Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En prélude à une réunion des ministres des Transports de l’Afrique centrale, du 6 avril prochain, à Brazzaville, les experts planchent, depuis ce 3 avril, sur le projet de création d’une académie régionale de l’aviation civile, indique la presse locale.

Au cours de cette réunion, les modalités d'implantation de cette institution ont ainsi été examinées de fond en comble. Selon les experts, cette académie régionale de l’aviation civile en gestation est censée pallier l’insuffisance de personnel qualifié, en formant les jeunes et en mettant en œuvre les programmes de formations spécifiques nécessaires aux industries de l’aviation civile. 

Même si le pays devant abriter cette académie n’est pas encore connu, tout comme la contribution des Etats membres au budget de cette future école, au cours de cette rencontre, les participants vont tenter d’examiner le rapport de l’étude de faisabilité menée par un consultant agréé, a indiqué Pascal Moussavou-Mbissa, délégué de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les conclusions de ces travaux seront soumises à la réunion de l’aviation civile, prévue pour le 6 avril à Brazzaville. Mais pour le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Fidèle Dimou, une étape importante vient d’être franchie. D’après lui, cette réunion traduit l’expression d’une prise de conscience de la CEEAC, à définitivement résorber les carences pointées du doigt par l’OACI, en matière de formation des ressources humaines.

Stéphane Billé

 

L’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) et le génie militaire ont engagé les travaux de rechargement en latérite, traitement des bourbiers et des nids de poule du tronçon Ntoum-Pont Agoula sur la route nationale N°1, depuis des semaines.

Ces travaux, selon Pierre Anicet Mbadinga du service central des routes et aérodromes au ministère des Infrastructures et des Travaux publics, contenus dans le cahier des charges de la réhabilitation du tronçon Ntoum-Kango, consistent pour l’heure, à racler «le chapelet de nids de poules de grandes dimensions» et à décaper les bas-côtés.

L’axe PK 27-PK80 de cette route nationale est en dégradation avancée depuis des années. La descente sur le terrain du ministre des Infrastructures et des Travaux publics Jean-Pierre Oyiba, a permis d’évaluer le niveau d’avancement de ces travaux dont le premier tronçon couvre un linéaire de 34 kilomètres.

En plus du rechargement latéritique et du traitement des bourbiers et des nids de poules, il est prévu la pose du béton bitumeux, en attendant le lancement des travaux de réhabilitation définitifs de cet axe qui est la porte d’entrée nord de Libreville. Car, l’objectif des travaux actuels, vise à améliorer le trafic sur cette voie très passante qui relie la capitale aux autres provinces du Gabon, ainsi qu’à ses voisins du Cameroun et de Guinée équatoriale.

Selon le ministre des Infrastructures et des Travaux publics, les travaux de la grande réhabilitation de la route nationale N°1 qui comprendront le revêtement en bitume de la soixantaine de kilomètres sérieusement dégradée, seront lancés dans bientôt.   

PcA

De retour du sommet de l’Alliance solaire internationale tenu à New Delhi le 11 mars dernier et dont l’objectif visait l’accélération du déploiement de l’énergie solaire dans 121 pays dans le monde, la société gabonaise Enerdas Gabon, envisage d’électrifier les zones rurales du pays grâce à la technologie solaire.

«Très souvent, nous sous-exploitons ce don de la nature. Lorsque l’énergie solaire est utilisée, c’est uniquement pour les lampes dans des zones publiques. J’ai l’ambition d’en faire une alternative énergétique sérieuse au Gabon, un mode de vie.», explique le patron de l’entreprise, Jonas Vane Kringer, cité par la presse locale.

La  société fondée en 1985 par des ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique de Montréal au Canada, est spécialisée dans l’ingénierie des systèmes solaires et de puissance, l’énergie rurale, l’hydraulique villageoise et pastorale, l’électronique biomédicale et industrielle ou encore les télécommunications.

