Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A l’occasion de la tournée qu’il effectue auprès des investisseurs étrangers présents au Gabon, Jean-Fidèle Otandault, ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés, s’est rendu à la Zone économique spéciale de Nkok. Ici, certains opérateurs dénoncent des lourdeurs administratives, plombant ainsi leurs initiatives.

« J’ai cru entendre qu’il y avait des lourdeurs administratives. Or, la simplification administrative est un facteur de développement économique de notre pays. Nous allons tout faire pour simplifier les procédures et pour réduire les taxes », indique Jean-Fidèle Otandault aux investisseurs de la zone.

La Zone économique à régime privilégié de Nkok, classée 8e entreprise du pays avec 141 milliards de FCFA de chiffre d’affaires en 2017, compte atteindre 1, 5 milliard de dollars en 2020, soit près de 900 milliards de FCFA. « Aujourd’hui, c’est 220 milliards de FCFA d’investissements directs étrangers déjà investis dans la Zone économique de Nkok. L’objectif du gouvernement est de doubler ce chiffre dans les trois prochaines années », annonce par ailleurs le ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés.

PcA

 

Afin de sécuriser le système d’approvisionnement du pétrole brut, le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba (photo), et son collègue de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mba ont procédé, ce 29 juillet 2019, à la signature des protocoles d’accord entre l’État gabonais et les sociétés pétrolières fournisseurs de brut à la Société gabonaise de raffinage (Sogara).

Cette initiative fait suite aux instructions des deux membres du gouvernement aux services sous leur tutelle et à l’ensemble des acteurs privés à réfléchir sur un mécanisme d’approvisionnement actualisé.

Ainsi, au terme de plusieurs réunions, le processus a abouti à la signature de ces trois protocoles d’accord. Le premier porte sur le règlement de la dette de la Sogara ; le deuxième, sur la sécurisation des paiements des livraisons futures de brut et de gaz à la Sogara. Quant au dernier, il se veut bilatéral entre l’État gabonais et chaque société.

Ces différents protocoles ont été signés en présence des représentants de la Sogara, de l’Union pétrolière gabonaise (Upega), de Total Gabon, Maurel & Prom, Addax Petroleum Oil & Gas Gabon, Sino Gabon, Perenco Oil & Gas Gabon, Tullow Oil Gabon S.A, Assala Upstream Gabon et d’Assala Gabon. Il est enfin demandé à ces différentes sociétés un équilibre structurel en approvisionnement du marché intérieur.

Stéphane Billé

 

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Billié by Nzé a récemment rendu compte des échanges et des conclusions du récent sommet de l’Union africaine, consacré à la mise en place de la Zone de libre-échange continentale (ZLECA), au Premier ministre, Chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.

Selon Alain Claude Billié by Nzé, cet exercice avait pour but de voir les implications qui découleront du processus de mise en place de ladite zone et de pouvoir anticiper dans le sens de l’ajustement de notre économie à la nouvelle donne. En outre, a-t-il précisé, «ce qui devra permettre à nos entreprises de bénéficier de ce vaste marché estimé à plus d’un milliard deux cents millions de consommateurs. Toutefois, les contraintes n’ont pas été mises de côté au cours des échanges, notamment celles liées au respect des deadlines».

Quant à la place du Gabon dans ce nouveau marché et des craintes liées à l’étroitesse de son tissu économique, Alain Claude Billié by Nzé s’est voulu rassurant : «Notre pays a entamé depuis un certain nombre d’années sous la conduite du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, un processus de diversification de son économie. Il est donc à ce jour en mesure d’exporter de nombreux produits qui trouveront place sur le grand marché continental », a-t-il déclaré.

En réaction et dans la perspective de la mise en place du programme y relatif, le Premier ministre a décidé de la mise en place sous son autorité d’une cellule dont la mission consistera à impliquer les entreprises nationales dans le but d’évaluer les différents impacts qu’implique l’activation de la zone de libre-échange, afin que nos économies soient mieux adaptées et répondent favorablement à ce défi.

En rappel, la ZLECA est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Il part d’un constat fait sur la faiblesse des relations commerciales existant entre les pays africains et qui sont estimées à 16%, contre 70% entre pays d’Europe ou d’Asie.

