Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le gouvernement et les opérateurs économiques intervenant dans la chaîne des prix ont signé, le 6 juillet 2023, un nouveau protocole d’accord pour une application optimale de la nouvelle mercuriale au Gabon. Cette dernière fixe le prix plafond aux stades gros, demi-gros et détails de 67 produits alimentaires importés du Gabon, contre 48 inscrits dans l’ancienne mercuriale du 15 septembre 2022. Elle « apporte une gamme de produits beaucoup plus élargie, notamment dans les catégories de la viande, la volaille, le poisson et le riz », indique le ministère de l’Économie et de la Relance, dans un communiqué publié jeudi dernier.

La nouvelle mercuriale ne pourra pas être appliquée dans l’immédiat. Le ministère explique en effet qu’en raison de l’implémentation des nouveaux prix dans les systèmes d’information des opérateurs économiques et de la mise en place des grilles provinciales par les comités provinciaux des prix sous la supervision des gouverneurs, cette mercuriale entrera en vigueur « deux semaines » à compter de la date de signature dudit protocole d’accord. Soit le 20 juillet prochain. Selon le gouvernement, cette nouvelle mercuriale est « une réponse » apportée aux préoccupations des populations, dans un contexte d’inflation galopante dans le pays.

Elle fait suite aux assises nationales sur la vie chère, organisées en avril dernier à Libreville, la capitale. L’une des recommandations formulées au terme des travaux était de détaxer les produits alimentaires importés, de sorte à pouvoir alléger le panier de la ménagère et augmenter par conséquent le pouvoir d’achat des populations. Au Gabon, 90 % de produits consommés sont importés. Le gouvernement affirme que des efforts sont consentis pour lutter contre la vie chère, au regard des difficultés rencontrées par les populations face à la hausse des prix dans l’ensemble des segments de la vie quotidienne (alimentation, transports, services, fiscalités, etc.).

Dans son discours à la nation le 31 décembre dernier, le président Ali Bongo Ondimba a déclaré que le pays a multiplié les efforts pour contrer l’inflation et protéger en particulier les Gabonais économiquement faibles. C’est ainsi que les prix de certaines denrées de première nécessité ont été bloqués et que d’autres produits, indispensables eux aussi à la vie quotidienne, ont été subventionnés. « Et pour d’autres, l’État s’est privé d’une trentaine de milliards de recettes douanières afin d’en contrôler le prix », a notamment affirmé le chef de l’État, candidat à un troisième mandat.

P.N.N

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L’actuel président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba est candidat à la présidentielle prévue le 26 aout 2023. Sans surprise, il a officialisé son intention de briguer un troisième mandat ce 9 juillet 2023 au cours d’une visite dans la zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok.

« J’annonce officiellement aujourd’hui, que je suis candidat. Candidat pour poursuivre le travail. Candidat, pour amener le Gabon loin, beaucoup plus loin. Candidat pour gagner la bataille économique. Candidat pour gagner la bataille du travail. Candidat pour gagner la bataille du changement. Je sais qu’ensemble, tous ensemble, unis par la volonté de Dieu, nous gagnerons », a-t-il déclaré dans son discours prononcé ce 09 juillet à la Zone d’investissement de Nkok.

Pour le président de la République, un autre mandat à la tête du pays lui donnera la possibilité de continuer à travailler pour faire du « Gabon un grand pays. On peut me reprocher des choses. Mais, pas de manquer d’ambitions pour vous. Vous le savez, vous me connaissez. Impossible ne fait pas partie de mon vocabulaire. Jamais. Jamais », a-t-il affirmé.  

Pour sa déclaration, le président de la République Ali Bongo Ondimba a choisi la Zone d’investissement spéciale de Nkok. Une symbolique étant donné que c’est la toute première zone économique spéciale du Gabon lancée en 2011 dans le but de donner un coup de boost à l’économie. « Souvenez-vous, quand j’ai décidé d’arrêter l’exploitation des grumes, que de litiges sur cette décision. Est-ce qu’ils ne disaient pas que cela ne s’était jamais fait et que ça serait impossible ? Oui, ils l’ont dit. Mais, est ce que nous l’avons fait ? Oui, nous l’avons fait », a-t-il affirmé.

