Ce 16 novembre 2018, à Libreville, la capitale gabonaise, s’achèvera le premier Forum hydrométéorologique d’Afrique centrale, dont les travaux ont débuté le 14 novembre.
Organisé par le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en collaboration avec le gouvernement gabonais, ce forum vise la mise en place d’un plan d’action périodique pour la modernisation des services hydrométéorologiques dans la région de la CEEAC, à travers ses Etats membres.
Il s’agira, entre autres, de développer un leadership sous-régional pour le renforcement des capacités des services hydrométéorologiques et climatiques dans leur fonction de bien public mondial à l'appui et à la gestion des risques climatiques et de l'adaptation au climat ; de servir de plateforme d'échange de connaissances, d'informations, d'idées et d'évaluation des progrès accomplis dans la modernisation du paysage hydrométéorologique de l'Afrique centrale ; de devenir un cadre d'écoute pour les partenaires au développement sur les besoins des secteurs et des groupes d'utilisateurs pour une appropriation et une contextualisation des programmes et des investissements.
Il devra également générer un consensus et une prise de conscience parmi les parties prenantes sur les avantages des investissements dans les services météorologiques, hydrologiques et climatiques et les systèmes d'alerte précoce, et enfin organiser une plateforme pour les gouvernements, les organisations régionales, les donateurs, le secteur privé, la société civile, les universités, la communauté technique, les médias et journalistes, les groupes de jeunes et de genre pour discuter et concevoir les activités futures de modernisation des services hydrométéorologiques en Afrique centrale.
Le principal résultat attendu est l’élaboration d'un plan d'action assorti d'un calendrier, pour la modernisation des services hydrométéorologiques dans la région de la CEEAC et dans les Etats membres.
Stéphane Billé
Selon Hugues Mbadinga, directeur général de la dette, à cause de la dégradation de l’environnement économique local et sous-régional, «les outils existants prévus par les lois nationales ou les règlements régionaux sont de moins en moins optimisés par les différents acteurs du marché, c’est-à-dire les banquiers, les assureurs etc.».
En fait, assure-il, il est question d’optimiser les outils de financement à court terme de l’Etat, parce que depuis la survenance de la crise pétrolière qui frappe le Gabon depuis 2014, cette nécessité se fait de plus en plus sentir.
C’est tout le sens du colloque organisé par la direction générale de la dette, sous la supervision du ministère de l’Economie, le 15 novembre 2018, à Libreville, sur le financement de l’Etat et la promotion des valeurs de Trésor.
L’objectif, apprend-on, vise entre autres à circonscrire l’orientation des financements locaux mobilisés par l’Etat, en cohérence avec les besoins et intérêts des acteurs économiques locaux ; dégager les différentes contraintes liées à la réglementation et à la nature des mécanismes de financement ou encore à établir un plan d’actions permettant de lever les contraintes actuelles, et de les concilier avec les besoins de financement à court terme de l’Etat.
«Après la situation difficile enregistrée ces deux dernières années, il est plus qu’urgent de sortir de cette problématique des arriérés intérieurs qui impactent négativement la croissance et fragilisent l’ensemble des acteurs économiques locaux.», souligne le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga à la presse locale.
PcA
Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du ministère en charge des Mines, notamment en matière de renforcement des capacités des ressources humaines, les cadres de l’administration minière bénéficient, depuis quelque temps, de séminaires de renforcement de leurs capacités.
Du 10 au 14 octobre derniers, ils ont été outillés sur les spécificités de la géologie économique des gisements de fer, de manganèse et d'uranium du Gabon, dans le cadre d’un séminaire international. Actuellement, ils bénéficient d’un programme de formation sur la gestion environnementale des mines, dans le bassin minier du Haut-Ogooué. Cette formation qui se déroule jusqu'au 24 novembre prochain est organisée dans le cadre du projet PanAfGeo.
Pour la bonne gouverne, le projet PanAfGeo est un programme de formation sans précédent à l'échelle du continent, signé en décembre 2016, entre le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l’Union européenne. Il vise à former sur trois ans (2017-2019) 1 200 géologues issus des 54 pays d'Afrique.
Il répond à un constat partagé par les Etats africains et leur « Vision minière pour l'Afrique » et l'Union européenne, soucieuse de sécuriser ses approvisionnements en renforçant sa coopération avec l'Afrique, volonté formalisée dans la « Stratégie commune UE-Afrique 2014-2017 ».
Cette formation inclut l’acquisition et le développement de compétences pour accroître le savoir-faire technique des personnes formées. L’expertise acquise leur permettra de contribuer, dans leurs pays respectifs, aux processus de décision, ainsi qu’à la bonne gestion et l’utilisation durable des ressources minérales. En outre, PanAfGeo renforcera les capacités de l’Organisation des services géologiques africains (OAGS).
Stéphane Billé
Les parcs nationaux de Loango et Mayumba ainsi que la réserve présidentielle de Wonga Wongué, un site de 500 hectares situé au Sud de Libreville, viennent de recevoir une dotation de matériels et équipements de lutte contre le braconnage et de préservation de ces espaces.
