Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’annonce a été faite par le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Mahamat Abbas Tolli (photo), reçu en audience par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en fin de semaine dernière.

D’après le patron de l’institut d’émission, la tendance haussière de la croissance gabonaise est le résultat du comportement positif des cours du baril de pétrole sur le marché international, depuis des mois.

Depuis le début de cette année, en effet, le prix du baril n’est pas redescendu en dessous de la barre des 60 dollars. Ce qui, pour nombre de pays producteurs de l’espace communautaire, constitue une aubaine pour la relance de l’économie, la croissance, et un levier de reconstitution des avoirs extérieurs et des réserves de change.

Au-delà de l’embellie observée au niveau des cours du pétrole, il y a le règlement annoncé de la dette intérieure aux entreprises,  les investissements dans le secteur minier avec l’arrivée de nouveaux opérateurs ; ce qui devrait permettre d’augmenter la part des investissements directs étrangers dans le pays et de redonner confiance aux investisseurs.

Les nombreux décaissements attendus des bailleurs de fonds, notamment du FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit, devraient permettre aux caisses de l’Etat de disposer de la liquidité et de dégager un cash-flow positif, cette année.

Toutes choses qui confortent les experts de la BEAC dans leurs projections de croissance pondérée entre 2,7% et 3%, cette année, au Gabon.

PcA

Paiement au trentième, promotion du mérite, reclassement catégoriel des travailleurs de l’Etat, fin des indemnités pour services rendus … telles sont entre autres mesures issues du conseil des ministres du 23 février 2018, que le ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Ogandaga, explique aux administrations gabonaises depuis quelques jours.

Ainsi, pendant la campagne d’explication, les innovations introduites dans le statut général de la fonction publique concernant la réduction du nombre de groupes d’emplois ouverts aux agents publics non permanents, la suppression de l’indemnité de services rendus, la suppression de l’unicité des grilles salariales, sont amplement expliquées aux travailleurs ainsi qu’aux chefs de départements et aux conseillers des chefs de départements ministériels.

Outre les mesures citées plus haut, le ministre de la Fonction publique revient également sur le bien-fondé de l’instauration du paiement au trentième, pour que le versement de la rémunération se fasse désormais au prorata du nombre de jours travaillés.

D’après lui, cet ensemble de mesures permet à l’administration gabonaise d’entrer dans le cycle de la performance.

«L’administration publique est malade de ses structures, de ses procédures et de ses hommes.», confie le ministre de la Fonction publique. C’est pourquoi, professe-t-il, à chacune de ses étapes, il est question de disposer d’un référentiel d’emplois, des effectifs et des compétences avec pour objectif de passer d’une administration de fonction à une administration performante et efficace.

Pierre Célestin Atangana

Pour assurer une réalisation efficace de la seconde phase du programme économique régional, la Cemac a besoin d’importantes ressources financières qui doivent permettre de donner un coup de fouet aux infrastructures de transport, d’énergie ainsi qu’aux projets intégrateurs.

Aussi, a-t-elle projeté la mobilisation de 1 000 milliards Fcfa sur quatre années pour sa réussite. En plus des ressources internes qu’elle entend mobiliser à travers le recouvrement de la taxe communautaire d’intégration, la Commission se tourne également vers les bailleurs de fonds internationaux et les partenaires au développement en vue d’intensifier les contributions financières.

D’où l’entretien entre Daniel Ona Ondo, président de la Commission Cemac et le directeur général de la coopération au développement et à l'aide humanitaire au ministère des Affaires étrangères de Belgique, le 13 mars à Bruxelles, en marge des concertations sur la relance du dialogue entre l’Union européenne et la Cemac sur la conclusion d’un APE régional, équilibré et complet.

Daniel Ona Ondo a expliqué que sa mission à Bruxelles vise à nouer des contacts dans le but d'avoir un appui des partenaires désireux d’accompagner la Commission dans la réalisation de ses projets. Les pistes de coopération dans les domaines des transports, de l'énergie et du commerce, ont ainsi été présentées au responsable belge.

«La Cemac est ouverte à tous les partenaires pour une coopération au développement qui permette la réalisation des projets intégrateurs.», a-t-il confié.