Le groupe brésilien Marco Polo, qui équipe en matériel roulant la Société gabonaise des transports (Sogatra), a décidé de contribuer au soulagement des difficultés mécaniques que connaît cette compagnie chargée du transport urbain. Rodrigo Ferrarini, superviseur de la zone Moyen-Orient et Afrique du groupe brésilien, l’a officiellement annoncé au ministre des Transports, Justin Ndounangoye, le 27 juillet dernier à Libreville.

Le constructeur brésilien fournira gratuitement de pièces détachées d’une valeur de 100 millions de FCFA. Outre le don de pièces détachées, Marco Pollo va également subventionner l’arrivée au Gabon de deux mécaniciens spécialisés dans les produits de la marque de véhicule. Le geste du groupe brésilien va soulager la Sogatra qui a besoin de 900 millions de FCFA de pièces détachées liées à la réparation de la centaine de bus en rade depuis 3 ans.

« C’est également pour accroître les capacités de transports de la Sogatra en pleine restructuration que les contacts entamés avec certains partenaires extérieurs viennent d’aboutir à l’obtention de trois bus auprès de la Région de Marseille en France », explique le ministre. D’après lui, ces avancées au profit de la Sogatra interviennent au moment où la phase de lancement de la société Trans-Urb s’accélère.

PcA

 

Le prochain sommet Afrique-France, qui se tiendra dans l’hexagone l’année prochaine, sera consacré aux villes durables. « Convaincu que c’est en Afrique que sera inventée la ville durable de demain, avec 500 millions d’urbains en plus en 2025, mon pays y consacrera le prochain sommet Afrique-France, qu’il accueillera en 2020 », a indiqué, le 14 juillet dernier, l’ambassadeur de France au Cameroun. Philippe Autie s’exprimait à l’occasion de commémoration de la fête nationale de son pays.

À l’occasion, le diplomate français a également magnifié la coopération entre Paris et Libreville sur les questions environnementales et climatiques. « Couvert à près de 90 % par la forêt, au cœur d’une région qui forme le second poumon du monde après l’Amazonie et l’un des pôles mondiaux de la biodiversité, le Gabon est pour la France, un partenaire naturel dans la diplomatie environnementale et climatique », a notamment assuré l’ambassadeur de France au Gabon.

« Ce partenariat s’est particulièrement illustré depuis les négociations de la Cop 21 et de l’accord de Paris sur le climat, mais aussi en sa qualité de président du CAHOSCC, le comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur les changements climatiques », a ajouté Philippe Autie

De l’avis du diplomate français, « ce n’est pas par hasard que la France, présidente du G7, a tenu à associer le Gabon à la réunion du G7-environnement, à Reims, en mai dernier. Nos deux pays seront également engagés côte à côte, lors du sommet des Nations unies pour le Climat en septembre prochain à New York ».

Selon Philippe Autie, son pays est heureux de sa coopération avec le Gabon dans le secteur de l’environnement et de la préservation de la forêt et de la biodiversité. Une activité que la France finance dans le cadre de l’accord bilatéral de conversion de dette. « Nous sommes fiers de l’exemplarité en matière de développement durable des entreprises forestières françaises installées au Gabon, toutes certifiées FSC ».

Stéphane Billé

la deuxième réunion des ministres du comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC), tenue à Libreville du 25 au 27 juillet s’est achevée avec l’adoption d’une batterie des textes.

Ainsi, comme principale innovation, l’institution a adopté l'instauration d’un code des marchés publics communautaire. Ce nouvel instrument de gouvernance qui participe de la révision du règlement financier de la CEEAC, vise à encadrer le processus de passation des marchés au sein des organes et institutions de la sous-région.

Cela permettra également le renforcement des principes budgétaires nécessaires à la bonne gouvernance financière, et aux Etats de disposer de nouveaux instruments réglementaires sous-régionaux qui vont renforcer l’intégration, le climat des affaires et harmoniser le cadre général des politiques publiques dans la CEEAC.

Autres résolutions adoptées au cours de ce conclave, s'agissant toujours du nouveau règlement financier, l’insertion des modalités de liquidation, de recouvrement et de gestion de la contribution communautaire d’intégration; le renforcement du dispositif de contrôle budgétaire et comptable des organes et institutions de la communauté par les Cours des comptes, de justice, le parlement communautaire ainsi que le contrôleur financier et l’auditeur interne.

Les experts ont également introduit une chaine planification, programmation, budgétisation et suivi-évaluation au sein de l’institution.

