Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A la fin du mois septembre 2017, la production pétrolière du Gabon s’est située à 7,96 millions de tonnes, soit 58,1 millions de barils, indique la Direction générale des hydrocarbures (DGH). Cette performance traduit ainsi une contraction de près de 7,7%, par rapport à fin septembre 2016, avec 8,617 millions de tonnes.

Selon la DGH, cette baisse s’explique entre autres, par le déclin naturel des champs, les difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’OPEP, relative à la réduction de l’offre mondiale de pétrole.

Il convient d’ajouter à ces éléments d’explication, poursuit la même source, la posture du laisser-faire adoptée par les opérateurs comme Shell et Total, dans l’attente de la finalisation des cessions d’actifs au profit de ASSALA et Pérenco, annoncées depuis plusieurs mois et qui n’ont eu lieu qu’en septembre 2017.

Parallèlement, les exportations ont suivi la même tendance, pour atteindre 7,23 millions de tonnes, contre 7,808 en 2016, soit un repli de 7,3%. Dans cette cartographie des ventes, l’Asie est restée la principale destination du brut gabonais avec 73,6% des quantités exportées, suivie de l’Europe (12,05%) et des Caraïbes & Amériques latine (10,9%).

Stéphane Billé

Le bureau de l’Organisation patronale des médias (OPAM) a eu une séance de travail avec le ministre d'Etat, en charge de la Communication et de l'Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze, le 5 janvier dernier.

Au cours des échanges, elle a été conviée à mener des réflexions sur trois dossiers relatifs aux activités futures du ministère. Notamment, la mise en place d’un comité de réflexion pour les Awards 2018, prévus le 3 mai prochain à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, les modalités d’attribution et donc d’éligibilité à la subvention allouée aux médias et enfin, le Fonds de développement de la presse.

Pour la bonne gouverne, l’Organisation patronale des médias est un organe chargé de la défense des intérêts des entreprises de presse. Elle se veut particulièrement active dans la lutte pour le respect des libertés et la sécurité des journalistes et regroupe plusieurs médias privés en son sein.

Depuis le lancement officiel de ses activités en juillet 2017, elle œuvre auprès des instances publiques pour le dénouement de nombreux litiges mettant en cause la presse gabonaise.

Stéphane Billé

Selon les données compilées de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), la masse salariale du secteur public, hors collectivités locales, a enregistré une légère hausse de 6,8 milliards de FCFA par rapport à 2016, pour se situer à 513,412 milliards de FCFA, contre 506,6 milliards de FCFA à la même période en 2016.

Cette progression de 1,3%, indique la DGEPF, provient de l’accroissement de la solde permanente (+7,3 milliards) en raison notamment de la régularisation de la situation administrative des agents en attente d’intégration.

Cette hausse de la solde permanente concerne principalement l’administration de l’éducation, l’administration générale et l’administration économique. Cependant, cette augmentation a été atténuée par le repli de la solde permanente des administrations de transport (-7,9%) et de développement (-4,0%) en raison de la maitrise de leurs effectifs et du non remplacement systématique des agents admis à la retraite.

Quant à la masse salariale de la Main d’œuvre non permanente (MONP), elle accuse une baisse de 3,3% à 24,49 milliards de FCFA. Ce recul s’explique par la contraction des effectifs de cette catégorie, en lien avec la politique de non remplacement systématique des agents admis à la retraite.

Stéphane Billé  

Dans le cadre de la promotion des investissements chinois au Gabon, un bureau du Conseil sino-gabonais a été mis en place en fin décembre à Pékin. Cette institution a pour but de faciliter les actions des investisseurs chinois qui souhaitent s’implanter au Gabon. Sa création s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d’entente signé en décembre 2016, entre le Conseil chinois pour la promotion de l’investissement et du commerce (CCPIT) et l’Agence nationale de promotion des investissements privés (ANPI) du Gabon.

Selon l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Changchung cette initiative témoigne de la détermination des autorités de son pays à investir au Gabon. «La Chine souhaite travailler étroitement avec le pays ami qu’est le Gabon, en mettant pleinement en valeur leurs atouts respectifs et leur complémentarité économique, à créer de nouveaux pôles de croissance dans une coopération économique et commerciale gagnant-gagnant, à intensifier les contacts personnels dans tous les domaines, à élargir les échanges», a-t-il  affirmé lors de la mise en place du bureau du Conseil sino-gabonais.

