Ouverts le 12 décembre dernier, les travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agriculture de la CEEAC se sont achevés ce 15 décembre 2017, avec des fortes résolutions visant à faire de l’agriculture, un pilier essentiel dans les économies de la sous-région.
Au terme de leurs travaux, l’on retient globalement, une nécessaire concertation permanente entre les États membres, un réel accompagnement des partenaires techniques et financiers dans le financement de l’agriculture ainsi qu’un profond engagement des chefs d’États, à accorder 10% de leurs budgets nationaux au secteur agricole, pêche et élevage.
Ils recommandent également l’institutionnalisation de ces rencontres sous-régionales, pour booster le secteur agro-pastoral. Tout comme, ils souhaitent, mieux encore, que tous les États de la CEEAC harmonisent leurs politiques par rapport à l’accès à la terre.
Le conseil a enfin émis le souhait que les banques commerciales puissent appuyer les petits agriculteurs. Autrement dit, les assises de Libreville attendent des chefs d’États de la CEEAC, un soutien politique fort.
Selon ces plénipotentiaires, ce sont autant de solutions et bien d’autres, qui sont à même de sortir la sous-région de la dépendance des importations des produits agricoles, et faire de l’agriculture, un moteur de croissance, et un outil d’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Stéphane Billé
Le projet de connexion de la fibre optique au Gabon avance progressivement. Ce 14 décembre 2017, l’Etat gabonais et l’entreprise Korea Télécom, ont procédé à la signature du contrat pour la construction de la fibre optique, devant relier la ville de Booué, au Cameroun et à la Guinée-Equatoriale.
A la faveur de cette signature, le ministre d’Etat, en charge de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze a salué la parfaite harmonie qui prévaut entre les différents opérateurs publics et privés, à travers la mutualisation des infrastructures.
Dans ce cadre, il a notamment cité les cas de ACE, SAT3, la liaison fibre optique Libreville-Port Gentil, et plus récemment, le point d’échange internet GABIX, dans la construction du ‘’Gabon numérique’’.
Pour Alain-ClaudeBilie-By-Nze, cette signature de contrat participe pleinement de l’intégration sous régionale. Elle traduit également la détermination du gouvernement dont l’objectif à moyen terme, est de voir internet devenir clairement un service de base, au même titre que les fournitures en eau et en électricité au Gabon.
Il est à noter que ce projet est réalisé grâce à la coopération entre l’Etat gabonais et la Banque mondiale, partenaire stratégique du Gabon dans le secteur du numérique.
Stéphane Billé
Dans le cadre de la densification de la coopération douanière belgo-gabonaise, le Directeur général des Douanes et des Droits indirects (DGDDI), Raymond Okongo, séjourne actuellement en Belgique.
Dans son programme de travail, il sera question de préparer la signature d’un nouvel accord de coopération entre les deux pays, avec son homologue belge, Kristian Vanderwaeren, pour la période 2018-2021, alors que l’actuel signé le 8 avril 2014, est prévu s’expirer le 31 décembre prochain.
Ce nouvel accord comprendra entre autres, l'évaluation de la performance des unités opérationnelles, la performance individuelle des agents en leur fixant des objectifs etc.
Pour la bonne gouverne, l’actuel accord bilatéral entre l’administration générale des Douanes et accises belges et la Direction général des douanes et des droits indirects gabonaise (DGDDI), consistait à doter l’administration des douanes gabonaises de personnels, de technologies et d’une organisation efficaces. Il permettra ainsi aux douaniers gabonais de bénéficier de l’expérience et des bonnes pratiques de leurs collègues belges, dans des domaines aussi variés que la mise en place d’un cadre dédié aux opérateurs économiques agréés, la gestion des risques, la formation des formateurs et bien d’autres domaines de l’activité douanière.
Stéphane Billé
Depuis le 12 décembre 2017, les autorités gabonaises subissent le grand oral quant à leur volonté de réintégrer le processus de Kimberley, une initiative internationale de certification des diamants bruts qui réunit gouvernements, industriels et sociétés civiles et regroupe 81 pays de la planète.
«Respecter les engagements du Processus de Kimberley, c’est de publier les deux décrets relatifs à la mise en œuvre du Processus de Kimberley au Gabon devant règlementer l’exploitation et la vente du diamant dans notre pays.», explique Pierre-Marie Mboula, secrétaire général du ministère des Mines, représentant du pays dans l’Etat australien du Queensland lors de l’audition du Gabon.
Le ministère des Mines assure également que l’intégration dans cette initiative suppose pour le pays, d’allouer les ressources budgétaires annuelles au secrétariat permanent du Processus de Kimberley qui seront logées à la direction générale de la géologie et de la recherche minière.
