Le Nouveau Gabon

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En clôture de son séjour de travail au Maroc, Carmen Ndaot, la ministre gabonaise du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et de l’Insertion des Jeunes, s’est rendue le 28 mars 2018, au siège de l’Office de formation et de perfectionnement professionnel (OFPPT), à Casablanca.

Reçue par Loubna Tricha, la directrice générale par intérim de cette institution, Carmen Ndaot et son hôte ont échangé sur les perspectives de coopération dans la cadre de la formation professionnelle, entre le royaume du Maroc et la République gabonaise. Outre un examen du bilan et des axes de coopération à développer conjointement pour l’avenir du dispositif de formation gabonais, les deux personnalités ont également apporté des éclairages sur l’état d’avancement du centre de formation dans les métiers du transport et de la logistique de Libreville. Une institution cofinancée par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable et, dont la pose de la 1ère pierre a été effectuée, le 12 juin 2015 par le Roi Mohammed VI et le président, Ali Bongo Ondimba.

Cette visite a également été mise à profit par les responsables de la formation professionnelle du Gabon et la direction de l'OFPPT, pour parapher une convention confiant à l'OFPPT, le renforcement des capacités des formateurs gabonais, dans les métiers du transport et de la logistique.

Dans le même élan, les deux partenaires ont aussi convenu de prospecter conjointement des sources de financement auprès des bailleurs de fonds internationaux, tels que la Banque islamique de développement, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement.

Faut-il le rappeler, entre les deux partenaires, il existe une dense coopération pour le financement de diverses actions et l'accompagnement dans la réalisation des projets de coopération identifiés.

Par ailleurs, plusieurs accords de coopération lient l'OFPPT aux acteurs de la formation professionnelle au Gabon, et notamment les accords signés à l'occasion de la visite, à Libreville, au mois de juin 2015, du Roi Mohammed VI. A l'heure actuelle, on dénombre près d'une quarantaine de stagiaires gabonais, en formation dans les établissements de l'OFPPT.

Stéphane Billé  

Le directeur exécutif de l’Alliance Smart Africa, Hamadoun Touré, et le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ont échangé le 30 mars 2018 au palais du bord de mer à Libreville, sur la mise en place effective du réseau unique de télécommunications en Afrique.

L’idée qui a émergé lors de la 4ème réunion du Conseil d’administration de l’Alliance Smart Africa, tenue en marge du 28ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, a pour objectif de réduire la fracture numérique sur le continent.

Les performances du Gabon dans le développement des TIC ont également meublé l’entretien entre les deux hommes. En effet, dans le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur l’indice de développement d’internet en Afrique, le Gabon se hisse à la première place tant en Afrique centrale qu’en Afrique de l’ouest dans ce hit-parade mondial.

Cette rencontre est intervenue au lendemain de la remise des diplômes aux meilleurs apprenants du programme Train My generation Gabon, par le président de la République et la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay.

L’Alliance Smart Africa compte les 17 pays membres qui travaillent à l’interconnectivité du continent, question d’aboutir, outre sur la réduction de la fracture numérique et des coûts de communications entre Etats de l’Alliance, mais également au basculement de l’ensemble des pays d’Afrique à l’ère du tout numérique.

Le projet qui vise la suppression des frais de roaming sur le continent, nécessite, selon ses promoteurs, la somme de deux milliards de dollars pour sa mise en œuvre.

PcA

Grâce à un flux de trésorerie multiplié par trois en 2017, les administrateurs de la compagnie pétro-gazière Total Gabon, réunis en conseil d’administration à Port-Gentil il a quelques jours, ont décidé de la distribution d’un dividende de 24,75 millions de dollars aux actionnaires le 22 mai 2018.

Cette décision est motivée par les bonnes performances de la compagnie qui cette année présente une trésorerie fluide et dégage une liquidité de 379 millions de dollars contre 108 millions de dollars en 2016.

Aussi le dividende qui sera distribué cette année est-il en hausse de 22%, et pondéré à 5,5 dollars par action, contre 4,5 dollars payés en 2016. Ce dividende, précise le communiqué de l’entreprise, sera payable en euros ou sa contre-valeur en francs CFA sur la base du cours de l’euro ou du dollar au jour de l’Assemblée générale.

« Le flux de trésorerie d’exploitation de 379 millions de dollars a été multiplié par plus de trois par rapport à 2016, grâce à la hausse du chiffre d’affaires et à la baisse des charges d’exploitation, liée au programme de réduction des coûts mis en place par la société », poursuit le communiqué.