Aujourd’hui cette zone accueille plus de 96 opérateurs majeurs de divers domaines et est responsable de pas moins 40% des exportations du pays, selon les données officielles. Elle est par ailleurs devenue une référence africaine d’après l’Organisation africaine des zones économiques.

Ali Bongo Ondimba rejoint donc la liste officielle des candidats à la présidentielle. Notamment, l’ancien vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’ex-Premier ministre Raymond Ndong Sima, la présidente de l’Union nationale Paulette Missambo, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé qui est également l’oncle de l’actuel président.

Sandrine Gaingne

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a lancé une opération de recouvrement des impayés auprès de ses clients depuis le 1er juillet 2023, annonce l’entreprise dans un communiqué. L’opération court jusqu’au 31 juillet prochain. À cet effet, le concessionnaire du secteur de l’eau et de l’électricité au Gabon invite ses clients présentant des impayés à se rapprocher de ses agences commerciales afin d’effectuer leurs paiements.

« Le cas échéant, les actions menées par la SEEG pourraient conduire de la suspension des fournitures à la résiliation des contrats, conformément aux règlements et procédures en vigueur », prévient l’entreprise. La SEEG ne précise toutefois pas le montant global des impayés ou les consommateurs concernés par cette nouvelle opération de recouvrement.

En 2016, l’entreprise revendiquait des impayés de 125 milliards de FCFA à ses clients, dont une dette de 65 milliards FCFA à l’État gabonais au titre de ses consommations d’eau et d’électricité pour les années 2014, 2015 et 2016 et de remboursement de la TVA. « Si cette situation d’impayés perdure, on ne pourra plus assurer la fourniture d’eau et d’électricité 24 h/24. Car, il va falloir mettre du combustible qui coûte excessivement cher dans les centrales thermiques. Donc, si on n’a plus la capacité de mettre du combustible dans nos centrales thermiques, elles ne pourront plus tourner comme cela se doit. On fera donc des délestages et les populations seront pénalisées, tout comme l’administration », déclarait, à l’époque, l’ancien directeur général de la SEEG, Antoine Boo, dans une interview au quotidien public L’Union.

Cette nouvelle opération de recouvrement des impayés intervient alors que des perturbations sont observées depuis plusieurs jours notamment dans la distribution en eau potable dans le Grand Libreville. L’entreprise explique que ces difficultés sont liées à la baisse progressive du niveau des rivières Mbè, Saza, Meba (nord de Ntoum) et Assango (sud de Ntoum) qui alimentent la Nzémé, principale source de la station de production de Ntoum. Même avant ces perturbations, les populations se plaignaient déjà des coupures récurrentes d’eau et d’électricité. De son côté, la SEEG affirme avoir déjà investi 8,4 milliards de FCFA pour la modernisation de son outil de production en vue d’améliorer la desserte en eau et en électricité au Gabon.

P.N.N

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Des 176,7 milliards de FCFA mobilisés par le Cameroun dans le cadre de son emprunt obligataire 2023 émis le 13 juin dernier, les investisseurs installés au Gabon ont souscrit à hauteur de 22,2 milliards de FCFA, soit 12,6 % de la cagnotte globale, selon les données du ministère camerounais des Finances. Ces 22,2 milliards de FCFA représentent la deuxième enveloppe la plus importante enregistrée dans le cadre de cet emprunt après les investisseurs camerounais qui ont souscrit à hauteur de 77,5 %. Faisant ainsi du Gabon, le premier souscripteur étranger de cet emprunt obligataire dénommé « ECMR 2023 à tranches multiples » dont l’objectif était de récolter la somme de 150 milliards de FCFA sur le marché sous-régional.

Ainsi, les souscripteurs du Gabon ont massivement investi dans cette opération alors que dans le même temps, le Gabon a un emprunt du même montant (150 milliards de FCFA) en cours depuis le 15 juin dernier, avec une période de souscription qui va jusqu’au 31 août 2023. Il s’agit d’une opération par appel public à l’épargne dénommée « EOG 6,25 % Net 2023-2028 » pour un taux d’intérêt nominal de 6,25 % net par an.

Avec cette grande mobilisation des souscripteurs gabonais enregistrée dans l’opération du Cameroun, certains craignent qu’il n’y ait pas le même engouement s’agissant de l’emprunt obligataire du Gabon. Mais, pour un spécialiste de la finance, l’opération du Cameroun ne constitue pas un frein à la souscription par les investisseurs gabonais à l’emprunt en cours dans le pays.

