Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Nommé le 21 août 2017 par le chef de l’Etat, le vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, a prêté serment devant les membres de la Cour constitutionnelle au Palais du bord de mer à Libreville.

C’est la main droite levée, la gauche sur la Loi fondamentale, que le vice-président de la République prêté serment. « Je jure de respecter la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté et de confidentialité à l’égard du chef de l’Etat.», a-t-il déclaré.

Suivant les usages en la matière, le président de la République a «donné acte de son serment et l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions», renseigne le communiqué de la présidence de la République.

« Ce qui me préoccupe c’est la situation du pays. C’est la façon dont je vais me tenir à ses côtés, j’espère avec droiture, avec loyauté parce que nous sommes avant tout, des Gabonais. Les frictions politiciennes souvent doivent céder le pas à la réalité qui est celle d’un peuple qui a besoin qu’on se mette à son service.», a-t-il indiqué au lendemain de sa nomination à la presse.

La nomination du Vice-président de la République obéit à l’implémentation des actes du dialogue politique organisé à Angondje, au Nord de la capitale, du 28 mars au 25 mai 2017. Jusqu’alors maire de Mouila, Pierre Claver Maganga Moussavou est le 3ème vice-président de la République après Omar Bongo Ondimba et Didjob Divungi Di Ndingue.

SeM

Le ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la protection sociale et de la solidarité nationale, Paul Biyoghe Mba et son délégué, Jonathan Ndoutoume Ngome ont procédé ce 23 août 2017, à l’inauguration du Centre médico-psychologique du Samu social gabonais.

Situé dans le premier arrondissement de Libreville, aux encablures de l’Université Omar Bongo, la réalisation de cette unité de soins spécifiques, découle d’un triste constat.

« Nous avons observé que beaucoup de gens se font berner par des pseudo-psychologues. D’où la création de ce centre pour donner à ceux qui n’ont pas toujours les moyens, la possibilité d’être suivis et de les aider à surmonter leurs problèmes psychologiques.», a indiqué Dr. Wenceslas Yaba, Coordinateur général dudit centre.

« Le but étant de réduire la fracture qui existe entre les couches sociales afin que chacun puisse bénéficier de l’accompagnement psychologique et pathologique dont il a besoin.», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le Centre médico-psychologique de Libreville va offrir des consultations médicales, ainsi qu’un accompagnement psychologique complétement gratuit, 24 heures sur 24 aux populations.

Pour le ministre d’Etat Paul Biyoghe Mba, la mise en service de ce centre fait partie des projets retenus dans le cadre de la politique sociale implémentée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en vue de l’amélioration des conditions de vie des gabonais.

En termes de personnel, il compte 10 médecins, 10 infirmiers, 10 psychologues cliniciens et 14 ambulanciers. Pour bénéficier de ses services il suffit de composer le numéro vert 1488.

Pour rappel, le Service d’aide médicale urgente (Samu) du Gabon est le fruit d’une convention signée le 13 juin 2017, à Paris, en France entre le gouvernement gabonais et le Samu social international, via son fondateur Dr. Xavier Emmanuelli.

Stéphane Billé

La lutte contre l’enrichissement illicite et la corruption va franchir un nouveau palier au Gabon. Cette nouvelle orientation a été déclinée à la réunion du groupe de travail intergouvernemental sur la prévention de la corruption dont les travaux se déroulent actuellement à Vienne, en Autriche.

A la faveur de ce conclave, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi (photo), a ainsi présenté les contours de cette montée en puissance du Gabon dans la lutte contre la criminalité économique. Laquelle se résume en l’élaboration d’un programme de master en lutte contre la criminalité économique.

En attendant la mise en œuvre de ce programme, M. Odounga Awassi a également indiqué les efforts fournis par le Gabon en vue de promouvoir l’éducation à la lutte contre la corruption dans les établissements universitaires sont déjà assez significatifs.

Aussi, a-t-il précisé, qu’à «la faculté de Droit et d’Economie, le thème de la corruption était déjà abordé dans le cadre des cours de master sur le droit pénal des affaires qui traitaient des délits commis dans le cadre d’activités commerciales». En outre, poursuit-il : «Ce cursus reste ouvert aux étudiants ainsi qu’aux professionnels des secteurs privé et public».