La dotation est l’œuvre de United States Fish and Wildlife Services (USFWS), une administration américaine qui a pour vocation d’apporter un appui à la gestion et la préservation des parcs.
La cérémonie de remise du don composé d’un ensemble d’outils à l’instar des tentes, torches frontales, uniformes, chaussures de terrain, sacs à dos, ponchos, GPS en Delorme, ordinateurs, gilets de sauvetages, caméras trappes etc., a eu lieu au siège de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) à Libreville le 13 novembre en présence du Pr. Lee White, secrétaire exécutif de l’ANPN, et d’Hubert Claude Ella Ekogha, le directeur technique.
L’USFWS était représentée à cette cérémonie par Alden Whittaker.
PcA
Alan Bernstein, président de la société Sustainable Forestry Management Africa (SFM Africa), vient de signer avec le gouvernement, un nouvel accord portat sur la relance du projet Grande Mayumba.
La ville de Mayumba située au Sud du Gabon, doit en fait devenir un pôle de développement intégré où doivent se développer entre autres, l’exploitation forestière et la transformation du bois, l’agro-industrie, l’agroforesterie, la pêche, les infrastructures et le tourisme.
Après l’accord de 2011 mis en veilleuse à la suite d’un différend intervenu en 2015 entre les deux parties, ce nouvel accord que le président de SFM Africa a signé le 13 novembre et qu'il qualifie de « plus solide », va donner corps à ce projet qui va faire de cette ville du Sud, un centre d’affaires international.
« SFM va redémarrer ses investissements et ses activités mais également montrer une voie sur le développement durable au Gabon. La manière avec laquelle les travaux sont menés ces derniers mois, sont pour nous un message beaucoup plus important et procure un accord beaucoup plus solide qui permettra à l’avenir de fonder un partenariat plus vaste et plus dynamique entre les deux parties.», confie Alan Bernstein à la presse locale.
Pour lui, c’est un message important vis-à-vis des investisseurs extérieurs qui pourront voir et constater la somme de travail qui a permis cet aboutissement. La reprise des investissements de la société britannique au Gabon se fera avec la Caisse des dépôts et consignations comme partenaire stratégique.
PcA
Pour assurer un financement sans risque du plan de relance économique, le gouvernement entend faire l’économie de sa capacité de mobilisation des ressources d’emprunt pour privilégier l’élargissement de l’assiette fiscale. Ce qui de l’avis du ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga (photo), permettra au pays de faire face avec ses ressources propres aux défis du développement et du redressement des finances publiques.
«Dans le cadre de l’amélioration de nos ressources, il peut arriver qu’on change certains dispositifs. Nous pouvons financer de deux façons : soit par les ressources internes, soit par l’emprunt. Mais notre objectif est de diminuer la dette en mobilisant davantage ce que nous avons, pour financer nos besoins.», explique le ministre à la presse locale.
En fait, pour lui, il est difficile de parler de financement de la relance économique si la mobilisation des ressources internes reste faible ou timide. Ainsi, sans avoir besoin de changer de méthodes de collecte, il est question selon Jean-Marie Ogandaga, de réorganiser les structures de collecte afin de dynamiser leur productivité, et, au final, recourir le moins possible aux emprunts.
«Notre économie a un potentiel, mais qui n’est pas exploité. La restructuration a pour objectif clair d’améliorer les services à l’usager et vise à rendre nos structures beaucoup plus performantes.», poursuit-il.
PcA
Source:presse locale
La délégation du Fonds monétaire international (FMI), en mission d’évaluation des développements économiques récents du Gabon, ainsi que les perspectives économiques 2018-2019, a été reçue ce 14 novembre 2018, par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault.
Avec le membre du gouvernement gabonais, ces missionnaires de Bretton Woods ont abordé trois principaux aspects. Le premier consistait à faire le point sur les dix premiers mois de l’année en cours, le deuxième portait sur la projection de clôture de cet exercice 2018, tandis que le troisième concernait la Loi de finances 2019.
Au terme des échanges, le chef de mission, par ailleurs, Représentant résident du FMI au Gabon, Boileau Loko, a exprimé sa satisfaction sur l’exécution, par les autorités gabonaises, des dépenses et la mobilisation des ressources au cours de la période sous revue.
« A ce point, ce que l’on peut retenir, c’est qu’il y a des progrès qui ont été réalisés. Nous avons d’ailleurs félicité le ministre d’Etat et ses collaborateurs pour ces progrès. Certes, beaucoup reste à faire, mais nous allons continuer à travailler ensemble pour atteindre les objectifs en termes de croissance et de réduction de pauvreté du gouvernement », a-t-il indiqué.
A son tour, le ministre d’Etat, Jean Fidèle Otandault, a exprimé sa satisfaction et son optimisme, par rapport au travail accompli et à ce qui reste à faire, au regard des temps qui prévalent. « Nous sommes sur la bonne voie », a-t-il déclaré.