Du fait de la réduction des coûts des charges de la compagnie, celle-ci a réalisé une économie 4 millions de dollars par rapport à l’année 2016 où 156 millions de dollars furent investis dans un contexte de crise aiguë des cours du baril sur le marché international. A contrario, en 2017, la compagnie n’a injecté de 152 millions de dollars dans ses chantiers. Ce qui représente une baisse de 3% sur l’année.

PcA

Le ministre des Sports, du Tourisme et des Loisirs, Mathias Otounga Ossibadjouo et une délégation de l’Agence gabonaise de tourisme (AGATOUR) séjournent actuellement au Maroc, dans la cadre d'une visite de travail. Selon des sources ministérielles, cette mission a pour objectif de fixer et de densifier le cap du partenariat maroco-gabonais, convenu dans le cadre d‘un accord paraphé en 2014, entre les deux pays. Lequel accord a pour but de concilier les positions des deux parties en matière de développement du tourisme.

Le 30 mars 2018, la délégation gabonaise a été reçue par le ministre marocain du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, Mohamed Sajid.

Au cours des entretiens, le ministre gabonais en charge du Tourisme a mis en exergue, la nécessité réciproque de pouvoir jouir des expériences emmagasinées de part et d’autres. Il s’est par ailleurs félicité de l’ouverture manifestée par le royaume du Maroc pour permettre au Gabon de faire décoller son tourisme.

Il s’agit notamment de la formation des agents et guides touristiques, au transport aérien, aux stratégies de développement ainsi qu’aux études de commercialisation, notamment des Parcs nationaux et du parc marin, récemment mis en place au Gabon.

Réitérant l’entière disponibilité de ses services et différentes administrations marocaines à œuvrer dans le sens des sollicitations et des besoins émis par la partie gabonaise, Mohamed Sajid a, à son tour, appelé les techniciens des deux bords à convenir d’échanges permanents et soutenus pour maintenir la cadence et répondre aux attentes des principaux dirigeants des deux pays.

Stéphane Billé

La rupture du contrat de concession de Veolia au mois de février a créé émotions, craintes et polémiques sans compter le feuilleton judiciaire à venir.

Le nouveau directeur général de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Marcellin Massila Akendengue (photo) parle des insuffisances dans la production, des déficits dans la maintenance des équipements et de la dégradation des ouvrages de production, conséquence du manque d’investissements des concessionnaires.

Après le départ des concessionnaires voici plus d’un mois, comment se porte la SEEG ?

La rupture de la convention avec Veolia a laissé place à de nombreuses interprétations. La désinformation a nourri les craintes des usagers et des populations de voir le service public se détériorer. Il est important de rassurer nos clients sur le fait que la SEEG continue d’assurer ses missions régaliennes de service public de l’eau et de l’électricité, en reposant sur des équipes compétentes, expérimentées et motivées. Celles-ci œuvrent au quotidien pour garantir la continuité du service public.

Nous souhaitons rassurer les consommateurs et les opérateurs économiques sur la continuité des services de fourniture d’eau et d’électricité.

A vous entendre on croirait que tout va pour le mieux pour les consommateurs qui continuent pourtant de vivre des coupures d’eau et d’électricité. Comment expliquez-vous cela ?

Il est utile de rappeler que le déficit d’investissements dans les équipements a eu un impact sur la qualité du service. Aussi bien dans le domaine de l’eau potable que de l’énergie électrique, nous avons constaté de nombreuses faiblesses liées pour la plupart au fonctionnement des équipements et ouvrages en général au-delà de leurs capacités nominales et au manque de maintenance ou de renouvellement.

Ces problèmes qui sont présents sur l’ensemble du périmètre concédé, sont perceptibles notamment sur les sites de Port-Gentil, Ndjole, Makokou, Gamba et Lambarene. Il est essentiel de rappeler à notre clientèle que la situation actuelle ne connaîtra pas de dégradation.

Le tableau que vous décrivez n’est pas des plus reluisants pour cette entreprise ; que comptez-vous faire pour résoudre cette situation ?

Le travail d’inspection que nous avons mené sur le terrain ces dernières semaines, nous a permis de bâtir un plan d’actions dont les plus urgentes ont déjà été engagées.

Par exemple dans l’Ogoooue Ivindo, nous avons pris la décision de commander et de faire installer un groupe électrogène neuf pour renforcer les capacités existantes. Ceci a permis d’arrêter les délestages régulièrement observés dans cette capitale provinciale.

En matière d’eau potable, nous avons engagé des actions liées à la mise en place des stations de traitement dont les travaux étaient suspendus depuis le mois d’octobre 2014, notamment à Bakoumba dans le Haut-Ogooue.

