Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

 

Les opérations commerciales du Gabon en direction de ses principaux partenaires se sont améliorées de plus de 36% par rapport à l’année 2016. Au troisième trimestre, le Gabon a réalisé des ventes de divers produits de l’ordre de 1 894,5 milliards Fcfa vers ses 10 plus gros clients.

 

Dans le portefeuille de ces derniers, la Chine arrive en tête avec des parts de marché de 34,2%. Ce qui représente un volume de ventes 647 milliards Fcfa et un excédent commercial de 557 milliards Fcfa.

 

Cette performance de la balance commerciale du Gabon vers la Chine, est liée selon les autorités, à la hausse des ventes de pétrole brut en direction de l’empire du Milieu qui ont atteint 533,8 milliards Fcfa contre 268,3 milliards Fcfa, en 2016.

 

Les autres produits d’exportation du Gabon, à l’instar du manganèse, du poisson et produits de la pêche, affichent respectivement 37,7 milliards Fcfa contre 20 milliards Fcfa, et 1,6 milliards Fcfa au troisième trimestre contre 1 milliard Fcfa, un an plus tôt.

 

Seuls les bois sciés et ouvragés sont en baisse dans les exportations gabonaises vers ce pays. Ils reculent de 77,1 milliards Fcfa en 2016 à 72,4 milliards Fcfa, à fin septembre.

 

Les exportations gabonaises vers la France sont en chute de 24% à 3 milliards Fcfa. Ce pays est le dernier dans le top 10 des plus grands clients du pays, derrière le Libéria qui part de la 117ème position à la 9ème place des partenaires commerciaux du pays, en raison de l’augmentation des ventes de pétrole brut à ce pays qui ont dépassé 57 milliards Fcfa pendant la période sous revue.

 

SeM

 

 

 

Selon les analyses de la Direction générale de l’économie, sur les neuf premiers mois de l’année 2017, le taux d’inflation mesuré par l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), a progressé de 3,3%, en hausse de deux points par rapport à la même période en 2016. Cette situation qui était prévisible jusqu’à fin décembre 2017, en glissement annuel indiquait une augmentation des prix de 2,8% contre 1% en 2016.

Par ailleurs, les pressions inflationnistes se sont davantage observées sur les fonctions suivantes : « Logement, eau, gaz, électricité » (+12,6%) ; « Transport » (+4,4%) et « Enseignement » (+5,2%).

Dans le même ordre d’idées, la hausse substantielle des prix de logement s’est expliquée par les perturbations dans la distribution d’eau, depuis le mois de juillet 2017 dans certains quartiers de Libreville.

Quant au renchérissement des prix du transport, il est essentiellement attribuable à la baisse de l’offre et à la hausse des prix à la pompe des produits pétroliers (en moyenne, le litre de gasoil est fixé à 510 FCfa à fin septembre 2017, contre 465 FCfa à fin septembre 2016, soit +9,7% et le litre d’essence est passé de 536 à 572 FCfa, soit +6,7%).

Les prix dans l’enseignement ont également augmenté de 5,2%. Cette hausse est due aux augmentations des frais d’inscription dans les établissements primaires et secondaires du public ainsi qu’au supérieur par rapport à la même période en 2016. Par ailleurs, en glissement annuel, on note une forte hausse des prix de 34,5% dans l’enseignement.

Néanmoins, les prix des produits alimentaires se sont stabilisés à fin septembre 2017. Cette situation s’explique principalement par le maintien des mesures gouvernementales liées à la vie chère et au renforcement des activités de contrôle des prix en dépit d’un relèvement des cours internationaux des produits de base (indice FAO).

Dans le même temps, les prix des légumes et tubercules ont baissé de 3,1% à fin 2017. Cette évolution s’explique par une augmentation de l’offre sur le marché.

En revanche, les prix des produits importés, pains & céréales, lait-fromage-oeufs et huiles & graisse ont augmenté, respectivement de 0,4%, 1,2% et 3,1% en moyenne annuelle, en raison de l’inflation importée.

