Le Programme économique régional (PER), adopté par les chefs d’Etat de l’espace communautaire, dont l’accélération de la mise en œuvre constitue l’un des axes prioritaires du mandat du nouveau président de la Commission de la Cemac, a fait l’objet d’échanges entre le PDG du cabinet Performances Group, Victor Ndiaye (photo, gauche) et Daniel Ona Ondo (photo, droite) à Libreville, le 4 septembre 2017.
Les cinq axes stratégiques du plan opérationnel 2017-2021 que sont la réalisation des infrastructures économiques et l’aménagement du territoire, la mise en place d’un marché commun, la diversification économique, la bonne gouvernance et l’environnement des affaires ont été passés en revue, en même temps que les 13 projets prioritaires qui doivent accompagner ce plan.
Pour le nouveau président de la Commission de la Cemac qui prend ses fonctions, lors du prochain sommet des chefs d’Etat qui devrait se tenir au cours de ce mois, il est question de traduire en actes, la vision des ces derniers, en accélérant les chantiers de l’intégration régionale.
Pour rappel, le cabinet Performances Group est un partenaire de plusieurs Etats en Afrique dans la conception, l’élaboration et la réalisation de programmes et de stratégies de développement.
SeM
C’est dans un entretien accordé au quotidien pro gouvernemental L’union que le directeur général de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Antoine Boo (photo), annonce les perspectives de production de la société dans le pays à moyen terme. Pour combattre les pénuries d’eau dont souffrent les ménages dans la capitale et ses environs ces derniers temps, le directeur général projette la construction prochaine d’une usine de production et de traitement d’eau pour un montant qui va osciller entre 120 et 150 milliards de Fcfa.
Ce projet qui semble prioritaire aux yeux des autorités nécessite une recherche des financements pour sa réalisation. Le fleuve Como, qui baigne la province de l’Estuaire, a été choisi pour abriter cette grande usine. « Pour le futur, on a besoin d’une grosse usine. Sans cette grosse usine, nous n’arriverons à rien. Et cette grosse usine on ne peut la faire que sur le Como, où il y a de l’eau en permanence. Il faut cette grosse usine et des tuyaux pour relier Ntoum à Kango (56 km). La pierre d’achoppement pour concrétiser ce projet c’est le financement », explique-t-il dans les colonnes du journal.
Mais, renchérit le directeur général, « des bailleurs de fonds internationaux ont été contactés ; ils sont prêts à aider le gouvernement à concrétiser ce projet. Après, il faudra rembourser l’emprunt ».
La filiale locale de Veolia a mis en place en plan d’urgence pour juguler les pénuries d’eau dont souffrent les populations de Libreville et de l’intérieur.
SeM
L’ouverture de la rentrée parlementaire a donné l’occasion au président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet, de saisir le gouvernement sur les priorités qui doivent guider son action au cours de l’exercice 2018. En prélude à l’examen de la loi des finances, le Parlement a appelé le gouvernement à orienter ses choix vers la priorisation des intérêts des couches vulnérables et de la mise en œuvre du Plan de relance économique.
Pour cela, martèle Richard Auguste Onouviet, une enveloppe budgétaire obèse n’est pas nécessaire par ces temps difficiles où le Fonds monétaire international sera aux aguets des moindres dérapages et écarts observés dans la mise en œuvre des politiques de redressement et réformes cruciales au redémarrage de l’activité économique dans le pays.
« Il faudra faire mieux avec moins.», exhorte-t-il le gouvernement. Ce qui appelle à plus d’efficacité et de mesure dans un contexte de crise généralisée dans la sous-région et particulièrement au Gabon où les recettes budgétaires sont en chute libre depuis le début de la crise pétrolière. Une dégringolade accentuée par les perturbations observées au niveau des différents services chargés de collecter les ressources publiques, du fait des grèves permanentes.
L’exécutif devra donc, selon le président de l’Assemblée nationale, réduire ses dépenses de fonctionnement pour consacrer la colonne vertébrale de son action future aux investissements prioritaires qui permettront de relancer la consommation des ménages, l’activité des entreprises et soulager les souffrances des populations.
