Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le porte parole de la Présidence du Gabon a effectué, ce 10 novembre, la communication suivante au sujet de l’état de santé du chef de l’Etat gabonais.

« Par la présente communication, la Présidence de la République gabonaise, comme elle s’y est engagée, entend faire un point sur l’état de santé de SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République, chef de l’Etat, admis au King Faysal Hospital de Riyad en Arabie Saoudite.

Les informations sur l’état de santé du chef de l’Etat sont extrêmement rassurantes.

L'état de santé de SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République, chef de l’Etat, s'est très sensiblement amélioré. Cette évolution positive s’est nettement accélérée ces tout derniers jours. Aujourd’hui, le Président de la République est dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques.

C’est la conclusion du dernier bulletin médical communiqué par l’équipe médicale.

Je cite ce bulletin : « le mercredi 24 octobre 2018, en fin d’après-midi, alors que le Président de la République se trouvait à son hôtel à Riyad en Arabie Saoudite, celui- ci a été pris de malaise et vertiges persistants. Après examen de sa situation par son médecin personnel, SEM le Président de la République a été immédiatement transporté au King Faysal Hospital de Riyad pour une prise en charge appropriée et des examens approfondis. Les premières explorations ont permis de constater un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé où SEM le Président de la République a subi des soins de supports appropriés et approfondis ayant permis à ce jour d'améliorer de façon significative son état général et ainsi, d'alléger le protocole de soins. Selon l’équipe médicale, Son Excellence Monsieur le Président de la République amorce donc progressivement une phase de récupération physique très encourageante ».

SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République, chef de l’Etat continue d’exercer ses fonctions. Les institutions de notre République fonctionnent donc aujourd’hui parfaitement dans le strict respect de la Constitution.

Je vous remercie.

Le ministre du Budget et des comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo), a été prié de revenir une autre fois au palais Georges Rawiri, siège du Sénat gabonais, afin de se faire auditionner sur le projet de Loi des finances 2019 par les sénateurs.

Ces derniers, rapporte la presse locale, n'y sont pas allés par quatre chemins pour dire leur mécontentement au membre du gouvernement, En dépit du refus de l'audition du ministre sur la loi des finances, les sénateurs l'ont néanmoins laissé exposer sur la loi de règlement.

« Il était […] prévu que nous auditionnions le ministre du Budget sur son exposé de motifs relatif au projet de la Loi de finances 2019, mais vu que notre situation ne nous le permet pas, et le ministre lui-même sait pourquoi, je suggère que nous remettions tout ça à une prochaine fois », a explosé le président de la commission des finances du Sénat, André Richard Moussounda Mikala, dans un extrait rapporté par la presse locale.

D’après un sénateur cité par la presse locale, le refus d’auditionner le ministre du Budget ne s’assimile pas à un boycott. « Les sénateurs font des sacrifices depuis un certain temps. Mais les sénateurs observent malgré les difficultés de trésorerie du pays que les membres du gouvernement ne se sacrifient pas autant ».

Dans un communiqué paru dans le quotidien pro-gouvernemental L’Union, de ce vendredi, le ministre du Budget apporte des clarifications sur la situation des indemnités de session en souffrance, selon les membres de la chambre basse du Parlement.

Le gouvernement, affirme-t-il, a payé les indemnités des mois d’août et de septembre qui s’élèvent chacun à 700 millions FCFA, soit 1,4 milliard FCFA pour les deux mois. Reste attendu le paiement des indemnités de la deuxième session ordinaire ainsi que la rémunération du personnel de la chambre qui s’élèvent à 996,640 millions de FCFA.

Au-delà de ces frais, les sénateurs estiment également être les seuls à supporter le poids de la cure d’austérité que le gouvernement a imposée à toutes les administrations.

PcA

L’épreuve cycliste gabonaise, « La Tropicale Amissa Bongo » vient de recevoir une nouvelle consécration. C’était le 8 novembre dernier à Aigle, en Suisse, à la faveur d’une séance de travail entre ses organisateurs et l’Union cycliste internationale (UCI), notamment avec le président de celle-ci, David Lappartient, et le directeur général du Centre mondial du cyclisme, Frédéric Magné.

Selon les deux parties, cette rencontre prévue de longue date a permis de situer l’importance de cette épreuve qui se veut la plus réputée du continent africain sur l’échiquier du calendrier mondial.