Il est aussi question, indique-t-on au ministère des Mines, d’inscrire dans la nouvelle loi minière, les dispositions relatives au Processus de Kimberley et de respecter la feuille de route qui sera prescrite au pays par le Comité permanent du processus à l’issue de son adhésion officielle.
Mais avant, il faudra mettre en place une législation conforme aux dispositions du Processus de Kimberley, un système de traçabilité, un système de contrôle interne et disposer d’une cartographie des acteurs qui opèrent dans l’exploitation du diamant au Gabon.
A ce jour, le Gabon a procédé à des explorations réussies dans les provinces du Woleu-Ntem, l’Ogooué-Ivindo, le Haut-Ogooué et la Ngounié.
SeM
Les investisseurs des pays tels le Togo, le Cameroun ou encore le Gabon, sont les principaux créanciers de l’Etat gabonais dans l’opération de mobilisation des ressources engagées dans l’espace sous-régional, le 30 novembre dernier.
Au final, sur un montant initial de 100 milliards Fcfa à lever au taux de 6,5% sur la période 2017-2022, le road-show a généré des apports de l’ordre de 131,3 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de plus de 131%.
Les fonds, d’après le ministère de l’Economie, ont permis de résoudre une partie de la dette intérieure et de donner de la trésorerie aux banques locales sur un montant total de 64,468 milliards Fcfa.
S’agissant du financement des projets inscrits dans le plan de relance de l’économie pour l’exercice 2018, le gouvernement a dégagé un cash-flow de 66,92 milliards Fcfa.
Parmi les projets, l’on peut citer l’achèvement des travaux de construction du palais des sports de Libreville qui doit accueillir la coupe d’Afrique de handball en janvier prochain, la construction de neuf centres de formation professionnelle, de nouvelles salles de classe et l’équipement des établissements scolaires en matériel didactique.
Sont également concernés, les travaux de réhabilitation de la route PK5-PK12, l’aménagement des voiries de Libreville, la construction des structures sanitaires et le financement du développement de la production agricole.
SeM
Suite au risque de contamination par des salmonelles, avéré par les produits de nutrition infantile, de marque PICOT, le ministre de l’Economie de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immongault, dans un communiqué publié ce mardi 14 décembre, vient de décider d’un certain nombre de mesures conservatoires.
Il s’agit notamment de : l’interdiction de la vente et de l’importation de tous les produits de nutrition infantile de marque PICOT ; de l’évaluation par la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), des quantités prescrites sur le territoire national dans les meilleurs délais et, enfin de la mise en place d’un numéro vert 8058, ouvert aux usagers de 7h 30 à 16 h 30, afin de signaler toute présence de ces produits sur le territoire national.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie recommande aux parents encore en possession de ces produits, qu’ils soient neufs ou déjà entamés, de cesser toute utilisation et de changer immédiatement de lait.
Faut-il le rappeler, cette mesure intervient après le constat, par le ministre français de l’Economie et des Finances, le 10 décembre dernier, du risque de contamination par des bactéries responsables d'intoxications alimentaires, et parfois de la fièvre typhoïde et paratyphoïde, de plusieurs produits de nutrition infantile fabriqués en 2017, sur le site de la ville de Craon (France) par le groupe LNS (Lactis).
Et par souci de sécurité sanitaire, les autorités françaises avaient décidé de la suspension de la commercialisation et des exportations desdits produits.
Stéphane Billé
Conformément au circuit budgétaire en vigueur au Gabon, les projets de Loi de Finances 2018 et de Règlement pour la gestion 2016, ont été présentés au Sénat, par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo), ce 12 décembre 2017, après leur adoption par l’Assemblée nationale.
Dans son exposé, Jean-Fidèle Otandault a indiqué que les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent des opérations budgétaires et de trésorerie, équilibrées en ressources et en charges, à 2 688,8 milliards FCfa en 2018, contre 2 860 milliards FCfa dans la loi de finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards FCfa.
Dans ce cadre, ledit projet de Loi de finances s’inscrit dans la continuité et l’approfondissement de l’ensemble des actions initiées dans le collectif budgétaire de 2017.
Dans ce contexte, en matière de politique budgétaire, il donne la priorité en matière de politique budgétaire au renforcement de la viabilité des finances publiques avec la poursuite de l’effort de mobilisation des recettes fiscales et douanières, la maitrise et l’assainissement des dépenses publiques et l’approfondissement des dispositions de la nouvelle gouvernance financière.
Et en matière de politique sectorielle, l’accent est mis sur la diversification des sources de croissance, le renforcement de la politique de développement des infrastructures, la promotion et le développement du capital humain ainsi que le maintien des efforts dans le domaine de la santé et dans la protection des couches vulnérables.
