Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre de la Fonction publique, de la Modernisation du service public, chargé de la Réforme de l’Etat, Jean-Marie Ogandaga (photo), est attendu au Maroc, dans les tout prochains jours, pour un atelier organisé par le Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (Cafrad).

Pour la cérémonie inaugurale qui s’est déroulée ce 29 janvier 2018, le Gabon a été représenté par le haut Représentant de la République gabonaise, près le royaume du Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo.

Selon Mohamed Benabdelkader, le ministre de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique du royaume du Maroc, par ailleurs, Président du conseil d’administration du Cafrad , «cette rencontre est une excellente occasion offerte aux différents acteurs pour débattre des opportunités qui peuvent se présenter au continent africain qui doit s’impliquer de manière efficiente pour la promotion d’un leadership sur la voie des réformes institutionnelles et administratives».

Pour Stéphane Monney Mouandjou, Directeur général du Cafrad, cette rencontre de Rabat doit venir traduire l’engagement de l’Afrique à être entièrement partie prenante de l’édification d’une nouvelle gouvernance publique responsable.

Pour rappel,  le 5 juillet 2017, Jean-Marie Ogandaga avait reçu le Prix d’excellence du prix panafricain du service public, pour la mise en place de son Nouveau système de rémunération des agents de l’Etat. Cette récompense est intervenue, à l’occasion de la 13ème édition du Forum panafricain de la modernisation de l’administration publique et des institutions de l’Etat, tenu en marge de la 55ème édition du Conseil d’Administration du Cafrad.

Stépahne Billé  

 

En séjour dans la province du Haut Ogooué, en fin de semaine dernière, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement local, Lambert-Noël Matha (photo), a rencontré les auxiliaires de commandement et de l’administration de la commune de Franceville.

Au cours de cet échange, le membre du gouvernement a ainsi édifié ces auxiliaires de l’administration sur les récentes mesures annoncées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la nation, du 31 décembre dernier.

Pour ce qui est de son département ministériel, Lambert-Noël Matha a insisté sur le Fonds d’initiative départementale (FID), pour lequel les gouverneurs seront à la tête du comité de gestion dans chaque province.

Selon des sources gouvernementales, cet échange consistait, pour le ministre de l’Intérieur, à préparer ces représentants des populations à devenir, eux-mêmes, les acteurs du développement de leurs localités.

«Le président de la République ne veut plus que le développement de notre pays soit pensé seulement depuis Libreville », a-t-il conclu, tout en demandant aux principaux concernés de ressortir leurs plans de développement locaux et d’associer la population à leur réexamen, si nécessaire.

Stéphane Billé

 

Célébrée le 26 janvier dernier, sous  le thème, « Un environnement commercial sûr au service du développement économique », la journée internationale de la douane a été l’occasion pour le Directeur général des douanes gabonaises, Raymond Okongo, de  rappeler aux douaniers, leurs  missions, leurs devoirs ainsi que la nécessité de produire plus d’efforts pour de meilleurs rendements.

« Aujourd’hui est une journée qui vient nous rappeler, à la fois, l’importance de notre mission et les devoirs qui sont les nôtres, en tant que serviteur de l’Etat et donc, de l’intérêt général. Notre administration doit améliorer ses performances, en apportant des résultats concrets et palpables. C’est une question de vision, de volonté, de responsabilité et de synergie », a déclaré Raymond Okongo.

Présidant cette cérémonie, le secrétaire général du ministère de l’Economie, Jeannot Kalima, a, quant à lui, indiqué les attentes du gouvernement vis-à-vis de ce secteur névralgique de l’économie gabonaise.

Il s’agit, entre autres, de : l’amélioration de leur rendement, jusque-là jugé en deçà des attentes, l’amélioration de leur cadre de travail dans lequel, la discipline, l’intégrité, la rigueur et l’ardeur au travail.

Dans cette logique, il a enfin souligné que ces facteurs doivent être le leitmotiv de cette administration paramilitaire, pour une meilleure participation à la relance de l’économie gabonaise.

Stéphane Billé

Arrivé le 27 janvier 2018 au Maroc, le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le Gabonais Daniel Ona Ondo (photo), a échangé avec une délégation de la Chambre de Commerce de Fès.