En effet, l’épreuve gabonaise a toujours été un événement précurseur, depuis sa création en 2006, du calendrier cycliste international, permettant ainsi pour la première fois dans l’histoire du cyclisme, des confrontations directes entre les équipes professionnelles de premier niveau et les meilleures sélections africaines.

Une posture bien défendue par les organisateurs de cette compétition qui « à l’aube de sa 14ème édition, en 2019, peuvent se vanter d’avoir créé des vocations sur l’ensemble du continent africain, d’avoir permis l’émergence de talents qui ont trouvé place dans les plus grandes structures professionnelles du World Tour, et d’avoir offert au cyclisme africain une véritable crédibilité sportive ».

Conscient de cet enjeu, le président de l’UCI a confirmé le rôle majeur de « La Tropicale Amissa Bongo » et s’est engagé à développer l’évolution de cette épreuve gabonaise, notamment grâce à sa réforme.

Selon lui, « les réformes du cyclisme professionnel, initiées par la nouvelle équipe dirigeante, devraient permettre à la Tropicale de trouver dans les années à venir une place encore plus visible et plus conséquente dans une classification supérieure, susceptible d’attirer les plus grandes équipes ».

Pour la bonne gouverne, la délégation de « La Tropicale Amissa Bongo » était représentée par Benjamin Burlot (coordonnateur général de la Tropicale), Sosthene Ndong (conseiller du ministre des Sports), Igor Nyambie Simard (administrateur général du FNDS) et Philippe Crépel (directeur sportif de la Tropicale).

Stéphane Billé

Pour assurer le financement de ses besoins en infrastructures, santé, éducation, tourisme, énergie, etc., le continent africain a besoin d’un volume annuel de financement compris entre 130 et 170 milliards de dollars.

Selon le président de la BAD, Akinwumi Adesina, cette somme pourrait être mobilisée par le continent lui-même s’il venait à actionner les leviers tels que les fonds de pension, les fonds d’assurance et les fonds souverains africains qui, mis ensemble, représentent une manne de 1 billion de dollars.

«Si l’Afrique pouvait exploiter cette richesse pour attirer seulement 1% de l’ensemble des actifs mondiaux qui totalisent plus de 131 000 milliards de dollars, les besoins annuels du continent en investissements infrastructurels de 130 à 170 milliards de dollars, pourraient être satisfaits.», souligne le président de la BAD.

Le continent peut aussi compter sur l’intérêt des investissements directs étrangers qui, selon la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, vont croître de 20% en 2018 à 50 milliards de dollars contre 42 milliards de dollars en 2017.

PcA

Parce que l’Afrique est la deuxième destination des investisseurs internationaux dans le monde, et que le continent comprend, selon Akinwumi Adesina (photo), président de la Banque africaine de développement (BAD), cinq des 10 économies les plus dynamiques du monde, l’institution financière panafricaine entend y consacrer d’importants moyens financiers afin d'y développer 230 projets.

L’énergie, les infrastructures, les transports et les services publics, l’industrie, l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication, les télécommunications, l’eau et l’assainissement, les services financiers, la santé, l’éducation et l’hôtellerie, le tourisme, le logement et l’aviation, constituent entre autres domaines dans lesquels la BAD entend investir 208 milliards de dollars, afin d’accélérer le développement du continent.

D’après Akinwumi Adesina qui se réjouit de la coopération fructueuse que plusieurs institutions financières entretiennent avec le groupe financier panafricain, 61 accords représentant un volume de 40 milliards de dollars, sont sur le point d’être conclus, en attendant que les investisseurs réunis lors de la Gallery Walk, n’entérinent 28 autres. Les garanties en matière de risque ont été apportées aux potentiels investisseurs. Une plateforme de cogestion de risques a été mise en place suite à la conclusion d’un accord entre la BAD et quatre institutions financières mondialement connues.

Celle-ci, de l’avis du président de la BAD, servira de garantie à tout investisseur qui apporte ses financements en Afrique.

«Pour la première fois, ces grandes institutions financières mondiales et régionales coopèrent pour aider à réduire les risques liés aux projets d’investissement à grande échelle.», indique le président dans son discours de clôture repris par divers médias.  

