Le Nouveau Gabon

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Le commandant en chef des Forces de police nationale, le Général de division Serge Hervé Ngoma, a démenti l’implication de la police judiciaire dans le décès du jeune gabonais Rwann Samson Apouba dans la nuit du 13 au 14 juillet 2023. « Le commandement en chef dément formellement toute implication de la police judiciaire dans ce malheureux incident », précise-t-il dans le communiqué signé le 23 juillet 2023.

Ce communiqué est publié à la suite des rumeurs accusant la police judiciaire d’avoir tiré mortellement sur le jeune homme. Mais, selon le Général de division Serge Hervé Ngoma, l’enquête ouverte à la suite du décès de ce jeune Gabonais innocente les forces de l’ordre. D’après l’enquête en question, il ressort que dans la nuit du 13 au 14 juillet 2023, aux environs de 24 heures, le jeune homme concerné, conduisait un véhicule de marque Wollksvagen appartenant à ses parents, avec deux autres passagers à bord. Ils ont été victimes d’un accident de voiture au niveau du quartier Bas de Gué-Gué. Au cours de cet accident, le jeune Rwann Samson Apouba a été grièvement blessé, puis, conduit par un chauffeur de taxi au Centre hospitalier universitaire de Libreville, tandis que les deux autres occupants du véhicule ont pris la fuite, indique le communiqué.

« Suite à l’intervention des médecins, il a été découvert un objet métallique provenant apparemment du dispositif Airbag du véhicule accidenté dans la cage thoracique de la victime. L’examen du corps réalisé le 21 juillet 2023 par le médecin légiste, en présence constante des parents, a révélé que le décès avait été causé par un choc violent avec une surface dure », soutient le commandant en chef des Forces de police nationale.

Le Général de division Serge Hervé Ngoma met en garde les auteurs de ces rumeurs sur les lourdes conséquences judiciaires qui peuvent découler de ces actes répréhensibles par la loi. Il encourage par ailleurs les populations, à ne s’en tenir qu’aux informations communiquées par les autorités compétentes, en pareille situation.

SG

La liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août prochain au Gabon est désormais connue. Ils sont 19 dont les dossiers ont été validés sur les 27 candidatures enregistrées, a annoncé le Centre gabonais des élections (CGE) dimanche 23 juillet. Parmi eux se trouvent deux femmes : Victoire Lasseni Duboze (indépendante) et Paulette Missambo, la présidente de l’Union nationale et l’une des principales rivales du président Ali Bongo, candidat à un troisième mandat à la tête du pays.

Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) est l’un des poids lourds de l’opposition dont la candidature a été validée. Comme Paulette Missambo, il est membre de la plateforme « Alternance 2023 ». Il s’agit d’une coalition de l’opposition qui espère fédérer une candidature commune face au président sortant.

Certains candidats retenus ont déjà fait entendre leur voix dans le passé. C’est notamment le cas de Pierre-Claver Maganga Moussavou, le président du Parti social démocrate (PSD). Il a déjà été candidat aux élections de 1993, 1998, 2009 et 2016. La campagne électorale officielle se déroulera du 11 au 25 août à minuit. Le gouvernement affirme être prêt à accompagner le processus électoral dans un climat calme et apaisé, alors qu'une partie de l'opposition dénonce les récentes modifications du code électoral.

P.N.N

Liste des candidat retenus pour l’élection présidentielle 2023

  1. Barro Chambrier Hugues Alexandre (RPM)
  2. Biyogue Bi Ntougou Jean Delor (Indépendant)
  3. Bongo Ondimba Ali (PDG)
  4. Ella Nguema Mitoghe Gérard (FPG)
  5. Fanguinoveny Jean Romain (RPG)
  6. Gnembou Moutsona Thérence (PRC)
  7. Ibinga Ibinga Axel Stophène (Indépendant)
  8. Jocktane Mike Steeve Dave (Indépendant)
  9. Lasseni Duboze Victoire (Indépendante)
  10. Maganga Moussavou Pierre-Claver (PSD)
  11. Mbatchi Pambo Joachim (FDR)
  12. Mbombe Nzoundou Abel (Indépendant)
  13. Missambo Paulette (UN)
  14. Mouanga Mbadinga Jean Victor (MESP)
  15. Mve Mba Emmanuel (Indépendant)
  16. N’goma Thierry Yvon Michel (Indépendant)
  17. Ndong Sima Raymond (Indépendant)
  18. Ondo Ossa Albert (Indépendant)
  19. Oniane Gervais (Indépendant)

Les 20 et 21 juillet, le gouvernement gabonais a organisé un atelier de vulgarisation de la nouvelle procédure de recrutement dans la Fonction publique, en vue de la réouverture des concours administratifs au Gabon. Edouard Mfoula Mbome, le directeur général de la Fonction publique, a déclaré que ce nouveau procédé repose sur « une connaissance précise de l’existant, tant en moyens qu’en besoins, ainsi que sur l’évaluation et la programmation des besoins ».

