800 militaires de trois des quatre composantes de l’armée belge – Terre, Air et Médicale, séjourneront du 15 septembre au 15 octobre 2017 au Gabon, dans le cadre d’un exercice biennal destiné notamment à conserver la capacité à opérer en conditions tropicales, de source militaire.
Au cours de cet exercice baptisé «Tropical Storm 2017», les deux bataillons para-commandos de la brigade légère s’entraineront en alternance, dans différentes localités gabonaises avec l’appui d’hélicoptères de la composante Air et d’unités médicales.
Selon la même source, une attention particulière de l’exercice se focalisera autour des opérations spéciales et des tactiques spécifiques des para-commandos dans les conditions climatologiques propres à l’Afrique.
Par ailleurs, poursuit la source, «L’exercice se déroule en étroite coopération avec les autorités civiles et militaires gabonaises. Durant l’exercice, des instructeurs belges formeront des parachutistes gabonais. Ils réaliseront leur premier saut depuis des C-130 belges. D’autres militaires gabonais, intégrés dans les compagnies belges, participeront à nouveau à des exercices tactiques.»
Pour rappel, le dernier «Tropical Storm» s’était déroulé en 2015 au Gabon et en République démocratique du Congo.
Stéphane Billé
Dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Carmen Ndaot et son collègue des PME, de l'Entrepreneuriat national et de l'Insertion des jeunes, Biendi Maganga Moussavou, entendent mutualiser leurs efforts, pour apporter des réponses concrètes à cette problématique.
Dans cette optique, ils ont récemment tenu une séance de travail, avec au centre des échanges deux principaux dossiers. Le premier était relatif à l'insertion des jeunes, tandis que le second portait sur les projets transversaux liés aux deux entités ministérielles.
Sur la base du remaniement gouvernemental du 21 août dernier, ils se sont engagés à relancer le programme « Un jeune = Un métier : de l'existence à l'emploi ». Programme pour lequel, Carmen Ndaot, a souhaité qu'il y ait un audit, pour mieux le restructurer, et donner des nouvelles orientations, pour multiplier les dividendes.
Les deux ministres ont par ailleurs décidé de la mise en place d'un comité technique paritaire qui étudiera les différentes pistes et faire des propositions, en vue d'une harmonisation des différents points.
Quant au volet lié aux projets transversaux en instance et en cours d'élaboration dans les deux départements ministériels, ils ont souligné la nécessité de travailler en étroite synergie, en vue de matérialiser le vœu du président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui consiste à faire du septennat 2016-2023, celui dédié à la jeunesse. Avec en prime, une formation en adéquation avec les réalités actuelles du marché de l'emploi et de l'entrepreneuriat.
Stéphane Billé
Selon la norme communautaire de la Cemac, les salaires de la fonction publique ne devraient pas excéder 35% des recettes fiscales. Mais au Gabon, l’on a depuis franchi le seuil de cette exigence, en atteignant 65% des recettes collectées par le fisc.
Le gouvernement ambitionne donc, au cours des trois prochaines années, d’endiguer puis de réduire cette progression continue, à la fois des effectifs et de la masse salariale à moins de 40% dans le secteur public.
Pour donner corps à cette directive, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet (photo) a informé les départements ministériels du gel des recrutements à la fonction publique pour une durée de 12 mois, il y a quelques jours.
Dans la note adressée aux membres du gouvernement et autres responsables de structures de l’Etat, le chef du gouvernement donne les raisons de cette mesure. «Afin de permettre une maîtrise optimale de l’évolution de la masse salariale de l’Etat, et une meilleure gestion des ressources humaines, le gouvernement sursoit pour une durée de 12 mois, à compter du 31 juillet 2017, à tout recrutement dans la fonction publique et dans les établissements publics personnalisés», tranche Emmanuel Issoze Ngondet.
Au terme de ce délai, poursuit le Premier ministre, « la reprise des recrutements sera conditionnée par la production de plans de recrutement, de formation ainsi que d’organisation des effectifs par programmes ministériels».