PcA

Source:discours président BAD

 

 

Le lycée français Blaise Pascal de Libreville sera fortement impliqué dans la commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Dans ce cadre, cet établissement d’enseignement secondaire français organisera des activités en lien avec la cérémonie prévue le 10 novembre 2018 à l’Institut français du Gabon (IFG), en prélude aux manifestations du 11 novembre 2018 à Libreville.

Plusieurs projets et ateliers sont prévus à cet effet. Pour le premier atelier, quatre élèves de seconde se sont portés volontaires pour lire sept lettres des soldats combattants de cette guerre, lors de la cérémonie de commémoration à l’IFG, avant la projection du film « La Grande Illusion ».

Ce projet est porté par le professeur de lettres M. Jegat, la professeure d’histoire géographie Mme Carrier et la professeure documentaliste Mme Paulet, et s’inscrit dans le cadre d’un enseignement dit « d’exploration », mêlant les trois matières citées.

Quant au second projet, transdisciplinaire de documentation, il porte sur le capitaine N’Tchoréré et le docteur Schweitzer. Il est mis en oeuvre par les professeurs d’histoire géographie Mme Arnaud et M. Buricand, ainsi que la professeure d’allemand Mme Labat.

Actuellement en cours, il s’étalera sur tout le 1er trimestre de l’année scolaire 2018-2019, avec une classe de 1ère ES et l’ensemble des élèves germanistes de 1ère. Dans ce cadre, les élèves se rendront à Lambaréné pour visiter l’hôpital du Dr Schweitzer au mois de décembre 2018.

Ce projet qui s’intitule: « La Grande Guerre au Gabon - Mémoires de deux destins : Le Dr Albert Schweitzer et le capitaine Charles N’Tchoréré. » a été sélectionné par la « mission centenaire 14-18 ». Son but est de montrer la complexité de l’histoire de la métropole française et de l’histoire de ses colonies.

Enfin, la web radio du lycée envisage d’interviewer d’anciens combattants, dont les passages seront ensuite diffusés à l’IFG lors de l’entrée des convives dans la salle de projection du film, le 10 novembre prochain.

Stéphane Billé

 

Pour une fois, Libreville, habituée à occuper les premières positions dans les classements des cités dispendieuses pour les expatriés, vient de voir son image améliorée.

En effet, la capitale gabonaise passe de la 3ème place qu’elle occupait dans le classement de juin 2018, du cabinet Mercer Human Consulting, à la 7ème place du classement du cabinet EuroCost International, publié le mois dernier. Les résultats de cette évolution, souligne-t-on au ministère de l’Economie, sont en partie dus à la lutte acharnée contre l’inflation menée par le gouvernement.

Sur l’échiquier continental dans son ensemble, la palme d’or des villes les plus onéreuses pour les expatriés revient à la capitale de la République démocratique du Congo. Kinshasa passe ainsi devant Luanda, capitale de l’Angola, où la dévaluation de la monnaie depuis le début de l’année en cours, a entraîné une baisse du coût de la vie pour les expatriés. 

La capitale de la République centrafricaine, Bangui, arrive en 3ème position, devant Pointe-Noire, N’Djamena, Brazzaville, Libreville, Asmara et Djibouti. C’est la capitale libyenne, Tripoli, qui ferme le Top 10 africain.

Comme l’année dernière, Tunis est la ville africaine la moins chère de ce classement, la dévaluation régulière du dinar tunisien par rapport à l’euro ne faisant que consolider cette tendance.

A l’échelle mondiale, Hong Kong arrive en tête du classement des villes les plus chères pour les expatriés, devant Tokyo, Kinshasa, Genève et Séoul.

Il est à noter que le classement annuel du coût de la vie d’EuroCost International compare le coût de la vie pour les expatriés dans les principales villes du monde, en incluant le coût des loyers, mais en excluant celui de la santé et de la scolarité. Le classement 2018 s’est basé sur des prix collectés en juin 2018 et mis à jour avec des taux de change de septembre 2018. Cette année, ce sont 272 villes qui ont été intégrées dans ce classement.

Stéphane Billé

Après avoir suspendu toutes les activités aurifères sur le territoire national, le gouvernement va lancer une opération de recensement de tous les opérateurs (personnes physiques et morales) dans les neuf provinces du pays, du 12 au 30 novembre 2018.

