Après un demi-siècle d’activités, la Société gabonaise de raffinerie (SOGARA) doit aujourd’hui se conformer aux réalités du nouveau contexte pétrolier qui s’imposent dans ce secteur de raffinage.
Le constat a été fait le 9 mars dernier, à la faveur de la célébration des 50 ans d’activités de cette société, à Port-Gentil, la capitale économique du Gabon. C’était en présence du Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, représentant le chef de l'Etat, le PM, Emmanuel Issoze Ngondet, les membres du gouvernement, et d’anciens directeurs généraux et chefs d'entreprises, des pionniers, des raffineurs et autres convives.
Après avoir salué tous les acteurs de la société et autorités gouvernementales qui ont œuvré au rayonnement de la SOGARA, le Directeur général, Noël Mboumba a tracé le parcours, les écueils, les embûches et diverses performances réalisées durant ce demi-siècle. Il a notamment indiqué « les performances avec l'augmentation du traitement du brut et l'amélioration de la sécurité industrielle ».
Pour faire face à cette conjoncture, Noël Mboumba a indiqué que les missions qui sont actuellement assignées à la nouvelle équipe dirigeante portent sur les investissements dans quatre axes stratégiques pour son redéploiement. Il s’agit : de la création d'une équipe d'intégration pour aider la SOGARA à atteindre les standards internationaux ; la mise en place des mesures organisationnelles pour permettre de se hisser à la tête des raffineries de la région ; la formation des personnels et l'intégration du biocarburant.
Poursuivant son propos, Noël Mboumba, a noté que «ces défis sont à la fois, sécuritaires sur les installations ; la modernisation de la raffinerie ; la satisfaction de la clientèle et indubitablement, la compétitivité économique dans un contexte de grande concurrence».
Pour le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet, à la lumière de cette situation, la SOGARA est dans « une phase décisive de son développement, où il faut opérer des choix judicieux », pour la pérennité de l'entreprise. « Le gouvernement, l'y accompagnera.», a-t-il rassuré.
Malgré toutes ces multiples pesanteurs, les nouveaux dirigeants de la Société gabonaise de raffinerie se veulent confiants quant à l’avenir de la société. De ce fait, «ils affirment qu'ils entrevoient l'avenir avec beaucoup de confiance, au regard des résultats réalisés au cours de l'exercice précédent et des perspectives prometteuses en 2018».
Pour appel, à la fin du mois de décembre 2017, le volume de brut traité par la SOGARA a régressé de 20,7% pour s’établir à 812 611 tonnes métriques contre 1 025 010 tonnes métriques en 2016.
Au cours de la même période, afin de combler le déficit et satisfaire la demande, la société a importé des produits pétroliers pour un volume de 254 432 tonnes métriques contre 178 696 tonnes, un an auparavant, soit une augmentation de 42,4%.
Sur le plan commercial, les ventes de tous les produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs, ont aussi fortement régressé en 2017, induisant une baisse du chiffre d’affaires de 15% à 220 milliards FCFA.
Toutefois, les exportations de kérosène ont permis au chiffre d’affaires à l’export de s’apprécier de 21,3% à 92,4 milliards FCFA.
Stéphane Billé
En marge du sommet de l’Alliance solaire internationale qui se tient à New Delhi, en Inde, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a eu des entretiens avec le Premier ministre indien, Narendra Modi.
En plus des questions liées à la protection de l’environnement et de la biodiversité, le chef de l’Etat s’est appesanti sur le développement économique du Gabon, engagé dans un processus de diversification de la base productive de son économie ainsi que de ses partenaires.
Aussi, a-t-il invité les opérateurs économiques indiens, à investir dans d’autres secteurs tels que les mines, la production d’engrais, le transport. Dans ce domaine, le gouvernement veut développer le chemin de fer, dans le but d’améliorer le maillage du pays.
En plus de ces secteurs à forte valeur ajoutée, les hommes d’affaires indiens peuvent aussi s’intéresser au secteur des services ainsi qu’au social, à travers le développement des secteurs de la santé et des services sociaux.
