Le Nouveau Gabon

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Hans Becker, le responsable de la société Red Flash, a été reçu à l'initiative de Madeleine Berre, la ministre en charge de la Promotion des investissements privés, par le ministre d'Etat en charge de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze et la ministre déléguée auprès du ministre de l'Economie, Edwige Betha, ce 11 janvier 2017.

L’objet de cette audience portait sur la présentation d’un projet d'optimisation de la collecte des taxes, afin de permettre l'accroissement des ressources de l'Etat, et la constitution d'une base de données plus complète et plus fiable.

A l'issue de cette importante séance de travail, il a été décidé de la mise en place d'un groupe de travail qui aura pour mission de nous présenter la faisabilité d'un tel projet.

Pour rappel, la société Red Flash est spécialisée entre autres, dans la création, la gestion et l'aménagement des parkings privés, centraux, publics, souterrains, périphériques pour son propre compte ou le compte de tiers; l'installation de parcs de stationnement dans les communes, à proximité des centres commerciaux et autres, la collecte des taxes communales; la formation, le conseil et assistance dans le domaine des technologies de l'Information et de la Communication appliquée.

Elle s’occupe également de la manufacture et l'assemblage de matériel électronique, de l'édition et la distribution de contenu numérique, les télécommunications, l'informatique de tout système de transmission et d'acheminement de données, de signaux, entre les points, de terminaison d'un réseau de télécommunication notamment le système de réseau Internet.

Stéphane Billé

Dans le cadre de leur soutien au Plan de relance de l’économie gabonaise, le FMI, la Banque mondiale, la BAD et l’AFD ont décidé d’apporter un appui budgétaire en 2017, d’un montant global initial de 616,9 milliards FCFA, indique un communiqué du ministère du Budget et des Comptes publics.

Parmi ces décaissements, on note celui du Fonds monétaire international (FMI) qui est de 101,1 millions de dollars, accordé au titre du Mécanisme élargi de crédits (MEDC), dans le cadre duquel, cette institution avait accordé un financement triennal de 642 millions de dollars au Gabon, en juin 2017.

S’agissant des autres partenaires, la Banque africaine de développement (BAD) devrait verser 327,8 milliards FCFA, la Banque mondiale (122 milliards FCFA) et l’Agence française de développement (49,2 milliards FCFA). Selon la même source, plus de 600 milliards FCFA ont été encaissés sur cette programmation.

Au ministère du Budget, l’on indique que les objectifs fixés en 2017 ont été atteints. Et que ces décaissements seront prioritairement alloués aux dépenses d’investissements, les comptes d’affectation spéciale et les attributions de produits.

Ils ont également permis d’enregistrer une hausse du poste « dépenses d’investissements » de 11,6 milliards FCFA à 455,4 milliards FCFA, dans le cadre de la loi de finances 2018. Ces dépenses prennent ainsi en compte 285,1 milliards FCFA, au titre des projets bénéficiant de financements extérieurs (FINEX) et 48,6 milliards FCFA pour les contreparties adossées à ces FINEX.

Stéphane Billé  

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a reçu ce 10 janvier 2018, les lettres de créances de trois nouveaux ambassadeurs accrédités au Gabon.

Il s’agit de : Girma Temesgen Barkessa, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérale d’Ethiopie, près la République gabonaise avec résidence à Abidjan en Côte d’Ivoire ; S.K. Ashok Warrier, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de l’Inde, près la République gabonaise, avec résidence à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) et de Monseigneur Francisco Ascalante De Molina, nonce apostolique du Saint-Siège, représentant du Souverain pontife près la République gabonaise, avec résidence à Brazzaville.

Ils ont tour à tour, présenté au chef de l’Etat leurs documents officialisant ainsi leurs nominations et accréditations au Gabon.

Selon la présidence de la République gabonaise, la réception de ces lettres de créance par le chef de l’Etat, traduit l’excellence des relations et une volonté de renforcer la coopération bilatérale entre le Gabon et les pays concernés.

Stéphane Billé

Le premier producteur de pétrole du Gabon, selon les statistiques du ministère du Pétrole en 2016, vient également de s’adjuger le contrôle de la production du gaz naturel dans le pays.

