Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Denis Clerc-Renaud, le Directeur général de la société franco-britannique Perenco, a été reçu en audience, ce 23 janvier, par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Au menu de leurs échanges : la situation pétrolière au Gabon, en cette période de conjoncture difficile mais aussi et surtout, les ambitions de l’opérateur pétrolier et gazier.

Au cours de cet entretien, le Directeur général de Perenco a fait le point des activités de sa société, au dernier trimestre 2017, au chef du gouvernement, notamment depuis la cession des champs matures de Total Gabon à Perenco, le 30 septembre, à Libreville.

Depuis lors, à en croire Denis Clerc-Renaud, Perenco a mis en œuvre «d’importants moyens industriels pour augmenter sa production». L’entreprise indique également jouir de la confiance de l’Etat, et se réjouit de l’excellence des relations partenariales avec les autorités.

«L’industrie pétrolière gabonaise ne souffre d’aucune ambiguïté.», a dit Denis Clerc-Renaud, pour rassurer le Premier ministre. En outre, «la situation est stable. Nous poursuivons nos efforts […] sur fond de confiance réciproque», a-t-il conclu.

Pour rappel, Perenco est le premier producteur pétrolier et gazier du Gabon, avec une production de 25 000 barils par jour, pour ce qui est du pétrole. Au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2017, sur les 368,7 millions m3 de gaz produit par l’ensemble des opérateurs de la filière, la compagnie a réalisé, à elle seule, 345 millions m3, soit 94% de la production nationale.

Stéphane Billé

 

Le Conseil d’Administration de BGFI Holding Corporation, réuni le mois passé, a redéfini son organisation. L’objectif annoncé est de « déployer un fonctionnement dynamique et proche des clients au vu de l’enjeu de la Supervision sur Base Consolidée du plan stratégique Excellence 2020 ».

L’organisation de BGFI Holding Corporation, davantage tournée vers le client, s’articule désormais autour :
• de quatre Pôles Régionaux, en charge du développement Métiers, rattachés à la Direction Générale et placés sous supervision chacun d’un Directeur Régional garant de la bonne application des Stratégies, Politiques, Méthodologies et Outils Groupe qui définissent le modèle BGFIBank de chaque filière.
o Pôle Région Gabon ;
o Pôle Région Afrique Centrale ;
o Pôle Région Afrique de l’Ouest ;
o Pôle Région Europe-Océan Indien-Asie.

• d’un Pôle Finances, en charge de la gestion de l’information Comptable et Financière, rattaché à la Direction Générale, et placé sous la supervision d’un Directeur Financier garant de la pertinence et la sincérité de l’information Comptable et Financière du Groupe.

• d’un Pôle Secrétariat Général, en charge des activités transverses du Groupe, rattaché à la Direction Générale et placé sous la supervision d’un Secrétaire Exécutif. Le Pôle Secrétariat Général est structuré autour de ;
o La Fonction Gouvernance et Organisation Groupe,
o La Fonction Technologie Groupe,
o La Fonction Affaires Juridiques et Capital Humain Groupe,
o La Fonction Communication Groupe.

• d’un Pôle Gestion Globale des Risques, en charge de la gestion des filières risques, rattaché à la Direction Générale et placé sous la supervision directe du Directeur Général Adjoint et comprenant :
o La Fonction Risques et Contrôle Permanent Groupe,
o La Fonction Conformité Groupe,
o La Fonction Sécurité des Systèmes d’Information Groupe, * La Fonction Crédit Groupe
o La Fonction Surveillance et Développement Groupe.

• De la Fonction Audit Interne, en charge du contrôle périodique sur l’ensemble des filiales du Groupe BGFBank et des activités de BGFI Holding Corporation et rattachée directement au Président Directeur Général.