De plus, la baisse des prix des Communications (-1,8%) en 2017 contre -27,4% en 2016, est liée aux effets positifs du développement de la fibre optique.

En définitive, la tendance inflationniste observée sur les neuf premiers mois de l’année devrait se confirmer à fin décembre 2017. Le taux d’inflation pourrait se situer en moyenne annuelle, au-dessus de la norme communautaire de stabilité des prix pour l’année 2017.

Stéphane Billé  

Le ministre d’Etat en charge de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, Pacôme Moubelet Boubeya (photo) vient de réitérer la détermination du gouvernement gabonais dans le processus d'adoption de l'avant-projet de loi portant nouveau code des eaux et forêts.

Selon Pacôme Moubelet Boubeya, ce nouvel instrument aboutira dans des délais raisonnables. «Je m'y suis engagé au regard de l’intérêt que revêt la nouvelle législation forestière qui a intégré toutes les thématiques et les enjeux de l'heure.», a-t-il indiqué, comme pour marquer son attachement à ce processus.

Il a, dans ce cadre expliqué que ce nouveau code se situe dans un dernier exercice d'amendement par les membres de la commission sur l'harmonisation de certaines dispositions. Quatre définitions ont à cet effet été ajoutés et dix parmi les 62 que compte le texte, ont été reformulées pour plus de clarté. En clair, ce nouveau Code compte 10 titres, 37 chapitres et 521 articles.

Il convient de rappeler que le code forestier gabonais date de 2001. En 2009, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a instruit le gouvernement de procéder à sa révision, afin de l’arrimer aux ambitions du Gabon en matière de développement durable.

Plusieurs modifications fondamentales et de nombreuses innovations dans la nouvelle loi en préparation ont ainsi été prises en compte par les parties prenantes (gouvernement, partenaires au développement et ONG) chargé de le rédiger.

Il s’agit par exemple des textes portant sur la transformation locale et intégrale de la production de grumes (industrialisation de la filière bois), la nécessité de mettre en place un corpus juridique arrimé aux orientations du PSGE et la nécessité d’adapter les cadres juridiques à l’environnement institutionnel du secteur des eaux et forêts.

Stéphane Billé

La production d’huile de palme en hausse de 375%. Ces chiffres démontrent le dynamisme de cette filière dont les fruits commencent à être récoltés par les différents opérateurs. A fin septembre 2017, les performances agricoles et commerciales de cette filière sont impressionnantes. 63 442 tonnes de régimes de  noix palme, une production de l’huile rouge de 13 918 tonnes contre 2 927,3 tonnes en 2016, soit une progression de 375%. Quant à l’huile de palmiste, sa production a atteint 711 tonnes.

Au niveau de la transformation, les opérateurs ont réalisé une production de 6 455 d’huiles raffinées contre 2 650 tonnes un an plus tôt, 2 686 tonnes de savons sur les neuf premiers mois, contre 668,3 tonnes sur la même période en 2016, soit une hausse de 301,9%. Dans ce contexte, assurent les autorités, « le chiffre d’affaires a fortement augmenté pour se situer à près de 7 milliards FCfa contre 3,06 milliards FCfa en 2016, sous l’effet de la fermeté de la demande locale».

Au niveau des ventes, les opérateurs que sont Siat Gabon et Olam Palm Gabon ont réalisé 8 251 tonnes de produits contre 2 011 tonnes un an plus tôt.

SeM

La production nationale de manganèse sur les neuf premiers mois de l’année écoulée, s’est élevée à 3 625 789 tonnes, soit une hausse de 49,4%. Celle-ci a été tirée par la production de la Comilog (3,1 millions de tonnes), et des deux autres opérateurs notamment CICMHZ et Nouvelle Gabon Mining, absents du marché en 2016.