Mohamed el Harti, le Député de Fès, et le président délégué du Conseil régional, Ahmed Sentissi ont expliqué à Daniel Ona Ondo qu’ils l’ont invité au Maroc, dans le prolongement du Fès - Meknès Economic Forum, dont il fut un des invités de marque, en mai 2017.

« Les investisseurs marocains ont réaffirmé leur volonté de prospecter les opportunités d'affaires dans la sous-région d'Afrique centrale. A cet effet, ils ont prévu une série de visites et de rencontres officielles dont l'objectif est clairement affirmé », peut-on lire dans un communiqué de la commission de la Cemac.

En réponse, Daniel Ona Ondo a évoqué des axes de coopération économique dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme et du commerce, entre autres, qui permettraient de densifier les échanges entre le royaume chérifien et la Cemac. « Les six Etats de la communauté [Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique, Tchad] étant engagés dans un vaste processus de diversification économique, le Maroc est, et représente un partenaire de choix dans la mise en œuvre de cette politique », a conclu le président de la Commission.

S.A

D'après le chef de l'Etat nigérien Mahamadou Issoufou, qui accordait une interview à la presse, lors du sommet de l'Union africaine (UA) qui s'achève ce jour à Addis-Abeba, en Ethiopie, le nouveau président en exercice de l’Union africaine, Paul Kagame, a convoqué une réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement du continent, à Kigali, au Rwanda, le 21 mars 2018, en vue du lancement officiel de la zone de libre-échange continentale (ZLEC).

Pour le président nigérien, le lancement de cette zone démontre la volonté des pays africains d’aller vers une intégration réussie et de mettre en commun les efforts pour l’aboutissement des projets communautaires.

«Pour échanger, il faut des produits ; donc pour cela il faut qu’on lève les obstacles qui entravent le commerce entre les Etats du continent», confie le président nigérien à la presse.

La faiblesse du réseau d’infrastructures sur le continent, constitue l’un des grands obstacles au développement du commerce intra-africain, aux investissements ainsi qu’au développement du secteur privé.

Selon les conclusions de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), la ZLEC devrait permettre une hausse de 52% du commerce intra-africain, d'ici 2022, soit 35 milliards de dollars.

Cependant, il faut mettre en œuvre des mesures pour améliorer les infrastructures liées au commerce et harmoniser et alléger les procédures douanières et réduire les coûts de transit et autres coûts des échanges.

La création de la zone de libre-échange continentale a été décidée en 2012, par l’Union africaine. Son démarrage était prévu pour octobre 2017.

SeM

Le président directeur général de Poste SA, Michael Adande, par ailleurs président du conseil d’administration de Poste Finance, nouvel établissement financier créé par le gouvernement, a dévoilé les missions et la feuille de route de cette structure financière.

D’après lui, Poste Finance est un «instrument au service de l’aménagement du territoire par sa présence sur toute l’étendue du territoire national et notamment dans les zones où il n’existe aucune offre de services financiers de base».

Sa principale mission consistera donc à accompagner financièrement et matériellement les populations à revenus modestes ou irréguliers, particulièrement les artisans et les petits commerçants, dans l’organisation de leurs activités.

«Le démarrage effectif des activités de la Poste Finance SA et sa réussite, dans ses missions, constituent une base pour promouvoir le développement communautaire et ainsi favoriser l’intégration des populations les plus défavorisées aux différents programmes économiques mis en place par les pouvoirs publics», confie le PDG dans un communiqué.

A l’issue de la première session du conseil d’administration de cet établissement, tenue le 17 janvier dernier à Libreville, les administrateurs ont demandé au PCA d’engager les démarches nécessaires pour l’obtention d’un agrément auprès de la Commission bancaire d’Afrique centrale, et d’installer les nouveaux responsables dans leurs fonctions.

SeM

Le conseil des ministres du 26 janvier a donné l’occasion du gouvernement de fixer les conditions de gratuité de l’accouchement, les conditions d’exercice de la médecine itinérante et l’organisation du ministère de la Santé.

S’agissant des deux premiers textes, les modalités de prise en charge concernant la gratuité des frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques, s’adressent aux femmes de nationalité gabonaise âgées de 18 ans révolus. Il est question pour le gouvernement d’élargir le champ de la couverture santé aux populations démunies.