Selon le ministère de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, la procédure passe d’abord par l’expression claire des besoins exprimés par le ministère sectoriel, à travers un plan de recrutement. Ce plan devra clarifier les décisions en matière d’effectifs à recruter, préciser les profils recherchés, élaborer les plans de formations à mettre en œuvre, identifier les formations, l’emploi et les effectifs, et envisager leur projection à court, moyen et long terme, apprend-on.

Ces besoins sont ensuite analysés par le ministère de la Fonction publique et le ministère sectoriel, puis une évaluation financière et une programmation budgétaire sont faites par le ministère du Budget et des comptes publics. Suivra alors l’ouverture du concours par un arrêté du ministre de la Fonction publique, l’organisation du concours proprement dit par le ministère sectoriel en collaboration avec le ministère de la Fonction publique. Un arrêté du patron de ce département ministériel portant publication des résultats viendra clore la procédure.

Les responsables de l’administration ont été invités à mettre en œuvre cette nouvelle procédure pour mieux planifier les recrutements à venir. Ce, afin d’assurer une meilleure employabilité des agents publics et surtout prévenir toute la grogne sociale issue souvent d’une mauvaise planification. Le gouvernement gabonais a décidé de relancer les concours à la Fonction publique lors du conseil des ministres le 12 juillet dernier. Ceux-ci avaient été gelés en 2018 afin de rationaliser les effectifs des employés publics afin de maîtriser la masse salariale.

« Cette perspective, qui vise à répondre aux sollicitations de certaines administrations sur les emplois et effectifs à renforcer, est rendue possible du fait d’une meilleure maîtrise des besoins en termes de plan de recrutement, ainsi que de l’évaluation et de la programmation budgétaire », justifie la ministre de la Fonction publique, Madeline Berre.

P.N.N

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L’Association des organes de gestion administrative des zones économiques d’Afrique (Asogazea) a été créée au cours d’une assemblée constitutive à Libreville les 13 et 14 juillet derniers et Anne Nkene Biyo’o, l’administratrice générale de l’Autorité administrative de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok a été portée à la tête de cette nouvelle association.

Aux côtés de Anne Nkene Biyo’o, Mickael Ocquay (Ghana) va assurer la vice-présidence, et Idiola Sandah (Togo), le secrétariat général. Roch Massoyi-Eteka (Congo Brazzaville) est secrétaire général adjoint et Ousmane Djougourou (Tchad) assure la trésorerie de l’Asogazea.

L’Asogazea dont le siège est établi à Libreville a pour ambition de faciliter l’échange d’informations et le partage de bonnes pratiques entre les organes de gestion administrative en vue d’accélérer le développement des zones économiques du continent. Aussi, l’Asogazea jouera un rôle prépondérant pour le développement économique de l’Afrique via la promotion des outils performants que sont les Zones économiques spécialisées, apprend-on.

« La création de cette association est un maillot essentiel de la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba en matière de promotion du savoir-faire de la ZIS de Nkok et le renforcement de la coopération intra-africaine », a commenté Anne Nkene Biyo’o.

Le choix du Gabon pour la présidence de cette nouvelle association n’est pas fortuit. Avec le succès de la Zone économique de Nkok qui est aujourd’hui responsable de pas moins 40% des exportations du pays, le Gabon se présente comme un exemple à suivre pour les autres pays. D’après l’Organisation africaine des zones économiques, la Zone économique de Nkok est une référence africaine.

Le lancement de l’Asogazea à Libreville fait suite au 1er Forum des organes de gestion administrative des Zones économiques d’Afrique qui a eu lieu les 02 et 03 février 2023. Une rencontre au cours de laquelle les pays avaient convenu de mettre en place une plateforme d’échanges et de partenariat afin d’élaborer les programmes d’action communs visant à permettre aux zones industrielles respectives de capitaliser des pratiques administratives standardisées et adaptées aux réalités de toutes les zones économiques. C’est donc chose faite.

