La Résidence les Bougainvilliers, située dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, vient d’être mise en location-vente par la Caisse des dépôts et consignation.
L’opération de commercialisation des 220 appartements de ce complexe immobilier inauguré en 2016 par le président de la République, entre dans le cadre des missions de la Caisse des dépôts et consignations d’agir dans la facilitation de l’accès aux logements sociaux pour les couches vulnérables.
«Pour les ménages de deux à cinq personnes les lotissements offrent une capacité d’accueil de 1 000 résidents ce qui permet de répondre aux besoins des populations en matière de logement.», souligne Herman Nzoundou Bignoumba, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
D’après lui, la commercialisation des 15 immeubles de la Résidence les Bougainvilliers, constitue un test pour l’accès des plus démunis au logement.
En sus des 15 immeubles et des 220 appartements de ce complexe sécurisé par une barrière et une guérite, l’on y retrouve des commodités telles 337 places de parking, trois postes de transformation de 400 Kva chacun, une autonomie en eau, des espaces de jeu de 3 815 m².
SeM
La 4ème session du Conseil national de la démocratie (CND) s’est ouverte ce 19 décembre 2017 à Libreville, en présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, des présidents des institutions constitutionnelles, des partis politiques et du corps diplomatique.
Dans son adresse d’ouverture, Séraphin Ndaot Rembogo, président de ladite institution, s’est réjoui de « l’apport non négligeable du CND dans les réformes institutionnelles» ; réformes obtenues lors du dialogue politique d’Angondjé. Il est également largement revenu sur le projet de révision voté récemment par l’Assemblée nationale. Au sujet de cette révision constitutionnelle, objet de polémiques avec une partie de l’opposition, le président du CND, tout en marquant son étonnement, a indiqué que ce projet issu des réformes dudit dialogue, « est de nature à consolider les acquis démocratiques et à imposer la substitution de la violence comme moyen, à la concertation rigoureuse, comme solution dogmatique des tensions politiques».
Il a toutefois rassuré l’opinion, qu’aucune disposition dudit projet querellé, n’est de nature à induire ni une monarchie absolue, ni une monarchie constitutionnelle, ni même une monarchie parlementaire, ou une monarchie héréditaire. Mieux encore, « la forme républicaine de l’Etat demeure » a-t-il conclu.
Stéphane billé
L’amélioration du cadre des affaires au Gabon a été au centre des échanges lors d’une réunion interministérielle avec le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet ce 19 décembre 2017.
Le menu des travaux était constitué des questions relatives à la loi sur le mécénat, sur les zones d’investissement spéciales, le projet d’harmonisation des procédures de contrôle (brigades communes), le passage de l’informel vers le formel, la dématérialisation et l’autonomisation du guichet unique de Nkok.
Tous ces sujets ont ainsi fait l’objet d’un exposé du ministre en charge de la promotion des investissements privés, du Commerce, du tourisme et de l’Industrie, Madeleine Berre et, par conséquent, donné lieu à d’enrichissants débats.
Au terme de cet exposé, le Premier ministre n’a pas manqué de réitérer l’intérêt que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba « accorde à l’amélioration du climat des affaires et à l’attractivité économique du pays ». Cet intérêt, a-t-il signifié, repose sur la nécessité de « créer les conditions d’un environnement propice à l’investissement privé, la poursuite de la dématérialisation des procédures fiscales et le développement d’un système intégré d’information de l’administration ».
«Le Gabon, dans sa quête de transformation de l’économie, a-t-il poursuivi, doit donner corps au dialogue public- privé et promouvoir des partenariats fructueux avec les milieux d’affaires, pour permettre la mise en œuvre du Plan de relance économique.»
Stéphane Billé
Au cours des neuf premiers mois de l’année 2017, le ralentissement de l’exploitation forestière au Cameroun, au Gabon et au Congo, trois des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont eu un impact négatif sur les importations des bois tropicaux sciés par les pays de l’Union européenne.
Selon la dernière note de conjoncture de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), ces importations de l’UE, au cours de la période considérée, ont culminé à 670 000 m3. Cette baisse de 21%, par rapport à 2016, est principalement due, souligne l’OIBT, au fléchissement des exportations camerounaises (-25%).
Mais, apprend-on, en plus du Cameroun, les expéditions d’autres pays tropicaux vers l’UE ont également chuté. Il en est ainsi du Brésil (-12%), du Gabon (-25%), du Congo (-13%) et de la Côte d'Ivoire (- 24%).
BRM
Dans le cadre d’une mission de travail au Maroc, le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, Jean Pierre Oyiba (photo), a été reçu ce lundi 18 décembre 2017, par Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’Etat chargé des Transports, auprès du ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.
Selon la chancellerie gabonaise à Rabat, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la densification de la coopération entre les deux pays, dans le domaine des infrastructures routières et immobilières.