Pour Henri-Claude OYIMA, «ces mesures sont prises dans le souci du renforcement des Axes stratégiques du Projet d’Entreprise Excellence 2020 au travers de la quête permanente d’assurer la performance et garantir la pérennité du Groupe BGFIBank. La crise économique actuelle met en évidence les faiblesses des stratégies des entreprises. Cette situation de rupture nous incite à reconsidérer nos activités et replacer plus fortement le service et l'expérience Client au cœur de notre Stratégie, afin de contribuer ainsi à conforter la confiance de tous ».

Pour témoigner de l’excellence des relations entre le Gabon et le Liberia, Ali Bongo Ondimba s’est rendu à l’investiture du tout nouveau président libérien, George Tawlon Manneh Oppong Ousman Weah. En effet, peu avant le début de la campagne électorale au Liberia, les deux personnalités s’étaient entretenues à Libreville, en juin 2017.

Selon la présidence de la République, les deux hommes qui avaient échangé sur de nombreux sujets d’actualité dont ceux liés à la jeunesse, partagent plusieurs points de vue communs. Il en est ainsi, par exemple, des problématiques relatives à la paix, la stabilité, l’autosuffisance alimentaire, la mise en place des infrastructures modernes dans tous les domaines.

Le Liberia, pour rappel, importe toutes ses denrées alimentaires comme le Gabon, d’où l’importance de la mise en œuvre d’un plan agricole.

Sur le plan économique, le Liberia s’est hissé à la 9ème position des partenaires commerciaux du Gabon au troisième trimestre 2017, grâce aux achats de pétrole de ce pays, qui se sont élevés à 57,8 milliards Fcfa.  

SeM

C’est à Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du Gabon que le directeur général de la banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), Claude Ayo-Iguendha, a présenté le bilan des activités du 3ème établissement bancaire du pays, derrière BGFIBank et UGB.

Les comptes de l’exercice écoulé qui ont été présentés lors de la traditionnelle cérémonie d’hommage à la clientèle, affichent une hausse du résultat net de 10 milliards FCfa, à 40 milliards FCfa en 2017.

Ainsi, soutient le directeur général, cité par la presse locale, «le dynamisme des équipes, la diversification de la gamme des produits et services ont permis une progression soutenue» du chiffre d’affaires de la banque tout au long de l’exercice, malgré une conjoncture des plus difficiles marquée par la baisse de plusieurs agrégats.

«Malgré une contraction sous l’effet d’une baisse des dépôts, notre liquidité demeure confortable. Votre banque est rentable, solide et liquide.», jubile-t-il.

Cette performance de la Bicig tranche avec les difficultés que les établissements bancaires ont traversées tout au long de l’année 2017. Au 30 septembre par exemple, le total agrégé des bilans des 10 banques en activité au Gabon, s’est établi à 2 194 milliards FCfa, en repli de 7,2% par rapport à la même période en 2016.

En cause, la baisse des dépôts collectés, l’augmentation des créances en souffrance, une trésorerie déficitaire…

SeM

Acquise, il y a un peu plus d’un an, par la filière locale de la multinationale agroalimentaire singapourienne Olam, la palmeraie de Makouke dans le Moyen-Ogooue, centre du Gabon, autrefois propriété de Siat Gabon, enregistre aujourd’hui de grands travaux qui vont augmenter sa production.

Celle-ci se situe autour de 22 tonnes par jour, pour 1 500 hectares en production sur les 5 700 hectares disponibles. La société a décidé de réaliser une extension à 8 000 hectares de surfaces cultivables, afin d’augmenter la production actuelle d’environ 40 à 50 tonnes supplémentaires, pour la hisser entre 60 et 70 tonnes par jour.

Selon Henry Dusmin, directeur général du site de cette exploitation qui alimente l’usine d’huile de palme et la savonnerie de Lambaréné dans le centre du Gabon, l’objectif actuel de la société Olam Palm Gabon qui exploite cette ancienne plantation d’AgroGabon passée aux mains de Siat Gabon, reste la production.