Mais il y a eu des coupures d’eau et d’électricité qui ont occasionné un mécontentement de la population à Port-Gentil et Gamba…

A Port-Gentil, le plan de maintenance de la centrale dite PG3, principalement équipée de deux turbines à gaz de 20MW de puissance unitaire, n’avait pas été réalisé depuis 2015.

Les révisions de cette centrale à gaz devraient avoir été réalisées avant la fin de cette année. Ce manquement qui a conduit à l’arrêt des turbines, limite nos capacités de production de l’électricité à Port-Gentil.

Pour remédier à cette situation, nous avons pris la décision de lancer ces travaux de maintenance dès réception des pièces de rechange commandées. Fort heureusement, l’Etat gabonais à travers la société de patrimoine, a mis en place la centrale du Cap Lopez qui contribue pour 28MW à la charge actuelle du réseau de Port-Gentil qui est de l’ordre de 46MW.

Et concernant l’eau potable, qu’avez-vous entrepris ?

S’agissant du service de l’eau, les dernières perturbations au niveau de la distribution sont dues aux défaillances, par manque d’entretien, de la ligne électrique alimentant le site de prélèvement de l’eau brute à Mandove situé à 32 kilomètres de la ville. Afin de fiabiliser l’alimentation électrique de ce site stratégique, pour l’adduction potable de Port-Gentil, nous avons planifié une opération d’entretien de cette ligne.

En ce qui concerne Gamba, nous avons effectivement constaté quelques difficultés d’alimentation d’électricité qui ont aussi affecté la distribution de l’eau potable dans cette localité.

Bien que l’alimentation en eau potable soit rétablie, les problèmes liés à l’insuffisance de la ressource en eau demeurent dans cette ville. Les difficultés d’alimentation en électricité de Gamba étaient dues à un malheureux concours de circonstance pendant une opération de maintenance programmée sur un groupe de production réduisant de fait la capacité de la centrale à Gaz de Gamba, et entraînant les délestages constatés.

Nous avons tout de même été réactifs pour rétablir la situation avec l’aide de notre partenaire local. De manière générale, la situation des différents centres se caractérise par la saturation des ouvrages existants, très souvent aggravée par un gros déficit de maintenance. Ces conditions amènent à des déséquilibres fréquents des systèmes de production et de distribution, cause de manque d’eau et d’électricité.

Qu’en est-il des travaux et projets entrepris pour Libreville qui est le poumon du pays ?

L’équilibre entre l’offre et la demande en eau potable dans l’agglomération de Libreville est rompu depuis les années 2005-2006. A ce jour, nous avons une production moyenne de 230 000 m3/j pour des besoins estimés entre 280 000 et 300 000 m3/j.

Pour rétablir cet équilibre de manière durable, la pose de la canalisation DN 1200 entre Ntoum et Libreville et la construction de la future station de Ntoum 7 devant fournir près de 140 000 m3/j, sont indispensables.

La canalisation DN 1200 entre le site de production de Ntoum et Libreville a été mise en exploitation en 2014 pour un coût de 76 milliards de francs CFA, entièrement financée par l’Etat gabonais. Les travaux de construction de l’usine de traitement d’eau potable Ntoum 7, toujours sur financement de l’Etat, ont été lancés mais restent suspendus à ce jour. Des solutions sont à l’étude pour la reprise de ces travaux.

Pouvez-vous dérouler ces solutions M. le directeur général ?

Dans l’intervalle, en attendant la fin du programme Ntoum7, des actions relevant du court terme sont entreprises. Il s’agit notamment de la  réparation des fuites : une organisation dédiée à cette opération est mise en place et, dans les tout prochains jours, des moyens supplémentaires par l’embauche de jeunes gabonais viendront compléter ce dispositif.

Et enfin, il y a la remise en état des forages et des équipements de pompage qui sont à l’arrêt depuis quelques temps. Ces deux actions fortes devraient nous permettre d’améliorer progressivement l’alimentation en eau des quartiers mal desservis à Libreville et de relever le rendement technique en eau qui est inférieur à 52%, loin des standards du métier qui se situent en général aux environs de 75-80%.

A titre d’illustration, aujourd’hui sur 100 m3 produit, seuls 52 m3 sont facturés aux clients. Par ailleurs, un investissement est prévu dans la zone de l’ancienne carrière de CimGabon près de Ntoum. Il s’agit de récupérer les eaux sur ladite zone et de les traiter avec une station dédiée. Cette production viendra accroitre de près de 18 000 m3/j, nos capacités actuelles.

