Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

C'est une distinction qui va certainement faire honneur à la Direction générale de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré). En effet, selon des sources locales, Business Initiative Directions (BID) vient de décerner le prix de « l'Etoile internationale du leadership en qualité 2018 », à cette société.

Selon les mêmes sources, cette distinction a été remise à Crépin Magloire Andrew Gwodog (photo), administrateur directeur général de ladite société, le 1er juillet dernier à Paris, par le président BID, José E. Prieto.

Ce laurier indique-on, vient ainsi couronner l’engagement, la qualité et l’excellence dans le domaine de la satisfaction client, leadership, innovation et prestige de cette société. Pour Crépin Magloire Andrew Gwodog, «Ce prix est une reconnaissance internationale des efforts et du travail abattu par l’équipe de la SCG-Ré afin d’atteindre les standards internationaux, en terme de gestion technique, commerciale et financière d’une société de réassurance.»

Et de poursuivre «Nous le dédions au président de la République Ali Bongo Ondimba, qui, dans le cadre du PSGE pilier Gabon des services, a eu l’ingénieuse idée de créer cette société en partenariat avec les assureurs gabonais; puis d’en confier la gestion aux jeunes pionniers de la réassurance au Gabon dont je suis un des représentant».

Au-delà des résultats de cette politique managériale, l’ADG a par ailleurs indiqué que «ce prix est également dédié à cette jeunesse professionnelle et dynamique qui permettra à la SCG-Ré d’atteindre son ambition africaine». Avant de conclure que « c’est enfin, une énorme responsabilité et un engagement pour le Management et la Team de la SCG-Ré, sous la supervision active et rigoureuse de notre PCA, Edouard-Pierre Valentin, de maintenir ces performances dans le temps et pérenniser cette entreprise, pour en faire l’une des meilleures sociétés de réassurance d’Afrique.»

Le « Prix international de l'Etoile du Leadership en Qualité 2018 », est une distinction qui existe depuis en 1986. Les lauréats viennent des cinq (5) continents. Quant aux cérémonies, elles sont organisées dans les plus grandes villes du monde comme New York, Londres, Paris, Genève, Francfort, ... Plusieurs trophées sont distribués dans les catégories Or, Platine et Diamant.

Pour rappel, créée en février 2012, sur initiative de l’Etat gabonais et des sociétés d’assurances du Gabon, la SCG-Ré est une filiale du Fonds gabonais d'investissements stratégiques (FGIS). Symbole du nouveau partenariat public-privé au Gabon, elle est aujourd’hui l’un des leaders du marché de la réassurance en Afrique subsaharienne.

La SCG-Ré a pour mission de gérer, au nom et pour le compte de l’Etat gabonais, la cession légale sur les primes et cotisations des sociétés d’assurance exerçant au Gabon. Elle est également chargée de recevoir les acceptations en réassurance autant commerciales que conventionnelles (facultatives et traités).

Pour l’exercice 2017, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 12,265 milliards FCFA contre 11,3 milliards FCFA un an plus tôt. Mieux encore, elle a enregistré un résultat net en hausse de 112% à 1,205 milliards FCFA sur la période, en plus d’un résultat technique chiffré à 3,569 milliards FCFA.

Stéphane Billé

Selon les données du Global Passport Power Rank de 2018, compilées par le Cabinet de conseil Arton Capital, établissant les passeports qui sont ceux les plus puissants du monde, le sésame gabonais arrive en tête en Afrique centrale tandis que sur l’échiquier mondial, il pointe à la 152e position au plan individuel, sur les 199 pays répertoriés.

Selon ce classement, il donne accès à 59 pays, dont 26 sans visas et 33 dont le visa est octroyé à l’arrivée. Il est suivi au niveau de la sous-région par celui du Tchad qui occupe le 167e rang individuel, avec 55 destinations, dont 23 visas gratuits et 32 à l’arrivée.