Face aux députés au mois de juin dernier, le Premier ministre avait déjà indiqué que la situation des caisses publiques, du fait du gonflement permanent de la masse salariale, était devenue intenable au regard des défis qui interpellent désormais l’Etat pour la réalisation du Plan de relance de l’économie.
«Pour ce qui concerne le coût de la rémunération versée aux agents de l’Etat, nul ne peut se satisfaire de son évolution incontrôlée qui érode considérablement nos marges de manœuvre budgétaire. Il devient donc urgent d’en freiner le rythme», avait-il relevé, avant d’annoncer un train de mesures drastiques devant permettre de maîtriser l’augmentation de la masse salariale et la progression des effectifs de la fonction publique.
Entre autres mesures, il avait annoncé la refonte des statuts particuliers, l’assainissement du fichier solde par l’éradication des doublons et des emplois multiples, non conformes aux règles de recrutement fixées par le statut général de la fonction publique.
Le plafonnement et l’encadrement des salaires des dirigeants et mandataires sociaux de structures publiques étaient également contenus dans le chapelet des mesures qu’avait annoncées Emmanuel Issoze Ngondet.
Pour lui, la pilule amère de la baisse des salaires des fonctionnaires étant difficile à avaler, seule la maîtrise des effectifs et l’encadrement des recrutements pouvaient permettre de dégager des bols d’air. «Nous allons renforcer l’encadrement des recrutements de la main-d’œuvre non permanente. (…) il n’est nullement question de baisser les salaires des fonctionnaires», avait-il alors rassuré.
Il faut préciser que cette mesure ne s’adresse pas aux secteurs sensibles de la santé et de l’éducation où les besoins en personnels sont importants.
SeM
A Rabat, capitale du royaume chérifien, le Gabon veut se saisir de la tribune du forum d’affaires, organisé dans les locaux de l’ambassade, haute représentation du pays au Maroc, pour étaler ses ambitions de développement ainsi que sa politique économique articulée autour de la diversification des sources de croissance.
Les investisseurs et opérateurs économiques marocains, présents à cette grand’messe qui entend donner un souffle nouveau aux échanges entre les deux partenaires commerciaux, seront face aux décideurs et autres responsables gabonais. Ces derniers vont se succéder à la tribune du forum afin de présenter les opportunités d’investissements dont regorge le pays dans divers domaines.
Car, pour atteindre le niveau de croissance qui l’abritera des chocs exogènes causés par le marché international de l’or noir en crise depuis trois ans, le pays entend mobiliser 21 milliards de dollars dans les prochaines années afin de soutenir la croissance dans les secteurs hors-pétrole et de développer les infrastructures.
Une ambition qui repose sur la diversification et la promotion des secteurs à haute intensité de main d’œuvre comme l’immobilier avec la construction des logements sociaux, le développement des infrastructures routières, aériennes et ferroviaires, l’énergie, les télécommunications, la transformation minière notamment le manganèse, le fer, etc…
Dans ce domaine particulièrement, plusieurs gisements miniers et ferreux encore non explorés sont en cours de négociation entre l’Etat et des investisseurs internationaux.
L’objectif des autorités vise à doper les investissements directs étrangers dans le pays et à développer la coopération Sud-Sud dont les fruits sont aujourd’hui palpables dans de nombreux domaines.
Les échanges entre le Maroc et le Gabon se sont nettement améliorés ces derniers temps. Ainsi, au premier trimestre 2017, le Maroc occupe le 7ème rang des fournisseurs du Gabon derrière la France, les Etats-Unis, la Chine, la Belgique ou encore les Emirats arabes unis. Ce qui représente 2,6% de parts de marché et un volume de 6,9 milliards de Fcfa de marchandises vendues dans le pays au cours de cette période.
Au-delà des échanges, il sera question de promouvoir les incitations à l’investissement que le Gabon met à la disposition des investisseurs étrangers à travers la zone économique spéciale de Nkok ainsi que d’autres mécanismes, avec pour objectif de capter un maximum d’investisseurs et de capitaux pour relever l’économie.
