Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A la suite du constat des malfaçons dans la réalisation des travaux concernant plusieurs itinéraires sur les routes nationales N°1 et N°3, le conseil présidentiel des infrastructures a décidé de retirer l’exécution de certains chantiers à des entreprises prises en flagrant délit de tricherie sur la qualité des ouvrages.

La route Libreville-Kango sur la nationale N°1, qui vient de connaître un effondrement de sa voie principale, a été le déclencheur de cette mesure préventive qui concerne les entreprises Socoba, Acciona et Cedex-Entraco. Celles-ci ont été sommées de cesser définitivement leurs activités entre Melen et Nsilé sur l’axe conduisant à Bifoun dans le Moyen-Ogooué, au Centre du Gabon.  

Au-delà de cette décision courageuse, les autorités vont engager des poursuites judiciaires contre ces contractants et relancer des appels d’offre pour la poursuite des travaux sur ces chantiers.

SeM

La tenue à Paris du One Planet Summit le 12 décembre, a donné l’occasion au président du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), Ali Bongo Ondimba, de confirmer sa position de leader continental dans la défense et la préservation de l’environnement.

D’après le président de la République, il faut «en tant que coordonnateur du Comité des chefs d’Etat africains sur le climat, lancer une campagne de mobilisation de fonds pour l’Initiative africaine sur l’adaptation auprès des Etats de l’Union africaine, pour montrer à la communauté internationale notre engagement et l’encourager à nous accompagner». Aussi a-t-il montré l’exemple en annonçant que le Gabon apporte une contribution de 500 000 dollars à l’Initiative africaine sur l’adaptation.

«La vulnérabilité de l’Afrique face aux changements climatiques est chaque jour, plus grande. Pour y répondre, nous avons lancé il y a deux ans, l’Initiative africaine sur l’adaptation qui nécessite pour son démarrage un budget estimé à 5 millions de dollars d’ici à 2020.», poursuit-il.

Un geste qui a pris l’auditoire de court, tant sa spontanéité était inattendue. Ce qui fait du Gabon le leader des questions de préservation de la nature.

SeM

En vue de concilier ses activités d’exploitation du manganèse et la préservation des équilibres écologiques environnants, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) vient de se doter d’une pelle amphibie  pour la réhabilitation du lit de la rivière Moulili, envahie par de fines particules et résidus de manganèses issus de sa laverie.

La cérémonie officielle de la mise en service de cet engin spécialisé dans le curage des marais et estimé à 300 millions FCfa en valeur marchande, s’est récemment déroulée, sur la zone de la Moulili aval, derrière la gare minéralière de Moanda.

Selon les responsables de la Comilog, l’acquisition de cette pelle amphibie constitue une concrétisation de la volonté de réhabiliter cette rivière. Cela, conformément aux engagements pris vis-à-vis de l’administration gabonaise à l’issue du séminaire environnemental tenu à Moanda en 2014.

A cette occasion, M. Montegu, l’Administrateur directeur général de la Comilog, n’a pas manqué, lors de son mot circonstanciel, de rappeler les ambitions et les engagements de sa société notamment, dans le domaine de l’environnement. Dans ce cadre, il a indiqué que deux ans suffiront pour achever ce chantier qui a démarré en 2010.

Stéphane Billé

La position du Gabon dans le cadre du financement de la lutte contre le changement climatique, a une fois de plus été défendue, ce lundi 11 décembre 2017, à Bercy, lors la conférence internationale «Journée finance climat», par le ministre gabonais de l'Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, Régis Immongault Tatangani.

Appelé à prendre la parole au cours de cette rencontre, à laquelle est ressortie l'urgence d'accélérer la mise en œuvre des mesures de lutte contre le réchauffement climatique, Régis Immongault Tatangani, a indiqué que : «Seule l'innovation peut nous permettre de nous adapter à cette nouvelle réalité environnementale qu'est le réchauffement climatique.»

