Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

16 thématiques ayant pour objectif de faire un état des lieux de la situation des PME/PMI au Gabon, d’une part, et de formuler des recommandations devant aboutir à la rédaction d’un livre blanc de l’entrepreneuriat, d'autre part, sont au centre des assises de l’entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises et industries à l’Agence nationale de promotion des investissements.

Organisées par le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), en partenariat avec la confédération patronale du Gabon (CPG), ces assises, selon la Chambre de commerce, constituent une plateforme de dialogue entre le secteur public et le secteur privé.

Pour Liban Soleman (photo), coordinateur du BCPSGE, au final, il est question de trouver les voies et moyens pouvant aboutir à la création de 300 000 emplois et de réfléchir aux méthodes permettant d’autonomiser financièrement des milliers d’autres Gabonais pour les emmener à devenir des entrepreneurs.

« La solution se trouve dans la dynamisation et la montée en compétitivité de nouvelles filières économiques comme l’industrie du bois, l’agriculture et l’agro-industrie, la métallurgie et l’industrie pétrochimique, ainsi que les services numériques », explique-t-il à la presse locale.

En dépit des initiatives entreprises, ces dernières années, pour dynamiser le secteur de l’entrepreneuriat, Radia Garrigues de JA Gabon, l’incubateur national, pense que les actions doivent se multiplier pour plus d’autonomie et de diversification.

« Nous nous devons d’impacter plus de bénéficiaires et de mieux les encadrer. A une autre échelle, nous devrions parvenir tous ensemble à renforcer le tissu économique local afin de parvenir à diversifier l’économie du pays, qui est un axe prioritaire du PSGE », confie-t-elle.

PcA

Les blocages et autres freins à la mise en œuvre de la dynamique communautaire, notamment en ce qui concerne le fonctionnement et le suivi des dossiers à la Banque centrale, ne doivent pas venir des fonctionnaires gabonais en service dans cette institution.

« Il était important qu’on fasse le point pour savoir quel est notre positionnement par rapport aux dossiers de la sous-région. Notamment au niveau la BEAC et de la BDEAC », explique le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga (photo).

Le contingent gabonais de la BEAC et de la BDEAC s’est ainsi réuni, le 12 novembre dernier, à Libreville, avec le ministre de l’Economie, à l’effet de donner un coup d’accélérateur au suivi des dossiers de l’espace communautaire, par ces hommes et femmes qui représentent le pays dans ces deux institutions de la Cemac.

« Il en ressort que les dossiers doivent être suivis et que les décisions qui sont prises au niveau des chefs d’Etat soient mises en œuvre par les organes chargés de l’exécution et qu’il y ait un suivi beaucoup plus dynamique qu’il ne l’a été jusqu’à présent », explique-t-il à la presse locale.

Cette réunion intervient au lendemain du sommet des chefs d’Etat de Ndjamena qui a mis en lumière les lenteurs observées dans le traitement de dossiers sensibles et prioritaires.

PcA

Comment implémenter un écosystème entrepreneurial plus dynamique et enraciner la culture d’entreprendre chez les jeunes Gabonais, afin de permettre au plus grand nombre de devenir autonomes ?

Cette problématique est au centre des réflexions des « Assises de l’entrepreneuriat et des PME/PMI » qui se déroulent du 12 au 15 novembre 2018 à l’ANPI de Libreville, dans le cadre du Global entrepreneurship Week Gabon 2018.

Organisées par le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), en partenariat avec la Confédération patronale gabonaise (CPG), la Chambre de commerce, d'agriculture, d'industrie, des mines et de l'artisanat du Gabon (CCAIMAG) et l’incubateur national, JA Gabon, cette rencontre revêt un caractère crucial, du fait de nombreuses attentes qu’elle charrie.

Selon les organisateurs, elle devrait permettre de trouver de nouveaux outils permettant, non seulement de mieux accompagner la diversification de l’économie du pays, mais aussi, de renforcer le tissu économique national et enfin, de mieux répondre aux besoins des acteurs de l’écosystème entrepreneurial et celui des PME/PMI, qui a beaucoup évolué ces dernières années.