SeM
Après la suspension des fonctions du directeur général de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), et le limogeage de l’ancien ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville, le Premier ministre a désigné Guy Maixent Mamiaka (photo), comme le nouveau directeur général de cette structure.
L’intéressé, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé du logement, doit également s’occuper, entre autres, de la gestion du domaine public, de réguler le secteur et de délivrer des titres fonciers, d’attribuer des parcelles aux opérateurs économiques, ainsi qu’aux investisseurs.
La sortie du gouvernement de Bruno Ben Moubamba vient ainsi donner à l’exécutif l’occasion de reprendre en main la gestion globale des questions de logement, d’aménagement et de disponibilité des surfaces, pour la construction des habitations et l’installation des entreprises.
En faisant le tour de la maison au lendemain de sa nomination le 8 septembre, Guy Maixent Mamiaka a promis de combler les carences qui émaillent le fonctionnement de l’ANUTTC, de lever les goulots d’étranglement afin de réaliser dans les meilleurs délais le cahier des charges et les objectifs assignés par le gouvernement, en vue de combler le déficit en logements que connaît le pays.
SeM
L’arrivée dans les prochains jours au Gabon, d'un expert de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), est annonciatrice de l’intégration de nouveaux instruments juridiques dans la lutte contre la corruption au Gabon.
C’est du moins, ce qui ressort des deux séances de travail tenues la semaine dernière, par le président de la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi avec le président du Sénat, Lucie Milebou Aubusson , ép. Mboussou (photo), et le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, Blaise Louembe.
De l’avis de Dieudonné Odounga Awassi, au-delà de la cérémonie protocolaire liée à la remise de ce document, cette arrivée de l’expert de l’ONUDC revêt également une portée pédagogique.
En effet, il devrait édifier les parlementaires sur les recommandations contenues dans ledit document, afin qu’ils puissent légiférer en connaissance de cause. Il s’agit par exemple des textes portant sur l’incrimination et le recouvrement des avoirs, sur le Code de procédure pénale et la loi spéciale anticorruption de la Convention des Nations Unies contre la corruption en matière pénale.
Stéphane Billé
Le jeune Sammy Davis Yann Ombandza, élève en classe de première série littéraire, au prytanée militaire Charles N’tchoréré de Saint-Louis au Sénégal, vient de réaliser un exploit. Sur un total de 2725 postulants, il est sorti meilleur élève du Concours général du Sénégal édition 2017.
Sammy Davis Yann Ombandza a, en effet obtenu trois distinctions à savoir : les premier prix de géographie, d’espagnol et d’accessit en histoire.
Il a été honoré cette fin de semaine par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Au cours d’une audience à lui accordée pour cette circonstance, le président a tenu personnellement à féliciter le jeune prodige.
A travers ce prix, le Gabon est ainsi doublement honoré. Premièrement, de par la personne du récipiendaire, mais également par le nom de son établissement d'accueil, celui du capitaine Charles N’tchoréré, héros gabonais de l'armée française.
Pour rappel, le Concours général sénégalais est un concours national organisé chaque année et auquel participent les meilleurs élèves des classes de première et terminale des lycées et établissements privés reconnus.
Cette année, sur les 2725 participants, 140 élèves, dont Sammy Davis Yann Ombandza, ont été récompensés pour un total de 148 distinctions.
Stéphane Billé avec la DCP
Reçu en audience cette semaine par le nouveau ministre du Travail, Carmen Ndaot, le directeur général de Bernabé Gabon, Noël Prigent, a saisi cette opportunité pour faire part de la situation de son entreprise au membre du gouvernement.
Après avoir présenté ses civilités et ses vives félicitations à madame le ministre, pour sa promotion à la tête de ce département ministériel, Noël Prigent a, par la suite, expliqué l’urgence de la situation que traverse son entreprise depuis déjà trois ans.
Noël Prigent a ainsi informé l’autorité de la fermeture d’un de ses magasins dans la capitale économique (Port-Gentil), et de la mise en place d’une procédure de départ volontaire du fait de la baisse de 25%, de son chiffre d’affaires.