Dans ce cadre, il a insisté sur la nécessité de renforcer, mais aussi de renouveler les partenariats entre les secteurs public et privé, tant au Gabon, que partout en Afrique. Tout comme, il a également appelé à une spécialisation des ressources humaines gabonaises et africaines, pour mieux appréhender le réchauffement climatique et garantir aux investisseurs, une meilleure évaluation des risques, mais aussi des opportunités, que présente le changement climatique sur l'ensemble du continent africain.

Autrement dit, le membre du gouvernement a tout simplement réitéré la position du Gabon, déclinée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, lors de la dernière Conférence des Parties (COP23), tenue du ‎6 au 17 novembre 2017 à Bonn, en Allemagne.

Car, faut-il le rappeler, la question du financement de la lutte contre le changement climatique constitue un sérieux obstacle à la mise en œuvre de l'accord universel de Paris. Il en est de même de celle de la mutation du monde de l'économie et de la finance internationale, essentielle pour que chaque pays puisse s'adapter au changement climatique.

La «Journée finance climat», a connu la participation de quelques grandes figures du monde de la finance et de l'écologie, telles que Nicolas Hulot, ministre d'Etat français en charge de la Transition écologique et solidaire, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie et des Finances et de Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC).

Stéphane Billé

C’est en qualité de président du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSC), qu’Ali Bongo Ondimba (photo), prend la parole ce jour à Paris à l’occasion du « One Planet Summit », organisé pour célébrer les deux ans d’adoption de l’Accord de Paris sur le climat.

Le président en exercice de la CEEAC va également intervenir au panel afin de mettre les pays pollueurs face à leurs responsabilités et engagements sur le financement du fonds vert.

La question de la finance sera au cœur des travaux de ce sommet avec une thématique qui porte, selon les organisateurs, sur le changement de l’échelle de la finance pour l’action climat. Les engagements des Etats pollueurs se chiffrent en milliards de dollars et peinent à être mobilisés pour compenser les efforts des pays en voie de développement quant à la réduction des gaz à effet de serre.

Pour Ali Bongo Ondimba, il est question de rendre effectif le fonctionnement du fonds vert afin que les mécanismes d’adaptation proposés aux pays en développement pour lutter contre les changements climatiques, soient efficaces.

SeM

Selon l’agence gabonaise du tourisme (Agatour), le Gabon accueille chaque année 200 000 touristes. 60 000 de ces visiteurs sont des touristes internationaux ; ce qui contribue à maintenir les 11 000 emplois de ce secteur dont la croissance au PIB se situe autour de 3%.

Ce faible apport à la création de richesses, en dépit du potentiel de ce secteur et des efforts des pouvoirs publics, a conduit les autorités à réfléchir sur les voies pouvant permettre de dynamiser cette filière qui, sous d’autres cieux, constitue un important gisement d’emplois, de services et de mobilisation des devises. D’où la tenue des assises qui, selon les autorités, permettront d’aboutir aux voies du développement de ce secteur.

«L’année 2018 devrait être l’année du tourisme au Gabon.», indique Karine Arissani, directrice générale de l’Agatour, qui mise sur le partenariat avec l’Agence nationale des parcs nationaux afin de développer l’écotourisme. Pour elle, outre ce volet très prisé par une catégorie de touristes, cette collaboration vise aussi la promotion de la destination Gabon.

SeM

Entre 2013 et 2015, le bureau Interpol de Yaoundé, a opéré des saisies de cargaison de bois illégalement exploités d’un montant de 1,3 milliard de dollars, soit environ 716 milliards FCfa. Ce pointage de la police internationale date du 26 novembre 2017, et fait apparaître l’ampleur du désastre que causent les exploitants forestiers illégaux dans les six pays du Bassin du Congo.

Ainsi, le Cameroun, le Gabon, la RdC, la Centrafrique, le Congo et la Guinée équatoriale subissent de plein fouet, les affres de ce phénomène qui prive le fisc de 150 milliards FCfa de recettes chaque année.

Interpol révèle également dans son rapport que la moitié des transactions commerciales relatives au bois, effectuée dans l’espace du bassin du Congo serait d’origine douteuse alors que sur le plan mondial, le commerce des essences ne représente qu’entre 15% et 30% des échanges.

