Au cours du conseil des ministres du 12 juillet dernier, l’ancien ministre des Mines, Elvis Ossindji, a été nommé président du conseil d’administration de la Société gabonaise Pizo de formulation de lubrifiant (Pizolub), en remplacement de Fabien Ombouma. Il revient donc aux affaires après avoir été débarqué du gouvernement au mois de mai dernier et remplacé par Sylvestre Chen Mezui M’Obiang.
Elvis Ossidji devra travailler avec la direction générale pour accroitre la production de Pizolub dans un contexte où l’entreprise tente de se relever de la crise à laquelle elle a été confrontée pendant plusieurs années. En effet, la société de formulation de lubrifiants, au capital de 860 millions de FCFA, a fait face pendant près de 10 ans à plusieurs difficultés d’ordre structurel, organisationnel, opérationnel et financier, aggravées par des dettes auprès des banques et des fournisseurs stratégiques. Pour relever cette entreprise basée à Port-Gentil, l’État gabonais avait mis en place un plan de sauvetage assorti d’un fonds de 2,5 milliards de FCFA. Dans cette enveloppe, l’État a débloqué 700 millions de FCFA en 2020 pour régler les 7 mois d’arriérés de salaires des employés.
Pour mener à bien ses nouvelles missions, Elvis Ossidji devra faire appel à l’expérience professionnelle acquise au cours de ces dernières années au sein de l’administration gabonaise. En effet, avant d’être nommé ministre des Mines au mois de mars 2022, l’ancien conseiller du président de la République a été directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM) entre aout 2021 et mars 2022 et chef de projet de la task-force accélération des investissements énergie et eau au Conseil national du plan d’accélération de la transformation (CNPAT).
Détenue à 52,82% par l’État gabonais, la société Pizolub a été créée en 1978. Elle est spécialisée dans la fabrication de fûts métalliques et bidons en plastique, le conditionnement d’huiles de graissage et des lubrifiants automobiles et industriels.
SG
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Les Panthères du Gabon ont été placées dans le groupe F, à l’issue du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 ce jeudi 13 juillet à Abidjan, en marge de la 45e assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF). L’équipe nationale gabonaise est logée dans le même groupe que la Côte d’Ivoire, le Kenya, la Gambie, le Burundi et les Seychelles.
Lors de ces éliminatoires, le premier de chacun des 9 groupes en lice sera directement qualifié pour la phase finale, tandis que les meilleurs deuxièmes s’affronteront dans un mini-championnat. Le vainqueur de ce mini tournoi disputera les barrages intercontinentaux. Pour la première fois, le continent africain aura neuf qualifiés pour un mondial, avec la possibilité d’ajouter un 10e via les barrages. Le mondial 2026 aura lieu aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
La compétition réunira 48 équipes pour la première fois, contre 32 auparavant, selon le nouveau format de la Fédération internationale de football association (FIFA) dévoilé en mars dernier. Les équipes seront désormais réparties en 12 groupes de 4, et non plus en 3 groupes de 16. Le Gabon occupe le 85e rang au dernier classement FIFA, loin derrière la Côte d’Ivoire (51e), hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) et qui part favori dans les pronostics. Le pays ne s’est jamais qualifié pour une phase finale de Coupe du monde.
Les 9 groupes d’Afrique
Groupe A : Égypte, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Sierra Leone, Éthiopie, Djibouti
Groupe B : Sénégal, RD Congo, Mauritanie, Togo, Soudan, Soudan du Sud
Groupe C : Nigéria, Afrique du Sud, Bénin, Zimbabwe, Rwanda, Lesotho
Groupe D : Cameroun, Cap Vert, Angola, Libye, Eswatini, Ile Maurice
Groupe E : Maroc, Zambie, Congo, Tanzanie, Niger, Érythrée
Groupe F : Côte d’Ivoire, Gabon, Kenya, Gambie, Burundi, Seychelles
Groupe G : Algérie, Guinée, Ouganda, Mozambique, Botswana, Somalie
Groupe H : Tunisie, Guinée Equatoriale, Namibie, Malawi, Liberia, Sao-Tomé
Groupe I : Mali Ghana, Madagascar, Centrafrique, Comores, Tchad
P.N.N.