SeM
En dépit d’un contexte économique généralisé peu favorable, la branche de la raffinerie de sucre a enregistré de bonnes performances en 2016. Cela, grâce à la conjugaison de plusieurs facteurs tels que les plans agronomique et industriel mis en place par les dirigeants de la Société sucrière africaine (SUCAF), ainsi qu’aux conditions climatiques favorables.
Selon les indications fournies par la Direction générale de l’Economie, en 2016, la raffinerie a produit 24 610 tonnes de granulé de sucre de 50 kg, soit une hausse de 4,6% par rapport à 2015. Dans le même temps, la transformation de sucre en morceaux a progressé de 34,6%, suite à l’installation des nouvelles machines sur la deuxième ligne de production.
Sur le plan commercial, l’augmentation des quantités vendues (+2,4%), grâce à la fermeté de la demande domestique (industriels et ménages), a généré un chiffre d’affaires de 20,3 milliards de Fcfa, en amélioration de 2,8% par rapport à l’année précédente.
Compte tenu de la forte demande de sucre en morceaux, la SUCAF a investi 2,5 milliards de Fcfa dont 1,2 milliard de Fcfa, pour l’achat d’une nouvelle machine de fabrication de sucre en morceaux.
Stéphane Billé
Tous les leaders politiques membres de la Coalition pour la nouvelle République que dirige Jean Ping, sont interdits de sortir du territoire gabonais. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Intérieur à la presse locale samedi dernier.
La décision a été prise alors que plusieurs personnalités se trouvaient à l’aéroport international de Libreville pour effecteur des déplacements vers l’étranger.
C’est une «réponse du berger à la bergère», estiment les autorités. En effet, le 18 août dernier, au lendemain de la fête nationale, Jean Ping lançait à ses partisans : «Je ne vous retiens plus (…) Je vous enjoins d’organiser, dès aujourd’hui et sans limite, jusqu’au départ des putschistes, toute manifestation civique.»
Pour le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha (photo), il s’agit «des propos séditieux, des propos d’une extrême gravité» du candidat malheureux à la présidentielle qui appelait «au trouble à l’ordre public, à l’insurrection, à la rébellion et à la guerre civile». Ce qui, martèle le ministre, «n’est pas tolérable dans un Etat de droit».
D’après les autorités, cette «mesure administrative provisoire» vise les responsables des partis politiques et personnalités réunies au sein de la Coalition pour la nouvelle République dirigée par Jean Ping.
SeM
Les associés de la société de transformation de bois, Woods International, Bishal Surcka et Sudhansha Modi, deux ressortissants indiens qui ont choisi la zone économique à régime privilégié de Nkok, ne sont plus d’accord sur les termes de leur collaboration.
Bishal Surcka, résident en Chine, actionnaire à 50% de la société Woods International Sarl, n’est pas passé par quatre chemins pour exiger l’arrêt des activités commerciales de la société tant que la situation n’était pas tirée au clair.
Dans un communiqué daté du 29 août à Libreville, l’homme d’affaires indien accuse son associé Sudhansha Modi, d’user de pratiques douteuses pour lui arracher l’entreprise. «Il ne m’envoyait pas de comptes. Il a essayé de prendre le contrôle de toutes les opérations concernant l’usine et il a manipulé les journaux comptables en me disant que l’usine ne pouvait pas produire de bons résultats», explique-t-il dans ce communiqué.
En sus de cette accusation, Bishal Surcka reproche à son partenaire la falsification de sa signature, aux fins de rédiger de nouveaux statuts qui le détroussent de ses parts sans en être informé. D’après ces nouveaux textes, ces parts ont été cédées à un autre opérateur économique indien du nom de Vivek Satin.
«Modi et son partenaire sont des gens de moralité douteuse et qui ont des problèmes avec les services fiscaux en Inde pour manipulation de leurs comptes. Il a fui le pays pour se cacher des services fiscaux», peut-on lire dans le communiqué.
