La compagnie canadienne d’hydrocarbures Canadian Natural Resources et la compagnie pétro-gazière française Perenco Oil and Gas ont signé un accord le 9 juillet à Libreville en présence des autorités pétrolières et du ministre de l’Économie et des Finances. Il porte sur la production du gaz naturel dans le champ pétrolier d’Olowi à 20 kilomètres au large des côtes gabonaises.
Par cet accord, le Gabon, assure-t-on au ministère du Pétrole, des Hydrocarbures et du Gaz, est en phase de passer du simple statut de pays producteur gazier à celui d’exportateur de gaz grâce aux efforts de Perenco sur ce champ pétrolier.
En fait, le champ d’Olowi, qui a une capacité de 85 millions de pieds cubes, permettra à la compagnie française de liquéfier le gaz produit avec son partenaire afin d’être prêt pour l’exportation.
PcA
Depuis le 8 juillet 2019, Libreville abrite un sommet international des femmes leaders d’Afrique et d’ailleurs aspirantes, baptisé « Le Salon de la femme ». Selon le comité d’organisation, cette rencontre, qui s’achève le 16 juillet prochain, est axée sur l’autonomisation de la femme.
Selon Sidonie Flore Ouwe, la présidente de ce « Salon de la femme », le bien-fondé de ce grand rendez-vous réside sur le fait « qu’il permet d’élargir la mission de la femme gabonaise et africaine en intégrant les caractéristiques propres à chaque culture ». Et d’ajouter : « Cette grande consultation internationale permettra de mettre en évidence les préoccupations qui peuvent constituer des freins à l’autonomisation des femmes ».
Un avis partagé par la présidente fondatrice du Réseau entrepreneurial des femmes africaines et vice-présidente de la Chambre nationale des chefs d’Entreprises de Côte d’Ivoire. « L’autonomisation des femmes doit passer par l’entreprenariat », indique Michelle Piardanba. De ce fait, « Femmes aspirantes, nous devons être informées, formées et entreprendre, car nous avons tous un projet ».
Il est à noter que « Le Salon de la femme » est organisé en partenariat avec le ministère de la Culture, des Sports, chargés de la Jeunesse et de la Vie associative. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre d’État en charge de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou.
Stéphane Billé
Le personnel du ministère des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques impliqué dans le contrôle des activités minières a récemment prêté serment, devant le président du tribunal de Libreville et le procureur de la République.
Il s’agit notamment des agents de la Direction générale de l’exploitation minière (DGEM), de la Direction générale de la géologie (DGG) et du Centre permanent du processus de Kimberley (CPPK). Selon le ministère, cette procédure a pour but de renforcer l’autorité de l’État en donnant une force légale plus grande à ces agents qui détiennent désormais les prérogatives d’officier de police judiciaire à compétence spéciale.
L’on indique par ailleurs que cette démarche vivement appuyée par le ministre Tony Ondo Mba, s’inscrit dans la droite ligne du récent discours du président de la République, Ali Bongo Ondimba, portant sur l’assainissement de la vie publique.
Stéphane Billé
Avorbam Investissements, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations du Gabon, indique que les travaux de construction des logements de la cité Magnolia de Libreville affichent un taux de réalisation de 85 %.
Lancés il y a 11 mois, les travaux de ce complexe immobilier qui s’étend sur 10 hectares sont pour la Caisse des dépôts et consignations une véritable réussite en ce sens que les 200 logements dont 27 appartements répartis sur trois immeubles R+2 sont déjà tous sortis de terre.
Les travaux supplémentaires demandés par la Caisse, rapporte la presse locale, à l’instar des barrières individuelles exigées pour des besoins de sécurité et de confort, pourront cependant rallonger les délais de livraison, indique Avorbam Investissements.
PcA
Parmi les 10 projets intégrateurs passés en revue par la Commission de la Cemac lors de la réunion des 5 et 6 juillet à Douala au Cameroun, six concernent le domaine des transports.
Parmi les plus urgents, la Commission a retenu le corridor Kribi-Bata où une voie express de 40 kilomètres doit être construite entre Lolabe et Campo au Cameroun. Il permettra de relier la nouvelle zone portuaire de Kribi à l’arrière-pays et de faciliter l’évacuation et la circulation des biens et des personnes en Guinée équatoriale. Les besoins de financement de cette infrastructure régionale de 2x2 voies portent sur un montant de 70 milliards de FCFA.
Dans le détail, renseigne la Cemac, les études sommaires ont été validées depuis 2016 tandis que les études définitives sont en cours de réalisation.
Les coûts prévisionnels des travaux s’élèvent 55,5 milliards de FCFA. L’enveloppe réservée à la mission de contrôle se chiffre à 5,5 milliards de FCFA.
Toujours sur ce corridor, il est prévu la construction d’un pont sur le fleuve Ntem en vue de faciliter le transport et la sécurité routière sur le linéaire Kribi-Campo-Bata.
PcA
La troisième assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (RAPDP), tenue à Accra au Ghana le 26 juin dernier, a enregistré l’admission de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel du Gabon(CNPDCP).
Le Gabon devient le 13e pays membre de ce réseau dont l’objectif est de créer un cadre de coopération entre les autorités africaines de protection des données personnelles, les institutions, le secteur privé et la société civile, afin de favoriser le partage d’idées et d’expériences sur les questions liées à la protection des données personnelles.
