Alors que la presse se fait l’écho de potentielles bisbilles entre le groupe Eramet et l’Etat gabonais, au sujet du versement des dividendes aux actionnaires concernant la vente de manganèse par la Compagnie minière de l’Ogooue (Comilog) pour cet exercice, la direction générale du groupe français fixe les esprits et dément toute action de l’entreprise visant à ne pas honorer cet engagement.
En fait, assure la compagnie dans son communiqué, la décision du versement des dividendes incombe aux actionnaires de la société, au premier rang desquels l’Etat gabonais.
Cette décision qui se prend collégialement en assemblée générale, le sera en juin prochain, dans les délais prescrits par la loi, rapporte le communiqué du groupe.
Pierre Célestin Atangana
Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi, et le directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique centrale, Ousmane Dore, ont échangé sur la question de l'intégration régionale, le 13 mars 2018.
Au cours de leurs échanges, ils ont passé en revue l’ensemble des axes de coopération qui concourent au renforcement du processus d’intégration. Notamment, les plus grands projets intégrateurs sélectionnés depuis des décennies, mais n’ayant jamais été réalisés ou, dont la mise en œuvre piétine.
Brandissant l’un des piliers de la politique de la BAD, à savoir « Intégrer l’Afrique », son directeur général pour l’Afrique centrale a réaffirmé sa volonté de booster l’intégration régionale. « L’intégration régionale reste ma préoccupation », a-t-il martelé, avant de promettre une visite dans les prochains jours, consacrée essentiellement à passer au peigne fin tous les projets (infrastructures, énergie, eau, environnement, etc.).
Ousmane Dore s’est dit aussi très favorable à la diversification de l’économie de la région, surtout en ces moments où les prix du baril de pétrole subissent des revers, affectant ainsi les économies des pays producteurs. Il a cité l’agriculture, les échanges commerciaux et l’environnement comme sources de revenus hors pétrole, saluant au passage l’ouverture des frontières au sein des six pays membres de la Cemac. « Nous réaffirmons notre volonté ferme d’appuyer la CEEAC, y compris sur les questions de paix et de sécurité et celles de la gouvernance macro-économique », a conclu le responsable de la BAD.
Cet engagement a aussitôt été relevé par le secrétaire général de la CEEAC qui, lui aussi, prône la diversification des économies des Etats membres, afin, a-t-il dit, de rendre la CEEAC plus efficace. Ahmad Allam-mi a ensuite déclaré que « le secrétariat général de la CEEAC s’attèle actuellement à des dossiers comme la réforme institutionnelle en cours, la rationalisation de la Cemac et de la CEEAC et les préparatifs de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC en juin prochain, et bien d’autres ».
Le processus de réforme pourrait être bouclé en 2019 et celui de la rationalisation en 2023.
Stéphane Billé
Les appels d’offres en vue de la réalisation des chantiers édictés par le président de la République dans son message de la Saint Sylvestre ont été lancés le 15 mars par le Premier ministre, Issoze Ngondet (photo)
La rencontre du 15 mars a réuni les responsables de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) et le ministre de l’Education dont le département a été choisi en tête des priorités gouvernementales, compte tenu de l’immensité et de la complexité des travaux à réaliser.
Le ministère de l’Education nationale et l’ANGTI ont planché sur la validation du chronogramme de réhabilitation des établissements scolaires retenus dans le programme y dédié ainsi que sur la dotation des lycées et collèges en salles informatiques dans l’enseignement secondaire.
Selon des sources gouvernementales, l’on entrevoit le croisement du programme «Train My Generation» avec la liste des écoles retenues. Au-delà, le gouvernement compte également mettre en place un dispositif de sécurisation du matériel informatique, un programme de formation, la désignation de formateurs ainsi que la conception d’un programme de maintenance de cet outil informatique.
Après avoir levé les obstacles ou ambigüités susceptibles d’entraver la conduite du processus de mise en œuvre de l’opération, étant entendu que les entreprises ont déjà été sélectionnées sur l’étendue du territoire, le ministre de l’Education nationale, Nadine Patricia Anguile, a annoncé le démarrage des travaux pour la semaine prochaine.
PcA
Les fabricants de matériaux de construction sont en formation en vue de la production de matériaux de meilleure qualité pour ce secteur assez sensible.
Sont concernés par cette session de formation dispensée par le laboratoire national du bâtiment sous la supervision du ministère des Travaux publics et des Infrastructures, les fabricants des matériaux en béton.
L’atelier en cours a commencé par le recensement et la formation des fabricants de briques, de pavés, de balustres, de claustras et de lavabos etc., question de leur inculquer les contours des normes de fabrication, le dosage en vue de la solidité et de la qualité des produits issus des unités de production.