L’autre objectif visé par ces assises est de faire un état des lieux du secteur et présenter des recommandations sous la forme d’un livre blanc qui sera restitué à tous les acteurs pour amendement et validation puis remis officiellement aux plus hautes autorités à l’issue desdites assises.

Ce document permettra ainsi de produire une réelle stratégie d'appui aux entrepreneurs et aux PME/PMI gabonaises.

Au plan organisationnel, ces assises réuniront les acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial gabonais. Notamment : les pouvoirs publics, les entreprises, les syndicats d’employeurs, les incubateurs, les universités et les institutions publiques.

Stéphane Billé

L’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et Bolloré Transport Logistics (BTL) sont opposés depuis des semaines sur le paiement d’une ardoise que le premier réclame au second.

L’information qui a été révélée par le confidentiel La Lettre du Continent, il y a quelques semaines, vient de connaître un nouvel épisode toujours par voie de média. Ainsi, apprend-on de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique en kiosque, l’Oprag réclame à BTL, le paiement de 12 millions d’euros au titre de diverses taxes non encore perçues. Celles-ci, rapporte l’hebdomadaire, portent notamment sur les frais de sécurisation du port ainsi que sur des clauses négociées permettant aux deux opérateurs privés de travailler sur le terminal d’Owendo.

Le directeur général de l’Oprag, Sayid Abeloko (photo), cité par le magazine, indique qu’une solution négociée sera trouvée afin de régler ce différend. Une rencontre est d’ailleurs prévue dans les jours à venir pour «trouver un terrain d’entente».  

Mais l’Oprag a demandé aux compagnies maritimes de s’acquitter auprès de son guichet des redevances portuaires à l’instar des frais de stationnement portuaire, autrefois perçus par Bolloré qui les reversait à son tour à l’Autorité portuaire nationale.

PcA

En vue d’accompagner le développement des entreprises installées dans la Zone économique spéciale de Nkok (ZES), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) vient de lever 30 millions d’euros auprès d’Afreximbank.

Ces capitaux permettront à cette institution de procéder au lancement prochain du « Wood Industry Loan Fund », ou Fonds dette pour le développement de l’industrie du bois administré par sa filiale CDC Capital.

La signature de cet accord de prêt avec Afreximbank s’est déroulée, ce lundi 12 novembre 2018, au siège de cette institution bancaire, au Caire en Egypte. Elle a été actée par le Dr Benedict Okey Oramah, PDG d’Afreximbank, et Herman Nzoundou Bignoumba, administrateur directeur général de la CDC du Gabon, en présence de Gabriel Ntougou, administrateur général de la Zone économique spéciale de Nkok.

Selon la CDC, ce nouveau mécanisme de financement permettra d’augmenter la production de la ZES de Nkok et favorisera l’accroissement du nombre d’emplois. Les prêts seront disponibles sous forme de crédits renouvelables à court terme. Le fonds financera une cinquantaine d’entreprises de la ZES de Nkok, constituées sous la forme de sociétés commerciales de droit gabonais opérant dans l’industrie de la transformation du bois.

Les financements seront compris entre 450 000 et 1 500 000 euros, soit entre 300 millions et 1 milliard FCFA, sur des périodes de trois mois renouvelables, pour une durée totale de deux ans et seront couverts par la garantie à première demande de la GSEZ SA, à hauteur de 20% du montant prêté.

Selon Herman Nzoundou Bignoumba, « cette initiative contribue à accélérer le développement de la ZES de Nkok, et encouragera les entreprises de la filière bois ainsi que les unités de transformation et de valorisation industrielles du bois à s’installer dans la zone afin de bénéficier des avantages qu’elle offre ».

Pour Gabriel Ntougou, « le financement du fonds de roulement des entités installées dans la ZES de Nkok permettra de sécuriser les approvisionnements en matières premières et soutenir la croissance du rythme de production dans un contexte de progression de la demande internationale du bois des forêts tropicales et des produits dérivés observés dans la plupart des marchés ».

