Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Face aux représentants de la communauté des bailleurs de fonds et des partenaires techniques et financiers de l’éducation au Gabon, notamment l’UNESCO, la Banque Mondiale, l’UNICEF, l’AFD et L’UNFPA, le ministre de l’Education nationale, Nadine Patricia Anguile Obame (photo), a posé le problème de la disponibilité des données statistiques dans son département ministériel.

Pour elle, la nécessité impérieuse de disposer de cet outil «indispensable au pilotage, à la programmation et à la gestion efficiente du secteur de l’Education nationale, et dont l’absence occasionne des dysfonctionnements dommageables» à l’ensemble du secteur, n’est plus à démontrer.

D’où l’appel lancé aux bailleurs de fonds et aux partenaires en vue d’appuyer techniquement et financement les projets relatifs à la collecte en urgence de données statistiques basiques d’une part, et la mise en place à moyen terme, d’un outil statistique sectoriel pertinent et durable.

En attendant de définir les termes de référence de ces projets et de déterminer le niveau de contribution de chacun, les partenaires ont marqué leur accord pour la mise à disposition de cet outil au secteur de l’éducation.

SeM

Dans le cadre de la présentation de l’édition 2018 de ses Perspectives économiques africaines (PEA 2018) le 17 janvier dernier à Abidjan, la Banque africaine de développement (BAD) a relevé un état des lieux mitigé de l’économie gabonaise. Si l’institution financière panafricaine a confirmé la résilience des économies africaines face aux chocs des dernières années, elle a, dans le cas du Gabon, indiqué que le taux de croissance ne devrait pas dépasser 1 % en 2017, malgré de nombreuses initiatives entreprises  pour faire face à la crise économique en cours.

Situation des indicateurs macroéconomiques

Selon la BAD, depuis la chute du cours du pétrole, le Gabon enregistre des pertes de recettes qui ont négativement affecté les finances de l’État, le secteur financier et le secteur productif. En dépit de ses efforts d’ajustement, l’État a accumulé d’importants déficits budgétaires, notamment pour faire face à une masse salariale importante (près de 40 % du budget), et soutenir le programme d’investissement associé à la vision d’émergence du pays. Combinée à l’accumulation d’arriérés, la baisse des investissements publics a nui à la croissance économique, à la création d’emploi et au secteur non pétrolier. Par ailleurs, la balance des paiements est déficitaire et les réserves de l’État auprès de la Banque centrale se sont fortement amoindries.

Les bons points

Le Gabon est aujourd’hui déterminé à réduire sa dépendance à l’égard des matières premières, notamment les hydrocarbures, et à transformer son économie pour devenir un pays émergent d’ici 2025. Il a mis en place une véritable politique industrielle comprenant, notamment, l’aménagement de zones économiques spéciales et l’attraction d’investissements directs étrangers.

Ces mesures se concrétisent, entre autres dans le partenariat public-privé avec la société OLAM, dont le but est de promouvoir l’agriculture de subsistance et d’exportation en tant que relai de la croissance. Pour améliorer la performance des administrations publiques, le gouvernement a lancé des réformes visant à rationaliser l’effectif des fonctionnaires, à revoir les missions de certains ministères et à réorienter les ressources publiques vers l’obligation de résultat.

Les réformes sont soutenues par la communauté internationale à travers, notamment, un accord triennal de 655 millions de dollars EU approuvé en juin 2017 par le Fonds monétaire international au titre de sa Facilité élargie de crédit, ainsi que des appuis budgétaires de la Banque africaine de développement, de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement.

Les mauvais points

L’appartenance à une union monétaire aide le Gabon à maintenir des taux d’inflation bas, mais elle limite ses possibilités d’adaptation aux chocs et de compétitivité extérieure. La diversification économique limitée demeure une contrainte majeure et empêche le pays de tirer des gains de plus fortes exportations non pétrolières. Malgré la maitrise des dépenses de la fonction publique et le recentrage des dépenses publiques, le Gabon a accumulé, depuis trois ans, d’importants arriérés vis-à-vis du secteur privé.