50 professionnels des médias ont bénéficié les 12 et 13 juillet 2023 d’une formation sur la couverture des élections prévues le 26 juillet au Gabon. Organisée par l’Unesco en partenariat avec le ministère de la Communication, cette formation a permis aux participants de revisiter et acquérir les bonnes pratiques en matière de couverture des élections. L’objectif étant de promouvoir la paix et la démocratie par la préservation de la liberté d’expression, le renforcement de la responsabilité du journaliste, et le respect des droits humains en période électorale.
À cet effet, les échanges ont été centrés, entre autres, sur les questions liées à l’éthique et à la déontologie journalistique, les enjeux de la régulation et de l’autorégulation, le traitement de l’information électorale, les principes de communication non sexistes dans le processus électoral, la pratique des réseaux sociaux, etc.
Pendant cette période, le journaliste se doit de « montrer l’enjeu des élections, édifier les électeurs sur les candidats, leurs projets de sociétés, leurs programmes. Il doit confronter les sources d’informations émanant des États-majors des partis politiques ou de leur milieu avec les autres sources comme l’exigent la déontologie et l’éthique », a souligné le Pr Anaclet Ndong Ngoua, l’un des formateurs et par ailleurs, maitre de recherches Cames.
Pour ce dernier, le journaliste doit également dresser un bilan de l’ancienne mandature. « Par exemple, pour les élections législatives, dresser le bilan de la législature précédente. Éclairer les électeurs sur les lois qui ont été votées dans cette législature et comment ces lois changent-elles la vie publique au Gabon… », poursuit-il. Tout en recommandant que pour la sécurité des journalistes pendant les élections à venir, le gouvernement, la Haute autorité de la communication prennent prendre des dispositions pour que les journalistes ne soient pas victimes de violences dans l’exercice de leur profession.
La HAC doit aussi selon les formateurs, sensibiliser les Gabonais sur le travail du journaliste pendant cette période, qu’ils évoluent dans les médias proches du pouvoir ou de l’opposition. Cette formation est organisée dans un contexte où le Gabon s’apprête à organiser des élections générales le 26 aout prochain. Une période au cours de laquelle les journalistes sont utiles pour l’éducation des électeurs, pour assurer la veille sur le processus électoral dans son ensemble, et participer à la prévention et la résolution des conflits.
SG
Le Gabon explore la piste des drones pour aider son agriculture à décoller, au moment où le pays ambitionne d’accroître la production des cultures de base pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et réduire ses coûts d’importation d’ici 5 ans. Le pays pourrait se tourner vers l’entreprise italienne Xagrifly pour expérimenter l’usage de ces aéronefs télécommandés dans les champs et les serres.
Mardi 11 juillet, le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, chargé de la Valorisation de la ruralité, Charles Mve Ellah, a reçu en audience une délégation de ladite entreprise. Celle-ci affirme que les drones qu’elle propose permettent de détecter les types de sol grâce aux données satellitaires et qu'ils sont destinés au traitement et à l’irrigation rapide des cultures, ainsi qu’en l’ensemencement entre autres.
Une solution technologique qui permet de réduire considérablement l’usage des pesticides et les dépenses d’eau, et d’optimiser les rendements. Pour le moment, le gouvernement envisage d’envoyer des techniciens du ministère de l’Agriculture au Portugal pour tester l’efficacité de ce projet, puis des réflexions proprement dites pourront démarrer entre les deux parties, apprend-on.
L’agriculture reste peu développée au Gabon, alors que ce secteur emploie quelque 40% de la population rurale. La production agricole demeure insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires du pays, obligeant le pays à importer, d’après les estimations, 60% des produits alimentaires de base, en particulier des céréales et des produits carnés. Le pays cherche à industrialiser ce secteur pour en doper les performances, afin de mieux satisfaire la demande locale tout en bénéficiant des retombées pour l’économie nationale.
P.N.N
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Le Gabon a ratifié le 12 juillet l’Accord sur les subventions à la pêche en soumettant son instrument d’acceptation à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), a annoncé l’organisme dans un communiqué. Cet accord, adopté par consensus à la douzième Conférence ministérielle de l’OMC (CM12) tenue à Genève du 12 au 17 juin 2022, prohibe le soutien à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), interdit le soutien à la pêche de stocks surexploités et met fin aux subventions à la pêche en haute mer non réglementée. En acceptant formellement cet accord, le Gabon devient officiellement le premier pays d’Afrique centrale et le troisième pays africain de l’OMC à y adhérer, après les Seychelles et le Nigeria.