Ce qui a eu pour effet de porter la production totale au terme de l’exercice, selon le ministère des Mines, à plus de 5 millions de tonnes.

Cette embellie de la production s’est étendue au niveau financier de la filière. Ainsi, le chiffre d’affaires de la filière a enregistré une forte progression de 149,5% pour se situer à 523,9 milliards Fcfa, contre 210 milliards Fcfa en 2016.

D’après les autorités, en plus de l’augmentation de la production, la forte hausse du chiffre d’affaires s’explique par l’envolée des prix. «En effet, les prix du minerai de manganèse CIF Chine 44%, ont fortement progressé par rapport à 2016 pour se situer au-dessus de 6 USD/dmtu».

Quant aux prix moyens du minerai gabonais, ils ont affiché une augmentation de 66,8% sur les neufs premiers mois par rapport à 2016.

Le regain d’activités de la filière a nécessité la mobilisation de personnels supplémentaires dans les compagnies. Les nouvelles embauches réalisées essentiellement par les nouveaux opérateurs notamment CICMHZ, qui

a repris l’activité après plus d’un an de suspension, ont entrainé une hausse de 29,15% des effectifs à 1 945 personnes.

Cela a induit une progression de plus de 13% de la masse salariale à 33,9 milliards Fcfa.

SeM

 

A la fin du mois de septembre 2017, le ministère de l’Economie assure que la production pétrolière nationale a reculé de 7,7% à 7,96 millions de tonnes, soit 58,1 millions de barils par rapport à l’exercice 2016 où elle s’est établie à 8,6 millions de tonnes.

«Cette baisse s’explique, entre autres, par le déclin naturel des champs, les difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’OPEP relatives à la réduction de l’offre mondiale de pétrole.», explique le ministère de l’Economie.

A cet ensemble d’éléments, les autorités indiquent qu’il faut y ajouter «la posture du laisser-faire adoptée par les opérateurs comme Shell et Total, dans l’attente de la finalisation des cessions d’actifs au profit de Assala et Pérenco, annoncées depuis des mois et qui n’ont eu lieu qu’en septembre 2017».

Du coup, la production qui aurait pu bondir de quelques millions de tonnes supplémentaires, s’est plantée.

Le recul de la production a toutefois été compensé par la hausse des prix observée pendant quelques mois sur le marché. Le prix moyen du baril a tourné autour de 51,9 dollars tandis que les bruts gabonais dont le prix se négociait en 2016 à 38 dollars, a bondi à 50 dollars au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2017.

Dans le même temps, le taux de change moyen du Franc CFA par rapport au dollar, s’est légèrement apprécié de 0,4% à 590,42 Fcfa contre 588,01 Fcfa en 2016.

Si les exportations de brut sont en baisse, reste que l’Asie continue d’acheter plus de pétrole gabonais devant l’Europe, les Caraïbes et l’Amérique latine avec plus de 73% des quantités importées.

SeM

 

L’évolution du règlement de la dette publique cumulée de l’Etat gabonais s’est poursuivie conformément au programme établi. A la fin du mois de septembre 2017, il s’est établi à 288,7 milliards FCfa dont 46,8 milliards d’arriérés. Par rapport à la même période en 2016, le volume des règlements est en hausse de 22,4% suite à l’accroissement des paiements de la dette intérieure, nonobstant le repli des règlements de la dette extérieure.

Selon la Direction générale de la dette (DGD), la diminution du règlement de la dette extérieure de 2,6% à 125 milliards FCfa, s’explique principalement par la baisse du paiement de la dette bilatérale.

Par ailleurs, révèle la DGD, ce règlement tient compte d’un paiement d’arriérés à hauteur de 35,3 milliards FCfa, soit 5,5 milliards au profit des créanciers bilatéraux, 26,9 milliards pour les créanciers commerciaux et 2,9 milliards aux bailleurs de fonds multilatéraux.