Aussi, est-ce face à cet imbroglio, qu’il demande à son associé «de coopérer et d’arrêter» les activités commerciales de l’entreprise, en attendant de «trouver un terrain d’entente pour continuer la production».
SeM
Les responsables de l’entreprise chinoise China Gezhouba Group Company (CGGC), attributaire des travaux de construction de deux barrages hydroélectriques au Gabon, sont allés à la rencontre du nouveau ministre de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang en vue d’échanger sur le chronogramme d’exécution du chantier.
«Nous avons déjà établi la direction du projet. Nous sommes maintenant en train d’attendre le financement. Tous les dossiers de demande de financement ont déjà été transmis à la banque par la partie chinoise. Nous attendons son approbation.», explique le directeur général adjoint de CGGC.
La construction de ces deux ouvrages va nécessiter la somme de 200 milliards de FCfa que la banque chinoise Eximbank, va mobiliser afin de lancer les travaux.
Pour ce qui concerne le barrage de l’Impératrice Eugénie, l’ouvrage situé à Fougamou dans la Ngounie au Sud du pays, devait au départ contribuer à hauteur de 130 Mégawatts dans le réseau interconnecté. Mais pour des raisons de sécurité, la capacité a été ajustée à 88 Mégawatts afin d’éviter des inondations dans la région. Les travaux vont générer 500 emplois directs pendant 42 mois.
«La construction de ce barrage va non seulement susciter un regain d’activités génératrices de revenus, mais également l’école des métiers, l’amélioration du taux de desserte, l’accès à l’électricité d’un plus grand nombre.», estime-t-on au sein du gouvernement.
Quant au barrage de Fe II, situé à Mitzic dans le Woleu-Ntem, au Nord du Gabon, il permettra selon les autorités, d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province, et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce.
400 emplois directs sont attendus de ce projet qui apportera une capacité additionnelle de 52 Mégawatts.
Seulement, en attendant le lancement de ces deux chantiers, la Chine veut avoir des précisions sur la planification «raisonnable» de l’échéancier de remboursement que mettra en place le gouvernement.
Selon un communiqué émanant de son siège à Vienne (Autriche), une délégation du secrétariat de l'Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) séjournera bientôt à Libreville. L’objectif de cette mission sera de transmettre officiellement le rapport final du premier cycle d'examen du Gabon, lié à l'application de la Convention des Nations-Unies contre la corruption, dont la copie avait été présentée le 25 août 2017 à Vienne, au président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement Illicite (CNLCEI), Odounga Awassi.
De toute évidence, ce rapport crée un cadre normatif propice pour un durcissement des sanctions contre les auteurs des actes de corruption. Car, non seulement, il intègre l'adoption d'une loi sur le recouvrement d'avoirs, il vient également renforcer le dispositif en cours. Lequel est en attente d’adoption de quatre importants projets de textes allant dans le même sens.
Il s’agit notamment de la réorganisation de la justice; du code pénal; du code de procédure pénale, et de la loi spéciale anticorruption dans le cadre de la Stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (SLCCBC).
Avec ces nouveaux instruments, le Gabon qui a décidé de faire de la lutte contre la corruption une priorité, devrait se doter d'un cadre juridique et institutionnel adapté et actualisé pour mieux faire face à ce mal insidieux qui déteint sur la gouvernance économique et financière du pays.
Enfin, la venue dans les prochains jours à Libreville de cette délégation du secrétariat de l’ONUDC devrait être l'occasion pour les hautes autorités du pays de saluer le rôle de facilitateur joué par cet organe onusien, dans le processus d’harmonisation avec la Convention d’intégration, d’actualisation de l’arsenal juridique et institutionnel gabonais, indique-t-on à la CNLCEI.
Stéphane Billé
Promu ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics lors du remaniement ministériel du 21 août dernier, Jean-Fidèle Otandault (photo) n’entend pas se donner un temps de répit. Il vient d’annoncer une batterie de réformes structurelles et institutionnelles en vue d’améliorer les performances budgétaires du Gabon.