Au Gabon, la société qui a déjà réalisé nombre de travaux avec des bailleurs de fonds tels la Banque mondiale, l’Agence française de développement et la coopération allemande, entend s’investir dans le développement de solutions solaires au bénéfice des zones rurales ainsi que dans la construction de réseaux ruraux d’adduction d’eau à exhaure solaire et dans l’irrigation agricole.

D’après la presse locale, la société qui opère au Togo et au Bénin, compte s’associer aux leaders mondiaux de la filière tels que Grundfos, Lister Petter, Sovema, Photowatt ou encore Tenesol, pour réaliser cet ambitieux projet. Ce qui au passage, lui permettra de renforcer sa présence locale et son leadership dans le secteur.

PcA

Le New Owendo international port, construit par GSEZ Ports SA, filiale locale de la multinationale singapourienne Olam, vient de lancer une ligne maritime directe, sans escale, avec le port de Mundara situé dans l’Etat du Gujarat, au Nord de l’Inde.

La ligne maritime qui est assurée par un navire de 12 000 tonnes, a vu les premiers voyages inaugurés vers le Gabon, le 15 février 2018, à partir du plus gros port cargo indien qui, selon le Gujarat Maritime Board,  a atteint au cours de l’exercice 2015, un trafic portuaire de 429 millions de tonnes.

Le développement de cette route maritime est le fruit, ces derniers temps, de l’offensive d’entreprises indiennes au Gabon et des échanges entre autorités de ces deux pays qui entendent assoir un partenariat gagnant-gagnant, question de donner un nouvel élan à leurs économies respectives.

Chez GSEZ Ports SA, les responsables mettent en avant les avantages compétitifs et les coûts ultra-préférentiels pratiqués par le port de Mundara.

Un haut responsable de GSEZ Ports SA, cité par la presse locale, fait savoir qu’il est question de permettre aux marchandises exportées à l’international de gagner en compétitivité d’une part, et que les biens manufacturés indiens soient accessibles au Gabon à des prix démocratiques.

En ligne de mire de cette expansion, le commerce de l’huile de palme dont l’Inde en est un friand importateur. Avec les investissements réalisés par la multinationale singapourienne dans le domaine du palmier à huile, le Gabon, selon les analystes et experts de ce secteur, se hissera, d’ici cinq années, dans le top 5 des plus grands producteurs et exportateurs de ce produit dans le monde.

Troisième économie mondiale derrière la Chine et les Etats-Unis, l’Inde investit au Gabon dans l’industrie du bois et l’industrie pharmaceutique.

Au-delà, avec son statut de pays atelier pour ce qui concerne les produits textiles, le Gabon pourrait tirer avantage de ces importations et du savoir-faire des ingénieurs de ce pays, grâce au développement de ces échanges maritimes.

Pierre Célestin Atangana

Une session extraordinaire du Parlement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), s’ouvre à partir de ce mardi 3 avril 2018 à Ndjamena, au Tchad.

Consacrée à l’adoption du budget de la Communauté, ladite session se tient exceptionnellement pour la première fois hors de son siège basé à Malabo, en Guinée équatoriale.

Le projet de budget soumis à l’appréciation des élus a été arrêté, il y a deux semaines, par le Conseil des ministres de l’Union des Etats de l’Afrique centrale (Ueac), en recettes et en dépenses à la somme de 79,9  milliards FCFA en 2018 contre 114,9 milliards FCFA en 2017. Ce qui représente une baisse en valeur absolue de 34,9 milliards FCFA, correspondant à un taux de rabattement de 30,44%.

Les budgets des institutions, organes spécialisés et agences d’exécution de la Cemac, seront individuellement scrutés pendant quatre jours.

La clôture des travaux est prévue pour le 11 avril 2018 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale tchadienne.

S.A

Les membres du Comité du commerce, des douanes et de l’immigration de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) étaient réunis le 2 avril, à Douala, la capitale du Cameroun.

Au terme des travaux, le comité a exhorté le secrétariat de la Communauté constituée de 11 pays (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Sao Tomé et Rwanda) à intensifier ses efforts de mobilisation des Etats membres et à faire preuve de « diligence raisonnable » pour que la Zone de libre-échange de la CEEAC (ZLE/CEEAC) soit effective.