Autre détail, le règlement de la dette extérieure a été consacré essentiellement au paiement de la dette envers les marchés financiers (33,9%) et la dette commerciale (35,5%). L’augmentation du paiement de la dette intérieure de 52,1% à 163,7 milliards  FCfa, est consécutive à l’accroissement du règlement de l’ensemble des composantes. Ce montant intègre 11,4 milliards FCfa d’arriérés, soit 7,3 milliards sur le moratoire et 4,1 milliards au titre des divers intérieurs.

Quant au paiement de la dette intérieure, il a essentiellement concerné le règlement de la dette envers le marché financier régional, celui de la dette bancaire et du moratoire, respectivement à 38,7%, 32% et 24,9% de l’enveloppe consacrée à la dette intérieure.

Stéphane Billé  

Performances du secteur minier en 2017, impact économique de l’adhésion du Gabon au Processus de Kimberley et les grands chantiers de l’année qui commence sont mis en exergue dans cet entretien accordé au quotidien progouvernemental l’union par le ministre des Mines.

Quel bilan dressez-vous  de l’activité minière au Gabon tout au long de l’exercice 2017 ?

Au titre du bilan 2017, nous pouvons affirmer que l’activité minière se porte bien, au regard du nombre d’opérateurs en croissance dans la recherche minière et du niveau de production enregistré. Pour illustration, on compte 34 opérateurs dans le domaine de la recherche, pour un investissement appréciable en 2017. Parlant de la production, on note 5 000 000 de tonnes environ de manganèse, soit une progression de 34% par rapport à 2016, 250 kg d’or environ, malgré l’arrêt de Managem, une régression par rapport à 2016, 215 000 tonnes environ de gravier et 361 000 m3 de sable de carrière environ.

Il y a peu, le Gabon a obtenu son adhésion au Processus de Kimberley ; que représente cette admission pour le pays ?

Rappelons tout d’abord que le processus de Kimberley est un système international de certification qui définit les conditions de commerce des diamants bruts. En adhérant au Processus de Kimberley, le 14 décembre dernier, le Gabon a concrétisé la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba, d’inscrire le développement du secteur minier au rang de ses priorités stratégiques.

Notre adhésion au processus de Kimberley a pour intérêt économique national, de formaliser les exploitations minières artisanales et à petite échelle, avec son corollaire de création d’emplois et de réduction de la pauvreté en milieu rural, à l’exemple de Makongonio, Mbigou et Mitzic, sites d’une intense activité artisanale ; d’augmenter la production artisanale de diamants, grâce à l’assurance d’un meilleur revenu dû à la stabilité des prix du diamant au sein des membres participant au Processus ; de suivre la traçabilité des flux financiers entre les différents acteurs de la filière, ainsi que des impôts et taxes à verser à l’Etat ; et, enfin, accroître l’intérêt de grands groupes internationaux miniers et de négoce, qui se traduira par des investissements directs étrangers dans les activités de recherche et d’exploitation minières à l’échelle industrielle.

Le Gabon, dispose-t-il de moyens techniques pour suivre la traçabilité du commerce de ses diamants ?

Il va sans dire que la matérialisation de cet intérêt économique passe inéluctablement par le renforcement des mécanismes de contrôle administratif et de suivi interne de la production des diamants, depuis le site d’extraction jusqu’à l’acheteur ou au vendeur final, avec pour objectif de mettre un terme au commerce informel et à l’évasion des recettes d’exportation des diamants gabonais. Objectif pour lequel l’administration, dotée d’une nouvelle impulsion, s’est engagée dans une démarche de sensibilisation des opérateurs du secteur diamantifère. Aussi, est-il nécessaire pour le Gabon de respecter les exigences du processus de Kimberley, car il en va, non seulement de son intérêt économique et industriel, mais également de la concrétisation de la vision diplomatique des plus hautes autorités.

Outre l’adhésion du Gabon au processus de Kimberley, quelles sont les réalisations majeures qu’enregistre, à ce jour, le secteur minier gabonais ?

