Le Nouveau Gabon

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Au terme, d’une longue bataille juridique qui aura connu plusieurs rebondissements, l’usine Pogab, propriété de l’homme d’affaires libanais, John Bitar va pouvoir reprendre ses activités après une interruption de près de 15 mois.

Cette reprise intervient sur la base d’une décision de justice rendue le 30 juin 2016, mais restée jusque-là inexécutée. Le 28 juillet dernier, Me Robert Ntchoreret, huissier de justice, a procédé à la levée des scellés à l’entrée principale du site situé à Owendo, au sud de Libreville.

Si la direction peut se satisfaire de cette réouverture du site de production, il n’en demeure pas moins la reprise des activités s’annonce difficile. Car, il va falloir réinjecter de gros moyens pour redémarrer l’usine. «C’est dommage parce que John Bitar avait déjà investi environ 9 milliards de francs depuis la reprise de cette usine», a regretté une source proche de l’entreprise.

Pour rappel, les locaux de Pogab SA ont été scellés le 15 avril 2015, sur une décision de la justice saisie par Guohua Zhang. Depuis 2009, le Libanais John Bitar et le Chinois Guohua Zhang s’affrontent pour la reprise des actifs de Pogab SA, filiale de l’ex-leader européen du contreplaqué Plysorol, repris alors par une société chinoise et placée en redressement judiciaire.

Les deux antagonistes se déclaraient tous les deux propriétaires de cette entreprise. Le Chinois estimant que l’Etat gabonais lui a cédé l’entreprise en avril 2000, alors que le Libanais se basait sur une décision de la justice gabonaise d’octobre 2010 demandant de faire appliquer une décision du tribunal de commerce de Lisieux en France, ayant choisi l’offre du groupe John Bitar.

Sous les auspices du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la plateforme des Femmes éditrices pour la paix et la sécurité en Afrique centrale (FEPPSAC) viennent de créer un réseau régional des femmes des médias pour la paix et la sécurité en Afrique centrale.

Cette initiative, qui a vu le jour à la faveur d’un atelier organisé du 29 au 31 août 2017 à Yaoundé au Cameroun, reste ouverte à toutes les autres plateformes, associations professionnelles ou journalistes adhérant aux valeurs et à la vision du réseau.

L’un des enjeux de ce réseau est de disposer d’un regroupement efficace composé de femmes de médias, pouvant non seulement contribuer à l’animation des différents supports de communication du réseau, mais aussi de promouvoir, dans leurs organes de presse respectifs, la participation des femmes dans la recherche et la consolidation de la paix. Il en est de même en ce qui concerne l’implication systématique des femmes dans tous les processus de négociation et médiation.

Au-delà de la nécessité d’intensifier le plaidoyer en faveur de la mise en œuvre effective de cette résolution, les participantes ont mis en lumière les outils et les bonnes pratiques en matière de communication, d’information et de sensibilisation dans ce domaine.

Le plan d'action de ce réseau prévoit prioritairement : le lancement d’un magazine semestriel et d’un site internet, ainsi que le développement d’un programme de renforcement des capacités en font partie.

Une équipe provisoire de coordination pilotée par Melissa Bendome (Gabon) a été mise en place. Neuf autres pays de l’Afrique centrale étaient représentés à cet atelier de Yaoundé. Il s’agit de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la RCA, du Congo, de la RDC, de la Guinée équatoriale, du Rwanda et du Tchad.

Le comité d’organisation dudit Forum a tenu une nouvelle réunion de travail allant dans ce sens, ce 29 août 2017. L’objectif était de faire le point des avancées réalisées en matière de communication, d’organisation et de logistique.

Saisissant l’opportunité pour rappeler à ses collaborateurs, l’importance de l’événement à venir et, en conséquence, la nécessité de tout mettre en œuvre pour sa réussite optimale, l’ambassadeur Haut représentant de la République gabonaise, près le Royaume du Maroc, Guy Kambogo a de nouveau, décliné les motivations ayant conduit à la détermination de cette action, et les contributions attendues des uns et des autres.

Selon lui, ce «Forum Maroc/Gabon des affaires qui sera organisé en partenariat avec les ministères des Affaires étrangères, du Commerce et des Investissements des deux pays, a pour but de rendre plus dynamiques leurs échanges. », a-t-il réitéré.

Et de poursuivre : «Il entend également faire la promotion des investissements directs étrangers au Gabon d’une part, et doper les relations commerciales et économiques entre les deux pays, d’autre part».

Avant de conclure qu’il «est censé permettre aux délégations d’opérateurs économiques ainsi qu’aux autorités de présenter le potentiel économique des deux pays, les opportunités d’investissement dont ils regorgent, en même temps que le rôle des agences, des fonds souverains et des caisses de dépôts dans le développement des économies et la dynamisation des échanges».

Tout en se félicitant du travail déjà abattu, Guy Kambogo a ainsi appelé le comité d'organisation à resserrer les lignes et les rangs pour cerner certains coûts y afférents. Il a, enfin formulé de nouvelles indications en vue de la réussite de cet évènement.