L’opération « EOG 6,25 % NET 2023–2028 » est arrangée par la société de bourse Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse), chef de file principal. Une partie de l’enveloppe collectée au cours de cette opération servira au financement des projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) et l’autre à la titrisation d’une tranche de la dette intérieure.

SG

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À quelques semaines des élections générales au Gabon, l’Église catholique entame ce vendredi 7 juillet une prière pour un scrutin pacifique dans le pays, en collaboration avec l’Église évangélique du Gabon. Pendant deux jours, les évêques invitent les chrétiens à confier cette « supplication » au seigneur. Pour la première journée de prière et de jeûne pour la nation, les fidèles catholiques se retrouvent ce jour au Petit séminaire St Jean de Libreville, tandis que les chrétiens protestants se rassemblent à la Paroisse des 9 étages. 

Tous se retrouveront ce samedi au lycée catholique Mgr Jean-Rémi Bessieux pour une célébration œcuménique. Dans une communication publiée mardi 4 juillet sur sa page Facebook, l’archevêque de Libreville, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, a annoncé deux journées de prière et de pénitence les 7 et 8 juillet au Gabon « dans le contexte social qui prévaut et conscients des enjeux des temps pour notre pays ». Le prélat explique que l’objectif de cette démarche spirituelle est notamment d’« implorer la miséricorde de Dieu le Père Tout-puissant pour le bon déroulement des élections dans un climat apaisé, dans un climat de vérité, de justice et de transparence ».

Les élections générales (présidentielle, législatives et locales) sont prévues le 26 août prochain au Gabon. En prévision de ce scrutin, le travail de mise à jour du fichier électoral a commencé le 11 juin et prendra fin le 26 juillet prochain. Un décret pris en conseil des ministres du 3 juillet dernier fixe la date limite de dépôt de déclaration de candidature pour l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale, des membres des conseils départementaux et des conseils municipaux au 11 juillet 2023. Un autre précise que la campagne électorale officielle, pour l’élection présidentielle, s’étalera du 11 août à minuit jusqu’au 25 août à minuit.

L’annonce de la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la tête du Gabon le 31 août 2016 avait déclenché une vague de violences dans le pays. Ces violences avaient fait au moins cinq morts selon le gouvernement, tandis qu’une partie de l’opposition et de la société civile affirmaient avoir comptabilisé une trentaine de morts. Certains membres de l’opposition ont déclaré qu’ils seraient candidats, à l’instar de l’ancien vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’ex-Premier ministre Raymond Ndong Sima et la présidente de l’Union nationale Paulette Missambo. Le chef de l’État, actuellement en tournée à travers le pays, n’a pas encore officialisé sa candidature.

Patricia Ngo Ngouem

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Au terme du premier trimestre de l’année 2023, l’activité des BTP (bâtiments et travaux publics), mesurée par son indice du chiffre d’affaires, s’est contractée de 18,8% comparativement au trimestre précédent.

Selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, « cette baisse résulte de l’arrivée à terme de certains chantiers (route Cap Estérias et construction des stations pour le compte de Setrag [Société d’exploitation du Transgabonais] et le ralentissement dans l’exécution des travaux de certains chantiers. Concernant les chantiers financés par les investissements privés, il y a très peu de facturations en ce début d’année, les paiements ayant déjà eu lieu », explique le ministère de l’Économie.

Cette baisse du chiffre d’affaires est enregistrée dans les BTP alors que le Gabon travaille ces dernières années pour redynamiser le secteur. Car, ce secteur a traversé des difficultés pendant plusieurs années en raison de la crise économique.

Malgré cette mauvaise performance, l’activité des BTP a impacté positivement la production des tôles, ciment, et des peintures qui ont chacun enregistré une hausse au cours de la période sous-revue.

D’après la même source, la production de ciment a progressé de 10% en glissement trimestriel. Un relèvement consécutif à la bonne orientation des carnets de commandes, en lien avec la poursuite des chantiers prioritaires du Plan d’accélération de la transformation de l’économie. Notamment, les travaux de construction de la Transgabonaise, les travaux de mise à niveau de la voie ferrée, le démarrage de l’aménagement de la voie de contournement de l’aéroport, les voiries urbaines, la mise à niveau du réseau d’adduction en eau, etc.