Le diplomate belge a présenté à son tour les axes de la coopération qu’entretient la Belgique avec ses 12 partenaires sur le continent. Il a promis que la Belgique pourrait, à l’issue de la revue de la politique de coopération internationale prévue en 2019, son pays pourrait intégrer dans son portefeuille des partenaires, la Commission.

PcA

Ce mardi 13 mars 2018, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a lancé une invite à l’endroit des membres de gouvernement concernés par les mesures d’urgence annoncées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son adresse à la nation, le 31 décembre 2017.

Cet appel intervient au lendemain du Conseil présidentiel du 9 mars dernier, présidé par Ali Bongo Ondimba, et au cours duquel il avait manifesté son impatience face au respect du calendrier de mise en œuvre desdites mesures sociales.  

Il s’agit, notamment, de la réhabilitation des écoles primaires sur l’ensemble du territoire et de la gratuité des frais d’accouchement dans toutes les structures sanitaires du pays.

Durant cette séance de travail, le Premier ministre a examiné la faisabilité de la matrice d’actions à mettre en œuvre, à compter de ce mois de mars, conformément au calendrier arrêté lors des différentes réunions interministérielles.

Pour ce qui est de la réhabilitation des établissements primaires, les questions relatives à la couverture budgétaire, à la matérialisation sur le terrain et au plan de communication ont été examinées. Il apparait clairement que l’identification et le recensement ont été réalisés sur l’ensemble du territoire national. Ce sont, en effet, 782 écoles qui sont concernées par cette opération. Les sites ont été visités par des missions envoyées sur le terrain, les appels d’offres sont en cours, avec la sélection des prestataires.

Sur tous ces points, Emmanuel Issoze Ngondet a exhorté les ministres Paul Biyoghe Mba du Développement social et familial, Denise Mekamne de la Santé, Nadine Patricia Anguile Obame de l’Education nationale  et le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Renaud Allogho Akoue, à s’assurer de la garantie qu’offrent ces partenaires et de la viabilité des entreprises, leurs capacités financières pour faire face à l’urgence présidentielle. Il a aussi insisté sur la célérité dans le traitement des dossiers et le respect des procédures, conformément au code des marchés publics.

Au sujet de la gratuité des frais d’accouchement, la mesure est très avancée dans sa mise en œuvre. Un décret d’application a été adopté le 26 janvier dernier, tous les professionnels ou presque de la santé ont été rencontrés et sensibilisés, les kits d’accouchement sont désormais disponibles, l’identification des structures devant faire l’objet de la mesure est aussi prête.

Elles sont au total 56 réparties dans l’ensemble du pays. Il s’agit des centres hospitalo-universitaires et des SMI. Les maternités, selon la ministre Mekamne, devraient fonctionner en réseau pour éviter l’engorgement. Les horaires des centres de santé ont été réaménagés.

Il faut ajouter que, parmi les acteurs, la CNAMGS procèdera au renforcement du dispositif de prise en charge, pendant les trois premiers mois de lancement de l’opération. L’organisme d’assistance sociale va aussi installer des centres d’immatriculation dans les différentes entités de soins, au bénéfice des femmes ne disposant pas de pièce d’état civil.

Globalement, pour le Premier ministre, il faut garantir la pérennité de toutes ces mesures, car le temps presse et le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba va officiellement lancer le démarrage effectif de ce Plan d’urgence, dans un avenir proche.

Stéphane Billé avec la Presse Primature

Une bouffée d’oxygène pour les PME et PMI gabonaises. Le gouvernement, dans sa quête de stratégies innovantes pour booster ce secteur, a procédé ce 13 mars 2018, au lancement d’une société de capital-investissement pour le développement des PME /PMI, baptisée « Okoumé capital ».

Placée sous la tutelle du fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), cette structure est dotée de 20 milliards FCFA, essentiellement consacrés au financement ainsi qu’au développement des PME et PMI, et des start-up disposant d’un fort potentiel de croissance à l’échelle nationale et internationale.

De manière technique, Okoumé capital «déploiera des financements sous forme de prises de participations de titres au sein des entreprises porteuses de projets. Ces prises de coparticipations se feront par mise à disposition du capital initial, ou par l’augmentation du capital sous forme d’apports en fonds propres, ou quasi fonds propres sur une période maximale de cinq ans.», indiquent les administrateurs.