La mise en œuvre du projet d’extension, apprend-on dans la presse locale, sera lancée dans les prochains jours.

Quant aux emplois, le site de Makouke emploie, à ce jour ,710 personnes dont 658 Gabonais.

SeM

Jusqu’ici, toutes les opérations d’import-export, chargement, déchargement, acconage, consignation, etc., effectuées au sein de la zone économique à régime privilégié de Nkok, étaient traitées à Libreville, au port d’Owendo.

D’après les autorités de la zone, cette situation alourdissait considérablement la procédure douanière et occasionnait des pertes financières et de temps importantes aux opérateurs économiques installés dans la zone.

Pour enregistrer des gains de productivité et permettre à l’administration des douanes de remplir ses missions auprès des agents économiques, le directeur général des douanes et des droits indirects, Raymond Okongo (photo), a ouvert un bureau central de la douane dans cette zone franche.

Ceci pour rompre avec cette pratique et rendre plus efficaces les services douaniers au profit des entreprises de la zone économique de Nkok. L’ancien bureau a ainsi été officiellement élevé au rang de bureau central autonome, sous la dénomination Bureau central 101.

Les outils de travail que sont les cachets, certificats d’origine, etc., qui permettront désormais d’accomplir toutes les opérations douanières sur place au sein de la Zone, ont été remis à l’administrateur général, Gabriel Ntougou.

SeM

Visiblement, le PM, Emmanuel Issoze Ngondet (photo) n’entend pas perdre du temps pour la mise en œuvre des décisions présidentielles du 31 août 2017. C’est dans ce cadre qu’il multiplie des Conseils interministériels sectoriels, afin de donner un coup d’accélérateur a cette dynamique.

Ce 22 janvier 2018, il a présidé un nouveau conseil interministériel en vue d’examiner d’autres projets de décret et un arrêté pour la mise en œuvre des décisions présidentielles du 31 août 2017.

Cet ordre du jour a amené le conseil à se pencher sur plus d’une dizaine de dossiers. Lesquels concernaient le ministère de l’Intérieur, avec les projets de décret portant sur le régime financier des collectivités locales et des établissements publics locaux, celui approuvant les statuts du fonds de péréquation des collectivités, mais surtout l’arrêté fixant les modalités de gestion du Fonds d’initiative départemental (FID). S’agissant particulièrement de ce FID, il a été question de déterminer ses organes de gestion notamment, entre les gouvernorats, les collectivités locales et les conseils départementaux. 

Il était également question pour les membres du gouvernement de se pencher sur la structuration de ces organes, le nombre de comités à prévoir, en charge de l’identification et de la sélection des projets communautaires, du règlement et de la vérification, ainsi que l’impact sur la population. 

D’autres dossiers ont également été abordés. Celui relatif au ministère de la Forêt, avec comme nécessité de réorganiser le centre national anti-pollution. Le ministère de l’habitat doit quant à lui, être réorganiser en deux principales directions à savoir : la direction générale de l’urbanisme et des aménagements fonciers et celle en charge des travaux topographiques et du cadastre. 

Stéphane Billé

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en partenariat avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage, chargé du Programme Graine, vient d’organiser une session de formation sur la technique du PIF (Plants issus des fragments de tiges) au profit des femmes et des jeunes producteurs de bananes de la Remboué, une localité située à environ 200 km de Libreville.

Cette formation qui s’est déroulée du 15 au 20 janvier dernier, a consisté à outiller les producteurs de bananes de la Remboué, d’une technique améliorée de multiplication rapide et en masse de plants sains de matériel végétal, afin d’accroitre la production de bananes.

Selon Yolande Mbeng, Directrice générale adjointe de l’AGASA et responsable de la cellule genre au ministère de l’Agriculture, cette formation revêtait un intérêt particulier. Car, «au sortir de ces séances d’apprentissage, les jeunes de la Remboué pourront se lancer dans la production du matériel végétal de qualité, maillon indispensable pour le développement de la filière et, à terme, créer un réseau de semenciers.», a-t-elle déclaré.