L’indice de production de la peinture a également augmenté de 5,5% au terme du premier trimestre 2023 comparativement au quatrième trimestre 2022, en lien avec la bonne tenue du carnet de commandes émanant principalement des BTP et des mines sur la période sous revue. Ce, malgré la faible disponibilité de la matière première, suite à la hausse des coûts et aux difficultés liées au circuit d’approvisionnement.

Et en ce qui concerne la production de tôles, l’indice de production a bondi de 33,8% à la fin du premier trimestre 2023. Cette consolidation de l’activité reste liée à la hausse des commandes, notamment des BTP et à un meilleur accès aux matières premières pour faire face au surcroît de demandes.

SG

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L’ambassadeur de l’Egypte, Seif Kandeel, a sollicité le soutien du Gabon en faveur de la candidature de l’Egyptien Khaled El-Anany (photo) au poste de directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) pour la période de 2025 à 2029, lors d’une audience mercredi 5 juillet avec le ministre gabonais des Affaires étrangères, Hermann Immongault.

Ce poste très convoité est actuellement occupé par la Française Audrey Azoulay, réélue à la tête de l’Unesco en novembre 2021 pour un second et dernier mandat de quatre ans. Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouly, avait officialisé en avril dernier la candidature de l’ancien ministre du Tourisme et des Antiquités au poste de DG de l’Unesco. Il avait expliqué que la décision avait été prise par le comité national chargé d’étudier les chances de l’Egypte de remporter les élections et identifier les critères de choix des meilleurs candidats.

Le chef du gouvernement égyptien a légitimé la candidature de Khaled El-Anany au regard de ses diplômes et de ses réalisations académiques et exécutives tangibles dans de nombreux domaines, ainsi que ses « grandes et précieuses contributions » aux niveaux national et international dans les domaines de la science, de l’éducation et de la culture, qui sont le fruit de ses expériences sur plus de 30 ans dans les secteurs de l’enseignement universitaire, de la recherche scientifique de l’égyptologie, des antiquités et du patrimoine, comme le rapporte l’agence de presse officielle égyptienne Mena.

Les élections sont prévues en 2025. L’Egypte s’est engagé à soutenir la candidature de Khaled El-Anany devant les instances et les organisations internationales. Le Gabon et l’Egypte ont établi leurs relations diplomatiques depuis 1975. Les deux pays ont signé les accords dans divers domaines, notamment la formation qui constitue un axe majeur de la coopération bilatérale entre Libreville et Le Caire. L’Agence égyptienne de partenariat pour le développement (AEPD) organise chaque année des stages et formations en présentiel et à distance pour les cadres gabonais et les représentants du gouvernement, surtout les jeunes.

Les stages couvrent plusieurs domaines relatifs au développement durable ainsi qu’à la sécurité et à l’administration. Il y a aussi des opportunités d’étudier dans les universités publiques en Egypte dans le cadre de l’initiative adoptée par le ministère de l’Enseignement supérieur « Study in Egypte » et l’Université de l’Azhar. A ce titre, des dizaines d’enseignants ont été affectés au Gabon dans des domaines aussi variés que les sciences et les mathématiques, la langue arabe, les sciences de l’éducation ou encore la santé. Les deux pays explorent également des pistes de collaboration dans des projets d’infrastructures tels que le pavage des routes, le logement, l’électricité et la production d’eau et le tourisme, selon déclarait le diplomate égyptien dans une interview l'année dernière.

P.N.N

Le Gabon et la République centrafricaine (RCA) ont signé un accord militaire samedi 1er juillet à Libreville, en marge de la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), informe un communiqué de la présidence centrafricaine. L’accord a été signé par la ministre gabonaise de la Défense Félicité Ongouori Ngoubili et son homologue centrafricain Rameaux Claude Bireau, d’après la même source.

C’était en présence des chefs d’État des deux pays, le Gabonais Ali Bongo Ondimba et le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, apprend-on. Cet accord devrait renforcer les capacités des forces armées des deux pays et favoriser une coopération étroite en matière de sécurité régionale. Il couvre plusieurs domaines, notamment l’éducation, la formation et l’instruction militaires, la santé militaire, l’exercice militaire, la communication et systèmes d’information, ainsi que la question du genre et le rôle de la femme dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

« Grâce à l’offensive diplomatique menée par le président Touadéra depuis son accession à la magistrature suprême de l’État, la RCA a non seulement retrouvé sa place au sein de la communauté internationale, mais elle a également bénéficié de nombreux accords de coopération bilatérale avec des pays amis. Cet accord avec le Gabon vient renforcer cette dynamique positive et témoigne de l’engagement des deux nations à promouvoir la sécurité et la stabilité dans la région », affirme la présidence centrafricaine.