Le commerce bilatéral entre l’Inde et le Gabon n’est pas encore très développé et représente moins d’un milliard de dollars. Toutefois, l’on retrouve déjà de grands groupes indiens dans bien des secteurs d’activité au Gabon.
L’on peut ainsi citer les géants indiens Oil India Ltd et Indian Oil Corporation Ltd, deux compagnies déjà présentes au Gabon dans l’exploration pétrolière. Dans les télécommunications, Bharti Airtel, géant indien des télécoms et de la téléphonie mobile, a repris le réseau mobile Zain et partage aujourd’hui la plus importante part de marché dans ce secteur avec l’opérateur Libertis.
Les Indiens sont également présents au sein de la zone économique spéciale de Nkok, dans le domaine du bois ; 17 entreprises indiennes ont manifesté leur désir de s’installer au sein de cette zone franche depuis 2016.
PcA
Depuis la mise en œuvre en 2010 de la politique de transformation locale du bois localement, la filière a enregistré quelques résultats. Mais ceux-ci demeurent marginaux avec seulement 3,5% de contribution du PIB, bien qu’on ait observé l’augmentation du nombre d’emplois créés et d’unités de production.
Au regard du potentiel de ce secteur, les autorités entendent agir sur la progression de la filière notamment en ce qui concerne la production des activités à forte valeur ajoutée, question de porter la contribution des acteurs de ce domaine à 10% du PIB à l’horizon 2025. Pour cela, assure-t-on au ministère des Forêts, grâce au lancement du projet d’appui à la filière forêt-bois, il sera question dans les cinq années à venir, d’«apporter, dans un cadre formel, un soutien multiforme aux acteurs économiques de la filière dans les mutations à opérer, mais surtout impulser le dynamisme nécessaire à la matérialisation des orientations du Plan stratégique Gabon émergent».
Doté d’une enveloppe de 10 millions d’euros, soit un peu plus de 6,5 milliards FCfa, le projet, selon sa coordinatrice, Nathalie Nyare Essima, ambitionne d’assurer «l’accompagnement et le renforcement des entreprises dans la recherche des financements pour leur développement, le montage de plans d’affaires pour la recherche de financements auprès des institutions de financement locale, et de produire des statistiques et données économiques de la filière».
Un ensemble d’actions qui va permettre de créer davantage d’unités de transformation de bois, d’améliorer la production et la productivité de l’industrie forestière, d’accélérer et d’intensifier la troisième transformation du bois.
PcA
Parce que la stratégie de développement de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), est adossée sur le développement et la modernisation des équipements portuaires, l’adaptation du cadre juridique et la facilitation des procédures administratives, les autorités gabonaises ont sollicité l’expertise de l’alliance Haropa qui regroupe les ports du Havre, de Rouen et de Paris en vue de développer l’attractivité et la compétitivité des ports du Gabon.
«Le gouvernement ambitionne de faire du secteur des transports et des services de logistique, un pilier fort de la compétitivité économique gabonaise, conformément au Plan stratégique Gabon émergent.», explique Estelle Ondo, ministre des Transports et de la logistique.
La délégation des opérateurs portuaires français, composée des responsables du grand port maritime du Havre, du grand port maritime de Rouen, du port autonome de Paris et des membres de la fédération des communautés portuaires de l’Axe-Seine (FCPAS), a également sollicité la conclusion d’un nouveau partenariat avec les acteurs portuaires du Gabon pour le développement de leurs relations d’affaires. «Leur mission à Libreville est une occasion de présenter leurs offres de services dont je souhaite vivement qu’elles puissent répondre aux attentes de nos chargeurs, opérateurs et exploitants, qui cherchent continuellement une amélioration des services aux usagers», confie Estelle Ondo. Car, poursuit le ministre, les ports et les marchés des services portuaires sont vecteurs de croissance économique. «Aujourd’hui, les difficultés économiques et le ralentissement des échanges internationaux justifient amplement la portée de leur mission».