Ils freinent le développement du secteur non pétrolier, pénalisent l’emploi et, à terme, risquent de fragiliser le secteur bancaire en raison de l’accumulation des prêts douteux. Le niveau de la dette publique est également préoccupant dans la mesure où il a sensiblement augmenté ces dernières années, pour atteindre près de 59 % du PIB en octobre 2017.

L’État doit également massivement continuer à investir dans les infrastructures, notamment routières, pour rester une destination attractive pour les investissements étrangers. La stratégie de financement doit toutefois préserver la soutenabilité de la dette.

Stéphane Billé

Dans un entretien accordé à l’agence de presse Xinhua, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, Eric Dodo Bounguendza (photo), a estimé que le Gabon avait besoin de l'expérience du Parti communiste chinois (PCC) pour accélérer son développement.

Il a appuyé ses propos par les solides liens d’amitié qui unissent les deux pays. Il a également mis en exergue, les échanges souvent interactifs entre les autorités des deux partis. Prenant le cas de son déplacement, le mois dernier à Beijing pour une réunion de dialogue de haut niveau de plusieurs partis politiques du monde, Eric Dodo Bounguendza a indiqué que les grands axes de la coopération sino-gabonaise pour les cinq prochaines années ont été esquissés avec ses collègues chinois.

« J'ai insisté lors de nos rencontres avec nos homologues du PCC sur l'accent particulier que nous devons mettre à partir de cette année, notamment pour les cinq années à venir, sur la coopération au niveau de la formation des militants, parce que j'ai découvert des modules liés au renforcement des capacités des militants de base dans les écoles des cadres et d'administration du PCC »., a-t-il indiqué.

Pour lui, « les échanges que le Gabon et la Chine pourraient avoir dans ce domaine seraient profitables, si jamais des experts chinois pouvaient venir au Gabon dispenser un certain nombre des modules et que le Gabon puisse aussi envoyer régulièrement des militants du PDG pour recevoir quelques expertises et politiques dans les écoles des cadres et d'administration de PCC ».

« Nous avons fortement besoin d'une expérience enrichissante », a-t-il poursuivi en notant le style de travail et de fonctionnement du Parti communiste chinois.

A en croire M. Bounguendza, après plus de plus de 30 ans de partenariat entre le PCC et le PDG, la Chine a fortement accompagné le Gabon dans le domaine des infrastructures, tant routières que sportives ou encore dans le domaine de la santé.

Selon lui, « il serait mieux de penser à un élargissement de cet avantage dans d'autres provinces, dans le domaine du sport également et surtout dans le domaine de diversification de notre économie pour pouvoir accompagner notre pays sur la voie du développement amorcé par ce pays frère et ami qui sert aujourd'hui d'exemple dans la coopération Sud-Sud à travers le monde entier », a-t-il conclu.

Stéphane Billé

Le représentant de l’OMS au Gabon, le docteur Boureima Sambo a présenté les comptes nationaux de santé de l’exercice 2016 au gouvernement ce 18 janvier à Libreville.

Le rapport de l’OMS analyse globalement les financements effectués par l’État, afin de soutenir les programmes nationaux d’actions sanitaires et les indicateurs liés à la persistance de certaines maladies.

Pour le docteur Boureima Sambo, l’une des premières causes de la mortalité infantile au Gabon est le paludisme qui touche la tranche d’âge de 0 à 5 ans. Aussi pour résoudre cette question, l’OMS recommande-t-elle le renforcement du Programme national de développement sanitaire (PNDS) dont les activités couvrent la période 2016-2020 à hauteur de 443 milliards FCfa.

Le PNDS prévoit également dans ses missions, la préparation, la surveillance et la riposte aux flambées épidémiques ainsi que la lutte contre les maladies non transmissibles, la lutte contre la mortalité infantile, les maladies infectieuses et parasitaires.

L’OMS recommande également au gouvernement de densifier les actions de prévention par une approche ciblée au plus près des besoins des populations, et de réduire les contributions des ménages déjà fragilisés par un quotidien de plus en plus difficile.