Après les professionnels des matériaux en béton le laboratoire national du bâtiment va étendre la formation à d’autres secteurs notamment le bois et le fer à béton.
PcA
Le nouveau ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé du programme Graine, Biendi Maganga Moussavou, a reçu ce 14 mars 2018, une délégation du secrétariat général de la Communauté économie des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), conduite par Marie Thérèse Chantal Mfoula, la secrétaire générale adjointe en charge de l’intégration physique, économique et monétaire.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’une prise de contact avec cette institution.
En prenant la parole, après les échanges de civilités, Marie Thérèse Chantal Mfoula, au nom du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, a souhaité plein succès au ministre dans ses nouvelles responsabilités, et réitéré l’engagement de la CEEAC à collaborer avec son département ministériel pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la sous-région.
Après un bref rappel des conclusions issues du Conseil des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches de la CEEAC, couplé à la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Programme régional d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRIASAN), tenue le 14 décembre 2017, Marie Thérèse Chantal Mfoula a profité de l’occasion pour rappeler les grands dossiers en cours dans le cadre de la vision de développement du secteur agricole proposée par les Ministres à l’issue de ces assises.
De même, elle a rappelé au ministre certaines dispositions déjà prises dans le cadre du suivi des recommandations contenues dans « la Déclaration ministérielle de Libreville», en l’occurrence, le fonctionnement du Comité de Suivi des engagements des partenaires techniques et financiers, et des Etats membres pris lors de la tenue du Business meeting régional.
Elle a enfin souligné le point relatif au versement par les Etats membres, de leurs contributions respectives au Fonds spécial régional de développement agricole (FSRDA) qui est un outil qui centralise et gère tout appui permettant le développement du secteur agricole dans l’espace CEEAC.
En guise de réponse, le ministre Biendi Maganga Moussavou, a notifié sa reconnaissance et ses remerciements à la CEEAC pour cette première rencontre très enrichissante. Il a ensuite rassuré la délégation de la CEEAC qu’il a conscience que de grands défis sont à relever pour l’atteinte des objectifs fixés par les chefs d’Etat de la CEEAC dans le secteur agricole.
« Nous avons besoin de vous, de votre appui et de vos conseils sur les meilleurs voies et moyens en vue de répondre efficacement aux besoins alimentaires et nutritionnels de nos populations.», a dit le ministre Biendi Maganga Moussavou, en sa qualité de président du Comité de suivi de la feuille de route établie lors du dernier Conseil des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches de la CEEAC.
Au sujet du versement de la contribution gabonaise pour le FSRDA, qui est de l’ordre de 200 000 dollars US, Biendi Maganga Moussavou a précisé que toutes les dispositions sont d’ores et déjà prises, pour que le paiement de la quote-part du Gabon s'effectue au cours de cette année 2018.
Stéphane Billé
Il y a deux ans, la direction générale de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) lançait un vaste programme de réformes, en vue de relancer la production durable du cacao et du café au Gabon. Le programme permet de rajeunir la population des producteurs et le verger, à travers une main-d’œuvre dynamique et l’introduction de plants nouveaux permettant de booster la production au bout d’un certain temps.
Depuis le 13 mars 2018, la première cuvée du projet « Jeunes entrepreneurs café-cacao (Jecca) » qui a déjà engagé la production de nouvelles plantations dans les provinces concernées après la phase de formation, est prête à entrer dans le cercle des entrepreneurs agricoles.
Pour les apprenants, les formations théoriques et pratiques dispensées sur les techniques culturales par des ingénieurs spécialisés ainsi qu’une formation sur l’entrepreneuriat par JA Gabon, partenaire de la Caistab sur le projet, permettront au Gabon de disposer, au-delà de simples agriculteurs, d’agri-preneurs spécialisés dans le cacao et le café.
« Le programme Jecca s’intègre bien aux actes recommandés dans le Plan stratégique Gabon émergent et se veut être une réponse adaptée à la problématique du vieillissement des planteurs et des plantations, à travers un ensemble d’actions qui vise l’insertion professionnelle des jeunes dans la culture du café et du cacao », indique Ismaël Ondias Souna, directeur général de la Caistab.
D’après lui, le programme a permis la formation et l’installation de 50 jeunes gabonais, chacun sur une superficie d’un hectare de caféiers ou de cacaoyers, en plus des cultures vivrières dans les provinces du Woleu-Ntem, du Haut-Ogooue, l’Ogooue Ivindo, l’Ogooue Lolo et la Ngounie.