L’apport en capital s’accompagnera d’une stratégie de gestion active de l’entreprise, pour garantir l’efficience du capital investi et le partage des connaissances avec l’équipe dirigeante.

Pour Gaël Bithegué, PCA d’Okoumé capital «la création de cet instrument constitue un moment historique dans le microcosme des PME-PMI gabonaises. Car ce capital d’investissements va s’axer véritablement sur une frange des entreprises qui se disait oubliée. C’est donc la preuve que les énergies se rencontrent et les cerveaux se mettent en branle pour trouver des solutions aux difficultés qu’éprouvent ces structures. Notamment le financement et ensuite l’accompagnement. je suis donc très honoré par le choix du Conseil d’administration porté sur ma personne pour présider de capital. Je suis persuadé que c’est une tâche ardue, mais je ne ménagerai pas d’efforts pour remplier ma mission. J’espère également que nous aurons les mains libres et les portes ouvertes pour que cette aventure soit une réussite totale ».

Selon Serge Thierry Mickoto, ADG du FGIS, «le FGIS a mis un point d’honneur à offrir aux PME gabonaises la solution de financement et de développement la plus complète possible. C’est un honneur de pouvoir participer, via la création de cette structure, à la mise en œuvre du projet de société «  l’Avenir en confiance » du chef de l’Etat, pour aider les PME à avoir une place de choix sur le marché gabonais et à participer à une croissance plus forte et durable pour le Gabon», explique-t-il.

De l’avis du Directeur général d’Okoumé Capital, Edgard Mfouba, «cette structure s’attèlera à développer un modèle d’investissement et de développement inclusif de tous les acteurs du secteur PME qu’il s’agisse des banques, des incubateurs, des cabinets comptables et juridiques, ou encore des business angels pour leur donner l’environnement le plus sécurisant possible et permettre leur développement optimal. C’est une réelle fierté d’être à la tête d’une telle structure. Je ne ménagerai aucun effort pour mener à bien cette mission».

En attendant, l’ouverture officielle d’Okoumé capital est prévue pour le mois de mai 2018.

Stéphane Billé

Après la suspension des négociations par l’Union européenne (UE), au sujet de la ratification des Accords de partenariat économique (APE) par les pays de la Cemac, le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, s’est rendu à Bruxelles, siège de la Commission de l’UE, afin d’engager le dialogue avec les dirigeants européens sur la reprise des négociations entre les deux partenaires.

Mais avant d’aller à la rencontre de ses pairs, il a eu une séance de travail, le 12 mars 2018, avec les ambassadeurs de la Cemac accrédités à Bruxelles, membres du groupe des pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), afin de s’imprégner de l’évolution du dossier ainsi que des différents problèmes qui entourent cette question.

Le groupe des diplomates qui s’est dit heureux de voir le président de la Commission prendre en main la gestion de cette question, a relevé plusieurs problèmes au rang desquels figurent les difficultés de déblocage des financements de l'UE du fait de l'errance de la Commission.

En effet, après avoir effectué un séjour dans la capitale gabonaise pendant un moment, la Commission, aujourd’hui, se retrouve dans la capitale équato-guinéenne en attendant que son siège à Bangui soit réhabilité et ses environs sécurisés.  

Autre problème évoqué par les ambassadeurs en poste à Bruxelles, le manque de contacts et le déficit de communication entre les parties prenantes aux négociations sur les Accords de Partenariat Economique, ainsi que l’accumulation des arriérés de cotisation de certains Etats de la communauté au sein du groupe ACP.

S’agissant de la relance des négociations, les ambassadeurs ont indiqué une position consensuelle qui consiste à désigner un représentant permanent auprès de l’Union européenne, chargé spécialement de suivre le dossier ainsi que celui du paiement des arriérés de cotisation des ACP.

Mais en attendant de rencontrer les responsables de la Commission de l’Union européenne, les ambassadeurs ont demandé à Daniel Ona Ondo de prendre part aux travaux sur les APE du mois de mai prochain à Lomé, au Togo ; ce qui lui permettra de préparer le round des négociations d’août 2018.