Sur les 368,7 millions de m3 produits par l’ensemble des opérateurs de la filière au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2017, la compagnie pétro-gazière franco-britannique a réalisé à elle seule 345 millions de m3, soit 94% de la production totale du pays.

Malgré une contraction de 7,7% de la production, la compagnie franco-britannique poursuit l’extension de ses activités et continue de mener la filière de bout en bout. Les autres compagnies pétro-gazières, Shell et Total notamment, réalisent des productions marginales.

368,676 m3 de gaz ont été commercialisés à fin septembre dernier contre 399,441 m3 un an plus tôt. Le prix de vente de cet hydrocarbure a également connu un repli de 3,5% à 0,123 dollar le mètre cube, contre 0,127 dollars en 2016.

SeM

Le solde de la balance des biens du Gabon s’est fortement consolidé au cours des trois premiers trimestres de l’année 2017. D’après le ministère de l’Economie, cette nette amélioration est consécutive tant à la hausse des exportations de 19,4%, qu’à la baisse de 18,9% de la valeur des importations.

Ainsi, comparativement à la même période en 2016 où le solde de la balance de paiements affichait une performance de 491 milliards de FCfa, à fin septembre 2017, il a bondi de 500 milliards de FCfa et se situe à 1 006,4 milliards de FCfa.

Si la situation des échanges extérieurs s’est traduite durant cette période par une hausse du taux de couverture des importations de 213%, soit 68 points de plus, par rapport à la situation de 2016, les experts soulignent cependant que « le solde de la balance des biens connait une tendance baissière au second et troisième trimestre par rapport à l’observé du premier trimestre 2017».

Les exportations cumulées ont progressé de 19,4% à 1 894 milliards contre 888 milliards de FCfa pour les importations. Cette hausse est liée non seulement à l’amélioration des ventes des produits du secteur pétrolier de 22,3%, mais aussi à celles du secteur hors pétrole qui affichent une croissance de plus de 11%.

SeM

jeudi, 11 janvier 2018 08:27

La dette du Gabon augmente de 27%

C’est la dette intérieure du Gabon qui affiche au cours des neuf derniers mois de 2017, le plus fort taux de progression. Ainsi, bien que les deux composantes aient augmenté, la dette intérieure est en hausse de 156,2% en raison de l’accroissement des moratoires et de l’accélération des créances dues aux banques.

L’augmentation de la dette extérieure de 10,6%, s’explique par la hausse des engagements auprès des bailleurs de fonds multilatéraux, commerciaux et des marchés financiers, en dépit de la légère diminution des tirages auprès des créanciers bilatéraux.

Dans le détail, le gouvernement a mobilisé 1322,6 milliards de FCfa auprès des marchés financiers, 541 milliards et 685 milliards de FCfa, respectivement chez les créanciers multilatéraux et bilatéraux, et contracté une dette commerciale de 642 milliards de FCfa sur la période.

En gros, au cours des neuf premiers mois de l’année 2017, l’encours de la dette publique du Gabon affiche 4 153,2 milliards contre 3 264 milliards de FCfa, il y a un an à la même période.

Ainsi, indiquent les autorités, la structure du portefeuille de la dette publique est composée de 76,9% de la dette extérieure, soit plus de 3 195 milliards de FCfa, et de 23,1% de la dette intérieure (957,4 milliards de FCfa). A la même période il y a un an, la dette extérieure représentait 88,6% de l’enveloppe globale tandis que la dette intérieure se situait à 11,4%.

SeM

 

Le dossier portant sur la construction anarchique de grands bâtiments dans les quartiers résidentiels était au centre des échanges d’une réunion interministérielle, présidée par le PM, Emmanuel Issoze Ngondet, le 8 janvier dernier.

Cette problématique a amené les membres du gouvernement à s’interroger, non seulement sur la construction anarchique de grands bâtiments dans des quartiers résidentiels, mais aussi sur le respect des normes des édifices en matière d’urbanisme, les caractéristiques architecturales de ces grands bâtiments par rapport au schéma de cohérence territoriale et enfin, sur la gêne occasionnée auprès des riverains. Le problème des conventions passées entre les propriétaires avec l’Etat pour loger des administrations a également été abordé.

