Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Une séance de travail portant sur le Programme de travail gouvernemental (PTG), s’est tenue, ce mardi 6 février 2018, au Secrétariat général du gouvernement. Présidée par le Secrétariat général adjoint du gouvernement, Vincent Rawambia, l’ordre du jour de cette rencontre s’est articulé principalement autour du suivi et l’exécution dudit programme.

Au cours de cette réunion qui a vu la participation des différents acteurs du PTG, à savoir, les secrétaires généraux du gouvernement, les secrétaires généraux des ministères, les conseillers à la Primature, il a été question de la lecture des projets de textes des ministères des Transports, des Infrastructures, de l’Habitat, de l’Intérieur et de l’Economie et de la Prospective.

D’autres textes en matière de politique générale, ont également fait objet de lecture au cours de cette rencontre hebdomadaire. Il a cependant été observé que plusieurs textes ont déjà été transmis au Secrétariat général du gouvernement. Et pour ceux qui ne le sont pas encore, les différents secrétaires généraux ont dit toute leur disponibilité à faire parvenir ces textes dans les délais.

Pour rappel, le Programme de travail gouvernemental fixe le cap de la mise en œuvre du Plan de relance économique. Sa méthodologie s’étend sur deux aspects : le contenu du programme de travail gouvernemental et la procédure d’élaboration, d’exécution et de suivi de celui-ci. Un dispositif qui passe naturellement par des méthodes de travail orthodoxe, dont l’objectif n’est autre que l’accroissement de la productivité et de la performance au sein du secteur public.

Stéphane Billé

Le Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) s’est réuni les 5 et 6 février à Libreville, au Gabon, pour évaluer les offres concernant le recrutement d’un cabinet pour les besoins de la cause.

Selon le compte-rendu de cette réunion en territoire gabonais, il est indiqué que, des sept dossiers de candidature reçus, seule la firme française a obtenu la note de 83,78 points, supérieure à la note minimale qui est de 80 points sur 100. Le Comité a alors procédé à l’analyse de la proposition financière de Sofreco. Il en résulte que celle-ci s’élève à 644,09 millions FCFA, hors douanes.

Mais, indique la CEEAC, étant donné que la provision prévue pour le projet de la réforme s’élève à 498,9 millions FCFA, le Comité a demandé au secrétariat technique de se rapprocher de Sofreco, en vue d’obtenir la réduction de son offre financière. Cette démarche a permis d’obtenir de la firme une nouvelle proposition de 511,07 millions FCFA qui servira de base de négociations.

La prochaine phase consiste en la négociation d’un contrat de prestation de service et la tenue d’un calendrier de la feuille de route de la réforme institutionnelle de l'organisation qui regroupe 11 Etats (Cameroun, Centrafrique, Gabon, RD Congo, Tchad, Sao Tome & Principe, etc.).

Pour mémoire, c’est au cours des assises de la CEEAC, en novembre 2016, à Yaoundé, au Cameroun, que les experts avaient relevé l’obsolescence des textes de l'institution communautaire datant du 18 octobre 1983. Bien plus, il avait été suggéré de revoir le règlement financier de la CEEAC, du 28 juin 2005, le statut du personnel du Secrétariat général du 28 août 1987, le règlement intérieur du Secrétariat général du 20 juillet 2006 et les manuels de procédures.

S.A

La visite, ce 7 février 2018, du président de la République, Ali Bongo Ondimba à la ZES de Nkok, a permis à l’Administrateur général de cet espace économique, Gabriel Ntougou, de faire un point des avancées déjà enregistrées depuis son entrée dans sa phase opérationnelle.

Selon sa présentation, il ressort que la ZES de Nkok est devenue un véritable catalyseur d’industrialisation et de diversification de l’économique du Gabon. Ainsi depuis 2012,

« 2150 emplois directs ont déjà été créés, avec 197 milliards de francs CFA d’Investissements directs étrangers (IDE) captés au sein de la Zone », a-t-il indiqué.

Gabriel Ntougou a également souligné à l’attention d’Ali Bongo Ondimba, qu’à ce jour, « 56 entreprises sont en production à la ZES de Nkok, alors que 18 autres sont en construction. En outre, plus de 521 containers sortent chaque mois de la ZES, soit 28% des exportations de containers mensuelles de l’ensemble du pays».