« Un grand pas a été franchi, le 17 juin 2022, lorsque les ministres en charge du Commerce sont parvenus à l’unanimité, à conclure la première partie des négociations sur les subventions à la pêche, vieilles de plusieurs années. Les autorités de mon pays, conscientes de l’urgence environnementale, notamment de sauver les océans, ont accéléré le processus de ratification interne de l’Accord sur les subventions à la pêche. En déposant son instrument d’acceptation dudit Accord, le Gabon formule le vœu que les négociations en cours aboutissent à un accord global qui prendrait en compte les vulnérabilités d’un certain nombre de membres de l’OMC », a déclaré la représentante permanente du pays auprès de l’Office des Nations Unies à Genève (Suisse), Mireille Sarah Nzenze.
L’Accord reconnaît en outre les besoins des pays en développement et des pays les moins avancés (PMA), et établit un fonds pour la fourniture d’activités d’assistance technique et de renforcement des capacités afin d’aider ces pays à s’acquitter des obligations. Pour la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, l’acceptation du Gabon est le « dernier signe » de l’engagement du pays à construire un environnement et une économie océaniques véritablement durables.
« La pêche INN coûte à l’Afrique plus de 2,3 milliards de dollars de pertes économiques chaque année, selon les estimations de la Commission de l’Union africaine. Je suis donc particulièrement heureuse de voir une autre acceptation du continent. (...) La consommation de poisson au Gabon est supérieure à la moyenne mondiale et la sécurité alimentaire du pays a tout à gagner de l’entrée en vigueur rapide de l’Accord. J’espère que cela servira d’inspiration aux autres membres de l’OMC », a-t-elle dit. L’acceptation formelle du Gabon marque une étape importante vers l’entrée en vigueur de l’Accord.
Pour que celui-ci soit mis en œuvre, les deux tiers des membres doivent déposer leurs instruments d’acceptation auprès de l’OMC. L’organisme affirme qu’à date, plus du tiers des acceptations nécessaires ont été obtenues. Selon les estimations de la FAO, le Gabon perd des millions de FCFA chaque année à cause de la pêche INN. Ce secteur représente 1,5 % du PIB du pays et assure la subsistance de milliers de Gabonais. Le pays a créé l’une des plus grandes réserves marines d’Afrique et son programme Gabon Bleu comprend des mesures de lutte contre la pêche INN.
P.N.N
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Dans un communiqué signé le 11 juillet 2023, le ministre des Transports, Auguste Roger Bibaye Itanda, interdit les voyages de nuit en zone interurbaine dès le 12 juillet 2023. Soit de 20 heures à 5 heures du matin.
Sont exemptés de cette mesure, les voyageurs ayant une autorisation spéciale pour cas de force majeure délivrée par les services centraux ou déconcentrés habilités du ministère des Transports. Aussi, cette interdiction ne s’applique pas au Grand Libreville qui relie les communes de Libreville, Owendo, Akanda, Ntoum.
Cette interdiction d’après le ministère des Transports est prise dans le but de renforcer la sécurité des usagers de la route. Ce, dans un contexte où le Gabon prépare les élections générales (présidentielles, législatives et locales) prévues le 26 août prochain.
De ce fait, toute infraction selon le ministre des Transports à cette interdiction expose les contrevenants à des sanctions conformément à la nomenclature établie par l’article 2 de la loi n° 3/2006 du 12 septembre 2006. Des sanctions pouvant aller des amendes aux peines d’emprisonnement. Le directeur général du transport terrestre, le directeur général de la sécurité routière, ainsi que les forces de défense et de sécurité devront veiller au respect de cette mesure.
SG
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Au cours du conseil des ministres du 12 juillet 2023, le ministre en charge de l’Emploi, Madeleine Berre (photo), a proposé au gouvernement de rouvrir les concours au sein de la Fonction publique gabonaise, informe le communiqué publié par le gouvernement.