SeM

Pour la troisième année consécutive, le commerce des véhicules neufs subit les contrecoups de la crise économique qui secoue le pays depuis la deuxième moitié de l’exercice 2014.

Selon l’Union des représentants de l’automobile et de l’industrie (Urai), les ventes des véhicules neufs ont chuté de 34% au troisième trimestre 2017, soit 1 651 véhicules vendus en 2017 contre 2 500 en 2016.

La baisse des ressources de l’Etat, la réduction des budgets des entreprises et la perte du pouvoir d’achat des ménages sont à l’origine de cette contre-performance qui sur la durée, occasionne des pertes énormes dans le chiffre d’affaires des concessionnaires opérant au Gabon.

Autre mesure qui va accentuer la chute des activités de ce secteur, la décision des autorités de suspendre les achats de véhicules neufs sur une période dont la durée reste indéterminée. Premier client des concessionnaires, l’Etat, confronté à de graves difficultés financières, doit réduire son train de vie et restructurer ses dépenses.

Toutefois, en raison de la politique de marketing mise en œuvre par certains opérateurs notamment la société Tractafric Equipement, s’agissant des prix et des recouvrements des créances, le chiffre d’affaires de la branche automobile affiche curieusement une hausse à fin septembre 2017, à 20,5 milliards FCfa contre un peu plus de 16 milliards FCfa en 2016.

SeM

 

Régis Immongault, ministre de l’Economie, de la prospective et de la programmation du développement, et Stephen Jackson, représentant résident du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), ont signé l’accord de gestion de la contribution du Gabon à l’Initiative africaine sur l’adaptation annoncée à Paris le 12 décembre 2017, à la faveur de la tenue du One Summit Planet par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Par cet accord, la gestion de ces fonds est confiée au bureau PNUD du Gabon par les autorités, dans le but de mobiliser davantage de ressources nécessaires en vue de l’élaboration d’un plan de travail y dédié.

«Cette initiative représente un pas audacieux et novateur de l’Afrique pour galvaniser le soutien nécessaire et intensifier de manière significative, l’adaptation et les actions visant à faire face aux pertes et dommages sur le continent avec un accent initial sur le renforcement de l’action avant 2020.», assure le représentant résident du PNUD.

Lancée à Paris en décembre 2015 lors de la COP 21, l’Initiative africaine sur l’adaptation vise le renforcement de l’action sur l’adaptation, dans l’optique de combler le déficit en financements dont souffre cette initiative et de mettre en œuvre des mesures permettant de faire face aux pertes et dommages en Afrique liés au changement climatique.

Le PNUD, nouvellement investi de cette mission, devra organiser avant la fin de cette année, une table ronde des donateurs constitués de partenaires bilatéraux, multilatéraux et d’institutions caritatives dans une ville que les hautes autorités participantes à l’Initiative auront choisie.

SeM

Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le Gabonais Daniel Ona Ondo, a rencontré le 16 janvier 2018, à Libreville, le ministre gabonais de l'Economie, Régis Immongault, pour partager ses préoccupations sur la situation de la Commission.

Au cours de cet échange, il s'est agi notamment des difficultés de fonctionnement liées à l'errance des services, le faible recouvrement de la Taxe communautaire d’intégration (TCI) et, surtout, le retard dans le règlement des 10% des arriérés de contribution des Etats membres de la Cemac.

L’on se souvient pourtant, qu’au sortir du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), qui s’est achevé, le 31 octobre 2017, à Ndjamena, la capitale tchadienne, la décision a été prise de passer l’éponge sur 90% des arriérés accumulés par les Etats membres, au titre de la mise à disposition de la TCI, mécanisme autonome de financement de la communauté.

Mais trois mois plus tard, l’amnistie sur les contributions des Etats membres n’a toujours pas produit l’effet escompté. A savoir, le paiement de la TCI qui correspond à 1% des importations en provenance des Etats tiers.