Conformément à la lettre de mission assignée par le Premier ministre au ministre des Mines, plusieurs actions ont déjà été menées, principalement la finalisation du projet de révision du Code minier ainsi que la mise en œuvre du décret classant l’or en substance stratégique.

En ce qui concerne le Code minier, sa révision a été initiée pour répondre à la crise connue par l’industrie minière de 2014 à 2016 et aux recommandations de la vision minière africaine sur le régime «gagnant –gagnant », qui consiste à restructurer le modèle fiscal, avec comme objectif d’avoir un système qui soit à la fois attractif, sécurisé et mutuellement bénéfique.

Ce projet de loi de révision a pour objectif d’apporter les solutions suivantes: notamment, un régime conventionnel gagnant-gagnant Etat/opérateurs, par le principe d’équilibre des droits et revenus qu’assurent des conventions minières équitables ; une traçabilité de la chaîne des opérations des entreprises minières ; un rééquilibrage de la gouvernance sectorielle ; une contribution de l’activité minière au développement local et minier ; une meilleure organisation de l’activité minière artisanale dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en zones rurales, par la création d’emplois et de revenus ; une prise en compte des principes du processus de Kimberley ; une meilleure valorisation des grands gisements, à l’exemple de Belinga et Maboumine et une restructuration du régime fiscal visant l’accroissement des recettes de l’Etat et des revenus des opérateurs miniers.

Qu'en est-il de la formalisation de la filière aurifère ?

S’agissant de la concrétisation du décret Or, un accent particulier a été mis sur la formalisation de la filière aurifère, consistant à l’adaptation de la réglementation et au développement de la petite mine, afin d’intéresser les exploitants nationaux. Notons que, sur un objectif de 10 conventions pour fin 2017, 6 ont été finalisées. Celles-ci permettront désormais d’augmenter les recettes de l’Etat et de contribuer au développement communautaire, à travers la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Face à la recrudescence des activités d’exploitation illicite, quelles sont les mesures envisagées par l’administration des mines?

Les résultats des auditions et des contrôles inopinés effectués sur le terrain, courant 2017, démontrent que ce constat, bien réel, se justifie, d’une part, par la récession économique et budgétaire que nous traversons depuis 3 ans, affectant le fonctionnement optimal de notre administration et, d’autre part, la mauvaise foi dont font preuve certains opérateurs dans l’exercice de leurs activités.

C’est donc pour pallier ces insuffisances que le gouvernement place le secteur des mines comme secteur prioritaire dans son plan de relance économique, et que l’administration minière a mis en place une série de mesures pour, entre autres, renforcer les contrôles et les audits sur les sites de production et de stockage, afin de mieux encadrer les activités des opérateurs économiques ; régulariser l’activité des transporteurs des matériaux de carrières, les prestataires, ainsi que les détenteurs des dépôts de stockage desdits matériaux, en vue de participer à la maîtrise des coûts des matériaux de construction ; relancer le suivi des activités des bijouteries et des collecteurs agréés, en vue de maîtriser la traçabilité et les statistiques de production d’or, de promouvoir l’emploi et d’augmenter leur contribution au PIB ; travailler avec l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos) pour une meilleure surveillance satellitaire des activités minières sur le territoire national. Ce qui est une innovation dans le secteur des mines.

Pour conclure, quelles sont les perspectives ?

Pour l’année 2018, nous envisageons d’atteindre 6 000 000 de tonnes de production de manganèse, en vue de faire du Gabon le premier producteur mondial à l’horizon 2019 ; d'accroître la production de l’or, via la mise en exploitation de 10 mines à petite échelle, la valorisation des coopératives artisanales, avec pour corollaire la constitution d’un stock d’or de l’Etat ; de lancer de nouveaux projets tels que « l’or d’Eteke », le « fer de Baniaka » à Boumango, le « fer de Milingui » à Tchibanga ; d’identifier de nouveaux sites d’exploitation de carrières, dans l’objectif d’une exploitation durable de nos ressources naturelles, afin de diminuer les coûts des matériaux de construction, mais aussi et surtout de respecter les normes environnementales, conformément aux engagements du chef de l’Etat à la Cop 21.