« Cette perspective, qui vise à répondre aux sollicitations de certaines administrations sur les emplois et effectifs à renforcer, est rendue possible du fait d’une meilleure maîtrise des besoins en termes de plan de recrutement ainsi que de l’évaluation et de la programmation budgétaire », explique le gouvernement.
Les concours d’entrée au sein de la Fonction publique gabonaise avaient été suspendus depuis plusieurs années. En effet, l’on se souvient que dans un arrêté du 20 août 2018, le Gabon avait pris la décision de geler les recrutements ainsi que les examens et concours, titularisations, avancements et reclassements après stage dans la Fonction publique. Ce, afin de permettre une maîtrise optimale de l’évolution de la masse salariale de l’État, et une meilleure gestion des ressources humaines. Seuls les secteurs prioritaires tels que la santé, l’armée, l’éducation et l’enseignement supérieur où les besoins en personnels sont importants, étaient autorisés à recruter.
La relance des concours au sein de la fonction publique gabonaise devrait permettre de réduire le taux de chômage dans le pays. Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Gabon possède l’un des taux de chômage jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36 %). Entre 2016 et 2020, l’Office national de l’emploi (ONE) a enregistré 64 077 demandeurs d’emploi parmi lesquels plus de 87 % sont âgés de 16 à 34 ans.
SG
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Les potentiels candidats aux élections générales prévues le 26 août prochain au Gabon ont deux jours supplémentaires pour déposer leur dossier au Centre gabonais des élections (CGE). Et pour cause, le gouvernement, au cours du conseil des ministres de ce 12 juillet 2023, a décidé de proroger jusqu’au dimanche 16 juillet 2023, à 18 heures, la date limite de dépôt des déclarations de candidature à ces élections présidentielles, législatives et municipales. Ce second report a été confirmé dans la soirée du 12 juillet par le Centre gabonais des élections au terme d’une assemblée plénière tenue le même jour.
Selon le CGE, cette décision a été prise dans le but de répondre à « de nombreuses demandes exprimées par les acteurs politiques de tous bords ». Car, l’institution chargée d’organiser les élections au Gabon, est « soucieuse de permettre à tous les candidats de faire acte de candidature au sein des commissions électorales ».
Le délai des dépôts des dossiers de candidature était initialement prévu le 11 juillet 2023, puis repoussé au 14 juillet avant ce dernier report.
À noter que ces trois scrutins (présidentiel, législatif et local) vont se dérouler le 26 aout selon le calendrier du CGE. La campagne électorale étant prévue du 11 au 25 août 2023.
SG
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Le mercredi 12 juillet 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h00 au Palais de la Présidence de la République.
Ouvrant les travaux, le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, attaché au bien-être et à l’amélioration constante des conditions de vie de ses compatriotes de toutes couches sociales, est revenu sur la notion de reconnaissance à la citoyenneté matérialisée pour chaque individu, en l’occurrence les enfants, par la possession d’un acte de naissance délivré par la chaîne des services compétents des structures hospitalières et des centres d’état civil.
Au regard des difficultés rencontrées par certaines familles pour l’acquisition des actes de naissance de leur progéniture, le Président de la République a instruit le Gouvernement à régulariser la situation des concernés et instaurer la délivrance désormais gratuite et non conditionnelle. Cette mesure est aussi bien valable dans les services hospitaliers publics et privés pour les certificats de naissance, que dans les centres d’état civil pour ce qui est des actes de naissance.
Poursuivant les travaux, le Conseil des Ministres a adressé ses vives félicitations au Président de la République Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA pour le succès éclatant et populaire de la Tournée Républicaine menée dans sa dernière phase dans les provinces du Woleu-Ntem, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Ivindo.
Accueilli avec enthousiasme par les populations des différentes localités, le Chef de l’État a suivi avec attention les préoccupations présentées par ses compatriotes, lesquelles portaient, comme à chacune des différentes étapes qu’il a visitées, sur les problématiques de la route, de l’adduction en eau et d’électricité, de la santé, de l’éducation, du soutien aux femmes dans leurs activités, du chômage des jeunes et du conflit Homme/faune, entre autres questions.
En réponse auxdites préoccupations, le Président de la République a rassuré l’ensemble des populations de son engagement constant et de sa détermination ainsi que celle du Gouvernement à poursuivre et élargir, par l’action ministérielle, les projets visant à améliorer les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais.