Pour Sayid Abeloko, directeur général de l’Oprag, les performances portuaires occupent une place importante dans le développement de l’économie gabonaise en ce sens qu’une stratégie visant l’amélioration de leur compétitivité est en cours. C’est pourquoi, conscients du rôle des ports et des enjeux des services portuaires, les responsables de l’Oprag ont engagé des discussions le mois dernier, en France, avec ceux de l’alliance Haropa, en vue d’aider le Gabon à rechercher des partenaires pouvant permettre d’améliorer l’efficacité et la compétitivité de ses ports.
Pierre Célestin Atangana
Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo (photo), a pris part le 8 mars 2018, à la 49e session de la Commission de statistique des Nations Unies à New-York (USA).
Daniel Ona Ondo a obtenu l’inscription de l'institution qu'il dirige au sein de cette Commission en tant que « membre observateur avec voix consultative ».
« C’est la première participation de la Commission de la Cemac à cette instance depuis sa création en 1971.», s’est félicité le Gabonais Daniel Ona Ondo.
Par ailleurs, l’institution sous-régionale a également intégré le groupe des responsables des offices nationaux de statistique d’Afrique, conduit par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
Ce groupe de coopération Sud-Sud est le lieu d’échanges et d’harmonisation des positions africaines sur les sujets inscrits à l’ordre du jour de la Commission de statistique des Nations Unies.
Dans sa résolution 1566 (L), le Conseil économique et social des Nations Unies souligne la nécessité d’établir un système intégré de collecte, de traitement et de diffusion de données statistiques internationales.
En outre, cette résolution reconnaît l’intérêt porté par la Commission et la Division de statistique de l’ONU aux questions liées à l’emploi d’ordinateurs au sein du système onusien.
S.A
Du 19 au 25 février 2018, Dominique Renaux, ambassadeur de France au Gabon, s’est rendu dans la province de la Nyanga, notamment à Doussala, Tchibanga et Mayumba. Au cours de ce périple, il a visité le projet PISCCA de l’association PROGRAM, lauréate de ce projet en 2017, laquelle association a pour objectif, de répondre au défi de la conservation des gorilles dans le parc national de Moukalaba Doudou, tout en diversifiant les activités économiques des villages alentours, afin de lutter contre la pauvreté et le braconnage.
Dans ce cadre, elle bénéficie d’un appui de l’ambassade de France, afin notamment, de développer des activités génératrices de revenus en lien avec les communautés locales, dans les domaines de l’apiculture ainsi que la plantation et le traitement de produits forestiers comme l’Odika.
La seconde étape a été la ville de Tchibanga, où le diplomate français a visité les établissements scolaires, la mission catholique de ladite ville et enfin rencontrer les autorités locales.
A Mayumba, dernière étape de sa tournée, le diplomate français a d’abord effectué une visite de la lagune Banio et de son riche écosystème avec des représentants et des éco-gardes de l’Agence nationale des parcs nationaux. Par la suite, il a participé à une cérémonie officielle de dépôt d’une gerbe de fleurs au pied de la Croix de Lorraine, le 24 février 2018, en présence des autorités locales, notamment le Préfet et le Maire de Mayumba.
Pour rappel, ce monument de plus de 16 mètres de hauteur, a été construit en 2010, grâce à la mobilisation de bénévoles français menés par Pierre Duro, sur financements privés, afin de rappeler le fait d’armes de la troupe du commandant Parant des Forces Françaises Libres ; qui à cet endroit, le 16 septembre 1940, « mit en déroute un adversaire dix fois supérieur en nombre », signant à Mayumba le 1er épisode de la France libre en Afrique Centrale.
Inaugurée le 18 juin 2013, cette Croix a été transmise à la section Gabon de l’association gabonaise des membres de l’Ordre national du mérite français (AGMONMF).
