cadre de la préparation, de la promotion du financement et de la mise en œuvre de leurs projets et programmes de développement durable.

PcA

 

Le pré-sommet d’Abu Dhabi, préparatoire au sommet sur l’action pour le climat que le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres, organisera le 23 septembre 2019 à New York, a donné l’occasion au président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Mbo Nchama (photo), d’exposer les ambitions de cette institution financière quant à la gestion du Fonds bleu pour le bassin du Congo.

Au cours de la réunion de concertation des ministres de l’Environnement et des Forêts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tenue en marge du sommet dans la capitale émiratie entre le 29 juin et le 1er juillet, Fortunato Ofa Mbo Nchama a déclaré la candidature de la BDEAC à la gestion de ce fonds.

La BDEAC entend ainsi agir « comme agent financier pour la gestion et l’affectation des ressources mobilisées ou à mobiliser en faveur des pays membres de la CEEAC en matière climatique, notamment celles du Fonds bleu pour le bassin du Congo (F2BC) ».  

Aussi le président de la BDEAC s’est-il entretenu avec le secrétaire exécutif du Fonds vert climat, Yannick Glemarec, au sujet du processus d’accréditation de l’institution financière communautaire à cette plateforme.

PcA

Ce 17 juillet 2019, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, est allé s’enquérir de la situation la décharge de Mindoube en plein réaménagement. Sur le site, il a été édifié par le maire de la commune de Libreville, Léandre Nzué (photo), sur l’avancement des travaux qui vise à régler de manière provisoire la problématique de la gestion des ordures ménagères à Libreville.

Selon la mairie de Libreville, « en pratique, celle-ci (la solution définitive) passera par le déplacement des populations environnantes, puis la construction d’une usine de traitement des déchets ménagers ». L’on indique que l’heure est à la recherche des financements pour la réalisation de cet important projet qui devra permettre de régler la question de la gestion des ordures ménagères dans la ville de Libreville et ses environs.

La lutte contre l’insalubrité est un sujet de forte préoccupation. Le chef de l’État, Ali Bongo, a déjà interpellé le gouvernement sur la question. C’est donc dans cette optique que le gouvernement soutient l’ensemble des mesures initiées par la mairie de Libreville pour le règlement de ce problème.

Aménagée il y a plusieurs années, la décharge de Mindoubé, principal lieu de déversement des ordures ménagères des communes de Libreville, d’Owendo et d’Akanda, n’est plus en capacité de jouer le rôle qui lui est assigné.

Stéphane Billé

en dépit du repli de près de 15 % de la production totale des alliages qui se situe à 11 222 tonnes à fin mars 2019, le complexe métallurgique de Moanda réalise de bonnes affaires au premier trimestre de cette année.

En fait, les performances de la branche ferromanganèse ont boosté les ventes externes des alliages de manganèse qui ont bondi de près de 50 %. Elles se chiffrent à 9066 tonnes contre 6108 tonnes il y a un an.

Une performance qui a induit une hausse du chiffre d’affaires de l’entreprise de près de 70 %. Il passe de 6,7 milliards de FCFA à fin mars 2019 contre 3,9 milliards de FCFA l’an dernier à la même période. Ces résultats sont imputables à la fermeté des prix d’alliages de manganèse métal sur le marché international.

PcA

Le nouveau modèle économique et financier des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon est au centre d’un atelier qui s’achève dans quelques jours à Libreville. Le gouvernement et la Banque mondiale y prennent part.

En fait, il est question, rapporte la presse locale, de clarifier les options institutionnelles et organisationnelles des deux secteurs et d’élaborer une feuille de route devant conduire à l’adoption d’un nouveau cadre réglementaire arrimé aux standards internationaux.

Pour cela, le diagnostic de la situation initiale des aspects juridiques et institutionnels de ces filières doit être fait, explique Alice Ouedraogo, représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon.

« Les études sur la réforme et le modèle économique et financier du secteur eau et électricité sont une réponse aux besoins de financement du secteur et à l’ambition de l’État de poursuivre ses efforts en matière d’électrification et d’adduction d’eau potable y compris dans les zones rurales. C’est pourquoi, au regard des enjeux, ses études doivent être d’une qualité irréprochable », explique le ministre des Mines, de l’Eau et de l’Énergie, Tony Ondo Mba, à la presse locale.

PcA

 

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