Par ailleurs, le Chef de l’État a-t-il réitéré certaines mesures concrètes visant le plein épanouissement des populations à travers la mise à disposition de trois fonds importants à savoir :
– le Fonds de Développement Local destiné à financer les projets locaux résultants des choix opérés par les populations, sous la supervision des gouverneurs de province ;
– le Fonds destiné au financement des Activités Génératrices de Revenus (AGR) en soutien aux femmes commerçantes ;
– le Fonds destiné à la création des petites entreprises par les jeunes gabonais.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
– Projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de l’article 77 de la loi n 07/96 du 12 mars 1996, modifiée portant dispositions communes à toutes les élections politiques.
La présente modification vise à adapter les conditions de déroulement du vote au nouveau contexte d’élections couplées ou générales.
– Projet de décret portant modification de l’article 2 du décret n° 0148/PR/MI du 03 juillet 2023 fixant la date limite de dépôt des déclarations de candidature pour l’élection du Président de la République, l’élection des députés à l’Assemblée nationale et de l’élection des Membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux de l’année 2023.
Le présent décret proroge la date limite de dépôt des déclarations de candidature à l’élection du Président de la République, à l’élection des députés à l’Assemblée nationale et de l’élection des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux au dimanche 16 juillet 2023, à 18 heures.
MINISTÈRE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
– Projet de loi portant modification de certaines dispositions de la loi n° 10/84 du 30 juillet 1984 portant définition et organisation générale de l’Éducation Préscolaire.
La présente loi, prise en application des dispositions de la loi n° 10/84 du 30 juillet 1984 portant définition et organisation générale de l’Éducation préscolaire, vise à transférer au Ministère en charge de l’Éducation nationale les établissements préscolaires. Ce transfert se justifie du fait qu’en République Gabonaise la scolarité est obligatoire à partir de l’âge de trois ans.
Par ailleurs, cette loi permettra au Ministère en charge des Affaires Sociales d’exercer sa pleine compétence uniquement sur les haltes garderies et les crèches.
MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS.
– Projet de décret fixant les dispositions particulières applicables aux marchés publics financés par le Fonds d’Initiatives départementales (FID).
Ce projet de décret qui fixe les dispositions particulières applicables aux marchés publics financés par le Fonds d’Initiatives départementales, vise à accélérer et faciliter la procédure de prise en charge financière des projets qui seront retenus par les instances locales habilitées.
Ainsi, ces fonds qui favoriseront également l’épanouissement des opérateurs économiques locaux permettront un développement majeur de nos provinces, la création des emplois et le renforcement de la croissance économique de notre pays.
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, CHARGÉ DE LA FORMATION CIVIQUE
– Projet de décret portant reconnaissance d’utilité publique d’établissements d’enseignement privé secondaire.
– Projet de décret portant habilitation à fonder des établissements d’enseignement privé pré primaire, primaire et secondaire.
– Projet de décret portant autorisation à ouvrir des établissements d’enseignement privé.
Ces trois projets de décret visent la validation sur le territoire national des établissements ayant reçu l’aval du Ministère de l’Éducation nationale en ce qui concerne la reconnaissance d’utilité publique, l’habilitation à fonder ainsi que l’autorisation à ouvrir des établissements d’enseignement privé pré primaire, primaire et secondaire.
Ainsi, la liste des bénéficiaires concernés par lesdits décrets est-elle annexée au présent Communiqué.
EN MATIÈRE DE POLITIQUE GÉNÉRALE
MINISTÈRE, DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, CHARGE DES DROITS DE L’HOMME
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui en a pris acte le Rapport d’évaluation du Gabon sur une note positive à l’Examen Périodique Universel qui a eu lieu au cours de la 42ème Session du Conseil des Droits de l’Homme tenue le 06 juillet 2023 à Genève.
MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU TRAVAIL
Au terme de la présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a pris acte de la Communication relative à la réouverture des concours au sein de la Fonction Publique.
Cette perspective, qui vise à répondre aux sollicitations de certaines administrations sur les emplois et effectifs à renforcer, est rendue possible du fait d’une meilleure maitrise des besoins en termes de plan de recrutement ainsi que de l’évaluation et de la programmation budgétaire.