En effet, la ZES de Nkok, née d’un partenariat Public-Privé entre l’Etat gabonais et la société singapourienne Olam International, est actuellement dans sa phase opérationnelle, avec 56 entreprises exportatrices de produits transformés.

Dotée d’une autonomie en eau et en électricité avec deux réservoirs d’eau d’une capacité de 6 millions de mètres cubes, huit forages, une centrale électrique de 70 MW, la ZES de Nkok s’étend sur 1 126 hectares.

Elle abrite également un guichet unique constitué de 17 administrations publiques sous tutelle de l’autorité administrative, qui accompagnent les opérateurs de la zone dans leurs démarches administratives sur place.

Enfin côté opportunités, la ZES de Nkok offre aux opérateurs économiques plusieurs avantages fiscalo-douaniers parmi lesquels : 0% d’Impôt sur les sociétés  et 0% de droits de douanes pendant les dix premières années ; 0% d’impôt sur les dividendes ; 0% d’impôt sur un foncier disponible.

Stéphane Billé

Nonobstant le fait que la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) soit encore un nain (0,74% des fonds levés en 2017 sur le continent) dans le domaine du crowdfunding, selon une étude que vient de publier la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) dans le domaine, la Banque centrale note que le potentiel des pays de la sous-région est « appréciable ».

A titre d'illustration, indique l'institution, entre juin et septembre 2017, le taux de croissance annualisé des montants levés (1,1 milliard FCFA) par le Cameroun sur le site KIVA s’élève à 42,8%. « A ce rythme, le total des fonds levés par le Cameroun sur cette plateforme pourrait ainsi être multiplié par un facteur égal à 17, en 2025. Nos estimations tablent sur un total de fonds levés sur le site KIVA au niveau de la Cemac, de 12,2 milliards FCFA à l’horizon 2020 », projette la BEAC.

Par ailleurs, ajoute la banque, il est à noter qu’une cinquantaine de sites internet sont ouverts aux projets portés par des citoyens de la Cemac. La BEAC estime qu’en supposant que chaque pays de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad) parvienne à lever 5% des sommes collectées par le Cameroun sur le site KIVA, sur chaque plateforme accessible aux pays membres (scénario le plus pessimiste), le montant total des fonds levés, via le crowdfunding, pourrait s’élever à 19,7 milliards FCFA, à l’horizon 2025.

La BEAC pense que si ces montants peuvent paraître dérisoires face au volume des crédits dans la Cemac (près de 8324 milliards FCFA en 2017), les effets de réseau et d’apprentissage pouvant découler de l’adoption de ce mode de financement par les petites unités de production, peuvent booster l'activité dans la sous-région. Et même faire du crowdfunding le «chaînon manquant» du système financier de la Cemac.

Sylvain Andzongo

A la faveur d’une conférence récemment organisée à Rabat, par le Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD), Jean Marie Ogandaga (photo), le ministre de la Fonction publique, de la Modernisation du service public, chargé de la Réforme de l’Etat a exposé sur les avancées majeures accomplies en matière de gouvernance publique et les progrès réalisés par les pays africains, dans la mise en place d’une « administration publique à même de répondre aux attentes et préoccupations des citoyens du continent ». 

Cette conférence portant sur « Le rôle du leadership dans le processus de réforme et de modernisation des administrations publiques », organisée en partenariat avec l'Ecole nationale supérieure de l'administration (ENSA), a été l’occasion pour M. Ogandaga de lancer une invite aux dirigeants africains à s’impliquer de manière efficiente dans une dynamique de gouvernance publique responsable. Cela à travers la promotion d’un leadership au sein de l’administration publique.

Il a de même fait savoir que «l’instauration d’un leadership public à la lumière de la gouvernance publique citoyenne passe impérativement par la mise en place d’une fonction publique professionnelle, citoyenne et en parfaite harmonie avec les principes de neutralité, de mérite, d'égalité, de transparence, d'efficacité et de reddition des comptes». 

Le membre du gouvernement gabonais a également mis en avant, le rôle éminent du leadership dans la réussite de toutes les initiatives de réforme de la gouvernance administrative, notant que le leadership constitue un « élément catalyseur des dynamiques et l'un des vecteurs accélérateurs des réformes administratives ». 