Dans le cadre des préparatifs de l’année scolaire 2017-2018, le ministre de l’Education nationale, Nadine Patricia Anguile, épouse Obame (photo), vient de signer un arrêté fixant son calendrier des différentes activités. 

Selon les termes dudit arrêté, la rentrée administrative est fixée au 18 septembre, et  celle des classes au 02 octobre 2017. Le premier trimestre s’étalera du 02 octobre, au 02 janvier 2018, inclus, soit au total 12 semaines de cours. Les congés de la Toussaint sont programmés au 1er novembre 2017, tandis que les vacances du premier trimestre sont prévues du 23 septembre au 2017 au 02 janvier 2018 inclus. 

Quant au deuxième trimestre, il ira du 03 janvier, au 02 avril 2018, soit au total 10 semaines de cours. Pendant ce deuxième trimestre, les vacances intermédiaires iront du 7 février 2017 après les cours, au dimanche 11 février 2018 inclus.

La journée de l’enseignant se célébrera le 23 mars 2018, et les congés de fin de ce deuxième trimestre et de paques s’étaleront du 24 mars, au après les cours, au lundi 2 avril 2018 inclus. 

Quant au troisième trimestre, il ira du 3 avril au 31 juillet 2018, soit onze semaines de cours au total. 

La fin de l’année scolaire pour les classes intermédiaires sans examens, est programmée au 15 juin, pour ce qui concerne le pré-primaire et le primaire, et pour le secondaire, le 23 juin 2018. Pour les classes d’examens, elle est prévue pour 21 juillet 2018.

Dans le cadre des travaux d’aménagement des bassins versants de Gue-gue, IAI, Lowe, situés dans la commune de Libreville, le gouvernement entend mettre à la disposition des familles impactées par ce projet, 800 logements à Bikele, périphérie nord de la capitale.

Le programme prioritaire d’assainissement de la ville de Libreville, conçu par le gouvernement en partenariat avec la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, a prévu un plan complet de réinstallation de ces populations qui doivent en principe regagner leurs logements dès que le partenaire financier aura décaissé la dernière tranche de ce financement. « Si toutes les conditions sont réunies, notamment le décaissement dans moins d’un mois du reliquat de 5,792 milliards de Fcfa, nous pourrons garantir une livraison de 800 logements au minimum avant le 31 décembre 2017 », explique-t-on au sein de l’unité de coordination de l’étude et des travaux.

Les fonds restants doivent servir à la construction de la voie d’accès au site qui compte une superficie de 75 hectares, l’électrification, l’adduction en eau potable entre autres. A ce jour, sur les 1100 logements prévus au total, 273 maisons sont achevées tandis que 692 sont en cours d’achèvement. 34,207 milliards de Fcfa ont déjà été investis dans ce projet depuis son lancement.

SeM

Depuis quelques semaines, les partenaires de la filiale locale de la société Ciments d’Afrique (Cimaf) sont en colère contre l’entreprise. Entre autres griefs mis à la charge de l’industriel marocain, des ruptures abusives de contrats de distribution, des écarts de comportements contre ces derniers, esclavagisme…

D’après le collectif des revendeurs, cité par le quotidien pro gouvernemental l’union, les dirigeants de la société se montrent peu coopératifs depuis que le gouvernement a prononcé la fin des importations de ciment au mois de juillet. «Après avoir permis aux produits Cimaf de pénétrer le marché national, nous sommes désormais persona non grata auprès de nos frères marocains dirigeant cette entreprise. Les crédits qui nous étaient alloués pour rendre le produit Cimaf présent dans les coins et recoins du pays, sont brutalement prélevés de nos comptes, sans consentement préalable. Lorsque nous exprimons notre mécontentement, les comptes sont systématiquement fermés.», indiquent-ils.

Ce qui a causé de légères perturbations dans l’approvisionnement du marché ces derniers temps. Pour rassurer le marché et les consommateurs, le ministre de la Promotion des Investissements privés, du Commerce et de l'Industrie, Madeleine Edmée Berre, a convié les patrons de la société marocaine à une réunion de mise au point.

Pour l’autorité, il est question de permettre au marché de ne point ressentir les contrecoups de la décision portant interdiction des importations de ciment au Gabon. Cela passe par le maintien d’une distribution efficace de ciment dans tout le pays et un accompagnement de la politique industrielle du pays.

«Nous avons réaffirmé que cette décision avait un seul objectif essentiel : dynamiser le tissu industriel, créer un tissu entrepreneurial dans la chaîne des valeurs des métiers du ciment et de l’industrie du ciment, renforcer l’employabilité des jeunes gabonais dans les métiers qui participent de la logistique et de la revente du ciment et, enfin, garantir le pouvoir d’achat, la stabilité du prix du ciment sur l’ensemble du territoire.», explique le ministre.

Elle a également tenu à préciser que cette décision prise le 19 juillet par le Premier ministre, à la suite du scandale mettant en scène la société Foberd, ne consacre pas le monopole d’un opérateur dans le secteur. Car, il est également question de maintenir l'employabilité des gabonais, de susciter et d’encourager l’intégration des nationaux dans les métiers du ciment.