Stéphane Billé
L’association « Action sociale DORCAS », lauréate de l’appel à Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (PISCCA) 2017, réalise actuellement 500 sacs pour l’Agence française de développement (AFD). Ces produits, indique-t-on, seront distribués à l’occasion d’une exposition photographique organisée à l’Institut français du Gabon lors de la commémoration, à la fin du mois de mars 2018, des 70 ans d’activité de l’AFD au Gabon.
Le 5 mars dernier, une délégation de l’AFD s’est rendue au siège de l’association à Libreville, pour réceptionner le second lot de ces sacs. Au cours cette cérémonie, la directrice de l’AFD au Gabon, Laetitia Dufay a ainsi pu échanger avec les jeunes filles de l’association formées au métier de couturière et qui ont réalisé ces objets, leur enseignante, ainsi que la directrice de l’association, Mme Boussougou.
Pour rappel, le programme PISCCA constitue un nouvel outil unique de l’ambassade de France au Gabon au service du financement de projets de développement. Le montant de l’enveloppe globale PISCCA, dédiée au financement de projets de développement portés par la société civile et les collectivités décentralisées gabonaises au titre de l’année 2017, est de 185 000 euros.
Le programme PISCCA vise trois axes prioritaires : les droits fondamentaux des femmes et des enfants (40% de l’enveloppe globale) ; l’insertion économique de la jeunesse et le développement local (20%) et le regroupement et la mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise (40%).
Il comporte deux thématiques transversales. Ainsi, les porteurs de projet devront prendre en compte la thématique genre, au centre de ce projet ; le recours aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) sera appuyé afin de permettre aux acteurs de la société civile de disposer d’outils numériques permettant de structurer leurs activités.
Le PISCCA impose cinq dimensions prioritaires. Il s’agit de la prise en compte des axes prioritaires et des thématiques transversales ; le développement de coalitions d’acteurs regroupant des associations œuvrant sur une même thématique, travaillant en lien avec des acteurs institutionnels, des acteurs issus du secteur privé et favorisant des partenariats durables avec des acteurs du monde francophone.
Le caractère innovant du projet ; la pérennité (financière, gouvernance) du projet au-delà du financement PISCCA, et son adéquation avec les priorités nationales et enfin, les cofinancements, en complément d’une subvention PISCCA, sont fortement encouragés sont également concernés.
Stéphane Billé
Après la cession de toutes les plantations de SIAT à Olam Palm Gabon et la réhabilitation de l’outil de production en 2016, la filière des huiles et corps gras a enregistré une forte amélioration de son activité en 2017.
L’année dernière, la branche de l'huile de palme brute a été marquée par la montée en puissance des plantations d’Awala et de Mouila, depuis leur mise en exploitation. Ainsi, l’usinage des 120 719 tonnes de régimes de palme récoltés sur les deux sites a permis de produire 26 539,2 tonnes d’huile de palme rouge contre un volume de 2927,3 tonnes en 2016.
En outre, les productions de l’huile de palme raffinée (oléine), de savon et de l’huile palmiste se sont établies respectivement à 10 225 tonnes, 4386 tonnes et 1718 tonnes, en très forte progression par rapport à la même période en 2016.
Sur le plan commercial, les ventes des produits se sont élevées à 13 190 tonnes en 2017, générant un chiffre d’affaires de 11,6 milliards FCFA.
La résiliation du contrat de concession entre l’Etat gabonais et la SEEG-Veolia semble encore bien loin d’avoir révélé tous ses méandres et secrets. Citée par certaines sources, comme éventuel repreneur de la SEEG, la société Gabon Spécial Economic Zone Infrastructures (GSEZ-INFRA) a tenu à apporter des éclairages sur la nature de son contrat avec l’Etat gabonais, dans le cadre du financement des infrastructures de densification des réseaux de distribution publique d’électricité en zone rurale.