PcA

Bharti Airtel, multinationale indienne de télécommunications et de téléphonie mobile opérant au Gabon, envisage de doper sa présence dans le pays dans les mois à venir à travers la mise en route de divers projets. L’annonce a été au centre de l’échange entre le président directeur général de ce groupe de télécommunications, Sunil Bharti Mittal, et le président de la République Ali Bongo Ondimba à New Delhi le 12 mars 2018.

Bharti Mittal a fait part au chef de l’Etat gabonais de l’ambition de son groupe de consolider son implantation et sa présence au Gabon à travers de nouveaux investissements. Tout en sollicitant l’appui des autorités gabonaises, l’homme d’affaires indien, rapporte le communiqué de la direction de la communication présidentielle, a assuré le président de la République du soutien de son entreprise au programme de raccordement de tout le territoire national aux réseaux de communication et d’accès des populations gabonaises aux technologies de pointe.

Le groupe Bharti Airtel est présent au Gabon depuis 2012, reste le leader de l’internet mobile avec 614 194 abonnés. Un chiffre en constante hausse depuis 2015, même si en termes d’abonnés, l’opérateur arrive en seconde position ; ce qui lui permet de contrôler 42,41 % des parts de marché dans le pays.

Après le patron du groupe de télécommunications, le chef de l’Etat a reçu un groupe d’opérateurs économiques indiens à qui il a présenté les opportunités d’affaires dont regorge le Gabon. Ces derniers ont été entretenus par le chef de l’Etat sur le potentiel des secteurs tels que le tourisme, les nouvelles technologies, le bois, les mines et la transformation du minerai de manganèse.

D’après le président de la République, le Gabon est intéressé par la conclusion de partenariats gagnant-gagnant. «Nous voulons nouer des partenariats gagnant-gagnant. Ainsi, je vous encourage à venir investir au Gabon. Car, vos investissements contribueront au développement de mon pays et permettront ainsi, d’améliorer les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais ».

PcA

Alors que le feuilleton judiciaire de la crise ouverte entre le groupe français Veolia et le Gabon va s’ouvrir d’ici peu à Paris, du fait de la rupture avant terme du contrat de concession du groupe français par les autorités, des entreprises étrangères ne cessent de frapper aux portes pour reprendre la gestion du service public de l’eau et de l’électricité dans le pays.

En marge du sommet de l’Alliance solaire internationale tenu à New Delhi en Inde, le président de la République a reçu en audience une délégation du groupe français Suez, conduite par son patron Jean-Louis Chaussade le 11 mars 2018.

Selon l’agence gabonaise de presse (AGP), cette rencontre qui s’est tenue loin des caméras, n’a pas donné lieu à un communiqué officiel comme il est de coutume. Mais des indiscrétions permettent de se rendre compte que la reprise des activités de Veolia au Gabon a figuré en bonne place de cet entretien qui a vu la participation du ministre de l’Eau et de l’énergie, Patrick Eyogo Edzang.

Mais, assure l’AGP, la multinationale française fait partie de la short-list des potentiels partenaires du gouvernement dans la gestion future de la production et de la distribution de l’eau potable au Gabon. Car, se souvient-on, le ministre de l’Eau et de l’énergie avait déclaré il y a une semaine que le gouvernement prioriserait le choix d’un partenaire «francophone» au bout de la période d’un an qu’il s’est fixé pour faire le point de la situation de l’entreprise.

Le groupe Suez, spécialisé dans l’électricité, le gaz, les services à l’énergie, l’eau ou encore la propreté, emploie 140 000 collaborateurs à travers le monde et se définit comme un expert des métiers de l’eau et des déchets depuis 160 ans, qui met sa capacité d’innovation au service d’une gestion performante et durable des ressources.

Au cours de l’exercice 2017, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.

PcA

Le « Projet d’appui à la filière forêt-bois » a officiellement été lancé le 9 mars dernier à Libreville. Il  consiste en la mise en place d’un cadre de concertation pour les acteurs de la filière forêt-bois et un accompagnement pour faciliter les mutations de la filière forêt-bois. Il s’agit notamment de la structuration du cadre de concertation, de la création de la maison du bois et d’un programme d’appui aux entreprises de la filière.

Avec pour maîtrise d’ouvrage le ministère de la Forêt et de l’Environnement et l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois comme maître d’ouvrage délégué, le Projet d’appui à la filière forêt-bois vise six des treize objectifs spécifiques contenus dans son décret de création.