«Les apprenants ont ainsi été initiés aux techniques de conditionnement des rejets de bananiers pour obtenir les explants, à les ensemencer dans le germoir, à sevrer et à élever les vivo-plants sous ombrière en vue de leur endurcissement», a, quant à elle, expliqué Hortense Mbondji, membre de la cellule genre et experte en technique PIF.

Pour rappel, la FAO, partenaire stratégique du ministère de l’agriculture, oriente son intervention vers l’augmentation de l’efficacité des chaines de valeur agricoles, au niveau de l’amélioration de la production, de la transformation des produits, du développement de l’entrepreneuriat local et de l’organisation coopérative.

«C’est en ce sens que nous avons bien voulu accompagner ces femmes et ces jeunes dans la production de la matière première afin de pouvoir les rendre plus autonomes dans leur activité de production de bananes et lutter contre la pauvreté en milieu rural.», a précisé Huguette Biloho Essono, chargée de programme FAO.

Stéphane Billé

Après avoir approuvé le financement et l’exécution du projet sur l’employabilité des jeunes au Gabon en janvier 2017, la Banque africaine de développement (BAD) vient d’annoncer qu’elle va investir la somme de 23,28 millions d’euros dans ledit projet.

Sur un financement total évalué à 26,74 millions d’euros soit 17,54 milliards FCfa, la BAD apporte près de 90% des fonds, tandis que la quote-part du Gabon s’élève à 2,64 millions d’euros ; ce qui représente un peu plus de 10% de l’enveloppe globale de ce projet dont le comité de pilotage et les partenaires sociaux ont élaboré un plan de travail annuel le 19 janvier dernier à Libreville.

Ce projet qui inclut également la protection sociale des couches faibles a été initié au dernier trimestre de l’année écoulée, avec la mise en œuvre des composantes que sont ; le développement des compétences pour l’employabilité, la promotion de la santé et de l’inclusion sociale et enfin la gestion des projets.

Le projet pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale au Gabon bénéficie d’une enveloppe globale de 84,630 millions d’euros soit 55,432 milliards FCfa financé par la BAD. Le volet employabilité va être lancé définitivement et permettre de doper l’entreprenariat des jeunes dans les années à venir.

SeM

Au cours de l’exercice qui vient de s’écouler, Gabon Special Economic Zone Mineral Port SA (GSEZ Mineral Port), filiale de la multinationale singapourienne Olam, a enregistré 1,73 million de tonnes de minerais à l’import/export.

« En 2017, nous avons accueilli 35 navires pour l’import-export. Et, nous avons réalisé un tonnage de 1,73 million alors qu’au départ, notre objectif était de 1,2 million.», a indiqué Joshua Alain, directeur d’exploitation de GSEZ Mineral Port, lors du bilan de l’exercice 2017.

Le process actuel qui consiste à transborder les marchandises via des barges sur les navires en mer a montré ses limites malgré la performance réalisée par le logisticien. Aussi l’opérateur entend-il mettre en place une nouvelle solution qui permettra de charger et de débarquer les marchandises au large directement. Ce qui permettra de doubler la capacité de traitement des navires.

«Nous sommes entrain de voir dans quelle mesure réaliser 4 millions de tonnes entre l’export et l’import. Cette ambition s’inscrit dans le cadre d’un projet dont l’un des objectifs (vise à) mettre en place une estacade, afin de charger et décharger les navires depuis le large.», explique le directeur d’exploitation.

Le port minéralier de GSEZ, créé pour permettre aux autres opérateurs miniers en dehors de la Comilog, de bénéficier d’une plateforme leur offrant un accès direct à la mer pour l’importation et l’exportation de leurs produits, a déjà généré 166 emplois et enregistré une collaboration avec plus de 200 prestataires.

SeM

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