SG

Pour permettre au plus grand nombre de jeunes gabonais détenteurs du baccalauréat de passer les concours d’entrée à l’École normale des instituteurs de Libreville (ENIL) et de Franceville (ENIF), le ministère de l’Éducation nationale a repoussé à 32 ans l’âge limite de participation contre 30 ans initialement prévus.

Aussi, les conditions de participation au concours de l’École normale supérieure (ENS) ont été réaménagées. Avec notamment, l’âge limite fixé à 28 ans pour le parcours licence et à 32 ans pour le parcours Master, sans aucune condition sur l’année d’obtention du Baccalauréat ou du dernier diplôme universitaire respectivement.

Cette décision vient répondre aux attentes de plusieurs Gabonais qui avaient demandé à la suite du lancement de ces différents concours externes le 15 juillet dernier, que le critère d’âge soit revu. « Nous avons attendu depuis plus de 3 ans que le concours d’entrée dans les écoles normales soit lancé. Malheureusement, quand on lance ces concours cette année, certains ont déjà dépassé l’âge limite et pour d’autres, c’est le diplôme qui est très ancien. Donc, nous sommes contents que nos cris aient été entendus. Je peux ainsi passer le concours de l’ENS », se réjouit J. Mangola, une candidate.

Pour tous les concours d’entrée dans les écoles normales du Gabon lancés le 15 juillet dernier par le ministère de l’Education nationale, 1580 places sont à pourvoir. Notamment, 580 places pour l’ENS, 400 places respectivement pour l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), et l’ENIL et enfin 200 places pour l’ENIF.

SG

A quelques semaines des élections générales au Gabon, le gouvernement se dit prêt à accompagner le processus électoral dans une atmosphère calme et apaisée pour éviter notamment les violences postélectorales survenues en 2016 dans le pays après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un 3e mandat à la tête du pays. « Cet apaisement, c’est le climat préélectoral, le climat électoral et le climat postélectoral. Le gouvernement est à vos côtés pour vous aider à remplir vos missions telles que prévues par les textes », a annoncé le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze (photo) qui a reçu les responsables de la Haute autorité de la communication (HAC) et du Centre gabonais des élections (CGE) jeudi 20 juillet, à la faveur de deux séances de travail distinctes.

Au cours de la rencontre avec la HAC, le chef du gouvernement a déclaré que la contribution de cet organisme de régulation de la communication dans le processus électoral du pays est « une priorité » pour les instances les plus hautes de la République. « Cet échange a permis au chef du gouvernement d’être au fait du niveau de préparation et des besoins de cette institution chargée de garantir l’accès équitable de tous les candidats aux médias publics et le respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes quant au traitement de l’information », indique la Primature sur sa page Facebook. À ce propos, le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, assure que tous les candidats, notamment ceux en lice pour l’élection présidentielle, seront traités sur un même pied d’égalité.

« Nous allons déjà veiller au respect du passage dans tous les médias des différents candidats. Le temps d’antenne par exemple sera le même pour tout le monde, qu’on soit un candidat d’un petit parti politique ou un candidat d’un parti beaucoup plus important. Sur le terrain, nous allons déployer des équipes de journalistes qui vont couvrir la campagne électorale des différents candidats, mais aussi le déroulement des élections le jour J », dit-il, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24.

Les échanges entre le Premier ministre et le bureau du CGE ont tourné autour de l’effectivité du processus électoral et sur les éléments sur lesquels le gouvernement devrait accompagner l’institution pour faire en « sorte de conduire le pays dans un climat de sérénité afin d’aboutir à des lendemains apaisés », d’après la Primature. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, rassure sur le bon déroulement des opérations sur le terrain : « Nous avons déployé nos différentes commissions électorales pour collecter l’ensemble des candidatures qui se sont déclarées sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, nous sommes dans l’examen de toutes les candidatures qui ont été collectées par les 87 commissions électorales ».

« Enveloppe poubelle »

Le Gabon organise le 26 août prochain et pour la première fois depuis 63 ans d’indépendance, trois scrutins majeurs, à savoir les élections présidentielle, législatives et locales. Selon les dispositions de la loi 7/96 portant disposition commune à toutes les élections politiques modifiées, en son article 7, la préparation, l’administration et l’organisation des élections incombent respectivement à l’administration sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et au CGE. Mais le processus électoral est décrié par une partie de l’opposition, suite aux récentes modifications du Code électoral. L’un des points au cœur de la discorde est la suppression de l’enveloppe accolée à celle servant aux électeurs à mettre les bulletins de leurs candidats, dite « enveloppe poubelle ».