Selon l’ONG britannique Greenpeace, dont un extrait du rapport est cité par la presse locale et camerounaise, la Chine arrive en tête des destinations de ce bois illégalement exploité.

«Avec environ 3 millions de m3 de grumes, la Chine se positionne comme première destination des exportations de bois dans le Bassin du Congo. Dans ces quantités absorbées par le marché chinois, on retrouve beaucoup de bois coupé illégalement, ensuite distribué partout via des centaines de milliers d’usines de transformation. En fait, contrairement à l’Union Européenne ou les Etats-Unis, aucune loi ne bannit l’importation de bois illégal en Chine.», rapporte Greenpeace.

SeM

La directeur général de la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG), Bruno Lardit a récemment présenté la situation financière de son entreprise au Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Au cours de leurs échanges, Bruno Lardit a indiqué au chef du gouvernement que les difficultés auxquelles la SMAG fait actuellement face, fragilisent fortement sa trésorerie pire, sa rentabilité.

Cette situation est due selon lui, au contexte économique difficile que connait le Gabon. L’endettement de l’entreprise et la perspective de l’arrêt de la subvention de l’Etat sont aussi signalés parmi les causes de la baisse d’activité de 20% que vit la SMAG.

Le Premier ministre a, pour sa part, noté l’ambition de la Direction générale qui envisage des mesures de restructuration visant à améliorer son chiffre d’affaires, tout en sauvegardant les emplois.

Stéphane Billé

Le Service de sécurité intérieure (SSI) de l’Ambassade de France au Gabon, vient d’initier une formation au profit de quinze policiers du bureau de la fraude documentaire de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI).

Axé sur le thème la fraude documentaire, ce cours qui était élargi à cinq autres spécialistes des faux documents en milieu aéroportuaire, a été dispensé par un expert français de la cellule de formation et d’analyses du risque migratoire de l’aéroport de Lyon.

Selon le commissaire Eric Joudelat, chef du SSI, «l’intérêt majeur de cette formation pour le Gabon et la France, réside sur le fait qu’elle doit permettre de renforcer les capacités opérationnelles nécessaires pour accompagner notamment, l’ouverture des frontières au sein de l’espace CEMAC».

Il a également ajouté que ce domaine technique est un maillon essentiel (en amont) de la lutte anti-terroriste.

Stéphane Billé

A l’occasion de l’inauguration de son usine de production de vin, le 9 décembre, à Douala, Guillaume Sarra, le président de BVS (Boissons vins & spiritueux) a annoncé que la société va s’étendre dans l’ensemble des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, RCA, Tchad, Guinée équatoriale, Gabon) mais aussi de la Ceeac (11 pays).

« Nous avons déjà ouvert au  Gabon, le mois dernier, une filiale qui aura la responsabilité de développer notre gamme de produits Pernod Ricard, aussi bien que notre production locale. Notre ambition, d’ici 3 ans, est d’exporter au moins 45% de notre production », a déclaré Guillaume Sarra.

A Douala, au Cameroun, l’objectif de l’usine qui a été ouverte, consiste, au cours de la première phase, à produire localement en important des vins en vrac en container, du monde entier, et de différents cépages et de les vinifier et assembler localement sous l’égide d’une œnologue. Avec l’appui technique du partenaire Castel Frères, l’ambition est de produire 10 millions de litres de vin par an et de desservir toute la Cemac dans un premier temps. 

« A ce stade, nous avons donc atteint notre premier engagement à savoir un investissement de près de 10 milliards FCFA, et nous comptons 174 salariés », a déclaré Guillaume Sarra.

La 2ème partie de cette phase d’activité de production locale sera effective au cours du 1er semestre 2018, avec un investissement additionnel de 2 milliards FCFA qui consistera à lancer une gamme de jus de fruits avec le partenaire portugais Sumol Compal ainsi qu’une large gamme de spiritueux avec l’appui technique de Pernod Ricard.

A l’issue de ces 2 premières phases, BVS aura atteint ses engagements pris lors de la signature de la convention avec l’Etat du Cameroun, à savoir la création de plus de 200 emplois et un investissement de plus de 12 milliards FCFA.

S.A

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