Pour la médecine itinérante qui offre périodiquement des prestations de santé aux populations vivant dans les départements sanitaires, à travers des unités mobiles médicalisées, elle concerne 13 prestations et pathologies. L’on peut ainsi citer la médecine infectieuse, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, l’ophtalmologie, la stomatologie, l’ORL, la cardiologie, la petite chirurgie, le médicament, les examens de laboratoire d’analyse médicale, les examens de radiologie, le dépistage et la prévention du diabète, du VIH, du cancer, du paludisme et de la tuberculose et bien d’autres à la demande, si le besoin venait à s’exprimer.

SeM

dimanche, 28 janvier 2018 15:31

Le Gabon augmente le nombre de députés

A l’issue du conseil des ministres tenu vendredi dernier à Libreville, le président de la République a décidé de porter le nombre de députés de 120 à 143. Cette décision est l’émanation des résolutions du Dialogue politique de 2017.

Ainsi, dispose le communiqué du conseil des ministres, il est attribué à chaque arrondissement de Commune, un siège de député, à l’exception de la Commune de Libreville qui dispose de deux sièges par arrondissement.

Sont concernées par cette disposition, les communes d’Akanda, Owendo et Ntoum dans la Province de l’Estuaire et de Moanda dans la Province du Haut-Ogooué.

D’autres pondérations obéissant à la volonté d’harmoniser les limites et contours de certains sièges, ont permis de réaliser des aménagements dans les sièges couvrant en même temps la commune et certains cantons de leur département.

L’augmentation du nombre de députés à l’Assemblée nationale annonce d’ores et déjà les prémices du scrutin législatif qui va se tenir cette année après deux prorogations de mandats.

Désormais, la répartition des députés suivant le dernier découpage est ainsi défini :

      Province de l’Estuaire………………….   26

      Province du Haut-Ogooué……………..   23

      Province du Moyen-Ogooué…………..   10

      Province de la Ngounié………………..   18

      Province de la Nyanga………………..    11

      Province de l’Ogooué-Ivindo………….   12

      Province de l’Ogooué-Lolo……………   12

      Province de l’Ogooué-Maritime………   13

      Province du Woleu-Ntem……………..   18

SeM

Selon un récent rapport de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), les compagnies aériennes du continent ont réalisé une performance au cours du dernier exercice en assurant le déplacement d’un peu plus de 123 millions de passagers en 2017.

Dans le monde, les compagnies aériennes ont réussi à transporter 4,1 milliards de passagers en 2017, contre 3,8 milliards en 2016.

Les compagnies africaines ont réalisé un taux de remplissage de 70,8% contre 83,4% pour les compagnies d’Amérique du Nord.

Ces performances des compagnies africaines cachent cependant des écarts énormes dans le bilan financier. Alors que le bénéfice net des compagnies devrait s’établir à 36 milliards de dollars, dont 45% pour les compagnies nord-américaines, celles du continent enregistrent des pertes financières de plus de 100 millions de dollars.

Selon le site NewsAero, l’Afrique ne représente que 3% du trafic mondial ; mais cependant elle a, selon l’OACI, «augmenté légèrement plus vite que l’année dernière à 7,6%».

SeM

 

Ahmed Ali Al Nuaimi, prince d’Abu Dhabi et Saïd Abeloko, le directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), ont signé le 25 janvier 2018, un mémorandum d’entente pour l’attrait des investisseurs sur les plateformes portuaires du Gabon au siège de l’Agence nationale de promotion des investissements.

«Ce document que nous venons de signer, c’est pour attirer les investisseurs que nous sommes ici, pour développer tous les ports du Gabon, faire du pays un grand port pas seulement d’Afrique centrale mais d’Afrique ; et avoir des partenaires qui viendront entretenir les bateaux qui passeront par le Gabon.», explique le prince émirati. Une perspective qui a fait dire au directeur général de l’Oprag que des projets portuaires doivent être réactivés et conduits à leur terme.

«Nos invités se sont plus intéressés à l’exploitation, et à l’entretien des navires. Ils promettent d’investir dans l’installation de nouveaux ports à l’intérieur du pays. Ils sont aussi intéressés par le port en eau profonde de Mayumba, et aussi le quai de Mangali qui va être réactualisé ainsi que beaucoup d’autres projets dans l’exploitation de nos ports.», explique Saïd Abeloko.

Au-delà des activités portuaires, les autorités entendent profiter de la présence de la délégation des investisseurs émiratis pour leur présenter un éventail des projets en cours de développement au Gabon et qui nécessitent de lourds investissements.

 

SeM

 

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