Madame le Ministre a également fait au Conseil des Ministres, qui en a pris bonne note, le point de situation sur le processus d’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
HAUT – COMMISSARIAT DE LA RÉPUBLIQUE
– Commissaires :
SECRETARIAT GENERAL
– Attaché de Cabinet à la Présidence de la République : M. Médard MOUNDOUMBOULA.
– Chargés de Mission à la Présidence de la République :
MM :
MINISTÈRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES INDÉPENDANTE
COMMISSION NATIONALE POUR LA PROTECTION DES DONNÉES A CARACTÈRE PERSONNEL (CNPDCP)
– Président : M. Joël Dominique LEDAGA. – Commissaires Permanents :
Mmes.
Mmes.
MINISTÈRE DES EAUX, DES FORETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
AGENCE NATIONALE DES PARCS NATIONAUX DU GABON (ANPN)
SECRÉTARIAT EXÉCUTIF
– Directeur Administratif et Financier : M. Rodrigue KOMBILA
– Gestionnaire de l’Arborotum Raponda Walker : Mme. Antoinette ISSEMBE, en remplacement de Mme MINKUE épouse BIONG Andréa, appelée à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc National d’Akanda, chargé du Parc Marin de l’Ile Mbanié et des Réserves Aquatiques du Cap Estérias et du Caillou : M. Luc Patrick EVEZO’O, en remplacement de M. Gilbert MOUKANGA, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national de Pongara, chargé du Parc marin de la Pointe Denis : M. Stéphane LOUEMBE, en remplacement de Monsieur Luc Patrick EVEZO’O appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national des Monts de Cristal : M. Josué EDZANG, confirmé.
– Conservateur du Parc national de Minkébé : M. Christian REMBEYO en remplacement de M. Stéphane LOUEMBE, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national de Mwagna : M. Simplice OCKOY ELINGOU, confirmé.
– Conservateur du Parc national de l’Ivindo, Gestionnaire du site du Patrimoine mondial UNESCO et du site RAMSAR des chutes et Rapides de l’Ivindo : M. Herman Willy MAGANGA BANDJOUTSI en remplacement de Monsieur Guy Modeste MENGUE M’EKO, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national de la Lopé, Gestionnaire du site du Patrimoine Mondial UNESCO et des ensembles historiques : M. Guy Modeste MENGUE M’EKO en remplacement de M. Nazaire MADAMBA, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national de Waka : M. Guy Ghislain IBINGA SANA.
– Conservateur du Parc national des Plateaux Batéké : M. Hermann YOBO NDZENGUE en remplacement de M. Yves MIHINDOU, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc marin du Cap Lopez, des embouchures d’Ozouri et d’Olende et des Réserves aquatiques du delta de l’Ogooué, de Mandji-Etimboué et des canyons du Cap Lopez : M. Carl Stecy DITOUGOU.
– Conservateur du Parc national des Monts Birougou et Gestionnaire du site RAMSAR des Monts BIROUGOU : M. Gildas OBAME ESSONO.
– Conservateur du Parc national de Moukalaba Doudou, chargé du parc marin de l’embouchure de la Nyanga et des Réserves aquatiques de Gamba, d’Olowi et de l’Abysse Bleu : Mme Magalye MOUSSONDA épouse PENDI PENDI en remplacement de M. Christian REMBEYO, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national de Loango, chargé des parcs marins des embouchures d’Iguéla et de Setté-Cama, des réserves aquatiques de Koumandji et Tchatamba, Gestionnaire des sites RAMSAR de Setté Cama et Petit Loango : M. Fredirick Wynand VILJOEN en remplacement de M. Herman Willy MAGANGA BANDJOUTSI, appelé à d’autres fonctions.
– Conservateur du Parc national de Mayumba, chargé du Parc marin de l’embouchure de la Banio et de la Réserve aquatique du Grand Sud du Gabon : M. Gilbert MOUKANGA en remplacement de M. Fredirick Wynand VILJOEN, appelé à d’autres fonctions.
– Gestionnaire du Site RAMSAR du Bas Ogooué : M. Guy Philippe SOUNGUET.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DES PME, CHARGE DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
– Directeur de Cabinet : Mme Fleur Régina KOUBAPEYE-A-MOUGNON épouse NDOMBI.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Diane MBOMO épouse SISSOUH.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Simone Ludmilla NGUEMA.