« C’est une fierté pour le Gabon. C’est à la suite d’une demande que nous avons introduite que les membres de cette commission ont examiné notre sollicitation et ont répondu favorablement », explique Joël Dominique Ledaga (photo), président de la CNPDCP à la presse locale.
Pour assurer la protection des données et garantir la sécurité de la vie privée et des données personnelles des citoyens, Joël Dominique Ledaga insiste sur l’urgence pour les États d’harmoniser leur législation en raison de la progression du numérique dans le quotidien des populations.
« Dans notre cas, nous devons l’adopter en fonction de la révolution du numérique et des spécificités de nos différents pays. Les NTIC, aujourd’hui, nous obligent à cohabiter. Les enjeux liés aux numériques commandent d’harmoniser les législations entre les États », souligne-t-il.
PcA
Près de quatre mois après la signature du contrat de lancement des études de faisabilité du projet Cab-Gabon, les principaux partenaires dudit projet, viennent de tenir leur premier comité de pilotage. Cette rencontre a réuni l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), le ministère de l’Économie numérique, le bureau de la Banque africaine de développement à Libreville et le cabinet PricewaterhouseCoopers (PWC). Elle portait essentiellement sur la restitution des études de faisabilité conduites par le cabinet PWC et l’équipe projet Cab-Gabon, débutés le 14 mars 2019.
Au terme de ce premier comité de pilotage, les différents partenaires ont unanimement reconnu des avancées majeures sur le terrain. Ce projet consiste notamment en la construction d’une dorsale fibre optique en Afrique centrale dite composante Gabon (phase 2) ; la mise en place d’un centre national d’hébergement de données ; la réalisation d’un centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques et la construction d’une infrastructure de gestion de clé publique.
Selon le comité de pilotage, la mise en œuvre effective de ce projet aura plusieurs impacts. Il permettra une communication sans interférences réseau ; une baisse de la facture numérique et des coûts de communication ; une fourniture de bonnes conditions en qualité et en coût, des applications, des services et contenus numériques dédiés aux entreprises et aux citoyens et enfin, une intégration plus poussée du Gabon au cœur de la société de l’information.
Stéphane Billé
Dans un contexte de rareté de devises dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), la Banque centrale (Beac) de la sous-région vient de publier des données qui expliquent partiellement l’origine de cette situation.
La Beac révèle que, entre 2000 et 2018, les États de la Cemac ont donné la possibilité aux agents économiques résidents de détenir de nombreux comptes en devises sans autorisation préalable de la Banque centrale, en violation de la règlementation alors en vigueur. À fin février 2019, le nombre de comptes ouverts au profit des résidents (État, personnes physiques, personnes morales) s’établit à 2 188.
Dans le détail, le Cameroun a permis l’ouverture de 244 comptes en devises pour un montant record de 53,6 milliards de FCFA. La Centrafrique, 31 comptes pour un montant de 146 millions de FCFA. Le Congo détient 202 comptes d’un montant de 27,23 milliards de FCFA. Le Gabon, c’est 239 comptes fournis à hauteur de 9,9 milliards de FCFA. La Guinée équatoriale a permis la création de 59 comptes disposant de 439 millions de FCFA. Le Tchad, quant à lui, est leader dans le domaine avec 1 413 comptes disposant de 886 millions de FCFA.
Toutefois, indique la Beac, dans un souci de flexibilité, la règlementation des changes a concédé, à compter du 1er mars 2019, une période transitoire de six mois pour régulariser les comptes indument ouverts. C’est ainsi qu’à fin mai 2019, 37 dossiers ont été reçus et examinés par la Beac dont, 21 dossiers de régularisation et 16 dossiers de demande d’ouverture de compte.
La Banque centrale atteste que plus de 95 % des opérations énumérées comme nécessitant un compte en devises pour leur réalisation peuvent s’effectuer sans problème à partir du système financier de la Cemac.
Sylvain Andzongo
En marge du sommet de l’Union africaine qui se tient à Niamey, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-Bi-Nze, et son homologue nigérien, Kalla Ankourao, ont signé un accord bilatéral portant la circulation des fonctionnaires des deux pas dans les deux sens.
En fait, il s’agit d’un accord portant exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique et de service des ressortissants des deux pays.
Par cet accord, les deux pays entendent faciliter la circulation des officiels gabonais et nigériens dans les deux sens.
PcA
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) réclame 259 milliards de FCFA à 71 entreprises publiques, parapubliques, privées, aux collectivités territoriales décentralisées ainsi qu’à l’administration publique. L’information est contenue dans un récent audit réalisé au sein de cet organisme qui assure la gestion des assurés sociaux du Gabon.
Les sommes représentent les arriérés et les retards de paiement des montants retenus dans les salaires des employés de ces différentes structures au titre des droits de pensions retraites. En fait, rapporte cet audit dont la presse locale a publié de larges extraits, ces organisations ne se sont pas acquittées de leur solde de cotisations sociales.
Ces 259 milliards de FCFA représentent, selon l’organisme, plus de 40 % de sa dette globale. Elle est due principalement aux banques commerciales auprès de qui elle mobilise mensuellement 6 milliards de FCFA pour assurer le paiement des droits de pension et autres rentes.
Les irrégularités de paiement ont entraîné la prise de mesures telles que le paiement désormais trimestriel des pensions retraites alors que depuis quelques années celui-ci était devenu mensuel. La CNSS va engager une campagne de recouvrements forcés auprès des organismes débiteurs dans les semaines à venir.
PcA