Ceux du Cameroun 175e et du Congo 176e dans la même catégorie, avec 50 destinations chacun, ferment ce classement au niveau sous-régional, avec respectivement 20 destinations sans visas et 30 à l’arrivée ; et 17 sans visas et 33 à l’arrivée sur les 199 pays listés.

Au plan mondial, c’est le passeport singapourien qui détient la palme d’or. Il reste le plus puissant du monde en 2018, avec la possibilité qu’il offre de se rendre sans visas dans 166 pays dont 127 gratuits et 39, une fois à l’arrivée.

Dans ce classement, le passeport allemand arrive au deuxième rang, avec 164 destinations dont 126 sans visa et 38 avec obtention du visa à destination. Ensuite arrivent ceux du Danemark, de la Suède et de la Finlande, qui donne accès à 126 pays, avec 126 visas gratuits et 37 à l’arrivée.

Ensuite suivent les passeports luxembourgeois, français, américain, danois, suédois, norvégien, hollandais, espagnol, de la Corée du Sud et du Japon, qui ouvrent les portes de 163 pays sans visas.

Quant aux passeports belge, canadien, grec, autrichien, portugais, malaisien et irlandais, ils ouvrent les portes de 162 pays sans trop de soucis. Tandis que ceux de la Suisse, du Royaume-Uni, de la Hongrie ainsi que de la République Tchèque, figurent sur cette liste des passeports les plus puissants du monde, avec une ouverture sans visas sur 161 pays.

Avec un rang de 199e  au classement individuel, c’est le passeport afghan qui ferme la queue de ce classement avec seulement, 30 destinations sans visas dont, 5 gratuits et 25 à l’arrivée.

Stéphane Billé

 

Au terme de la visite de travail qui s'est achevée le 25 juin 2018 dernier, les services du Fonds Monétaire International ont relevé, au delà de la satisfaction globale, que les vulnérabilités du secteur financier ont augmenté en 2017. « Les dépôts bancaires et les crédits au secteur privé ont diminué, tandis que les créances en souffrance ont augmenté », peut-on lire dans le communiqué de l'institution.

Dans le secteur bancaire, cette vulnérabilité s'est traduite par une augmentation de 19,8% des crédits dont le remboursement est sujet à problème. La valeur globale de ces derniers au 31 décembre était de 208,5 milliards de FCFA. Dans ce contexte les provisions (ressources affectés pour compenser les créances douteuses) ont augmenté de 29,3% à 135,3 milliards de FCFA.

Une détérioration qui s’est prolongée au premier trimestre 2018

La conséquence de cette situation a été une baisse des capitaux permanents dans le secteur bancaire, qui s'est traduite par le repli des crédits accordés à l'économie. Le secteur public est celui qui a le plus souffert de cette fragilité du secteur bancaire. Les volumes de crédits accordés à l'Etat et aux entreprises publiques étaient en baisse respectives de 20,1% et 32,9% au terme de l'année 2017, contre seulement un peu plus de 3% pour le secteur privé.

Par ailleurs, on a noté une certaine baisse des apports de la clientèle, notamment celle constituée de non-résidents. Les encours des dépôts de cette catégorie de clients ont baissé de 70,3%, partant de 70,8 milliards de FCFA à la fin 2016, à seulement 21,3 milliards de FCFA à la même période en 2017. On relève aussi une baisse significative des dépôts du secteur public, qui est certainement lié au repli des ressources collectées. 

Selon le FMI, ces conditions déjà difficiles du secteur bancaire, se sont détériorées au premier trimestre 2018, reflétant l'incidence des arriérés intérieurs du gouvernement sur ses fournisseurs. « Des mesures décisives seront nécessaires pour accélérer le remboursement des arriérés intérieurs, qui constitue une lourde charge pour la capacité du secteur privé à soutenir la croissance économique et pourrait affaiblir davantage la santé du système bancaire », ont déclaré ses experts.

La tâche n'est donc pas facile pour le ministre Jean-Marie Ogandaga et son équipe. Le Gabon faisant partie de la sous-région CEMAC, dont les pays membres ont des profils macroéconomiques divers, il doit cependant se plier à des critères de convergence d'inflation et de dette publique qui ne reflètent pas toujours sa réalité économique singulière. 