Avec la participation active des membres du gouvernement concernés par ces questions et les maires de Libreville, d’Owendo et d’Akanda, ce conclave a également permis d’examiner les raisons de l’érection des grands bâtiments (R+ 5, 6, 7, voire plus) qui dominent l’espace urbain gabonais, les quartiers résidentiels, sans respect des normes et violant parfois l’intimité des voisins.

En clair, ce conseil interministériel va pouvoir amener le gouvernement à arrêter une meilleure définition de la norme ainsi qu’un meilleur encadrement juridique en matière de construction. Car, il s’agit en effet de respecter les dispositions indiquées dans le code de l’urbanisme en matière d’occupation, d’utilisation physique des sols, de constructibilité limitée et de permis de construire.

Au terme de cette rencontre, les ministères du Budget et de l’urbanisme en collaboration avec les mairies ont été chargés, en cas de récidive de procéder, soit à des démolitions partielles ou totales, soit à la réquisition de ces bâtiments.

Stéphane Billé

Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo (photo), a présidé le mardi 9 janvier au siège de la Commission à Bangui, une réunion de travail avec  le Vice-président Fatima Haram Acyl, les Commissaires Clément Bélibanga et Michel Niama, ainsi que les directeurs des départements techniques.

Abordant l'objet de la réunion, le point primordial a consisté à l'examen du budget de la Commission pour l'exercice 2018. Le Vice-président, en charge de ce dossier, a décliné les grandes lignes qui ont dicté l'élaboration de celui-ci. Notamment, la situation économique de la sous-région marquée par la crise pétrolière, les priorités contenues dans la feuille de route et les projets majeurs du Programme économique régional (PER).

A la suite de cet examen, il a été adopté que le budget de la Commission de la Cemac devrait connaître une baisse substantielle de l'ordre de 10 à 15% pour cette année. Si on compare avec l’exercice 2017, année au cours de laquelle, ce budget était équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 114,9 milliards Fcfa, les fonds alloués pour 2018 pourraient se situer autour de 97 milliards Fcfa.

Cette baisse, a insisté le premier responsable de l'institution, ne doit pas entamer les activités de la Commission. Bien au contraire, Daniel Ona Ondo a invité les uns et les autres à redoubler d'efforts pour mener à bien l'ensemble des activités de l'année en cours.

S.A

Entre le mois de janvier et celui de septembre 2017, l’on a observé des fluctuations quant au nombre d’abonnés au téléphone mobile. Pour ce qui est du troisième trimestre de l’année écoulée, les abonnés sont en recul de 1,6% à 2,8 millions contre 2,9 millions en septembre 2016.

L’on observe cependant une croissance du nombre d’abonnés au téléphone filaire et à l’internet GSM. Dans le détail, au téléphone fixe, l’on note une progression de plus de 12% à 20 659 abonnés tandis que l’internet mobile enregistre une augmentation de 44% du nombre de clients à 1,724 million contre 1,19 million en 2016.

Dans un contexte de concurrence et de baisse des tarifs liée au déploiement de la fibre optique, le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie s’est replié de 5,6% à 162,4 milliards Fcfa, sur la même période.

SeM

L’arrêt lié aux travaux de maintenance de la raffinerie de Port-Gentil durant le mois de septembre/octobre 2017, n’a pas eu un gros impact négatif sur les opérations commerciales de la société gabonaise de raffinage, en dépit du mauvais comportement des ventes locales des différents produits.

Ce comportement en demi-teinte des ventes de certains produits, a occasionné une contraction du chiffre d’affaires dans ce segment où l’on a enregistré un repli de 12,7% à 122,3 milliards Fcfa sur les neuf premiers mois de l’année.

De manière globale, le chiffre d’affaires global s’est apprécié de 9%, pour s’établir à 206,2 milliards Fcfa à fin septembre 2017, contre 189,205 milliards à la même période en 2016.

Une performance liée à la forte progression du chiffre d’affaires à l’export, tiré essentiellement par les ventes du kérosène et du résidu atmosphérique.

Concernant l’activité de raffinage en elle-même, en raison de la suspension des activités de septembre à octobre, le volume de brut traité, a diminué de 2,3% à 740 146 tonnes métriques.

SeM

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