« Si les pouvoirs publics statuent sur les choix politiques, ce sont les administrations qui doivent les concrétiser et s’assurer que les règles internes d’organisation et de procédures répondent convenablement aux enjeux qui donnent un rythme approprié aux réformes. », a-t-il fait savoir.

Il a enfin relevé que le succès des réformes ne dépend pas uniquement de l’application « des bonnes pratiques », mais aussi de l’adaptation de cadres institutionnels permettant l'émergence d'un « leadership capable de résoudre des problèmes spécifiques d’engagement et d’action collective qui entravent le développement ». 

Pour la bonne gouverne, le CAFRAD est une organisation intergouvernementale panafricaine ayant pour mission de servir de centre d’excellence et de soutien aux actions des gouvernements et des organismes connexes dans le renforcement des capacités et l’innovation dans l’administration publique.

Stéphane Billé

C’est la chaîne d’information en continu française France 24, qui a révélé l’information. En fait, depuis la mi-décembre 2017, à la suite d’une panne survenue sur l’un des équipements destinés au pompage du pétrole brut près d’un site de production opéré par la compagnie pétro-gazière française Maurel & Prom dans la province du Moyen-Ogooue (centre du Gabon), une rivière a été polluée.

Situé à 150 km environ au Sud-Est de la capitale gabonaise, le site d’Onal près du village Ezanga, l’un des trois opérés par la junior française, doit aujourd’hui ajuster sa production en attendant la fin des travaux de réparation.

D’après un responsable de la compagnie cité par le média français, l’incident qui s’est produit dans la nuit du 15 au 16 décembre 2017, est d’origine mécanique et occasionné l’écoulement du brut sur 800 mètres dans le ravinement.

«Un joint a lâché au niveau d’une pompe de gavage : il s’agit d’une pompe qui récupère le pétrole brut au niveau des séparateurs, lesquels sont des machines séparant l’eau, le gaz et le pétrole extraits des puits. C’est un problème d’ordre mécanique. Mais personne n’était là quand ça s’est produit.»

Bien plus tard, poursuit-on au sein de la compagnie où l’on estime à environ 80 à 90 m3 de brut déversés dans la nature, «des employés ont réalisé qu’il y avait un problème seulement trois heures plus tard environ, vers 3 h du matin. Ils ont arrêté la pompe, mais c’était trop tard : du brut s’était déjà écoulé, débordant du réceptacle qui se trouve sous la pompe. Ça s’est déversé dans les canalisations, qui conduisent habituellement les eaux de pluie jusqu’à la rivière située à côté », explique-t-il.

L’entreprise annonce qu’il n’y aura pas de réparation financière pour les dommages causés sur l’environnement, les populations n’ayant soulevé aucun problème. Les opérations de nettoyage de la zone doivent s’achever en mi-février et l’entreprise annonce un renforcement des mesures de sécurité qui vont de l’augmentation de la fréquence des rondes, à la mise en place d’autres systèmes de détection de problèmes mécaniques.

SeM

Les suites du conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), tenu à Brazzaville, le 24 janvier 2018, commencent à produire des résultats à Libreville.

Cette session déterminante pour le Gabon, a permis au pays de bénéficier d’une enveloppe de 25 milliards FCFA sur les 33 milliards affectés aux quatre pays de la sous-région que sont le Cameroun, la RCA, la Guinée équatoriale et le Gabon.

L’enveloppe du Gabon va ainsi permettre de relancer les travaux de construction du tronçon PK5-PK12, à l’arrêt pour décomptes impayés. Une rallonge de 5 milliards FCFA a en effet été consentie pour la poursuite de ce chantier qui vit des perturbations du fait des tensions de trésorerie de l’Etat.

Les travaux de réhabilitation et d’élargissement du tronçon PK5-Pk12, cofinancés par la BDEAC et le gouvernement gabonais et exécutés par l’entreprise française Colas, devaient être livrés en décembre 2017, soit deux ans après leur démarrage.

SeM

Le vice-président et trésorier de la Société financière internationale (SFI), Jingdong Hua, en séjour au Gabon, depuis quelques jours, a déjà eu des entretiens avec plusieurs autorités, portant sur la possibilité pour cette filiale de la Banque mondiale, d’investir dans divers secteurs d’activité dans le pays.