En effet, en dressant le bilan de la situation actuelle de l’intégration commerciale dans la région, les membres du comité ont relevé que seuls trois pays (Cameroun, Congo et Gabon) des onze Etats membres ont rempli une condition importante préalable à l’effectivité de la ZLE. Notamment, en incorporant le « tarif préférentiel de l’espace communautaire »  à leurs Lois de finances respectives.

En même temps, le Comité du commerce, des douanes et de l'immigration a invité les Etats membres de la CEEAC à prendre des dispositions pour actualiser le programme de travail de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) au cours de cette période de transition qui précède le décollage effectif de ladite Zone.

L’organisme onusien dénommé Commission économique pour l’Afrique (CEA) estime qu’avec une population d’environ 170 millions d’habitants, la CEEAC représente à peu près 15% du marché africain constitué de 1,2 milliard de consommateurs. Selon la CEA, la ZLECA est l’unique opportunité pour les Etats de la sous-région de redresser considérablement leurs économies et de contenir systématiquement les chocs associés à l’effondrement des cours des produits de base sur le marché mondial.

S.A

L’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFFB) vient de franchir un palier supplémentaire en matière de gestion durable des forêts.

Ce 4 Avril 2018, elle procédera à la remise officielle du premier certificat de conformité au schéma de certification forestière PAFC-GABON, à la société Precious Woods-Compagnie équatoriale des bois (CEB).

Selon l’AEAFFB, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la matérialisation du Plan opérationnel Gabon vert horizon 2025, intitulé : « Promotion et soutien au système de certification forestière panafricaine (PAFC) auprès des exploitants forestiers ».

Autrement dit, la remise de cet insigne s’inscrit dans le cadre des missions assignées à l’AEAFFB. Dont l’une, sinon la primordiale, est de contribuer à la promotion des activités de la filière forêt-bois, en assurant entre autres, un appui technique et de conseil dans les activités de certification forestière, de traçabilité des produits forestiers.

L’objectif de ce concept, indique l’agence, est de parvenir à une certification durable de 100% des surfaces exploitées d’ici 2020. Pour ce faire, l’AEAFFB a engagé une campagne de sensibilisation auprès des exploitants forestiers sur l’intérêt économique et environnemental de la certification PAFC de leurs surfaces d’exploitation.

Dans le cadre de ce processus, afin d’atténuer les coûts relatifs à cette certification et assoir un accompagnement des opérateurs économiques, l’AEAFFB a prévu un certain nombre de dispositions telles que des incitations fiscales

Pour la bonne gouverne, le PAFC-Gabon est un système de certification forestière qui atteste de la bonne gestion forestière ainsi que de la traçabilité des bois et des produits forestiers issus de forêts gérées durablement au Gabon. Il a pour objectif de promouvoir et de mettre en œuvre, le schéma gabonais du système de certification forestière panafricaine (PAFC).

Désormais opérationnel, ce schéma reconnu par PEFC International en 2009, permet ainsi au bois certifié PAFC-Gabon d’être identifié internationalement sous le label PEFC.

Quant à la Compagnie équatoriale des bois (CEB), elle a été créée en 1946 à Doussala dans le Sud du Gabon, puis s’est déplacée en 1987 à Bambidie, dans la région de Lastrouville.

En 2007, elle a intégré le Groupe Suisse Precious Woods. Aujourd'hui, elle fait figure de pionnière en matière d’aménagement forestier et de valorisation des ressources naturelles en Afrique centrale, après avoir créé son propre bureau d’aménagement dès 1995.

Il convient enfin de noter que Precious Woods-Compagnie équatoriale des bois dispose également à son actif, de plusieurs accréditations notamment, dans la gestion forestière et la traçabilité des activités de transformation industrielle.

Stéphane Billé

Le Gabon et la Chine ont conclu un accord de don portant sur la construction dans le pays de nouvelles infrastructures sanitaires. L’ambassadeur de Chine près le Gabon, Hu Changchun (photo), et le ministre délégué à l’Economie, Edwige Betah, ont signé ce protocole d’accord le 30 mars dernier à Libreville.