Au sein de ce Conseil, on trouve des entreprises chinoises issues de diverses branches d’activité : les énergies renouvelables, la manufacture, la construction, le traitement des installations chimiques, l’industrie du bois, le traitement du manganèse, etc.

Le Conseil sino-gabonais va sans doute donner une nouvelle dynamique aux échanges commerciaux entre la Chine et le Gabon, en constante hausse. Car, la Chine, depuis quatre années successives demeure au premier rang des partenaires économiques du Gabon et ce, malgré la baisse de son volume d’échanges de 747,1 milliards de FCFA à 737,1 milliards de FCFA à fin septembre 2017.

Stéphane Billé

Le ministre d'Etat, en charge de la Communication et de l'Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze a eu une importante séance de travail avec les différents opérateurs intervenants dans la diffusion des bouquets en République Gabonaise, notamment Solsi, TNT Africa, Satcon et Canal+.

L’objet de cette rencontre consistait à s’accorder sur la stratégie de communication à mettre en place, en direction du grand public, sur la question de la Redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC).

La contribution de ces opérateurs du numérique dans la collecte de cette RAC a également été évoquée. Dans ce cadre, a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nze «Les diffuseurs vont aider à la collecte de la ressource devant nourrir cette redevance».

Pour 2018, le taux de cette redevance s’élève à 500 francs pour chaque abonné, et à chaque réabonnement.

Stéphane Billé

La Round Table for Sustainable Palm Oil a attribué sa certification à la société Olam Palm, le 28 décembre 2017. Cette certification témoigne des mesures mises en œuvre par Olam Palm, en matière de respect de l’environnement dans la culture du palmier à huile et de la production de l’huile de palme au Gabon, indique l’organisation.

Pour rappel, Olam Palm a inauguré la plus grande usine de traitement d'huile de palme en Afrique, au Sud du Gabon, dans la province de la Ngounié, en avril 2017. Cette usine baptisée Olam Palm Mouila traite 90 tonnes métriques de régimes de palmier par heure avec, à la clé, une production de 138 700 tonnes métriques d’huile de palme brute par an.

Olam Palm dispose actuellement  de quatre plantations : Awala (6502 hectares), Boukou (15884 hectares), Moutassou (18272 hectares), Mandji (9060 hectares). Par ailleurs le groupe a repris  les actifs de SIAT à Makouké et la raffinerie de Lambaréné.

Pour rappel, fondée en 2004, la Round Table for Sustainable Palm Oil est une structure associative dont l’objectif est de promouvoir la croissance et l’utilisation d’une huile de palme répondant à des critères précis de durabilité. Sept collèges composent RSPO et gèrent les référentiels incluant des producteurs, des transformateurs, des négociants, des distributeurs, des ONG, des banques et  des organismes de recherche.

Stéphane Billé

Dans le cadre du processus d’amélioration du climat des affaires, l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI-Gabon), vient de finaliser le manuel de délivrance d’agréments et d’autorisations administratives aux investisseurs.

Le but de ce nouvel instrument est de permettre aux investisseurs de se conformer aux objectifs de la Charte des investissements de 1998. Laquelle fixe la création d’entreprises en 48 heures, la délivrance des agréments en 15 jours, et la délivrance des autorisations relevant des codes spécifiques en 30 jours.

Selon Nina Abouna (photo), Directeur Général de l’ANPI-Gabon, « ce document se veut un outil pédagogique qui mettra à la disposition de l’investisseur national et étranger, toute la procédure relevant de la délivrance des agréments sectoriels ».

Il constitue également, indique-t-elle, « un moyen pour soumettre l’investisseur et l’administration à un exercice de transparence et de qualité de service. En somme, il est censé faciliter la démarche des acteurs en charge d’accompagner les investisseurs qui, en retour, n’auront plus de difficulté à cerner les règles du jeu ».

Pour son efficacité, un certain nombre de dispositions a été pris en compte. La directrice générale de l’ANPI a indiqué certaines précisions à cet effet. «Durant les travaux, nous avons constaté que les plus grosses anomalies sont des lois adoptées et mises en vigueur, mais qui ne n’ont pas de textes d’application (…) Cet aspect sera revu au sein des différentes administrations pour élaborer les textes d’application réglementaires», a-t-elle ajouté en précisant que ce document ne constitue que le début d’un processus.

Dans ce cadre, il sera régulièrement réactualisé et les recommandations issues des différents ateliers (modernisation du cadre juridique, informatisation des procédures de demandes d’agréments…) seront progressivement prises en compte.