Auparavant, le Gabon avait lancé une initiative sous la forme d’un projet pilote sur l’enseignement de l’intégrité qui devrait ensuite être étendu à tous les niveaux d’enseignement.

Pour rappel, les travaux de cette réunion de Vienne sont axés sur « les bonnes pratiques et initiatives dans le domaine de la prévention de la corruption » et « l’éducation aux efforts de lutte contre la corruption dans les écoles et les universités ».

Stéphane Billé

La migration de l’analogique vers le numérique, consacrée par le passage à la télévision numérique terrestre (TNT), ne se fera pas, selon les ambitions affichées au départ par le gouvernement gabonais.

En fait, suite à la grave crise économique qui secoue le pays, les autorités ont décidé de redimensionner le projet, et d’aller progressivement vers cette mutation technologique qui est une exigence de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Ainsi, le ministre de l’Economie numérique, Alain Claude Bilie-By-Nze, a tenu une réunion au cours de laquelle il a présenté à la société Star Times, l’opérateur chinois qui a remporté l’appel d’offres sur ce projet, les nouvelles options du gouvernement.

«Ce projet avait été signé avec une certaine dimension et un certain format. Compte tenu du contexte économique particulier que traverse notre pays, le gouvernement a estimé qu’il fallait procéder à un redimensionnement dudit projet. Cette intention a été exprimée à la partie chinoise qui y a répondu favorablement», précise Michel Audrey Abaga Abessolo du ministère de l’Economie numérique, cité par Gabon Review.

C’est en fait en juillet 2015, que les Etats du continent auraient dû passer à la TNT. Plusieurs contingences ont rendu difficile l’atteinte de cet objectif qui appelle d’importants investissements financiers.

Le marché du passage au numérique au Gabon a été signé à hauteur de 105 milliards de Fcfa entre Star Times et le gouvernement. Une avance de 60 milliards de Fcfa avait été sollicitée par l’opérateur chinois en vue de lancer les travaux qui auraient permis l’acquisition et l’installation de 200 émetteurs dans le pays. Mais, à ce jour, si l’on en croit les autorités, compte tenu des difficultés financières, la TNT ne se fera plus, selon le format de départ.

SeM

Dans un contexte marqué par des contestations sociales et des grèves qui ébranlent l’activité économique et handicapent le fonctionnement de l’administration ainsi que des structures sociales, le gouvernement fraîchement nommé par le chef de l’Etat, entend prendre langue avec les forces syndicales afin de parvenir à une trêve sociale.

D’après le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, qui a reçu la presse au lendemain de la désignation de la nouvelle équipe gouvernementale, la négociation avec les partenaires sociaux d’une trêve sociale apparaît comme un impératif dans la mesure où le pays tout entier vit les affres de la crise qui secoue les fondements de l’économie.

«Il s’agit là d’une nécessité au regard de la situation que connaît notre pays et des acquis potentiels d’un dialogue social établi», souligne le Premier ministre.

D’après lui, la concrétisation de cette action revêt une importance capitale, si le pays veut réaliser les objectifs de développement qu’il s’est assignés, et redresser son économie fortement affectée par la crise des matières premières ainsi que la rareté des ressources financières.

Aussi, assure-t-il, «les ministres du pôle social seront instruits de tout mettre en œuvre pour engager des consultations en vue de faire aboutir dans des délais raisonnables cet important engagement».

Depuis le début de cette année, le Gabon est secoué par des grèves à répétition qui n’en finissent plus. Magistrats, médecins, personnels médico-sanitaires, agents des régies financières, enseignants, élèves et étudiants, entreprises de presse, etc., ont battu le pavé ou continuent de le battre afin de faire entendre leurs revendications.

SeM

Les capitaux étrangers injectés pour de nouveaux investissements en Afrique ont augmenté de 40% en 2016 pour atteindre 92,3 milliards $, apprend-on du rapport 2017 sur les Investissement en Afrique, publié par le Financial Times. Mais dans le même temps le nombre de nouveaux projets bénéficiaires de ces fonds a reculé de 16% à seulement 602.