Pour plus d’efficience
Le Projet de loi de règlement 2016 (PLR 2016), quant à lui, réitère tout simplement la volonté du gouvernement, d’assainir les finances publiques et de respecter l’orthodoxie financière. Son exécution, dans un contexte marqué par des difficultés économiques au niveau mondial et national, n’a pas annihilé les efforts des autorités pour parvenir à plus d’efficience.
De manière précise, l’accent a surtout été mis sur les efforts de réduction du train de vie de l’Etat. Car, arrêtée en équilibre à 2 626,01 milliards FCfa, la loi de Finances 2016 a connu une baisse de 24,6 milliards FCfa, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi de Finances rectificative 2015.
Stéphane Billé
La journée du 13 décembre 2017, a été particulièrement chargée pour le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet (photo). En effet, à la faveur d’une série de séances de travail, plusieurs projets de développement dans le secteur des transports lui ont été présentés par des investisseurs chinois et un consortium d’entreprises, partenaire local de BatiCom H Gabon.
Dans l’ensemble, les entretiens ont été axés sur des projets structurants à réaliser au Gabon dans les domaines de la route et des transports. Le bal a été ouvert par une mission chinoise de la société Chine Railway 20 (CR20) conduite par son directeur général en charge du département ‘’Affaires’’ de l’Afrique de l'Ouest et du Centre.
L’offre déclinée au Premier ministre par ce groupe d’entreprises, concerne les projets de la nouvelle compagnie aérienne, de la construction du Pont multi-modal de Mayumba, de la ligne de chemin de fer de Mbigou-Mayumba avec 18 gares de 320 km, la construction de 4 parkings à étages à Libreville, et des ports secs dans les villes de Ndendé, Makokou et Bitam.
Le tour est ensuite revenu au consortium d’entreprises, partenaire local de BatiCom H Gabon, qui accompagne la politique de développement du Gabon, d’être reçu par Emmanuel Issoze Ngondet. Ce consortium se propose d’appuyer le gouvernement dans le cadre du Partenariat public privé (PPP) et de soutenir le Plan de relance économique pour doper la croissance et l’emploi.
Stéphane Billé
En vue de renforcer son partenariat avec l’Etat gabonais, le directeur général du groupe Assala-Gabon, Jean-Yves Grall a échangé ce mardi 12 décembre 2017, avec le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.
L’entretien élargi au ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet, a notamment porté sur les sujets d’intérêt commun, axés sur la situation de crise globale du marché pétrolier et les différentes stratégies envisagées par le groupe Assala Energy pour y faire face.
Au cours de cet entretien, Jean-Yves Grall a exprimé, la volonté de son entreprise à entretenir d’excellentes relations avec le gouvernement gabonais et l’administration publique, basées sur la coopération, la confiance et le respect mutuel.
Au terme de cet échange, les deux parties se sont engagées à maintenir des contacts réguliers et permanents pour dresser chaque fois le bilan des activités de l’entreprise.
Stéphane Billé
La convention signée entre Liliane Nadège Ngari, directrice générale du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), et Sylvain Patrick Enkoro, directeur général de l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire (Agasa), vise à renforcer la sécurité des produits alimentaires exportés ou importés au Gabon.
Le cahier des charges de chaque administration prévoit des missions qui préservent le consommateur des désagréments quant aux problèmes potentiels de santé. Ainsi l’Agasa devra s’assurer de la garantie de la sécurité alimentaire et phytosanitaire des produits qui rentrent dans l’espace économique national.
L’agence va également prévenir, évaluer et assurer la gestion des risques alimentaires et phytosanitaires.
«Le partenariat est signé. Il reste à se mobiliser pour sa mise en œuvre en termes de partage d’informations, de formation, de procédures de travail et d’exigence à l’import-export des certificats phytosanitaires et de certificats sanitaires vétérinaires parmi les documents requis par le CGC pour l’obtention du bordereau d’identification électronique des cargaisons (BIETC) pour les produits phytosanitaires alimentaires.», souligne Sylvain Patrick Enkoro (photo), cité par la presse locale.
Quant au CGC, son action sera orientée sur la traçabilité des cargaisons qui rentreront ou sortiront du territoire, non sans anticiper sur la connaissance des marchandises importées au Gabon. Une mission d’assistance et de protection des chargeurs lui est également dévolue dans le cadre de cette convention.
«Cette convention de partenariat est notre socle commun de travail ; elle témoigne de notre volonté conjointe de mener des actions de soutien à la politique du gouvernement, dans une démarche d’échanges, de dialogue et de coopération, en vue d’accroître l’efficacité des mesures de prévention et de gestion des risques de sécurité alimentaire et phytosanitaires dans notre pays.», indique Mme Ngari Onanga y’Obégué.
SeM