Au titre de celles-ci, M. Otandault projette d’instituer un Conseil de discipline budgétaire et financière auprès de la primature. Sa mission consistera à examiner les errements commis par les ordonnateurs de recettes et des dépenses publiques, pouvant porter préjudice aux intérêts de la puissance publique.
Ce nouveau dispositif a pour but principal, explique-t-on, de renforcer la discipline budgétaire et les mécanismes d’encadrement de l’utilisation des deniers publics. Tout comme il s’avère essentiel pour le renforcement de l’engagement politique des institutions afin d’assurer la viabilité des finances publiques, de l’amélioration de la stabilisation de l’économie et l’élimination des facteurs de déséquilibre.
Ce projet qui devrait prendre la forme d’un décret, concernera les ordonnateurs et gestionnaires des crédits de l’Etat et des collectivités territoriales décentralisées, les organismes et entreprises publiques soumis aux règles de la comptabilité publique ou bénéficiant de concours financiers publics issus des budgets votés dans les lois de finances.
Les agents publics exerçant d’autres fonctions à titre principal, mais agissant occasionnellement ou subsidiairement comme ordonnateurs ou gestionnaires de crédits de l’Etat seront également concernés, tout comme les comptables publics, lorsqu’ils assurent la fonction d’ordonnateurs, indique-t-on.
Stéphane Billé
L’organisation Africa Youth Awards, basée à Accra, vient de publier sa liste annuelle des 100 jeunes Africains les plus influents. L’objectif est de donner un coup de projecteur sur des entrepreneurs, artistes, sportifs, activistes qui ont particulièrement contribué, dans le courant de l’année, à changer la perception de l’Afrique.
Price Akpah, président d’Africa Youth Awards, dirige la société Avance Media. Il est membre du Global Shaper Community du Forum économique mondial et a été distingé par British Council Ghana en tant que Active Citizen en 2016.
Sur une sélection de 100 profils, seulement 20 appartiennent à un pays francophone, avec une sur-représentation d’artistes et de sportifs notoires, ce qui semble témoigner d’une connaissance moins profonde de ces pays.
Les Camerounais dominent la séléction francophone avec 4 lauréats, suivis des Algériens (3), Marocains (3), Sénégalais (3) et Maliens (2). Le Bénin, la Côte d’Ivoire, la RD Congo et la Tunisie en compte un seul.
ALGERIE
Suhaila Ben Laheb
Musicienne, chanteuse.
Riyad Mahrez
Footballeur à Leicester City et équipe nationale
Amel Bouchoucha
Actrice, chanteuse et présentatrice TV
BENIN
Damien Mouzoun
Entrepreneur social, fondateur du think-tank Ayina
CAMEROUN
Ludovic Biyong
Entrepreneur, fondateur de PA2M (big data)
Gwendolyne Halle
Entrepreur, microbiologiste, spécialiste du cheveu africain.
Achaleke Christian Leke
Activiste, coordinateur national de Local Youth Corner Cameroon
Mamadou Toure
Fondateur et directeur de la fondation Africa 2.0.
CONGO (RD)
Francine Muyumba
Présidente de la Panafrican Youth Union
COTE D’IVOIRE
DJ Arafat
DJ et chanteur
GABON
Pierre Emerick Aubameyang
Footballer, Borussia Dortmund et équipe nationale
MALI
Nana Diaby
Directrice de Phiphi +, agence de communication
Moustapha Ben Barka
SG adjoint du Cabinet de la présidence du Mali
MAROC
Yasmine El Baggari
Entrepreneur TIC, fondatrice de la plateforme Voyaj.
Ibtissam Tiskat
Musicienne, chanteuse.
Mustapha Mokass
Fondateur de Climate And Poverty Innovations
SENEGAL
Sadio Mane
Footballeur à Liverpool et équipe nationale.
Anta Babacar Ngom Bathily
Entrepreneur, agro-industrie
Khoudia Diop
Modèle
TUNISIE
Inès Boubakri
Sportive, Escrime, médaille de bronze au J0 2016 de Rio.
Liste et biographies des 100 « Most Influential Young Africans »
http://www.africayouthawards.org/category/100-most-influential-young-africans-2017/