Avec le ministre de la Promotion des investissements, Madeleine Berre, le trésorier de la SFI, entité spécialisée dans le financement du secteur privé, a manifesté un grand intérêt pour la participation de l’organisme au renforcement du secteur privé et à la création d’opportunités d’investissement au Gabon.

La SFI qui travaille avec plus de 2000 entreprises dans le monde, entend également accompagner le Gabon dans la réponse aux exigences du Plan de relance de l'économie dont l'une des plus importantes reste la promotion du secteur privé.

Pour cela, elle envisage d’utiliser son expertise et son influence pour la création d’opportunités dans plusieurs secteurs d'activité attractifs, en matière d'investissement, au Gabon. Il s’agit de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures routières et aéroportuaires auxquels s'ajoute un accompagnement des PME. Dans ce volet, les discussions avec Biendi Maganga Moussavou, ministre des PME, ont porté sur l’amélioration du financement des PME, à travers la mise en place d’un fonds de garantie pour lequel Jingdong Hua a manifesté un grand intérêt.

Il préconise également la création d'un «crédit bureau» en collaboration avec la BEAC et la dynamisation du marché des capitaux pour le compartiment des PME.

SeM

Parrainée par le ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement durable, le Gabon vient d’instituer un cadre de réflexion économique, intitulé « Journée économique ». Selon le ministère de l’Economie, Régis Immongault Tatagani (photo), cette rencontre dédiée au secteur productif, et qui se veut une activité permanente, sera désormais organisée au début de chaque année.

Le thème de la première édition 2018, porte sur « Restaurer la Confiance ». Pour les organisateurs, il porte sur le rôle déterminant que joue ce facteur dans le secteur économique. Les organisateurs s’inspirent évidemment de l’actuelle crise économique et financière apparue à la seconde moitié de 2014, qui a mis à rude épreuve, la confiance des opérateurs économiques et des investisseurs dans l’Etat et dans l’économie nationale.

Dans le cadre structurel, un secteur économique particulier, sera mis à l’honneur à chaque édition. Ainsi pour la présente édition, ce sera celui des assurances. Ce, du fait de son rôle essentiel dans le financement de l’économie, la sécurisation des investissements et de la relative méconnaissance de ce secteur par les opérateurs économiques.

En matière d’objectifs, la « Journée économique » constitue la principale tribune du ministre de l’Economie pour échanger avec les opérateurs économiques de ce secteur productif. L’objectif principal est de permettre au début de chaque année, de faire le bilan de l’année écoulée, d’indiquer la trajectoire et de tracer les perspectives d’avenir.

Pour l’édition 2018, il s’agira pour le ministre de l’Economie d’entretenir les opérateurs économiques sur l’atterrissage 2017 et sur les perspectives macroéconomiques pour 2018 et 2019. Des sujets liés à la performance macroéconomique ; au Plan de relance de l’économie ; au programme avec le FMI ainsi qu’au règlement de la dette intérieure seront aussi, abordés.  

Stéphane Billé

 

 

Suite à la découverte de malfaçons, d’approximations ainsi que la médiocrité de la qualité des ouvrages réalisés par les entreprises adjudicataires du marché de construction des logements sociaux de Bikele, dans la périphérie nord de Libreville, le gouvernement a décidé de retirer la réalisation desdits travaux à ces entreprises.

Ces irrégularités ont été constatées grâce à un audit indépendant commis par la société nationale des logements sociaux (SNLS), à l’effet d’évaluer la qualité des travaux et de confronter les coûts de réalisation de ces ouvrages avec ceux du marché.

C’est ainsi, qu’après concertation avec les opérateurs sur les résultats de l’audit indépendant commis par la SNLS, la direction générale de cette société a convaincu les différentes structures incriminées de se désengager de leur contrat avec la société afin de confier les travaux à d’autres opérateurs.

Dans ce dossier, dont le financement est assuré par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, le gouvernement a privilégié la voie de la conciliation plutôt que celle des tribunaux.

La cité des logements sociaux de Bikele, dont les travaux sont à l’arrêt depuis des mois, pourra ainsi voir le redémarrage de la construction dans les semaines à venir, à la suite de cette conciliation, bien que certaines entreprises n’aient pas assisté à la concertation organisée par le directeur général de la SNLS, le 3 février 2018 à Libreville.

SeM

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