En août 2022, le président gabonais avait reçu son homologue centrafricain. Les échanges entre les deux dirigeants portaient notamment sur un prochain protocole d’accord de défense entre Libreville et Bangui. Faustin-Archange Touadéra en avait profité pour remercier le Gabon pour le rôle qu’il a joué au conseil de sécurité de l’ONU lors d’un vote sur la levée de l’embargo sur les armes en faveur de l’armée centrafricaine.

P.N.N

Au premier trimestre 2023, les ventes du Gabon à destination de ses dix premiers clients ont reculé de 13,4 % par rapport au dernier trimestre de l’année 2022. Cette situation d’après la note de conjoncture du ministère de l’Économie est consécutive à la contraction des commandes dans quatre pays, dont la Chine, premier client du Gabon, l’Italie, l’Indonésie et Israël.

En effet, les exportations du Gabon vers la Chine ont baissé de 27,9 % entre le premier trimestre de l’année en cours et le quatrième trimestre 2022, à cause du manganèse dont les ventes dans ce pays ont chuté de 68,4 %. Les exportations vers l’Italie (-41,4 %) ont chuté à cause de la baisse des ventes du bois scié (-89,0 %) et du pétrole (-31,8 %). Au cours de cette période, l’Indonésie enregistre la plus forte baisse des exportations (- 46,2 %) contre -39,3 % pour Israël à cause des mauvaises performances enregistrées dans la vente du pétrole notamment.

Malgré ces mauvaises performances, la Chine demeure le premier client du Gabon devant l’Italie, les Pays-Bas, la Malaisie, l’Inde, l’Indonésie, l’Allemagne, la Corée du Sud, Israël, et la Suisse qui ferme le tableau des 10 premiers acheteurs des produits provenant de ce pays d’Afrique centrale.

En revanche, le ministère de l’Économie note la reprise des ventes de pétrole vers l’Allemagne et la Suisse et une hausse des livraisons de bois sciés, manganèse et pétrole pour l’Inde et la Malaisie.

SG

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Le Liban est intéressé par le secteur de la pêche au Gabon. Mercredi 5 juillet, le président de la Chambre de commerce arabo-américaine, David A. Hamod, introduit par l’ambassadeur du Liban dans le pays, a rencontré le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Amboroue, à l’effet de lui faire part de son désir d’investir dans ce secteur. Le membre du gouvernement a édifié son hôte sur les défis à relever en matière de pêche au Gabon, et a insisté sur les « nombreuses » opportunités d’affaires qui existent dans le pays.

Le président de la Chambre de commerce arabo-américaine, d’origine libanaise, a assuré qu’il allait entreprendre des démarches administratives pour nouer plusieurs partenariats. David A. Hamod affirme que ces partenariats permettront notamment de partager la technologie et l’expertise, ce qui à terme devrait moderniser et renforcer les moyens de production et les produits de pêche et promouvoir les investissements dans ce secteur.

« Sa chambre compte plusieurs entreprises dont les compétences englobent ce secteur. On est sorti (de l’audience avec le ministre, Ndlr) avec beaucoup d’informations que le président de la Chambre va relayer à ses entreprises quand il rentre aux États-Unis, pour voir si des partenariats pourraient être noués dans le cadre de la transformation, de la valorisation de ce secteur », a vanté Aline Younes, l’ambassadeur du Liban au Gabon.

Au Gabon, le secteur de la pêche ne contribue que d’environ 1,5 % du produit intérieur brut (PIB), alors que l’industrie des produits halieutiques recèle un potentiel. Disposant de 225 000 tonnes de ressources halieutiques, le Gabon veut miser sur ce secteur pour en faire un levier de croissance. À cet effet, il ambitionne d’accroître le secteur de la pêche et de l’économie maritime à 15 % pour les 5 prochaines années, l’objectif étant de remédier à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et combattre la pénurie alimentaire.

P.N.N

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