Selon le ministère des Mines, tous les acteurs de la filière à savoir : les orpailleurs ou personnes physiques, les sociétés ou personnes morales en phase de recherche, les sociétés ou personnes morales en phase d’exploitation sont ainsi tenus de se présenter munis des pièces obligatoires justifiant l’exercice de leurs activités aurifères, auprès des gouvernorats, ou de certaines préfectures du pays.

Selon le ministère, tout opérateur qui ne se fera pas recenser durant la période officielle, sera considéré en situation d’illégalité et se verra retirer son autorisation ou permis d’exercer.

Il est par ailleurs, à noter que cette mesure a pour objectif de mettre fin à l’exploitation anarchique et illicite de l’or pour une meilleure réorganisation de cette filière. Car, selon des sources gouvernementales, en 2017, la production de l’or s’est élevée à près de 500 000 kg. Les autorités gabonaises envisagent de faire de cette matière première, une «substance stratégique », un des piliers de l’économie nationale,

Stéphane Billé

Avec un encours de l’ordre de 645 millions de dollars, le Gabon est l’un des pays de la sous-région les plus endettés auprès du Club de Paris. C’est ce qu’indiquent les données détaillées de cette institution financière française, sur ses créances au 31 décembre 2017 hors intérêts de retard, publiées au mois de juin dernier.

Dans ce classement, le Gabon est devancé par le Cameroun qui totalise quant à lui, 985 millions de dollars, avec 861 millions dans le cadre de l’Aide publique au développement (APD) et 122 millions au titre des créances non consenties aux conditions de l’APD.

Les créances du Gabon sont ainsi constituées de 316 millions de dollars pour ce qui concerne l’APD et de 329 millions de dollars, pour ce qui est des créances non consenties aux conditions de l’APD (NAPD).

Le reste des pays de la sous-région affichent des créances très diversifiées. La RCA, compte tenu des sa situation économique, arrive en tête des pays les moins débiteurs de cette institution avec 2 millions de dollars au titre des créances NAPD. Elle est suivie du Tchad avec 54 millions de dollars, dont 48 millions au compte de l’APD et 6 millions, pour les créances NAPD.

Ensuite arrive la Guinée équatoriale avec 20 millions de dollars, pour le seul compte des créances NAPD. Quant au Congo-Brazzaville, il pointe au troisième rang des pays les plus endetté du Club de Paris, avec 335 millions de dollars, soit 31 millions pour l’APD, et 304 millions pour les créances NAPD.

Stéphane Billé

A la faveur de sa participation à la conférence organisée par l’Overseas Development Institute (ODI) sur la hausse de l’endettement en Afrique, tenue le 6 novembre 2018, à Londres, le Secrétariat général du Club de Paris a défendu sa nouvelle approche de coordination des créanciers officiels.

Intervenant lors de la session consacrée aux restructurations de la dette souveraine, le Secrétaire général, Isabelle Bui a, dans un premier temps, invité toutes les parties prenantes à savoir, les pays créanciers et les pays emprunteurs à un dialogue. Lequel « permettra de développer des analyses communes des risques actuels, mais également de réfléchir aux moyens de prévenir de nouvelles crises, en mettant en avant le travail réalisé ces dernières années par le Club de Paris ».

Avant de préciser que : « C’est notamment au sein de ce Forum qu’une première définition des principes de financement soutenable a été faite en 2016, conduisant à leur adoption en 2017, par les pays membres du G20 ».

Et que désormais, « la mise en œuvre de ces principes par l’ensemble des acteurs, créanciers officiels, créanciers privés et pays emprunteurs doit désormais être l’une des priorités de la communauté internationale afin de réduire les risques de nouvelle crise de dette dans les pays en développement ».

Dans le cadre d’un paysage de la dette souveraine en mutation, caractérisé par des vulnérabilités croissantes des pays à faible revenu, des créanciers plus divers et des instruments plus complexes, Mme Bui a aussi révélé que « le Club de Paris entend approfondir la coordination des créanciers officiels, à travers notamment, son élargissement aux créanciers émergents ».

Il est à noter que cette conférence organisée par ODI sur la hausse de l’endettement en Afrique, réunissait des intervenants issus des institutions internationales (ONU/CNUCED, Club de Paris), du secteur privé (Clifford Chance), ainsi qu’un représentant de la société civile (Jubilee UK).

Stéphane Billé

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