 

PcA

Au terme de la rencontre avec Olam, le plus gros investisseurs hors-pétrole du pays, le 26 juillet dernier à Libreville, le ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés, Jean-Fidèle Otandault, a indiqué son ambition d'alléger les lourdeurs administratives en mettant sur pied un guichet unique pour les investisseurs étrangers.

«Tous les pays vont vers la simplification administrative. C’est un facteur clé dans le développement économique. J’ai l’intention de créer un guichet unique pour les investisseurs afin de servir de facilitateur entre investisseurs et toutes les autres administrations. Et c’est important pour l’investisseur», explique Jean-Fidèle Otandault à la presse locale.

Aussi s’est-il rapproché de la multinationale agroalimentaire singapourienne au vu de son implantation mondiale, afin que celle-ci aide à attirer d’autres investisseurs étrangers dans le pays au travers de son carnet d’adresse.

«Nous avons une certaine expérience et nous pensons pouvoir travailler avec le ministre et ses équipes pour trouver des solutions et davantage améliorer le climat des affaires et attirer les investisseurs», déclare Théophile Ogandaga, directeur général adjoint d'Olam Gabon.

En plus du groupe Olam qui représente plus de 80% des investissements étrangers au Gabon, la rencontre avec les investisseurs se poursuivra avec les responsables des entreprises implantées à la zone économique à régime privilégié de Nkok tout au long de la semaine.

PcA

L’opération de débarquement et de transbordement de 1000 tonnes de thon pêchées dans les eaux gabonaises, lancée par le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou, le 25 juillet dernier s’est achevée ce week-end au terminal de pêche d’Owendo.

La cargaison débarquée par le Montelaura, bateau de pêche battant pavillon panaméen, sera destinée au marché local à un coût démocratique, assure le ministre de l’Agriculture.

«Le transbordement et le débarquement à 100 % de nos ressources halieutiques permettra de couvrir une grande partie du marché local à moindre coût », indique le ministre qui précise qu'il sera vendu à moins de 1000Fcfa le kilogramme. «Aujourd'hui, avec le thon, c'est plus de poisson de mer à un prix imbattable dans nos assiettes.»

Au-delà de l’impact sur l’accès des populations au poisson de qualité, Biendi Maganga Mousavou souligne que l’opération aura également des conséquences positives sur plusieurs secteurs économiques avec notamment la création de nouveaux métiers tournant autour des services portuaires spécifiques au débarquement des produits de la pêche, à la transformation et à la commercialisation des produits sur l’ensemble du pays.

Ce qui amènera le pays à mettre sur pied une unité de production de sardines made in Gabon très prochainement au regard de la taille du marché et de la demande des ménages en produits de pêche. «Le marché est important ; et nous voulons produire et mettre sur le marché des sardines made in Gabon avec des poissons du Gabon.»

 

PcA

En matière de sources de la croissance de l’activité économique nationale, la contribution du secteur agricole, au même titre que celle de la filière bois, mines, pétrole, agro-industrie, travaux publics, énergie et services sera cruciale dans le court et le moyen terme.

Cela, grâce à la poursuite de l’exécution des projets liés à la valorisation du potentiel agricole dans l’agriculture de rente et vivrière.  Ainsi, le palmier à huile et le caoutchouc demeureraient les piliers de développement de cette branche.

En effet, la montée en puissance des champs d’hévéa et d’huile de palme d’Olam Gabon ainsi que celle des plantations de Graine soutiendraient cette évolution. Ainsi, en 2022, la production d’huile palme devrait atteindre 319 000 tonnes contre 37 000 tonnes en 2018 et celle du caoutchouc 37 700 tonnes contre 13 200 tonnes en 2018.

Stéphane Billé avec le ministère de l’Economie

vendredi, 26 juillet 2019 18:53

La CEEAC veut accélérer ses réformes

L'examen et la validation des quatre instruments juridiques essentiels à l'accélération du processus de la réforme de la CEEAC sont à l’étude depuis le 25 juillet dernier à Libreville, siège de l’institution sous-régionale.

Cette réunion qui voit la participation des ministres des Finances et de la Défense des 11 pays membres de l’espace communautaire, examine le projet de texte sur le cadre organique de la CEEAC. Elle se penche aussi sur la révision du statut du personnel, du règlement financier ainsi que du protocole relatif au Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (Copax).

Ce qui, relève la presse locale, justifie la présence à la réunion de ce comité de pilotage des ministres des Finances et de la Défense.

PcA

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