Stéphane Billé

Les  réformes engagées dans la consolidation de l’équilibre fiscal, la diversification et de la compétitivité de l’économie gabonaise ainsi que le redressement des finances publiques ont fait l’objet d’une séance de travail entre le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga et l’économiste David Elmaleh de la Banque mondiale.

Il était question, assure le ministre de l’Economie, de faire le point sur ce qui a été déjà fait, ce qui reste à faire et ce qui doit être corrigé. « C’est une revue bilan pour savoir si nous sommes toujours sur les rails ou bien si nous avons dérapé.», confie-t-il à la presse locale.

D’après la Banque mondiale, les axes de travail portent sur la consolidation fiscale, la diversification, la compétitivité de l’économie et les services sociaux. S’il s’agit de renforcer l’équilibre budgétaire et fiscal de façon structurelle, en ce qui est de la diversification et de la compétitivité de l’économie, la mise en place du guichet unique, la refonte du code des investissements ainsi que l’amélioration des services de télécommunication et des services numériques intéressent les deux partenaires.

«Le troisième point, ce sont les services sociaux sur lesquels nous travaillons avec la Cnamgs et le ministère de la Santé pour poser les bases des modes de financement pérennes et efficients de santé publique ainsi que sur les mécanismes de ciblage des Gabonais économiquement faibles.», précise David Elmaleh.

La réunion avec les équipes de la Banque mondiale se tient au moment où une équipe du Fonds monétaire international se trouve à Libreville pour procéder à l’évaluation des réformes engagées dans le cadre de la Facilité élargie de crédit.

PcA

L’ambassadeur des Etats-Unis près le Gabon, Joël Danies (photo), est allé à la rencontre du ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, à l’effet d’évaluer les opportunités d’affaires dont regorge le Gabon pour les hommes d’affaires américains et les industriels de ce pays.

Au-delà, il était question de voir ce qu’il y a comme opportunités pouvant intéresser les Américains au Gabon et inversement, d’autant plus, souligne-t-il, que le Gabon et les Etats-Unis ont les mêmes objectifs d’accroissement de leur coopération économique.

« Je voulais apprendre un peu de l’économie gabonaise et du travail que fait le ministre. Mais aussi, je suis intéressé de voir quelles sont les opportunités qu’on pourrait partager avec les investisseurs américains et l’industrie américaine », explique Joël Danies à la presse locale.

PcA

Les institutions sous-régionales telles que l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN), l’Institut national pour la conservation de l’environnement de la Guinée équatoriale, l’Office burundais pour la protection de l’environnement, l'Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (AGEOS), la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et l’Université de Moundou du Tchad se sont réunis à Libreville afin de lancer le consortium de surveillance de la forêt équatoriale.

Le projet qui regroupe le Gabon, la Guinée équatoriale, le Burundi, le Tchad et la Comifac vise selon la Comifac, l’amélioration des politiques gouvernementales en matière de protection de l’environnement.

«Le programme GMES & Africa dont dépend ce projet de surveillance de la forêt équatoriale vise, lui, à faire de l’observation spatiale, un outil incontournable et primordial pour le développement durable du continent.», assure Vincent Midjibé de la Comifac.

A travers la surveillance de la forêt équatoriale, le consortium AGEOS devrait permettre de réaliser des objectifs qui vont de la production, au moyen des données d’observation de la terre, des données et des informations de base sous forme d’indicateurs pertinents de l’état des forêts en Afrique centrale.

Outre la diffusion des données, informations et indicateurs produits, il va aussi  assurer, l’appropriation desdits éléments pour le plus grand nombre des bénéficiaires et d’utilisateurs. La formation et le renforcement des capacités des différents partenaires et associés du consortium et du projet figurent aussi dans leur portefeuille.

PcA

Les experts de la Banque africaine de développement (BAD), conduits par le représentant - résident de cette institution au Gabon, Robert Masumbucko, ont récemment devisé avec le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna.

Selon les experts de la BAD, cette activité s’inscrivait dans le cadre de la relance de la coopération avec les Etats africains, notamment sur le plan du dialogue sectoriel auprès des Etats. Lequel dialogue, ont-ils précisé, vise plusieurs objectifs.