Le gouvernement de ce pays s'est engagé à apurer la dette intérieure, mais a demandé aux entreprises bénéficiaires de réinjecter l'argent via des investissement, en vue de diversifier l'économie. Rien ne dit que le secteur privé gabonais retiendra cette suggestion, et même si la totalité de cet argent était ré-investi, il resterait un gap important pour soutenir la diversification de l'économie gabonaise.

Des arbitrages difficiles pour un gouvernement qui fait face à plusieurs défis

Le FMI, pour sa part, s’est déclaré préoccupé par la faiblesse des résultats du programme, les dérapages budgétaires substantiels et les progrès décevants des réformes structurelles. Le déficit budgétaire global a baissé d'environ 3 % du PIB, globalement en ligne avec les projections du programme. Cela a contribué à contenir la dette publique (y compris les arriérés intérieurs) à environ 63 % du PIB. 

Cependant, le gouvernement a fait face à des choix difficiles, dans un contexte de crise sociale latente. Dans ce cas, il a choisi de réduire les investissements publics, avec comme risque, un impact négatif sur la croissance.

Dans le même temps, politiquement, les autorités sont contraintes de maintenir les niveaux de salaires, de subventions et autre transferts. Si ce choix contribue à calmer la population, son effet pervers dans une économie qui importe l’essentiel de ce qu’il consomme, ne tardera pas à se faire sentir.

En début d’année, la BEAC avait annoncé un plan d’apport de liquidités d’urgence aux banques sous son domaine de compétence. On a récemment appris qu’un apport de liquidité de 825 milliards de FCFA avait été effectué jusqu’ici. Mais cette solution, malgré les garde-fous qui l’entourent, ne semble pas optimale pour soutenir la fragilité des banques des pays de la CEMAC, et moins encore les banques gabonaises en difficultés.

Idriss Linge

Les autorités gabonaises ne ménagent aucun secteur dans le cadre du processus de diversification de l’économie du pays. Après le secteur bois et les services, c’est le secteur minier et notamment l’or, qui est désormais sous les feux de la rampe.

En effet, à l’initiative du chef de l’Etat, le ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines organise une journée nationale de l’or, le 6 juillet prochain. Selon Christian Magnagna (photo), le chef de ce département ministériel, l’objectif de cette journée consiste à promouvoir le cadre légal relatif à la filière ainsi qu’une meilleure coordination dans l’action, de tous les acteurs de la chaîne.

L’amélioration de la gouvernance minière, mais aussi la capitalisation du retour d’expérience des opérateurs et usagers, le changement dans les relations entre opérateurs, populations et administrations font également partie des principaux résultats attendus par cette rencontre.

Cette rencontre servira également de cadre pour effectuer une revue de la chaîne des valeurs de la filière à savoir l’exploration, l’exploitation-production et les revenus. Cela, en vue d’une meilleure compréhension des mécanismes pouvant conduire à l’élaboration d’un schéma de constitution des réserves d’or et de leur monétisation.

Elle vise enfin une meilleure appréhension des relations et des rôles de chacun : l’administration des mines, les administrations locales, les communautés riveraines ; les impacts socio-économiques et la gestion environnementale.

De manière technique, cette journée sera ponctuée par quatre principaux thèmes. Il s’agit notamment de la présentation de l’or comme substance stratégique ; de la monétisation de l’or : enjeux et perspectives en zone CEMAC ; des défis et perspectives de la filière au Gabon et enfin des témoignages des différents acteurs de la filière. C’est donc sur tous ces éléments que le gouvernement mise pour pouvoir faire de l’or, non seulement, une substance stratégique, mais aussi et surtout, la nouvelle pépite de son économie.

Pour la bonne gouverne, l'or est devenu une ressource stratégique au Gabon, avec une production en progression. En 2015, la filière a généré un chiffre d’affaires de 29,49 milliards FCFA. En 2017, le pays a produit près de 500 kilos d’or.