Stéphane Billé

Les opérateurs indiens de la compagnie Nouvelle Gabon Mining qui exploitent déjà le gisement de manganèse de Biniomi près de Franceville dans la province du Haut-Ogooue, au sud-est du Gabon, s’apprêtent à engager l’exploitation du gisement d’Okondja situé dans la même province.

L’entrée en production de ce site dont l’exploitation a transité par diverses compagnies depuis 2003, devrait permettre à « NoGa Mining », propriétaire du site depuis septembre 2017 du site, d’augmenter sa production de minerais de manganèse. 

Celle-ci, selon les estimations de l’entreprise, devrait être de 250 000 tonnes pendant les deux premières années avant d’être portée à 1 million de tonnes la troisième année de son développement.

Mais avant cela, une étude d’impact environnemental conduite par le cabinet Enviropass, doit permettre de circonscrire les nuisances possibles pouvant impacter négativement le cadre de vie des populations.

Un responsable de ce cabinet cité par la presse locale, indique que l’étude a proposé un cadre réglementaire ainsi que des mesures d’accompagnement permettant à l’opérateur de développer de manière durable ses activités sur les six gites ou plateaux qui constituent cet important gisement dont le rythme et le volume d’extraction pourraient être étalés sur 15 ans.

L’entreprise va créer entre 350 et 400 emplois directs sur ce site.

SeM

Face au non-paiement de ses créances envers certaines officines de pharmacies, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) vient de se voir infliger un ultimatum par le Syndicat des pharmaciens du Gabon (SYPHARGA), jusqu’au 25 janvier prochain pour régler ses créances.

Cette décision a été prise le 28 décembre dernier, à l’occasion d’une Assemblée générale. Le SYPHARGA indique à cet effet que si aucune solution n’est trouvée, les pharmaciens suspendront leurs services aux assurés des Fonds 2 et 3, jusqu’à l’épurement total de cette dette.

Le syndicat met en avant, le non-respect par la CNAMGS de la convention liant la CNAMGS aux pharmacies partenaires. Laquelle dispose que les règlements doivent s’effectuer tous les quinze jours. Malheureusement, souligne le syndicat, «cette situation qui provoque une importante augmentation des impayés obère considérablement les activités des pharmacies».

Il énumère à cet effet : le paiement des fournisseurs nationaux et des centrales d’achat basées à l’étranger et la perte de confiance que cette situation suscite de la part de leurs partenaires d’affaires.

En juillet dernier, le SYPHARGA, avait déjà menacé de suspendre ses services si la dette qui s’élevait à 4 milliards FCFA n’était pas épongée. En guise de réponse, la CNAMGS l'avait apuré de moitié, accusant un « dysfonctionnement de la chaine de dépense ».

Stéphane Billé

Le processus de la mise en œuvre des Projets d’investissements dans le secteur éducatif (PISE) et d’appui au plan national de développement sanitaire (PASS II), financé par l’AFD, était au centre des échanges d’une séance de travail qui a réuni les ministres en charge de l’Economie, Régis Immongault, de la Santé, Denise Mekam'ne Edzidzie et de l’Education nationale, Nadine Patricia Anguile, le 29 décembre dernier.

Dans le cadre de ces programmes, le gouvernement avait signé deux conventions de financement à hauteur de 133 milliards de FCFA (soit 204 millions d’euros), en 2016 avec l’Agence française de développement (AFD).

Selon les termes de cette convention, le financement du PISE est estimé à 101 milliards FCFA (154 millions d’euros). Il vise la construction et l’équipement de 9 collèges et 8 écoles primaires à Libreville et Port-Gentil. Tandis que celui du PASS II s’élèvera à 33 milliards de FCFA (50 millions d’euros) et concerne quatre provinces : l’Ogooué Ivindo, le Woleu Ntem, la Ngounié, et le Haut-Ogooué.

La relance de ces deux programmes fait suite à l’apurement, par le gouvernement, des arriérés dus à l’AFD. Raison pour laquelle, la séance de travail du 29 décembre dernier a été jugée de cruciale. Elle a permis en effet d’élaborer un nouveau chronogramme de déploiement desdits projets, afin de les relancer à brèves échéances.

L’Agence française de développement, avec un total actuel d’engagements de 498 milliards de FCFA, se positionne comme l’un des principaux partenaires au développement de la République gabonaise.

Stéphane Billé

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