Mais nous souhaitons également dynamiser la Société équatoriale des mines (SEM), en vue d’en faire un outil efficace au cœur de la stratégie minière de l’Etat et de la restaurer dans son rôle majeur d’opérateur de l’Etat ; de procéder à l’évaluation de l’ensemble des accords et conventions minières signés par notre pays et rechercher de nouvelles opportunités ayant un intérêt pour le développement du secteur minier ; de participer activement à l’élaboration du Code minier de la Cemac, pour la prise en compte des intérêts stratégiques du Gabon ; de réorganiser les services de l’administration minière via le renforcement des capacités des agents et la dotation des moyens nécessaires pour un rendement optimal et de mettre en place un laboratoire des mines comme dispositif essentiel d’accompagnement des opérateurs.

Ces perspectives visent à faire du secteur minier un levier de croissance économique, créateur d’emplois et promoteur de développement social dans les zones rurales.

SeM avec l'Union

C’est à l’issue de la réunion bilan des différents départements de la société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), tenue ce week-end à Libreville que le top management de la compagnie a décidé de revoir ses ambitions à la hausse, malgré un environnement économique difficile.

Après des débuts timides en 2012 avec un capital de 2 milliards FCfa, grâce aux contraintes réglementaires de la Conférence Interafricaine des marchés des assurances et à la stratégie interne de développement adoptée par le Conseil d’administration de cette compagnie d’assurance, la SCG-Ré a porté son capital à 5 milliards FCfa, deux ans plus tard.

Fort de cette performance dans un environnement concurrentiel dynamique et un contexte économique interne morose, l’administrateur directeur général (ADG) Andrew Crépin Gwodock (photo), annonce que le «capital social va passer de 5 à 10 milliards de francs d’ici à 4 ans».

Pour l’ADG, il est question d’atteindre l’ambition africaine de la SCG-Ré en assurant son efficience technique et financière.

SeM

Les responsables de la compagnie aéronautique civile, Avic ont indiqué dans un communiqué que le modèle MA60 de l’entreprise, est désormais utilisé dans sept pays d’Afrique centrale. Ce qui fait un total de 14 appareils qui volent dans ces pays et assurent les liaisons régionales, précise le communiqué.

«L'aviation est une industrie haut de gamme et un élément important dans la coopération entre les pays, le long de la Ceinture et de la Route, afin de promouvoir leur connectivité et leur coopération industrielle.», a indiqué Tan Ruisong, président d’Avic dans un communiqué repris par l’agence de presse Chine Nouvelle.

Il assure également qu’en qualité de pilier de l'industrie aéronautique chinoise, Avic poursuivra la fourniture de ses produits et services aéronautiques ainsi que des «solutions en termes de transport aérien, en construisant une route de la soie dans le ciel».

D’après l’avionneur chinois, ils sont au nombre de 108, les modèles MA60, livrés à 18 pays en septembre 2017. Ces aéronefs ont permis de relier 300 destinations à travers le monde.

Dans l’espace communautaire, on retrouve les MA60 au Cameroun, au Burundi ou encore au Congo. L’avionneur assure que pour les questions d’entretien, un centre de soutien technique ainsi qu’un centre de maintenance ont été mis en place. Trois centres de pièces détachées sont également en cours de construction, renseigne Chine Nouvelle.

Un autre programme concernant la coopération entre la Chine et l’Afrique dans le domaine de l’aviation civile est en cours de développement grâce au constructeur chinois sur le continent.

De plus, apprend-on, un service après-vente a été mis en place pour assurer un fonctionnement optimal de ces appareils, objet de critique dans divers pays d’Afrique et d’Asie.

SeM

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