Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Français Rougier, un des leaders mondiaux des bois tropicaux certifiés africains, annonce dans un communiqué daté du 20 mars, que sa filiale camerounaise SFID (Société forestière et industrielle de la Doumé) ne renouvellera pas ses certificats du standard FSC. C’est un référentiel pour promouvoir, à travers le monde, un mode de gestion responsable et durable des forêts.

Pour le site de Mbang (Est du pays) et Djoum (Sud-Cameroun), trois certificats FSC arrivent à échéance le 19 avril 2018. Mais il faut noter que, depuis le 21 mars dernier, le certificat « RA-FM/COC-006347 » sur le site de Mbang a déjà pris fin.

« En conséquence des difficultés économiques et financières que le groupe traverse en ce moment, particulièrement au Cameroun, cette décision n’est effective que pour la filiale camerounaise du groupe et n’affecte pas les certificats obtenus pour ses autres entités (Gabon, République du Congo) », précise Rougier.

L’opérateur français ajoute que, en accord avec les règles du standard FSC, seul le matériel (grume, sciage, produits rabotés…) produit, vendu et facturé avant la date de fin des certificats peut être commercialisé avec le label FSC.

« Le Groupe Rougier tient à réitérer son attachement aux valeurs et principes du FSC, auxquels il adhère depuis maintenant plus de 10 ans », conclut le communiqué.

Sylvain Andzongo

180 lots sont en concurrence dans le cadre de l’opération de réhabilitation des écoles primaires publiques sur l’ensemble du territoire.

Les entreprises conviées par avis d’appel d’offres par l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), ont engagé depuis le 16 mars dernier, les démarches en vue de leur sélection définitive.

Mais à ce jour, assure le directeur général du Budget et des finances publiques, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, les travaux du plan de rénovation des écoles primaires publiques qui vise à améliorer les conditions d'apprentissage et de vie des apprenants, consisteront à la réhabilitation des salles de classe, des sanitaires, des bâtiments administratifs et des autres locaux que l’on trouve dans ces établissements scolaires.

Compte tenu de l’urgence de la situation, le directeur général du Budget et des finances publiques indique que 10% des contrats ont été passés suivant la procédure de gré à gré aux entreprises, suivant les dispositions du code des marchés publics qui pose que le seuil ne doit pas dépasser 15% du volume total.

Les 90% restants le seront par appel d’offres, assure le directeur général.

PcA

Un gentleman's agreement va désormais régir les relations entre les opérateurs de la distribution des produits pétroliers au Gabon et la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab).

Ce document qui est accompagné d’une convention de compte séquestre, et signé par l’ensemble des opérateurs de la distribution des produits pétroliers, vise à assainir et encadrer les rapports entre les différents partenaires, en ce qui concerne le règlement de la taxe sur la péréquation.

La Caistab, qui vient d’inaugurer son propre réseau de stations-service, entend par cette approche, assurer une meilleure sécurisation des flux financiers générés par l’activité de distribution, et assainir ses ressources financières.

La cérémonie de remise des documents du gentleman's agreement et de la Convention de compte séquestre, présidée par le directeur général de la Caistab, Ismaël Ondias Souna, a eu lieu le 27 mars 2018, à Libreville.  

PcA

D’après plusieurs consultants et experts pétroliers exerçant au Gabon, à cause du code pétrolier en vigueur, les opérateurs du secteur ne se bousculent plus au portillon. Le pays présentant une législation des hydrocarbures prohibitive et jugée rigide, seuls deux nouveaux contrats ont été signés, depuis l’adoption de ce code en 2014, assure un consultant pétrolier cité par la presse internationale.

Charles Tchen, un des plus grands consultants pétroliers, qui assure la gestion du portefeuille de 12 compagnies pétrolières, confie que les marges de manœuvre des sociétés s’en trouvent limitées à cause du caractère peu attractif de ce code.

« La marge bénéficiaire des sociétés est à peu près de 8% seulement », assure-t-il dans la presse locale.

Les compagnies pétrolières dénoncent la pression fiscale ainsi que les taxes élevées qu’il consacre.

Face aux récriminations des entreprises, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue (photo), à l’issue des travaux de l’« Activité de place sur la refonte du code des hydrocarbures », a annoncé que le nouveau code pourrait être adopté, lors de la session parlementaire du mois de juin prochain.