En effet, a indiqué Jean Pierre Oyiba, «le Gabon entend s’appuyer sur l'expérience marocaine dans ce domaine pour se doter d'un réseau routier assez performant, dans des délais aussi raisonnables».
En guise de réponse, le secrétaire d'Etat marocain a assuré son hôte de la disponibilité du gouvernement de son pays à explorer toutes les voies qui pourraient mener vers une mise à jour effective d'un certain nombre de conventions entre les deux pays, notamment en matière maritime ou portuaire.
Avec l'appui et le soutien du Japon, a-t-il ajouté, «le Maroc reste tout disposé à permettre au Gabon de saisir ces différentes opportunités dans le cadre de la formation des ressources humaines».
Au terme des échanges, les deux parties ont convenu de la mise sur pied, assez rapidement, d'une Commission technique chargée de déblayer le terrain et de baliser un cadre approprié pour relancer cette coopération. Une rencontre allant dans ce sens devrait se tenir, dans les premières semaines de l'année 2018 pour lancer de manière effective, tous les travaux qui pourraient être retenus.
Stéphane Billé
Conjointement avec les autorités gabonaises, la Banque mondiale organise une revue des projets qu’elle finance au Gabon. Cet exercice qui se déroulera du 18 au 19 décembre 2017, sera supervisé par le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immongault et la Représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouédraogo.
Il sera notamment question d’évaluer la performance du portefeuille en général, ses faiblesses et ses point forts ; de réduire les risques de non atteinte des objectifs de développement, d’augmenter et d’assurer un rythme régulier des décaissements et enfin, d’atténuer les risques environnementaux et sociaux dans sa mise en œuvre.
Pour rappel, c’est depuis 1963 que le Gabon est devenu membre de la Banque mondiale. Depuis cette date, cette institution de Bretton Woods a soutenu ce pays en finançant plus de 20 projets, dans divers secteurs.
C’est d’ailleurs dans le cadre de cette coopération multilatérale que le Gabon vient de bénéficier d’un appui budgétaire de 200 millions de dollars (115 milliards de FCfa), pour financer la mise en œuvre de son Plan de relance de l’économie (PRE).
Stéphane Billé
A la faveur de la cérémonie de clôture d’un atelier de renforcement des capacités des agents de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) le 15 décembre dernier, la directrice générale, Nina Abouna (photo), a annoncé l’ouverture d’un guichet unique pour les investisseurs, au mois de janvier 2018.
Ce guichet unique qui est une émanation des décisions du Haut conseil de l’investissement tenu le 7 mars 2017, à Libreville, aura pour mission de délivrer des agréments dans des durées très réduites, pour la création d’une entreprise au Gabon.
De l’avis de Nina Abouna, il sera en réalité un regroupement de plusieurs services qui accorderont des facilités aux investissements. On y retrouvera par exemple les services des impôts, du Conseil gabonais des chargeurs, de la Caisse nationale de sécurité sociale, des greffiers, des notaires, de l’économie forestière, de l’urbanisme et bien d’autres. Tous les autres manuels de procédures en vigueur au Gabon rappelant les critères d’éligibilité pour investir y seront également disponibles.
En prélude au démarrage des activités de ce guichet unique, l’ANPI a outillé 80 de ses agents et d’autres administrations partenaires de ce nouvel outil, sur les mécanismes devant leur permettre de guider et de mieux accompagner les investisseurs.
Cette phase qualifiée d’opérationnalisation de l’ANPI, par Nina Abouna, permettra ainsi aux personnels, d’intervenir avec beaucoup plus d’efficacité au sein de cette nouvelle institution.
Faut-il le rappeler, cette initiative s’inscrit dans le cadre des missions qui incombent à l’ANPI-Gabon. En effet, son rôle est de promouvoir la diversification des investissements pour la croissance inclusive du pays. En outre, sa vision reste d’être le partenaire de l’investissement et du business avec pour leitmotiv de figurer dans le classement des dix pays réformateurs dans le prochain rapport Doing Business, de doubler le taux actuel d’IDE au Gabon et enfin, d’être le premier pays créateur de startup dans la sous-région.
Stéphane Billé
Réunie à Libreville le 07 décembre dernier, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a fait le point sur la situation de la société USAN Gabon, opérant sous la marque AZUR Gabon.
Selon l’autorité de régulation, depuis le 07 décembre 2009, date de l’obtention de sa licence pour l’établissement de l’exploitation d’un réseau de téléphonie mobile GSM au Gabon, USAN Gabon connait des difficultés récurrentes de tous ordres.