Le premier consiste à échanger avec les autorités nationales en charge des infrastructures, des transports, de l’énergie sur les stratégies et les objectifs de développement poursuivis par les gouvernements respectifs ; de passer en revue - en rapport avec le Document de stratégie-pays (DSP) 2018-2022, du Groupe de la BAD - les besoins de financement ou d’assistance technique liés aux secteurs des Transports et de l’Energie, ainsi que du développement du secteur privé.

Ce dialogue prévoit également de convenir d’un programme indicatif de prêts sur la période 2019-2022, en identifiant les interventions possibles que la BAD pourrait couvrir (projets de portée nationale ou sous régionale, projets du secteur privé).

Cette séance de travail a ainsi permis aux experts de la BAD de prendre connaissance d’une synthèse de projets préalablement inventoriés par l’administration du ministère. Cette synthèse sommaire, qui renseigne sur le niveau d’exécution des projets, devra davantage prendre en compte plusieurs aspects (projets à l’arrêt, projets disposant d’un certain niveau d’études), afin de tenir compte de leur justification socio-économique et, ce, en adéquation avec les priorités de l’Etat.

Chemin faisant, le ministre Magnagna a sollicité, des experts de la BAD, une assistance multiforme dans la réactualisation de certains marchés et données disponibles (études et travaux en cours), mais aussi dans la prise en compte de nouveaux besoins, notamment sociaux (voiries urbaines, aménagement, équipement, assainissement, voire logement), ainsi que de nouvelles attentes aux plans techniques (dont l’amélioration des connaissances géotechniques du Pays). Il en est de même de la prise en compte du plan national des transports (terrestre, maritime et aérien).

Tout en se félicitant de l’engagement des autorités gabonaises, la délégation de la BAD a souhaité disposer d’un niveau de renseignements plus affiné et coordonné, sur l’ensemble des besoins de financement, afin de lancer dans les meilleurs délais des procédures tendant à la concrétisation desdits engagements.

Au terme des échanges, les deux parties se sont engagées à veiller à ce que lesdits engagements soient réalisés en tenant compte des capacités d’endettement du pays et, ce, dans le strict respect des orientations du ministère en charge de l’Economie.

Stéphane Billé

Dans le cadre de la révision du programme du Fonds monétaire internationale (FMI) avec l’Etat gabonais, une mission de cette Institution de Bretton Woods séjourne actuellement au Gabon. Pendant la visite, ces missionnaires passeront au crible les éléments de croissance économique récents du pays

De manière spécifique, cette mission vise à faire le point sur les développements économiques récents du pays, et aussi sur les perspectives de l’année 2018-2019. Ainsi, dans un entretien avec le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga en fin de semaine dernière, le Représentant résident du FMI au Gabon, Boileau Loko (photo), s’est voulu plus explicite.

« Notre objectif commun avec le gouvernement gabonais, c’est de contribuer à la relance de l’économie nationale pour que le Gabon puisse continuer à avoir une croissance forte et inclusive. Ce qui pourrait avoir un effet relativement important sur la réduction de la pauvreté.», a-t-il indiqué.

Pour le ministre Jean-Marie Ogandaga, « les conclusions de cette rencontre nous permettront par ailleurs de voir dans quelle mesure poursuivre notre collaboration avec notre partenaire au développement qu’est le FMI ».

En effet, ces travaux permettront de centraliser des données de chaque administration auprès d’un bureau spécialement mis en place, pour les préparatifs de la 3e revue des engagements entre le Gabon et le FMI.

En outre, le FMI passera également en revue le budget 2018, notamment les réalisations faites par les finances publiques. Il s’assurera également que le budget prévisionnel de 2019 permettra au pays de réaliser une croissance économique relativement élevée.

Au terme de leur mission, les participants à ces travaux édifieront les autorités compétentes sur les performances de notre économie.

Pour rappel, le programme économique entre le Gabon et le FMI vise à assurer une stabilité macroéconomique dans le pays et poser les bases d’une croissance durable.

Stéphane Billé

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