Mais avant son adoption par les députés et les sénateurs, le document sera examiné par l’ensemble des acteurs du secteur des hydrocarbures pour harmoniser ses dispositions par chaque partie prenante.

Car, assurent les analystes, le déclin des investissements dans la filière est lié, en grande partie, au peu d’attractivité, de compétitivité et de flexibilité de ce code. En effet, le pays produit actuellement 205 000 barils quotidiens contre 390 000, il y a cinq ans.

Pierre Célestin Atangana

C’est au terme de la visite des filiales du groupe Eramet implantées au Gabon, notamment la Compagnie minière de l’Ogooue (Comilog) et la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), que Kleber Silva (photo à droite), nouveau directeur général adjoint du groupe Eramet en charge des branches minières, a été reçu par le ministre des Mines Christian Magnagna.

L’anglo-brésilien, transfuge de  l’entreprise indienne Arcelormittal où il était depuis 2006 vice-président exécutif, en charge du minerai de fer et du charbon, remplace à ce poste, Philippe Vecten.

Hervé Montegu, administrateur directeur général de la Comilog, a accompagné l’homme qui a exercé auparavant différentes responsabilités opérationnelles au sein du groupe Vale au Brésil et dans la société Québec Cartier Mining au Canada dans sa tournée ainsi que chez les autorités.

Une semaine après le tour du propriétaire, Kleber Silva est allé faire part aux autorités des principaux projets du groupe Eramet au Gabon en matière d’investissements miniers et de responsabilité sociétale.

Cette visite qui intervient dans un contexte où la presse locale se fait l’écho d’une possible relecture du contrat d’exploitation qui lie le groupe Eramet au Gabon, a permis au ministre des Mines, d’exprimer aux dirigeants de la compagnie, les attentes de l’Etat quant au renforcement du partenariat entre le pays et le groupe.

Il a également souhaité une plus grande implication de la multinationale «dans le développement économique et social des zones géographiques dont les ressources minières contribuent fortement au rayonnement international de ce groupe».  

PcA

A quelques heures de la clôture des travaux de l’Atelier sur la relecture du code pétrolier, le directeur général de la compagnie pétro-gazière française Perenco, Denis Clerc Renaud (photo à gauche), pense que l’on doit retrouver plus de flexibilité et de compétitivité dans les dispositions du nouveau Code des hydrocarbures.

«Le Code des hydrocarbures est le socle de l’industrie pétrolière et gazière. A ce titre, il doit être intemporel, fiable, stable, équitable, flexible et compétitif pour toutes les parties prenantes qui s’appuient dessus.», confie-t-il à la presse locale.

Pour lui, dans un contexte économique variable pour l’industrie pétrolière depuis quelques temps, il serait de bon ton que les experts s’appuient sur les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies aux énergies fossiles.

Car, souligne-t-il, si l’initiative arrive à point nommé après quatre années d’attente, elle est importante pour le secteur des hydrocarbures qui vit une crise sans précédent depuis le second semestre 2014. «Notre Code fut forgé dans une période faste pour le secteur pétrole. Mais il a également subi une crise sans précédent.», indique le directeur général.

PcA

L’accord triennal conclu entre le Fonds monétaire international et le gouvernement gabonais dans le cadre de la Facilité élargie de crédit, sera évalué au mois d’avril par une mission de cette institution.

L’annonce a été faite au cours de l’audience accordée par le Premier ministre à la délégation du Fonds qui séjourne à Libreville et conduite par Abebe Aemro Selassie, chef du département Afrique du Fonds, depuis quelques jours.

Emmanuel Issoze Ngondet et l’économiste éthiopien ont échangé, selon le communiqué de la primature, sur les évolutions réalisées par le Gabon quant à la mise en œuvre des réformes engagées dans le cadre du programme triennal conclu en juin dernier et qui vient en appui au plan de relance économique du pays.

Les échanges ont notamment porté sur le règlement de la dette extérieure, de la dette intérieure, les dépenses sociales et les réformes devant contribuer à l’assainissement des finances publiques.

Pour le Premier ministre, le gouvernement ne faillira pas à mener à bien ces réformes, tant des mesures courageuses ont été prises pour redresser la gestion des finances publiques.