« Mais une fois de plus, la réponse véritable et durable à cette situation réside dans la mise en route de la future station de Ntoum7 qui devrait apporter l’équivalent de 140 000 m3/j, afin de couvrir et sécuriser pour la prochaine décennie l’alimentation en eau de la capitale.», a-t-il souligné.

Une idée sur la remise à niveau de la production et de la distribution électrique à Libreville ?

Aujourd’hui à Libreville, la demande est couverte via nos moyens propres, les groupes de location et l’apport de la centrale d’Alénakiri financée par l’Etat gabonais et opérée par la Société de Patrimoine.

Les coupures que nous constatons dans l’agglomération de Libreville et ses environs ont principalement pour origine les perturbations atmosphériques causées par des décharges de foudre sur les lignes de transport à très haute tension (90 et 225 kV) et le fonctionnement du système de protection des réseaux.

Ces équipements de protection ont pour fonction de protéger et de sauvegarder nos ouvrages tels que les transformateurs de puissance ou les groupes de production, mais également les installations des clients par leur mise hors-tension automatique et l’élimination du courant de défaut. Dans cette période orageuse, le réseau est susceptible d’être perturbé à tout moment.

Sur la distribution, plusieurs postes et lignes sont en contraintes de charge ou de tension depuis plusieurs années. Dans le cadre du plan détaillé que j’ai évoqué plus haut, nous nous attelons à la levée progressive de ces contraintes qui vont dans le sens de l’amélioration de la qualité de service au client.

PcA avec l'Union

C’est dans la catégorie «International company of the year» que la multinationale singapourienne Olam, opérant dans plusieurs pays du continent dont le Gabon, s’est distinguée à la 6ème édition de l’Africa CEO Forum, rapporte Jeune Afrique

Pour avoir injecté 255 millions de dollars, soit plus de 135 milliards Fcfa dans la construction, l’aménagement du nouveau port d’Owendo à Libreville au Gabon, et 150 millions de dollars dans une usine pour aliments d’animaux et une ferme de volailles au Nigeria, le jury de cette édition qui a eu lieu en Côte d’Ivoire, a récompensé la multinationale agroalimentaire qui diversifie ses activités de jour en jour en Afrique.

En plus du nouveau port d’Owendo, le groupe singapourien est en plein maillage dans son projet d’accompagnement des autorités dans le processus de diversification de l’économie du Gabon.

Olam Palm Gabon a investi dans une palmeraie d’une superficie de 45 hectares à Mouila dans le Sud du Gabon. Elle produit 540 tonnes d’huile et projette à plein régime, une production de 1 080 tonnes.

Ses projets s’étendent aussi dans l’électrification rurale à travers sa filiale Gsez Infras qui développe depuis 2016, la construction de 1 870 kilomètres de lignes haute tension, et 451 kilomètres de lignes basse tension sur une période de deux ans, dans le cadre d’un Partenariat public-privé.

Le projet consiste à raccorder plus de 300 villages au réseau électrique, toucher environ 21 800 foyers et alimenter plus de 100 000 personnes en énergie électrique.

Pierre Célestin Atangana

Audrey Azoulay, directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a été reçue par le président de la République Ali Bongo Ondimba, ce 29 mars 2018, au palais du bord de mer à Libreville.

Les échanges ont porté sur les progrès du Gabon dans la modernisation de son système éducatif, notamment sur l’adéquation entre la formation et les besoins économiques de développement.

La directrice générale de l’Unesco a également reconnu le rôle du Gabon dans la préservation de la biodiversité et la protection de l’environnement.

Après leur entretien, ils ont ensuite reçu les 300 meilleurs étudiants du programme « Train My Generation ». Ce programme étalé sur trois ans, aura permis la formation de 4 786 jeunes aux technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE), et de 400 autres jeunes dans sept filières différentes des métiers d’assistant IT.

D’après Clara Adama Nkola Maiguri, représentante des lauréats, le projet a permis au bout de ces années de former et d’outiller les 5 000 jeunes des centres de Libreville aux métiers des TIC, afin de leur permettre de contribuer au développement de leur pays.

«En suivant la vision amorcée par le président de la République lors du New York Forum Africa en 2013, nous avons décidé ensemble de cheminer vers le progrès et d’acquérir une meilleure connaissance du numérique au Gabon.», indique-t-elle.