Stéphane Billé

 

Les agences gouvernementales créées lors du premier septennat du chef de l’Etat vont disparaître de moitié, ainsi en a décidé le Conseil des ministres le 29 juin 2018. Par ces temps de crise, où les moindres dépenses sont scrutées au microscope par les bailleurs de fonds et les partenaires du programme économique conclu avec le FMI, la nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre.

Engagé dans un programme de rationalisation et de maîtrise des dépenses, le gouvernement ne peut plus s’autoriser des dépenses de fonctionnement somptuaires pour des entités publiques dont l’efficacité, la pertinence et l’opportunité des actions restent questionnées.

Nombre d’entre elles vivent accrochées à la perfusion financière de l’Etat, alors même qu’il y a moins d’un an, une mission gouvernementale chargée d’en déterminer l’utilité et l’apport pour une meilleure efficacité de l’action publique, avait estimé qu’un grand nombre devaient désormais produire leurs moyens de subsistance.

Car, pour cette mission, leur existence créait des doublons avec les ministères de tutelle, leur efficacité restait à démontrer tandis que leur caractère budgétivore demeurait une constante implacable.

Dans les jours à venir, l’on devrait s’attendre à la publication de celles qui sont appelées à disparaître ou à fusionner, en même temps que la production d’un bilan sur leurs années d’existence ainsi que les bénéfices de l’opération en termes d’économie.

PcA

Les objectifs fixés au gouvernement lors de la tenue du Haut conseil de l’investissement (HCI) le 7 mars 2018, portaient sur l’apurement de la dette intérieure, l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de l’initiative privée et la compétitivité des secteurs porteurs de croissance.

Quatre mois plus tard, le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, qui a présidé ce 3 juillet à Libreville la 4ème session du HCI, a indiqué que les travaux de cette session visent le renforcement du dialogue public privé et devront permettre de faire le point sur l’état d’avancement des réformes identifiées et susceptibles d’accélérer la mise en œuvre du Plan de relance économique proposé par le gouvernement en concertation avec le Fonds monétaire international.

Le gouvernement et le secteur privé ont donc planché sur la dette intérieure, l’amélioration de la notation du Gabon, la présentation des travaux réalisés sur l’amélioration de la compétitivité, la rationalisation des contrôles et la parafiscalité, etc.

D’après le premier ministre, tout en diversifiant l’économie et poursuivant la conclusion des partenariats public-privé, «l’ambition du gouvernement est de faire du Gabon une destination majeure pour les investissements directs étrangers ».

PcA

Le prélèvement d’une taxe de 0,2% sur les importations des denrées alimentaires des pays africains afin d’assurer le financement de la Commission de l’Union africaine, reste toujours contesté. Bien qu’ayant signé l’accord sur la zone de libre-échange continentale au cours de la 31ème Conférence des chefs d’Etat de Nouakchott, l’Afrique du Sud, premier contestataire de la décision, figure dans le top 5 des pays qui importent le plus sur le continent.

Mais, pour le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, s’appuyant sur la facture 2017 des importations de denrées qui, selon la FAO, ont franchi la barre de 41 milliards de dollars, il est question de réduire la dépendance des pays africains, de développer l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique et d’assurer l’autonomie financière de l’institution africaine.

Mais en dépit de ces oppositions sur cette taxe, le lobbying du président rwandais a conduit cinq nouveaux pays à signer l’accord sur la Zone de libre-échange continentale lors de ce sommet : le Burundi, le Lesotho, la Namibie, la Sierra Leone et l’Afrique du Sud.

Ce groupe porte ainsi à 49, le nombre d’États qui l’ont déjà fait alors que seuls six pays ont déjà ratifié l’accord qui, pour entrer en vigueur cette fin d’année, doit être ratifié par 16 pays supplémentaires.

PcA

Source : communiqué final sommet

Les mesures édictées en Conseil des ministres le 21 juin 2018 ont fait l’objet d’une note du Premier ministre le 26 juin fixant le nombre de collaborateurs des membres du gouvernement et assimilés.