En dépit de cette situation, le Directeur général a néanmoins rassuré madame le ministre, sur le climat social apaisé qui prévaut au sein de Bernabé Gabon. Raison pour laquelle, malgré ces difficultés, aucun plan de licenciement économique n’est prévu jusqu’à ce jour.
Pour rappel, Bernabé Gabon a été créée en 1961 par Descours & Cabaud. Les parts de son capital social sont détenus à 90% par Yeshigroup et 10% par le gouvernement gabonais. L’entreprise est spécialisée dans le commerce et la distribution de produits de quincaillerie, de matériel industriel, de produits métallurgiques et de matériaux de construction pour les industries du bois, l'industrie pétrolière et le secteur de la construction.
Stéphane Billé
A la faveur du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) tenu ce 7 septembre 2017, le président de la République, Ali Bongo Ondimba a appelé les magistrats à faire preuve de sagesse et de clairvoyance dans l’accomplissement de la mission qui leur est assignée.
Après avoir rappelé que ses instructions sur les politiques publiques en matière de Justice ont prioritairement été orientées vers les objectifs visant le renforcement de l’Etat de droit, l’amélioration du climat des affaires et de l’offre des services publics de la Justice, Ali Bongo a malheureusement fait le constat peu élogieux du microcosme judiciaire gabonais.
« Je constate malheureusement que les attentes du peuple gabonais, au nom de qui la Justice est rendue, demeurent insuffisamment satisfaites. », a-t-il regretté.
Poursuivant son réquisitoire, Ali Bongo a également dénoncé d’autres attitudes peu orthodoxes telles que la « mauvaise tenue, l'agitation et tous les autres comportements déviants qui les affaiblissent, et en même temps la Justice en déstabilisant l'édifice de l'Etat de droit », qui ternissent considérablement ce secteur.
Rappelant son attachement à la nécessité d’offrir aux justiciables une justice libre et indépendante, droite et tolérante, forte et équitable qui doit, comme d’autres domaines, assurer l’égalité des chances en étant au service de tous, sans distinction aucune, Ali Bongo a lancé une invite aux magistrats à se conformer à l’éthique professionnelle. « Le magistrat doit être un homme libre au service du droit et de l'Etat. Mais cette liberté ne saurait être la licence.», a-t-il souligné.
En sa qualité de président du CSM, dans l’optique de permettre le bon fonctionnement des différentes juridictions dès la rentrée judiciaire d'octobre prochain, Ali Bongo a préconisé un certain nombre d’initiatives. Il s’agit entre autres d’une obligation de dignité et d’équité, la formation, la réorganisation du déploiement des magistrats dans le cadre des affectations. Car, cette session, a-t-il indiqué, marque un tournant porteur d’espérance à la mesure des attentes citoyennes.
Stéphane Billé
Depuis le 1er août 2017, Fréderic Descours (photo) occupe le poste de Directeur régional Air France KLM pour l’Afrique centrale, basé à Libreville. Il succède à Pierre Muracciole, passé Directeur de la région Afrique du Nord & Sahel.
C’est en 2008 à Sydney, en tant que Directeur du centre de relations clients pour l’Asie et le Pacifique, que Frédéric Descours a rejoint le groupe Air France KLM. Trois ans après, il est appelé à une fonction similaire à Londres pour l’ensemble du marché Europe couvrant 12 pays, et lance notamment un service client via les réseaux sociaux.
En 2015, il est nommé Directeur Air France KLM pour le Danemark et l’Islande, où il développe fortement son activité.
Avant de rejoindre le groupe Air France KLM, le nouveau promu a également travaillé au sein de grands groupes comme Pinault Printemps Redoute (français), Bertelsmann (allemand) ou Soul Pattinson (australien).
Frédéric Descours est diplômé en Commerce et Marketing de l’Université d’Evry et en administration économique et social à l’Université de La Sorbonne à Paris.
Stéphane Billé