C’est au terme de la mission d’évaluation d’avril que le Fonds et l’ensemble des autres partenaires vont libérer les tranches 2018 de ce programme qui a vu le décaissement de 202 millions de dollars.

Pierre Célestin Atangana

 

Du 26 au 30 mars 2018, Libreville abrite un atelier sur l’étude de sécurité aérienne et d’évaluation des impacts environnementaux. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet conjoint OACI-ASECNA, relatif à la mise en œuvre des opérations de montée continue (CCO) et de descente continue (CDO), à l’aéroport international Léon MBA de Libreville.

Cet exercice entre dans le cadre du projet conjoint d’assistance OACI-UE axé sur le renforcement des capacités pour l’atténuation des émissions de CO2, à l’aéroport international Léon MBA.

Selon les participants, cet atelier a pour objectif de démontrer que la mise en place des nouvelles procédures des opérations de montée et de descente continues à l’aéroport international Léon MBA de Libreville, n’impacte pas son niveau de sécurité du système de gestion du trafic aérien. Et qu’en outre, les risques associés à ce changement sont acceptables, conformément aux critères définis dans la procédure ASECNA de réalisation des études de sécurité et aux exigences réglementaires en vigueur.

Stéphane Billé

Le Comité des ministres en charge de l’aviation civile des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), se réunira le 6 avril à Brazzaville, au Congo.

Précédée par la réunion des experts du 3 au 6 avril 2018, cette rencontre aura pour sujet principal : la validation du rapport du consultant de l’étude de faisabilité portant sur la création, et la mise en place d’une académie régionale d’aviation civile en Afrique centrale. Laquelle étude a été réalisée dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (PARCI-CEEAC), financé par le Fonds africain de développement (FAD).

Par ailleurs, le Secrétariat général de la CEEAC présentera deux autres documents importants, adoptés au niveau des experts, requérant également une validation par les ministres. Il s’agit du Plan d’action régional pour la réduction des émissions de CO2 issues de l’aviation internationale pour l’Afrique centrale et la Déclaration de Brazzaville sur la mise en œuvre du Programme d’identification des voyageurs (TRIP de l’OACI), dans les Etats membres de la CEEAC.

La délégation gabonaise qui prendra part à cette réunion, sera composée du ministre des Transports et de la Logistique, Estelle Ondo (photo), et deux responsables de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), à savoir : le Conseiller du Directeur général, Jean Paul Matsoungou et le responsable qualité, Edmond Hocke N’guema-Biteghe.

Stéphane Billé

Présent à Yaoundé pour prendre part aux travaux du Conseil des ministres de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (Umac), le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, a devisé, lundi 26 mars 2018, avec la Directrice pays de la Banque mondiale, Elisabeth Huybens.

Au cours de cette prise de contact, les financements des projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) et la préparation des réunions statutaires ont été largement abordés. Parlant des financements qui peuvent être octroyés, Elisabeth Huybens a évoqué des secteurs tels que l'agriculture, le commerce et les infrastructures énergétiques et de transport. La stratégie de son institution, a-t-elle insisté, consiste à apporter un appui viable dans la construction d'une intégration plus poussée des Etats de la sous-région, aussi bien sur le plan de la macroéconomie que de la gestion financière.

Abordant les réunions statutaires qui auront lieu à Washington, aux Etats-Unis, au mois d'avril prochain, Elisabeth Huybens a souhaité que la Cemac s'y rende avec les dossiers des projets prioritaires sur lesquels l'intervention de la Banque mondiale serait utile et immédiatement mise en œuvre, car, a-t-elle conclu : « Nous sommes disposés à vous aider et à trouver des financements pour la région Afrique centrale ».

En réponse, le président de la Commission a marqué son satisfecit d'avoir une oreille attentive à l'ambition de l'entité qu'il dirige. Essentiellement axé sur la réalisation de projets intégrateurs dont il s'est fait le chantre, Daniel Ona Ondo a réitéré sa disponibilité pour faire converger les intérêts de l’espace communautaire avec ceux de la Banque mondiale. « Il faut que l'intégration se matérialise auprès des populations. L'édification d'un marché commun ne peut se faire seul, nos partenaires sont d'une aide précieuse pour ce faire », a-t-il déclaré.

S.A

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