S.A

En visite sur le New Owendo international port, le directeur général des douanes, Raymond Okongo en a profité pour livrer aux responsables de cette plateforme de production de ressources budgétaires et de services logistiques, les enjeux et les défis de cette nouvelle infrastructure.

«La fiscalité au sein de ce port doit contribuer efficacement à la compensation des recettes liées à l’exploitation des matières premières, notamment le pétrole.», souligne-t-il. Car, rappelle-t-il, «dans un contexte de baisse globale des recettes budgétaires, l’optimisation fiscale est la priorité ».

Gage de compétitivité et d’attractivité dans l’espace portuaire sous-régional, selon les autorités gabonaises, le nouveau port d’Owendo verra ses opérations bénéficier davantage de fluidité grâce à la mise en service du nouveau bureau central des douanes de cet espace portuaire.

«L’administration des douanes a un rôle de premier plan dans ce dessein ; et pour un port aussi important que le New Owendo international Port qui est appelé à jouer un rôle majeur dans le développement économique du Gabon, elle doit être performante tant dans le contrôle avant dédouanement, que dans l’accompagnement aux usagers de ses services.», explique le directeur général des douanes et des droits indirects.

SeM

Après les assurances du chef de l’Etat lors de la cérémonie de présentation des vœux au monde des affaires, il y a quelques jours à Libreville, Alain Bâ Oumar (photo), président de la confédération patronale gabonaise (CPG), a reçu Thierry Blin, conseiller économique de l’ambassade de France près le Gabon, au nom des patrons d’entreprises françaises opérant au Gabon, pour un échange sur l’apurement de la dette intérieure.

«La CPG n’est pas inquiète car nous avons des assurances au plus haut niveau de l’Etat qui s’est engagé dans le traitement du dossier de la dette. Il y a des instructions qui sont en cours et au moment opportun nous pourrons en parler.», rassure le patron des patrons.

Pour lui, la France étant un partenaire économique privilégié du Gabon, «il est tout à fait naturel que la représentation diplomatique française accréditée au Gabon, s’intéresse à l’évolution des affaires dans notre pays».

Si le montant dû aux entreprises hexagonales, n’a pas été révélé par le président de la CPG, reste cependant que nombre d’entre elles sont concernées par la liquidation de la dette intérieure dont le règlement a été plafonné à 600 milliards Fcfa dans le budget de l’exercice 2018.

Les entreprises de la CPG représentent selon la presse locale, 90% des emplois dans le secteur privé formel et légaliste. L’organisation patronale contribue à hauteur de 80% au PIB du pays et regroupe 17 syndicats, 300 entreprises opérant dans 26 branches d’activités.

SeM

Avant le démarrage de la 23ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball qui se déroule au Gabon du 17 au 27 janvier 2018, Ali Bongo Ondimba a procédé, mardi dernier, à l’inauguration officielle du palais des sports de Libreville.

Construite sur une superficie globale de  15 220 km² dont 8 000m² de surface de jeu, l’infrastructure dispose d’une capacité d’accueil de 5 358 places assises.

Multifonctionnelle, l’aire de jeu peut abriter des compétitions de handball, il peut accueillir des matchs de basket-ball, volley-ball, tennis, futsal ainsi que les sports de combat.

Fruit de la coopération sino-gabonaise, le palais des sports de Libreville a été réalisé en partenariat public-privé, par la société chinoise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), en collaboration avec la société gabonaise, nouvelle générale d’études (SNGE).

Selon les constructeurs, il répond aux normes internationales les plus exigeantes en matière d’infrastructures sportives modernes. Aussi, est-il la manifestation de la volonté du chef de l’Etat de doter le pays d’infrastructures modernes et performantes dans tous les domaines.

«La dotation de cette infrastructure de dernière génération à la jeunesse gabonaise confirme à n’en point douter toute l’importance que vous accordez à cette franche de la population, après lui avoir dédié un septennat.», a déclaré Stella Ntsame Eto, représentante des sportifs à la cérémonie d’inauguration du gymnase.

SeM

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.