Celle-ci permettait jusque-là aux électeurs d’y laisser les bulletins des candidats qu’ils n’ont pas choisis, leur évitant ainsi de sortir avec le bulletin desdits candidats. Michel Stéphane Bonda, le président du CGE, affirme que la suppression de cette enveloppe a été demandée par des acteurs politiques de l’opposition via un mémorandum adressé en mai 2022 à la Cour constitutionnelle.  « La demande était précise. C’était la suppression de l’enveloppe accolée avec l’introduction du bulletin unique. Donc, si c’est notre doléance que le gouvernement a prise, il aurait dû la prendre complètement, pas à moitié. Ce que nous craignons, c’est l’achat des consciences et l’achat des votes. Le vote doit être secret, et il n’est pas normal que contre des espèces, on puisse trahir son vote », a déclaré à RFI le député et vice-président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Jean Robert Goulongana, par ailleurs membre de la « Plate-forme Alternance 2023 ».

Cette plateforme se positionne comme une alternative au pouvoir politique en place au Gabon. Le CGE soutient avoir pris cette demande dans le but de faciliter les opérations de vote. L’institution rappelle que son président a cette prérogative de procéder à des « améliorations du corpus électoral », notamment dans la pratique électorale. Ce, conformément à l’article 14d de la loi 7/96. « Le CGE a donc jugé opportun de proposer des améliorations et des amendements aux fins de fluidifier l’acte de vote et faire que les opérations électorales se déroulent sans trop d’encombrement pour permettre [aux] électeurs de pouvoir voter normalement », selon l'institution.

Patricia Ngo Ngouem

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Les administrateurs de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) Gabon ont approuvé le 20 juillet 2023 en conseil d’administration, la proposition faite par la direction de la structure de changer de statut juridique. L’information a été donnée par le président du conseil d’administration de l’ANPI au sortir des travaux.

« La volonté des autorités gabonaises est de voir notre entité aller beaucoup plus à l’offensive pour attirer les investisseurs. Et cela passe par une grande autonomie d’où le changement juridique que nous préconisons. Il ne faut pas compter seulement sur le budget de l’État. Il faut à un moment donné que nous-mêmes ayons nos moyens. D’où le changement de la forme juridique de notre entité. Nous avons des missions de la promotion des investissements et ces missions demandent beaucoup de mobilité », a expliqué Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama, PCA de l’ANPI.

Après la validation par le conseil d’administration, cette réforme devra être validée par la tutelle qu’est le ministère de la Promotion des investissements, puis présentée au Conseil des ministres. Le statut juridique proposé n’a pas été dévoilé par les administrateurs de l’ANPI Gabon qui est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et jouissant de l'autonomie de gestion administrative et financière.

Cette réforme s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie ANPI-Prospérité 2023. « Nous avons un contrat de trois ans (de 2021 à 2023) avec l’État avec des missions claires. Nous l’avons nommé la Prospérité. Nous allons vers la fin de ce programme et nous allons entamer un autre qui passe par le changement de cette forme juridique pour que l’offensive soit plus qu’elle ne l’a été », a conclu le PCA.

Comptes

Cette proposition est faite dans un contexte où les activités de l’Agence enregistrent une amélioration d’après les données communiquées par le PCA de l’ANPI. À l’en croire, les comptes de l’année 2021 approuvés au cours dudit conseil d’administration montrent « une embellie par rapport aux comptes de l’année 2020 où nous avions un déficit de près de 400 millions de FCFA. Là, nous arrivons à un déficit de 10 millions de FCFA. Ce qui est considérable en termes de résultats », affirme Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama. Des résultats qui font dire à la principale organisation patronale du pays que l’ANPI s’inscrit aujourd’hui « dans une gestion de bonne gouvernance. Il y a une très bonne évolution », comme l’a affirmé Hugues Rapontchombo Midahuen, administrateur représentant la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).

Le Conseil d’administration de l’ANPI du 20 juillet 2023, suivi d’un conseil d’administration extraordinaire, avait à l’ordre du jour, l’examen de la vie de l’Agence, notamment sur la clôture des comptes de l’exercice 2021 et l’affectation du résultat de cet exercice ainsi que l’exécution budgétaire de l’exercice 2022 et les réformes à entreprendre pour rendre l’ANPI plus performante.