« Ce résultat pour nous est un élément catalyseur pour la deuxième phase du programme qui doit permettre l’installation de 100 nouveaux bénéficiaires, en 2018, et le suivi de 50 bénéficiaires de l’année écoulée ; ce qui portera le nombre des jeunes à 150 », poursuit le directeur général.
Le projet Jecca, financé par la Caistab, doit permettre de former, sur trois ans, 250 entrepreneurs agricoles avec pour ambition d’atteindre une production de 750 tonnes de cacao et de café.
PcA
En prélude à la rencontre que le président de la Commission de la Cemac Daniel Ona Ondo, devrait avoir avec les dirigeants de la Commission de l’Union européenne au sujet des négociations sur la signature d’un APE régional, complet et équilibré, le groupe ACP promet d’intensifier sa coopération avec la Cemac dans un partenariat plus fructueux et dense.
C’est ce qui ressort de l’entretien entre le secrétaire général du groupe ACP à Bruxelles, Patrick Gomes, et le président de la Commission de la Cemac, ce 14 mars, au siège de cette organisation.
Pendant cet entretien, Daniel Ona Ondo a soulevé la question de l'état d'avancement des négociations sur les accords post-Cotonou qui induisent la signature par les Etats membres du groupe ACP, des Accords de partenariat économique (APE) avec l'UE.
«Nous sommes preneurs sur toute forme de coopération avec les ACP qui nous permettraient d'avancer ensemble sur ces dossiers.», confie le président de la Commission de la Cemac.
Pour le secrétaire général du groupe ACP, la stratégie et les axes d'intervention de cette organisation couvrent trois domaines de compétences. Le premier porte sur le commerce, le développement des services et l'industrie. Quant au second, il comporte le développement durable, la recherche et le transfert de technologie. Le dernier pilier quant à lui concerne le dialogue politique, la bonne gouvernance et le développement social et inclusif.
Tout en ouvrant la voie à la signature prochaine d'un protocole d'accords entre la Cemac et les ACP qui permettra d’intensifier les relations entre les deux organisations, Patrick Gomes a manifesté le souhait de voir une représentation permanente de la Cemac au siège des ACP à Bruxelles.
PcA
Barry Boubacar (photo), ministre guinéen de l'Industrie, des Petites et moyennes entreprises et de la promotion des secteurs privés, conduit actuellement une délégation venue au Gabon s’inspirer du modèle de la zone économique spéciale de Nkok.
«Nous venons nous inspirer du modèle de la ZES de Nkok dans la mise en œuvre d'une zone économique spéciale en Guinée. Parce que nous pensons qu’on ne peut pas être intelligent tout seul, qu’il faut voir ce que font les autres de mieux.», indique le ministre guinéen.
D’après Barry Boubacar, «l’expérience et l'expertise de la ZES de Nkok attirent et inspirent de nombreux autres pays africains qui souhaitent également franchir le pas de la diversification de leurs économies à travers de tels projets porteurs et à forte valeur ajoutée».
Pendant la visite guidée du Guichet unique, la délégation guinéenne a été impressionnée par le dispositif mis en place par l’Etat afin de faciliter l’installation des investisseurs dans la zone et les formalités administratives nécessaires à leurs activités notamment la création d’entreprises, les déclarations en douane, l’immatriculation fiscale et sociale, l’établissement des visas et des cartes de séjour, les services usuels et d’autres procédures nécessaires à l’implantation des investisseurs au sein de cet espace sous-douane.
«Nous voulons travailler avec vous. Et ce travail consistera à ce que nous ayons votre assistance pour nous accompagner dans les différentes phases de mise en œuvre de notre zone économique spéciale en Guinée.», conclut le ministre guinéen.
Pierre Célestin Atangana
Malgré la mise en œuvre d’un processus de conciliation le 6 février dernier, entre la direction générale de la Poste SA et le syndicat national des postiers (Synaposte), la tension reste vive au sein de la Poste SA.
Pour faire le point de la situation, le 9 mars dernier, la Direction générale, représentée par l’inspecteur coordonnateur de la Poste SA, Jean-Christophe Makanga, a édifié la presse sur un certain nombre de points qui plombent le fonctionnement de l’institution, soulevés par les syndicalistes grévistes.
Il s’agit notamment des arriérés de salaires, la libération de leurs collègues et enfin l’illégitimité de l’actuel bureau du Synaposte.
La situation des salaires
Selon Jean-Christophe Makanga, « depuis la crise qui a frappé la Poste en 2015, l’Etat s’est engagé à l’accompagner au travers du paiement des salaires des agents. A l’heure actuelle, la poste n’a qu’un seul mois d’impayé de salaires, celui de février, contrairement aux allégations faites par le Synaposte, relatives à un taux de 27 mois sans salaires. La poste ne doit que le mois de février à ses agents», a-t-il indiqué.