Lesquelles difficultés se traduisent notamment par : des résultats financiers négatifs déclarés chaque année ; une importante dette estimée à 42 milliards de francs CFA environ, envers ses divers prestataires ainsi que l’Etat et ses démembrements ; une inobservation des règles de l’OHADA en matière de recapitalisation ; des difficultés à faire face à la concurrence, en raison de capacités techniques et financières insuffisantes, ne permettant pas notamment la couverture optimale du territoire national et l’implémentation des technologies 3G, 4G et à venir.
A ces difficultés s’ajoutent également des pratiques frauduleuses visant le détournement du trafic international ainsi que la création de routes nouvelles destinées à écouler du trafic en violation flagrante des textes en vigueur en la matière ; une dégradation de la qualité de service, particulièrement sur l’international ; le non-paiement des salaires du personnel depuis maintenant au moins sept mois, source de fortes tensions sociales ; la suspension récente des liaisons d’interconnexion, du fait d’impayés envers ses partenaires Airtel Gabon et Gabon Telecom, entraînant ainsi de fait, un accès restreint et limité de ses abonnés aux différents réseaux ainsi que le non renouvellement formel de sa licence prorogée temporairement jusqu’au 08 Avril 2015, en l’absence d’éléments probants toujours attendus.
Fort de toutes ces défaillances et ce, malgré la saisine de l’ARCEP transmise au gouvernement à ce sujet conformément à la règlementation en vigueur, le Conseil de régulation a décidé de prendre toutes les dispositions nécessaires et urgentes afin de mettre fin à cette situation qui génère un impact négatif sur les équilibres macroéconomiques du secteur des communications électroniques en République gabonaise.
Stéphane Billé
Nommé le 31 octobre dernier, à l’occasion de la Conférence des Chefs d'Etat de la CEMAC à N'Djamena, le nouveau président de la Commission de surveillance des marchés financiers (Cosumaf), Nagoum Yamassoum a été officiellement installé ce 15 décembre 2017, à Libreville.
A la faveur d’une cérémonie qui a réuni la plupart des responsables des institutions financières sous-régionales, Nagoum Yamassoum a été renvoyé à l’exercice de ses fonctions, par le ministre congolais des Finances et du Budget, par ailleurs, président du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), Calixte Nganongo.
De nationalité tchadienne, Nagoum Yamassoum âgé de 63 ans, est le troisième président de la Cosumaf. Il succède à Rafael Tung Nsue, dont le mandat de cinq ans est arrivé à terme.
Avant sa nomination, Nagoum Yamassoum a occupé plusieurs postes à responsabilités dans la haute administration du Tchad de 1990 à 2017. Titulaire d’un Doctorat en sciences politiques, il est diplômé en diplomatie et administration des organisations internationales, en sciences juridiques, économiques et de gestion.
Ses compétences l’ont conduit à la tête de plusieurs portefeuilles ministériels. De 1999 à 2002, il est nommé Premier ministre de la République du Tchad. A deux reprises, il a été porté à la présidence du Conseil Constitutionnel.
Marié et père de deux enfants, Nagoum Yamassoum est officier de l’Ordre national du Tchad et Commandeur de l’Ordre national de Taiwan.
Stéphane Billé
Les efforts déployés par le gouvernement gabonais dans la lutte contre la poliomyélite ont porté leurs fruits. A la faveur d’une conférence de presse animée ce 15 décembre 2017, la ministre d’Etat, en charge de la Santé, Denise Mekam’ne a annoncé que le Gabon était désormais un pays certifié libre de poliomyélite.
Cette certification a été actée le 14 décembre dernier, à Yaoundé au Cameroun où se tenait la Commission régionale pour la certification de l’éradication de la poliomyélite en Afrique (CRCA) du 11 au 14 décembre dernier.
Accompagnée du représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Boureima Samba, la ministre de la Santé a indiqué à la presse que cette certification est le résultat des efforts fournis par le pays, soutenu par les organismes internationaux et les acteurs du corps médical pour venir à bout de cette maladie.
Dans ce cadre, a-t-elle précisée : « le Gabon a souscrit depuis quelques années à l’initiative de l’éradication de la polio. Ceci s’est traduit par une série d’activités conduites dans différents axes stratégiques de la lutte contre cette maladie, avec une action forte autour de la surveillance épidémiologique, des campagnes de vaccination de masse et une pratique régulière de la vaccination de routine ».
Et de conclure : « il s’agit maintenant pour notre pays de consolider cet acquis et de ne pas relâcher les efforts entrepris. Sans triomphalisme, ni autosatisfaction, il importe de rappeler l’intérêt que nous avons à pérenniser notre engagement commun, et à lutter résolument contre les maladies encore endémiques au Gabon. Cette responsabilité est aussi celle des familles qui doivent continuer de faire vacciner les enfants et éviter une résurgence de cette maladie.»
Pour rappel, le dernier cas de poliomyélite au Gabon, remonte en 2011, depuis lors, le pays n’a plus connu des cas de cette affection.
Stéphane Billé