La présidence de la République a définitivement clos le débat sur la question le 29 juin en arrêtant le nombre de collaborateurs en service dans les cabinets des ministres à 16 agents contre 22 dans le texte du Premier ministre.

Quant aux ministres délégués, le nombre de collaborateurs passe de 16 dans la décision du chef du gouvernement, à 10 dans le communiqué final du Conseil des ministres. En plus des quotas des collaborateurs des membres du gouvernement, le Conseil des ministres a ensuite adopté le projet de décret règlementant la fonction de directeur général des services centraux, des services publics personnalisés et de secrétaires exécutifs des autorités administratives indépendantes.

D’après la présidence de la République, ce décret vise essentiellement la suppression des postes de directeurs généraux adjoints n°2 des services centraux, des services publics personnalisés et de secrétaires exécutifs adjoints n°2 des autorités administratives indépendantes.  

PcA

Dans le préavis de grève adressé à la Direction générale de leur compagnie, les employés de Total Gabon réclament l’application de conditions qui vont de l’évolution de carrière au paiement d’un nombre important de primes, en passant par la classification socioprofessionnelle, le 13ème mois, le nouveau système de rémunération adopté en 2015 par l’Etat ou encore la mutualisation des services support.

S’agissant par exemple du nouveau système de rémunération, la compagnie pétro-gazière indique que son application au sein de la société «consiste à augmenter la part de la performance individuelle dans l’ensemble de la rémunération, en transférant dans l’enveloppe de la prime de rendement, une partie de l’enveloppe consacrée aux primes de confort domestique et logement, tout en proposant une compensation des impacts fiscaux ». Aussi la direction de la compagnie considère-t-elle «qu’il n’y a pas de raison de forcer ceux qui n’adhèrent pas à cette proposition, qui reste par ailleurs à discuter, mais qu’il faut laisser ceux qui le souhaitent commencer la transition».

Pour ce qui concerne le paiement du 13ème mois et autres primes, la compagnie indique que le package qu’elle offre à ses collaborateurs se situe au-dessus de ce que le marché propose dans le secteur pétrolier au Gabon sur la base des enquêtes régulières réalisées par un cabinet indépendant.

Les employés de la société demandent également à être logés par la société, tout en continuant à bénéficier de l’indemnité de logement et de confort domestique. Ce qui pour la compagnie, constitue une incompatibilité et créerait une inégalité vis-à-vis des autres collaborateurs.

«Consciente de l’ajustement du pouvoir d’achat nécessaire, la direction a proposé un système dégressif de paiement de la prime de chantier, lorsqu’un collaborateur est muté d’un site industriel vers les bureau.», souligne la société dans ses propositions.

Cet ensemble de propositions devrait être discuté devant le gouvernement qui, à travers le ministre du Travail, a invité l’Onep et la compagnie à la table des négociations.

PcA

Malgré la décision des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine, réunis en conseil exécutif le 29 juin à Nouakchott en Mauritanie, de «suspendre temporairement» le budget du Parlement pour constat d’irrégularités dans le processus de recrutement, la Conférence des chefs d’Etat, tenue le 2 juillet dans la capitale mauritanienne, a décidé d’approuver le budget 2019 de l’institution panafricaine.

Mais, celui-ci ne sera exécutoire qu’à l’issue de l’audit de performance commandé par les chefs d’Etat lors de la 31ème session de la conférence des chefs d’Etat.

Bien que le budget du Parlement panafricain constitue une partie intégrante du budget de l’Union africaine, reste que son exécution cette année, est conditionnée par la clôture de l’audit des experts attendue le 15 novembre 2018.

Le thème du 31ème sommet portait sur la lutte contre la corruption : «Vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique».

La décision des chefs d’Etat de ne pas rendre exécutoire le budget du Parlement panafricain dans un contexte de soupçons d’irrégularités et de corruption, conforte à l’idée que l’institution doit faire un ménage de ses textes pour davantage d’autonomie.

PcA

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