Selon les termes de ce contrat paraphé en 2016 et dont Le Nouveau Gabon a pu obtenir copie, les engagements des différentes parties que sont : la SEEG représentée par son directeur Antoine Boo, GSEZ-INFRA représentée par son directeur général Gagan Gupta et le gouvernement gabonais, représenté par les ministres de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang, de l’Economie, Régis immongault Tatangani, et le directeur de la société de patrimoine, Ernest Mpouhot Epigat, sont clairement définis.
A ce titre, GSEZ-INFRA, dans la première phase de ce projet qui a une durée de 30 ans, est chargée de réaliser et de financer un réseau électrique avec des lignes de haute tension et basse tension et une sous-station, en même temps qu’elle renforcera les unités de production d’énergie électrique de 17 MW. Le coût de l’investissement est estimé à 69 320 000 000 FCFA. Tandis que la réalisation et le financement des ouvrages et équipements, dans les zones impactées, incombent à la SEEG.
Il s’agit notamment des postes de transformation haute tension et basse tension, des réseaux électriques basse tension pour l’alimentation des habitations, et le branchement permettant l’alimentation des foyers.
Par ailleurs, la SEEG s’est engagée à s’acquitter des redevances semestrielles d’un montant de 2 206 187 491 FCFA, en contrepartie de l’usage des biens de retour mis à sa disposition. L’ardoise du gouvernement s’élèvera, quant à elle, à 10% de la valeur des travaux, soit 6 932 000 000 FCFA.
Toujours, selon les termes dudit contrat, ces travaux s’exécutent dans le cadre de la convention de concession signée le 13 juin 2017, telle que modifiée par ses avenants 1 et 8, signés respectivement le 15 novembre 2002, le 15 mars 2005, le 17 novembre 2006, le 13 août 2016, le 30 mai 2016, le 31 octobre 2016 et le 05 janvier 2017.
En d’autres termes, l’avenant 8 consacre le début de la concession sous une forme réaménagée. Il permet ainsi au concessionnaire de payer plusieurs redevances en contrepartie de la mise à disposition des ouvrages par l’autorité concédante. C’est dans ce cadre que le gouvernement gabonais et la SEEG ont signé un protocole d’accord au titre du pack branchement social pour faciliter l’accès des populations au service de l’eau et de l’électricité.
C’est enfin cette disposition qui a permis à l’Etat gabonais de signer un contrat pour l’amélioration des conditions de vie des populations et stimuler le développement industriel en zone rurale, avec le groupe singapourien Olam international, à travers sa filiale GSEZ-INFRA, et les populations impactées.
Stéphane Billé
A l’issue de la réunion des commissaires de la Commission de la Cemac tenue à Bangui, la décision d’accélérer le recouvrement de la taxe communautaire d’intégration (TCI), question d’améliorer les finances de la Commission, été adoptée. C’est ainsi qu’ils ont décidé de rendre opérationnelle la brigade de recouvrement de cette taxe dont une bonne partie des arriérés - 90% - a été remise lors du sommet de N’djamena en octobre 2017, question de permettre aux Etats de repartir sur de nouvelles bases.
«La meilleure manière de rendre attractif le Programme économique régional, c’est d’une part, affirmer notre volonté commune de bâtir un espace d’économies intégrées, mais aussi mobiliser le principal instrument de financement communautaire qu’est la Taxe Communautaire d’Intégration.», assure Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac. Car, souligne-t-il ; l’amélioration de la perception de la TCI va constituer pour les cinq ans à venir, le chantier de base du premier mandat de l’équipe actuelle.
Raison pour laquelle, confie-t-il, «les chefs d’Etat, conscients de la nécessité de garantir un financement pérenne des institutions communautaires et des projets intégrateurs, ont décidé de changer de mode de perception de la TCI, de manière à la déconnecter des Trésors nationaux».
Si la Cemac veut assurer la réalisation optimale des projets inscrits au Programme économique régional 2017-2021, la mobilisation et la libération du potentiel de la TCI seront d’un apport important dans la cagnotte des 1 000 milliards FCfa attendus sur les quatre prochaines années.
PcA