« Train my Generation », lancé en 2015 avec l’appui de l’opérateur financier de la compagnie de téléphonie mobile Airtel Gabon à hauteur de 4,3 millions de dollars, sous la supervision technique de l’Unesco, avait pour objectif, dans sa première phase, d’offrir une formation scientifique et entrepreneuriale à 5 000  jeunes gabonais, âgés de 18 à 35 ans et de proposer de nouvelles compétences aux enseignants du secondaire.

Avant que le chef de l’Etat ne procède à la remise des attestations de réussite aux 10 majors de ce programme, la directrice générale de l’Unesco a indiqué que ce projet «est un modèle dans la sous-région».

PcA

L’India Economic Conclave, organisé à New Delhi par la confédération industrielle indienne, en vue de renforcer les relations économiques et commerciales entre l'Afrique et l'Inde, voit la participation de la délégation gouvernementale du Gabon.

A ce forum, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a présenté les grandes lignes de l'économie gabonaise ainsi que les potentialités et les opportunités d'affaires qu'offre le Gabon aux investisseurs privés indiens, déjà présents dans bien des domaines dans le pays.

En plus de la participation à cet évènement, les autorités gabonaises font également le point sur les projets déjà exécutés par la partie indienne, au Gabon, et ceux dont la réalisation n’a pas encore démarré.

En présence des responsables d'Exim Bank of India qui assure le financement sur le continent des projets agricoles, industriels, des transports, des services, pour le compte des entreprises indiennes, le conclave est développé autour des conférences thématiques, des rencontres B2B et B2G, constituant un cadre de mise en relation, de partage d'expériences et de réflexion sur les projets de développement à envisager.

Après la présentation générale de l’économie gabonaise par le Premier ministre, le Gabon a exposé son potentiel agricole, avec le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou.

PcA

Au terme d’une visite du 26 au 28 mars dernier en République gabonaise, le Directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Aemro Sélassié (photo), a publié une déclaration dans laquelle, il met en exergue les « considérables » progrès réalisés par le Gabon, dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan de relance économique (PRE).

Dans sa déclaration, Abebe Aemro Sélassié tient de prime abord, à féliciter et à encourager les autorités de Libreville à poursuivre les efforts de réformes engagées, surtout dans les domaines jugés essentiels pour veiller à ce que le programme reste en bonne voie. Il s’agit notamment d’accroître les recettes fiscales non-pétrolières ; tout comme il a aussi jugé primordial d’opérer des réformes dans les finances publiques, afin de réduire les dépenses non essentielles, d’accroître la transparence des dépenses et de protéger les dépenses sociales.

L’émissaire de Bretton Woods souligne également qu’il est nécessaire de mettre en place, un plan crédible de règlement des arriérés intérieurs et extérieurs. Pour rappel, la première revue du programme du Gabon avec le FMI a été achevée en décembre 2017. Les entretiens concernant la seconde revue débuteront au mois d’avril prochain.

Concluant sa déclaration, Abebe Aemro Sélassié a adressé ses remerciements aux autorités gabonaises notamment, au président de la République, Ali Bongo Ondimba, au Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet, ainsi qu’aux ministres d’Etat en charge du Budget, Jean Fidèle Otandault et de l’Économie, Régis Immongault, pour leur hospitalité mais également pour l’occasion qui lui a été donnée d’apprendre davantage sur le programme de réformes du Gabon.

Stéphane Billé

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a publié, le 28 mars 2018, son « Bulletin des statistiques des coûts et conditions du crédit de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) », pour le compte du 1er semestre 2017.

Au cours de la période sous revue, la BEAC note que de nouveaux crédits décaissables, d’un montant de 1185,18 milliards FCFA, ont été mis en place par les établissements de crédit, dont 99,65 % octroyés par les banques.

La BEAC relève que, « près de 73,73% de la valeur des crédits octroyés durant la période sous revue a été dédiée au financement des grandes entreprises et 10,95% à celui des particuliers. Concernant la distribution des crédits par maturité : 75,08% des concours sont des crédits à court terme, 20,55% à moyen terme et 4,38% à long terme ».

Par pays, le Gabon a accordé le plus de crédits sur la période sous revue avec 54,94% du volume total, suivi du Congo (22,32%), du Tchad (13,46%), de la Guinée équatoriale (7,67%) et de la RCA (1,62%).

En matière de coûts, les crédits octroyés par les établissements financiers du Gabon sont nettement supérieurs à ceux des banques des autres pays.

D’après les explications du gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, du fait de la mise en place progressive de la procédure de collecte dans certains pays, ce bulletin statistique destiné à couvrir l’ensemble des pays de la Cemac, n’a pas pu travailler sur le Cameroun, locomotive de la sous-région.   

S.A

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