«Nous tenons à préciser que cette mesure d’interdiction d’importation ne consacre en rien un monopole. Il s’agit d’une décision qui s’applique sur l’ensemble du territoire. Et que tout opérateur dans la cimenterie pourrait y avoir droit.», précise-t-elle.

Le directeur général de Cimaf, Salim Kaddouri, s’est engagé à régler les arriérés dus à ses partenaires principaux que sont les revendeurs, question d’éviter une éventuelle pénurie de ciment dans le pays.

SeM

Pour assurer la promotion de l’entrepreneuriat, la mise à niveau et la modernisation des entreprises, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), l’incubateur national JA Gabon et la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), ont procédé à la sélection des premiers candidats admis au programme de restructuration et de mise à niveau (PRMN) de l’Union européenne.

La formation des 16 candidats gabonais s’ouvre le 5 septembre à l’Espace PME de Libreville, pour une durée de cinq mois. Les cinq meilleurs candidats seront primés à l’issue de la formation et bénéficieront de facilités afin d’obtenir des financements auprès des banques locales.

L’objectif de ce programme, financé à hauteur de 4,3 milliards de Fcfa pour toute l’Afrique centrale, vise, entre autres, la mise à niveau et la modernisation des entreprises afin de garantir un meilleur accès aux financements des jeunes porteurs de projets, le renforcement de la culture entrepreneuriale et l’appui à la création d’entreprises.

SeM

Après la phase des récoltes, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba va procéder dans les tous prochains jours, au lancement de la deuxième phase du programme GRAINE. C’est la Remboué, une localité de la province de l’Estuaire située à environ 200 kilomètres de Libreville, qui servira de cadre à cette cérémonie.

En prélude à l’événement, le ministre de l'Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi et sa collègue déléguée, en charge de l'Agro-industrie, Patricia Taye Zodi ont présidé une importante séance de travail ce lundi 28 Août 2017, avec les membres du gouvernement, ressortissants de la province de l'Estuaire, en vue de présenter la nouvelle orientation du programme GRAINE.

Toujours dans le cadre de cette sortie présidentielle, le week-end dernier, le ministre de l’Agriculture, et les responsables de la Société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER), ont échangé avec les populations de cette localité pour expliquer les contours de cet évènement et le bien-fondé de cette initiative.

Pour rappel, la Remboué constitue un important vivier agricole. Grâce à sa forte activité agropastorale et piscicole, elle est aujourd’hui classée zone pilote du projet de renforcement des capacités entrepreneuriales des coopératives agricoles. Les produits issus de cette localité avoisinant des tonnes, alimentent la capitale Libreville au quotidien.

Stéphane Billé

Dans le cadre de l’évaluation des multiples activités d’urbanisation et de viabilisation de la zone nord de Libreville, une importante réunion de mise au point s’est tenue ce 29 août 2017 au ministère de l’Habitat, de la Ville et de l'Urbanisme.

Présidée par le ministre d'Etat, Bruno Ben Moubamba, cette rencontre qui a été élargie aux élus locaux de la commune d'Akanda, ainsi qu’aux représentants de Gabon Oil Marketing, a été l'occasion pour les différents acteurs impliqués dans ce chantier, d'échanger sur un certain nombre de sujets liés à ces investissements.

Il s’agit entre autres : des besoins fonciers de la Mairie d'Akanda, de la création de commission mixte de travail ministère-mairie et de la nécessité d'une collaboration en termes de transmission d'informations, dès l'attribution de chantiers aux différents promoteurs.

Pour rappel, la participation de la société Gabon Oil Marketing à cette réunion, procédait de sa récente initiative de lancement d’un programme de production de parcelles dans cette partie de Libreville. Laquelle initiative signée le 6 juillet 2017, lui permet de produire des parcelles viabilisées avec des titres fonciers à moindre coût.

Stéphane Billé

Arrivée au terme de son séjour, après un peu plus de quatre ans au Gabon, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Marie-Evelyne Petrus-Barry, est allée faire ses adieux au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ce 29 août 2017.

Les échanges entre Ali Bongo Ondimba et la diplomate onusienne ont essentiellement porté sur les efforts fournis au cours des quatre dernières années par le gouvernement gabonais et le PNUD, notamment dans la mise en œuvre de divers programmes de développement du pays.

De l’avis de Mme Petrus-Barry, les programmes dans les domaines prioritaires pendant son mandat, sont en parfaite adéquation avec le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Durant son mandat, elle a largement contribué pour que le Gabon puisse bénéficier des actions concrètes afin d’atteindre les objectifs de développement durable, à savoir : la réduction de la pauvreté, la gouvernance démocratique, l’environnement et l’énergie.

Au terme de l’entretien, Mme Marie-Evelyne Petrus-Barry a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de coopération. Elle a également tenu à encourager les efforts consentis par le gouvernement gabonais dans la recherche des solutions adéquates pour l’amélioration des conditions de vie des couches sociales les plus défavorisées.

Stéphane Billé

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