Les progrès observés ont notamment porté sur la mobilisation des recettes et l’amélioration de la qualité de la dépense. Toutefois, la délégation du FMI a insisté sur la poursuite de ces efforts, afin d’optimiser lesdites ressources pour les investissements, mais aussi pour les dépenses sociales de l’Etat.
Les conclusions de ces discussions entamées avec le gouvernement gabonais, faut-il le rappeler, seront soumises au Conseil d’administration du FMI, pour appréciation en vue d’un nouveau décaissement de fonds en faveur du Gabon.
Stéphane Billé
La problématique de la dette publique de l’Etat gabonais sera au centre des travaux d’un colloque organisé par le Direction générale de la dette, ce 15 novembre 2018, à Libreville.
Axé sur le « Financement de l’Etat et la promotion des valeurs du Trésor », cette rencontre vise plusieurs objectifs. Elle permettra, dans un premier temps, de réunir l’ensemble des acteurs financiers et techniciens concernés par cette problématique, en vue d’échanger sur les thématiques de refinancement des arriérés de dette publique et des instances du Trésor et des contraintes réglementaires, liées aux marchés financiers ainsi qu’au système bancaire.
Selon le Directeur général de la dette, Hugues Mbandinga Madiya (photo), « Ce colloque a pour but de définir la stratégie optimale d’intervention et de financement de l’Etat, à travers l’émission des titres publics ou valeurs du Trésor».
Dans ce cadre, les participants devront plancher sur trois principaux thèmes. Le premier consistera à circonscrire l’orientation des financements locaux mobilisés par l’Etat, en cohérence avec les besoins et intérêts des autres secteurs économiques locaux, tandis que le deuxième portera sur le dégagement des différentes contraintes liées à la réglementation et à la nature des mécanismes de financement.
Quant au troisième et dernier thème, il servira à établir un plan d’action permettant de lever les contraintes actuelles et de les concilier avec les besoins de financement à court terme de l’Etat.
Il faut noter que cette rencontre se tient au moment où la conjoncture économique peu défavorable de ces dernières années, caractérisée par la détérioration des termes de l’échange, notamment dans le secteur du pétrole, a fortement obéré les ressources propres de l’Etat et limité ses capacités à honorer à bonne date, ses engagements à court terme.
Une situation qui, selon la Direction générale de l’économie, s’est traduite par un niveau d’impayés particulièrement important en 2016, vis-à-vis des opérateurs et créanciers locaux de l’Etat.
Stéphane Billé
EuroCost international, un cabinet international basé au Luxembourg et spécialisé dans l’étude du coût de l’expatriation, vient de rendre public le classement 2018 des villes du monde où le coût de la vie est le plus élevé.
Sur le continent, Libreville, capitale d’un pays pétrolier, se hisse à la 7ème position derrière Kinshasa en RDC. En plus de cette capitale, les cités du continent où les expatriés éprouvent des difficultés à satisfaire leurs besoins en matière de consommation de biens et de services, l’on peut citer Luanda en Angola qui occupe le 2ème rang devant Bangui en RCA, Pointe-Noire au Congo, N’Djamena au Tchad et Brazzaville.
Dans le top 10, l’on remarque que cinq villes de la Cemac figurent dans le classement : Bangui, Pointe-Noire, N’Djamena Brazzaville et Libreville. En dehors de Bangui, les autres villes appartiennent à des Etats pétroliers où les secteurs de la production des biens et services sont aux mains d’étrangers et où les importations massives de toutes sortes de denrées dominent encore les habitudes de consommation des habitants.
Pour compléter le top 10, l’on retrouve des villes comme Asmara (8e), Djibouti (9e) et Tripoli (10e).
Le cabinet dont l’étude couvre l’ensemble des biens et services consommés et utilisés par les expatriés dans une ville, à l’exception des soins de santé et des frais de scolarité, classe Hong Kong au 1er rang mondial des villes les plus chères.
PcA
Les opérateurs de la filière aurifère ont jusqu’au 30 novembre de l’année en cours pour se faire recenser et disposer ainsi de nouveaux documents permettant de tracer et de répertorier les exploitants de ce minerai.
Dans un communiqué dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental ce 13 novembre 2018, le ministre des Mines, Christian Magnagna, rappelle aux uns et aux autres que «tout opérateur qui ne se fera pas recenser durant la période officielle, sera considéré en situation d’illégalité et se verra retirer son autorisation ou permis d’exercer».
D’après le ministre, l’opération qui va s’étaler dans les neuf provinces, vise à réorganiser les activités de la filière aurifère, plombée par une grossière anarchie depuis des années, car, souligne-t-on au ministère des Mines, le secteur est gouverné par l’informel depuis des années.
C’est cette situation qui a conduit le gouvernement à suspendre l’activité le 17 septembre, question de voir clair dans cette filière susceptible de rapporter d’importantes devises à l’Etat.
PcA