– Secrétaires de Cabinet du Ministre :
Mmes :
– Chargés de Missions :
– Chargés d’Etudes :
– Aide de Camp : Brigadier-Chef Sylvain OMPINGO SAMBAT.
– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Béranger IKOBABENDJE.
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DU GAZ PIZOLUB
CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président : M. Elvis OSSINDJI.
MINISTÈRE DU TOURISME
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Diplomatique : Mme Anna Michelle MANFOUMBI en remplacement de Monsieur Kombila.
AGENCE GABONAISE DE TOURISME (AGATOUR)
– Conseiller du Directeur général : M. Garance MBA ELLA.
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DE LA RELANCE
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA STATISTIQUE
– Directeur Général Adjoint : M. Serges MAGANGA.
– Directeur des Statistiques Démographiques : M. Paul Dieudonné MOUDJIGUI.
MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CONSEIL NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ÉLECTRICITÉ (CNEE)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur général : Mme. Alice MANFOUMBI ;
– Chargée d’Etudes du Directeur général : Mme Diane NZAOU NDEMBY.
DIRECTION DU RECOUVREMENT ET DU CONTRÔLE (DRC)
– Directeur : M. Fortuné MEMBINI DOUNGA.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS (CGC)
– Conseiller : M. Eudes Armand ANDJOUA.
Je vous remercie.
Le Prytanée militaire de Libreville défilera à Paris le 14 juillet prochain, dans le cadre des cérémonies de la Fête nationale française. Cette école militaire gabonaise fait partie des six lycées militaires africains invités à cette parade. « Des élèves de lycées militaires africains partenaires (Bénin, Congo, Gabon, Madagascar, Côte d’Ivoire, Sénégal) défileront avec les pensionnaires d’écoles militaires françaises », annonce le ministère français des Armées, dans un communiqué publié ce mercredi 12 juillet sur son site Internet.
Pour ce département ministériel, cette participation est une illustration concrète des relations entre la France et les pays africains, et rappelle également l’engagement des jeunes générations dans la protection et la sécurité de la nation. Le grand jour, le lieutenant-colonel Daniel Moundongo, officier adjoint du Prytanée militaire de Libreville, ouvrira la marche sur les Champs-Élysées. Il sera suivi par les six meilleurs enfants de troupe de l’escouade en classe de terminale scientifique, âgés de 17 à 18 ans, selon la même source. Soit un effectif de sept défilants.
La présence du Prytanée militaire de Libreville et des autres écoles militaires africaines invitées à ce défilé s’inscrit dans le cadre d’un programme de jumelage entre lycées militaires français et africains. « L’ensemble de ces jumelages illustre concrètement le rapprochement de nos systèmes de formation, des lycées aux écoles de formation initiale et d’enseignement supérieur. Ce rapprochement permet de mieux se connaître, ce qui, à terme, contribue à renforcer l’intimité stratégique et améliorer l’interopérabilité de nos armées », indique le ministère français des Armées.
Dans le cadre de ce programme, une délégation du Prytanée militaire de Libreville a visité, en novembre 2022, le Prytanée national militaire, l’un des six lycées de la Défense français. La coopération de ces deux établissements permettra à des élèves gabonais, dès la rentrée scolaire 2023, d’intégrer le Prytanée national militaire à partir de la classe de seconde, et ce dans la perspective d’y effectuer toute leur scolarité dans le secondaire. Un ou deux élèves gabonais pourraient également poursuivre une scolarité en classe préparatoire aux grandes écoles et notamment en classe préparatoire à l’enseignement supérieur.
Créé en 2001, le Prytanée militaire de Libreville forme la future élite militaire et civile du Gabon et de l’Afrique en général. Il a pour mission de dispenser un enseignement général préparant au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et au baccalauréat, avec une orientation vers les sciences. Il dispense également une instruction militaire couronnée par le brevet préparatoire militaire élémentaire en classe de 4e et le brevet préparatoire militaire supérieur en Première.
L’école recrute sur concours spécial d’entrée en classe de 6e. Les élèves sont traditionnellement appelés « enfants de troupe » et reçoivent une éducation physique et morale les prédisposant à la carrière d’officier.
Patricia Ngo Ngouem