Concernant la médiation initiée entre les deux parties le 6 février dernier, en présence de plusieurs administrations, la Direction générale indique que cette rencontre s’est tenue à titre exceptionnel avec l’actuel bureau du syndicat, afin d’atténuer la crise qui perdurait depuis novembre 2017, avec pour objectif d’installer un dialogue social.
Au regard de cette situation de turbulences qui perdure et ce, malgré toutes les dispositions prises pour apaiser les tensions, la Direction générale de la Poste SA, a durci le ton. Elle conditionne désormais la reprise des pourparlers à la régularisation du bureau du Synaposte. Ce, du fait que plusieurs de ses membres de son bureau directeur, sont actuellement en situation illégale et illégitime. Par conséquent, aucun dialogue n’est possible.
Illégitimité de l’actuel bureau du Synaposte
«Au sortir de la rencontre du 6 février, nous avions demandé à nos partenaires de reconstituer et d’actualiser leur bureau. Nous leur avions demandé de nous faire parvenir les textes fondateurs, à savoir les statuts, le règlement intérieur et le dernier procès-verbal de leur réunion. Jusque-là, rien n’a été fait. A notre niveau, nous devons élire les délégués du personnel le 30 mars prochain, afin de pouvoir dialoguer.», a indiqué Jean-Christophe Makanga.
En effet, depuis deux ans, le secrétaire général du syndicat n’est plus en activité à la poste, son adjoint également. Le syndicat quant à lui-même est dirigé par des personnes qui ne sont plus comptées parmi les effectifs de la Poste depuis 2017, parce que certaines d’entre elles ont été admises en pré-retraite.
Libération des membres du Synaposte
Au sujet de la plainte contre les cinq membres du syndicat, autre point d’achoppement, la Direction générale précise que le PDG de la Poste SA, Michael Adandé a esté en justice contre des personnes qui ont commis des actes isolés en portant atteinte à sa personnalité. Et que cette plainte avait été déposée avant la médiation et la signature du pacte de non-agression du 6 février dernier.
Par ailleurs, la direction générale entend faire des efforts pour respecter l’accord de réconciliation. Il sera question pour elle de mettre en musique les reformes afin de redresser l’établissement. «Nous voulons aujourd’hui que les réformes engagées dans le cadre de la Poste SA aillent à leur terme, dans le calme et la sérénité pour le bien de tous.», a conclu Jean-Christophe Makanga.
Stéphane Billé
La mesure relative à la gratuité des frais d’accouchement sur l’ensemble du territoire national devrait bientôt être effective. Cette hypothèse a pu être confirmée avec la visite, ce 14 mars 2018, du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, à l'Office pharmaceutique national (OPN).
L’objectif de cette descente sur le terrain était de s’assurer des bonnes conditions d’approvisionnement et de conservation des milliers de kits d’accouchement devant être utilisés, lors du lancement imminent de l’opération.
Accompagné des ministres de la Santé, Denise Mekam'ne Edzidzie, de la Protection sociale, Paul Biyoghé Mba, et de la ministre déléguée au Budget, Solange Mbondzi, Emmanuel Issoze Ngondet a pu faire le tour de cette structure et s’est rendu à l’évidence de l’existence de tout le package. Lequel est constitué, notamment des consommables prêts à l’utilisation pour l’arrivée du nouveau-né, du matériel médical nécessaire et indispensable pour assurer les premiers gestes, lors d’un accouchement.
Par ailleurs, depuis l’adoption, le 26 janvier, du décret d’application sur la gratuité des frais d’accouchement, les départements techniques, la CNAMGS et tous les professionnels de la santé sont fortement mobilisés pour la réussite de cette opération.
Emmanuel Issoze Ngondet a, par ailleurs, rappelé que l’ambition est de créer un « système zéro ordonnance », n’exigeant aucun paiement dans aucune maternité dans les 56 centres de soins identifiés sur l’ensemble du territoire national.
En outre, il est à noter qu’au titre de cette gratuité, un paquet complémentaire qui intègre à la fois l’alimentation des nourrissons de mères infectées par le VIH SIDA, les layettes, les moustiquaires imprégnées, a également été défini. Le programme prévoit aussi le renforcement des capacités d’accueil (les lits, les équipements et les médicaments).
En définitive, selon le chef du gouvernement, toutes ces initiatives visent à assurer un meilleur encadrement et un meilleur accompagnement psychologique, médical et physique des femmes en couches. Car, a-t-il ajouté, «la politique globale en matière de santé, en définitive, est la lutte contre la mortalité infantile. Car la mortalité des nouveau-nés et des jeunes parturientes endeuille de nombreuses familles».
Stéphane Billé