D’après le ministère de l’Economie, le protocole, d’un montant de 150 millions de yuans, soit 12,723 milliards Fcfa, «servira à explorer et réaliser le projet de construction de nouvelles installations médicales» au Gabon.

«Cet accord, assure le ministre délégué à l’Economie, marque une étape de plus dans les relations qui lient le Gabon à la Chine. Ce d’autant plus que le secteur de la santé est prioritaire dans les politiques du chef de l’Etat qui œuvre pour l’amélioration de l’accès aux soins de santé».

Cet accord intervient alors que le pays vient de lancer la gratuité des frais d’accouchements dans les hôpitaux publics. L’offre actuelle des infrastructures de santé s’agrandit de jour en jour dans le pays. Mais le gouvernement qui est engagé dans un vaste programme d’accroissement de l’offre des structures sanitaires, entend améliorer l’accès aux soins de santé à travers la construction de nouveaux hôpitaux à même de répondre aux besoins de la population.

PcA

Les effets attendus par les autorités gabonaises avec la construction des deux nouvelles infrastructures portuaires, en partenariat avec la firme locale de la singapourienne Olam international, ne se sont pas fait attendre. En effet, grâce à ces nouvelles places portuaires, l’activité du secteur dans la zone d’Owendo a enregistré de belles performances au 31 décembre 2017, au regard des chiffres fournis par le minière de l’Economie.

A la fin de l’année, l’on a ainsi noté une augmentation des mouvements des bateaux qui est passé de 515 en 2016, à 588 en 2017, soit un pourcentage de 14,2%, pour un volume global des marchandises manipulées de 7,7 millions de tonnes en 2017, contre 5,9 en 2016. Soit une progression de 28,4%.

Cette performance, selon le ministère de l’Economie, est tributaire de la mise en exploitation de ces deux nouvelles infrastructures portuaires construites par le groupe Olam Gabon, en l’occurrence, le port minéralier et le port commercial.

Pour rappel, le terminal minéralier dont l’investissement a été de plus de 291,5 milliards de francs CFA, soit 500 millions de dollars, a été mis en service au mois d’août 2016 ; tandis que le nouveau port international d’Owendo a, quant à lui été mis en service en octobre 2017, après 18 mois de travaux, pour un investissement de près de 180 milliards de FCfa, soit 300 millions de dollars.

Stéphane Billé

La Guinée équatoriale veut s’émanciper de la dépendance pétrolière à travers la diversification de l’exploitation des ressources de son sous-sol. Pour cela, le gouvernement de ce pays a dépêché à Libreville, le secrétaire d’Etat aux Mines, Santiago Mba Eneme (photo), afin d’explorer les possibilités d’exploitation du potentiel minier dont regorge le pays.

Les autorités gabonaises l’ont conduit à Moanda dans la province du Haut-Ogooué, au Sud-Est du Gabon, où le gouvernement en partenariat avec la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), a construit l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (l’E3MG), afin de lancer le projet de gabonisation des emplois dans ce secteur et de disposer d’une main d’œuvre locale compétente et compétitive.

Fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et le groupe français Eramet, l’E3MG a suscité l’admiration de l’Equato-guinéen qui, selon la presse locale, a laissé entrevoir la possibilité d’envoyer en formation dans cette école qui assure la formation des techniciens affectés à l’exploitation d’un des plus grands gisements de manganèse du Gabon, des cadres de l’administration minière de son pays.

«C’est une excellente école. Elle peut contribuer au renforcement de la coopération Sud-Sud au niveau des pays de la Cémac. », confie le secrétaire d’Etat aux Mines équato-guinéen à la presse locale.

Pour la direction de l’Ecole des mines, l’E3MG est aujourd’hui le leader de la formation en Afrique sub-saharienne dans le domaine des mines et de la métallurgie. Toute chose qui rassure l’envoyé spécial équato-guinéen et le conforte dans sa conviction de travailler en synergie avec le Gabon en vue de dynamiser le secteur minier de son pays.

PcA

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