Il s’agit notamment de contribuer à une meilleure gestion des ressources forestières; d’assurer la veille économique, politique et stratégique de la filière; de mettre en œuvre les opérations de traçabilité des produits forestiers; d’appuyer les initiatives de certification forestière; de réaliser des études thématiques nécessaires à la promotion de la gestion durable des forêts et de renforcer les capacités institutionnelles des services forestiers et douaniers.

De l’avis de Jean Marie Ntoutoume, directeur de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois, «l’objectif principal  dudit projet est d’apporter, dans un cadre formel, un soutien multiforme aux acteurs économiques de la filière dans les mutations à opérer, dans un secteur qui évolue vite, mais surtout impulser davantage le dynamisme nécessaire à la matérialisation des orientations du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE)»,a-t-il déclaré.

Convaincue de la pertinence et du bien-fondé de cette initiative, la coordonnatrice, Nathalie Nyare Essima a indiqué que ce projet étalé sur cinq ans, «devrait aboutir à de nombreux résultats dont l’accompagnement et le renforcement des entreprises dans la recherche du financement pour leur développement, le montage de plan d’affaires pour la recherche de financement auprès des institutions de financement de la place, et produire des statistiques et données économiques de la filière.», a –t-elle expliqué.

Déclinant la part du bois dans le Produit intérieur brut (PIB) qui n’est que de 3,5% actuellement, le président du comité de pilotage du projet, Franck Chambrier, a relevé que cette portion devrait pourvoir atteindre les 10% d’ici à 2025, à condition que tous les acteurs s’y impliquent.

Pour la bonne gouverne, le Projet d’appui à la filière forêt-bois, est financé par l’Agence française de développement(AFD) à hauteur de 10 millions d’euros. Il s'inscrit dans le cadre de l’accord de conversion de dette signé entre la France et le Gabon en 2008. La part de la partie gabonaise est, quant à elle fixée à 804 000 euros.

Stéphane Billé

Après le scandale des laits infantiles contaminés par des salmonelles, survenu au mois de décembre 2017, le gouvernement est de nouveau appelé à agir, face à un autre scandale lié à la consommation des produits importés de France.

A cet effet, à travers un communiqué conjoint des ministères de la Santé, de l’Economie et de l’Agriculture, signé ce 11 mars 2018, le gouvernement informe les populations de l’existence d’une infection alimentaire collective survenue en France, liée à la consommation de certains jambons et huîtres réfrigérés. 

Ces produits, poursuit ledit communiqué, ont été importés au Gabon et livrés dans certaines grandes surfaces à Libreville et Port-Gentil. Il s’agit des lots numéro 3560070787104 80G 2TR Jambon supérieur Do Grand jury, de celui correspondant au numéro 3560070787135 160G 4T Jambon supérieur Grand jury, des huîtres normande 4X 24 et enfin des huîtres normande 3X 24

Pour rappel, l’affaire éclate au mois de février 2018 en France, lorsque des lots de jambons en tranches sont rappelés des magasins Carrefour, Casino, Auchan, et Monoprix pour une contamination à la listéria dans l’usine de Goussainville, dans le Val-d’Oise.

En effet, selon les spécialistes, cette bactérie peut aboutir à la listériose, une maladie qui provoque une septicémie et potentiellement une infection des méninges et du cerveau.

La maladie peut même se déclencher jusqu’à deux mois après la contamination. Une telle contamination peut également avoir des conséquences dramatiques pour les femmes enceintes, occasionnant un avortement soudain ou une naissance prématurée alors même que la future mère ne ressentira que des symptômes grippaux.

Le gouvernement tient donc à assurer les populations de ce que des dispositions urgentes ont déjà été prises. Il s’agit d’un rappel et d’une saisie des lots incriminés et suspects ; du renforcement de la surveillance des produits de charcuterie, de la pêche et de l’aquaculture importés, et enfin de la mise en place d’une veille sanitaire dans les établissements de soins.

Par ailleurs, précise ledit communiqué, à ce jour, aucun cas de maladie n’a été signalé en relation avec la consommation des produits concernés. En conséquence, le gouvernement invite les consommateurs détenant lesdits produits à bien vouloir les retourner auprès des vendeurs.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.