Sandrine Gaingne

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Candidat déclaré à la présidentielle du 26 août prochain, Alexandre Barro Chambrier est attendu dès ce 22 juillet 2023 dans la province du Haut-Ogooué, fief politique du président Ali Bongo. Il y effectuera une tournée de trois jours pendant lesquels il mènera une opération de séduction auprès des électeurs d’Okondja, Moanda et Franceville. Ce, à environ trois semaines du démarrage effectif de la campagne électorale prévue pour le 11 août prochain.

Avant le candidat déclaré du Rassemblement pour la patrie et modernité (RPM), le président de la République Ali Bongo avait déjà effectué une tournée républicaine dans cette partie du pays en début du mois de juillet. Il était allé à la rencontre des populations de Boumango, Bakoumba, Moanda et Franceville…

Une tournée marquée par une série d’actions au bénéfice des populations de cette province dans laquelle il a obtenu plus de 95% des voix avec un taux de participation de 99,93% au cours des élections de 2016.

SG

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A l’horizon 2025-2026, Owendo Mineral Port (OMP), filiale d’Arise qui opère le port minéralier d’Owendo, projette de transporter 10 millions de tonnes de marchandises, selon Emmanuel Mundela, directeur de Meridiam Afrique centrale. Ce volume de marchandises correspond aux objectifs annuels fixés à la création de ce port pour soulager le port commercial d’Owendo.

Ces prévisions consacrent une hausse de près de 4 millions de tonnes de marchandises par rapport à ce qui a été transporté l’année dernière. « En 2022, nous avons clôturé à 6,2 millions de tonnes » contre près de 2 millions de tonnes « à l’issue de notre première année d’exploitation », a affirmé Emmanuel Mundela dans les Echos de l’Eco. Des résultats 2022 qui correspondent aux prévisions annuelles faites par l’entreprise.

Ces performances permettent à cette plateforme portuaire de se positionner parmi les plus performantes en Afrique centrale. En effet, selon la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, le port d’Owendo est le port le plus performant de la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, RCA, Tchad) en 2021, dans l’indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI).

Le Port minéralier d’Owendo a été inauguré en 2016 par le chef de l’Etat afin de permettre aux autres opérateurs miniers en dehors de la Comilog de bénéficier d’une plateforme leur offrant un accès direct à la mer pour l’importation et l’exportation de leurs produits.

SG

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Après avoir repris les parts de Comilog dans le projet minier Maboumine, l’État gabonais peine à trouver un repreneur en vue de la reprise des activités sur le site de ce gisement polymétallique. Pour plancher sur ce dossier, une rencontre s’est tenue le 20 juillet 2023 au ministère des Mines. Elle a réuni autour du ministre de tutelle Sylvestre Chen Mezui M’Obiang, le président du conseil d’administration du projet Maboumine, Christian Kerangall, son directeur général, Boulingui Boulingui, et le directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM), Wesbert Mousssounda.

À la sortir de cette réunion, Christian Kerangal a indiqué qu’à défaut de trouver un repreneur pour ce projet, il faudrait que l’État gabonais transfère ses actifs à la SEM. « Pour ce faire, les uns et les autres ont convenu de la nécessité d’établir un lien juridique entre les deux entités qui mènent déjà des activités conjointes. Une réunion de clarification réunissant toutes les parties est prévue dans les tout prochains jours afin d’évaluer la faisabilité du transfert », a indiqué le ministère des Mines.

Pour mémoire, c’est le 18 novembre 2019 que la Comilog, filiale du groupe français Eramet, a cédé à l’État gabonais ses participations dans le gisement de Maboumine. Après cette transaction, le Gabon devait prospecter des partenaires avec lesquels il pourrait relancer les activités sur ce site qui est en dormition depuis 2014. Le site recèle plusieurs métaux, dont du niobium (2e gisement mondial), des terres rares, du tantale, du scandium, des phosphates et de faibles quantités d’uranium. Le projet prévoit la production de 2 millions de tonnes de minerai brut par an qui seront traitées dans une section minéralurgique. Ce qui devrait générer environ un million de tonnes de minerai concentré.

Le gisement minier Maboumine est situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué. Il est un des plus importants projets miniers dont dispose actuellement le Gabon, précisément sur le plan géologique, apprend-on.

SG

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