Selon Adrienne Klasa, la responsable de la publication, cette dynamique s’explique par une amélioration des prix des énergies fossiles et des matières premières minières, qui avaient chuté en 2015, même si on a vu l’émergence des secteurs comme la construction et l’immobilier, attirer le plus de capitaux étrangers.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de projets bénéficiaires (105 au total). Elle est suivie par le Maroc, l’Egypte, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Tanzanie et la Tunisie. Le pays ayant attiré le plus de capitaux demeure l’Egypte avec 40 milliards de dollars, en progression de 173%, pour 43% de parts de marché. L’Algérie fait son entrée dans le top 10 et pointe à la 2ème position avec 7,4 milliards de dollars.

Le Nigeria enregistre une baisse de 25% des investissements directs étrangers à 6,2 milliards de dollars. La même tendance baissière est observée au niveau du Kenya (-55%), et le Rwanda (-20%),

Malgré le rebond des prix sur le marché mondial, les secteurs des ressources extractives (pétrole et mines) n’ont attiré que 3,7 milliards $. Ils sont supplantés par le secteur de la construction, qui a bénéficié de 37 milliards $, représentant 40% des capitaux reçu par la région. Il faut toutefois préciser, que le nombre de nouveaux projets dans ce domaine a baissé de 13% à seulement 21, et que cette progression dans les fonds reçu est particulièrement le fait d’un méga projet chinois de 20 milliards $ en Egypte.

Un secteur qui a par contre bien progressé, c’est celui  de la logistique, distribution et transports. Il pointe à la troisième place en terme de capitaux mobilisés (12,8 milliards $), mais surtout il est celui où il y a eu le plus grand nombre de projets bénéficiaires, soit 46, en hausse 24%. Un autre secteur important est celui de la production industrielle, qui a reçu 19,8% des fonds investis. Rappelons cependant qu’au-delà de cette dynamique, les pays africains mis ensemble ne représentent que 12% des investissements directs étrangers dans le monde, et 5% du nombre de projets réalisés.

 SeM

D’une enveloppe estimée à 7000 milliards de francs Cfa en 2014, les dépenses effectuées par les six Etats de la Cemac, que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad et la République centrafricaine, culminent à près de 3000 milliards de francs Cfa en 2017, révèle la Beac, institut d’émission des Etats-membres de cet espace communautaire.

Cette réduction drastique des dépenses publiques dans la zone Cemac (à hauteur de 4000 milliards de francs Cfa au total), analyse la Banque centrale, est la conséquence des mesures d’ajustements budgétaires implémentées au sein des Etats, ou alors édictées par la Beac, depuis le déclenchement de la baisse des cours mondiaux des matières premières (notamment le pétrole dont cinq pays sur six sont producteurs) ; laquelle conjoncture prive les Etats de la Cemac d’importantes recettes budgétaires.

A titre d’exemple, la Beac a décidé, au cours de son Comité de politique monétaire du 22 mai 2017, de réduire de 20% les objectifs de refinancement du Tchad et de la Guinée Equatoriale ; et de 10% pour les autres Etats, sous réserve de certaines évolutions sur leurs avoirs en compte des opérations. Cette mesure d’austérité, avait-on appris, a pour objectif d’éviter d’injecter davantage de liquidités dans le circuit économique des Etats, dans l’optique de ne pas continuer à creuser les réserves de change déjà en forte baisse depuis 2015.

«Généralement, lorsque vous avez des politiques d’assouplissement permettant d’injecter de la liquidité dans l’économie, ce qui se passe le plus souvent c’est que cet argent part à l’étranger, soit parce qu’on investit (les plus gros contrats sont généralement gagnés par des entreprises étrangères, Ndlr), soit parce qu’on importe beaucoup», explique Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Beac.

Au plan intérieur, par divers mécanismes d’ajustements budgétaires, les Etats de la Cemac ont considérablement réduit leurs dépenses.

Au Gabon, par exemple, les dépenses d’investissement prévues dans le budget 2017 de l’Etat affichent une baisse de 170,6 milliards de francs Cfa, par rapport à l’année 2016. Au Congo, les charges prévisionnelles de l’Etat culminent à 2107 milliards de francs Cfa en 2017, bien en dessous des 2 608 milliards de francs Cfa de l’année 2016 (-500 milliards FCfa). Au Cameroun, pays présenté comme la locomotive de la Cemac, le gouvernement a annoncé, au cours d’une conférence de presse, en juillet dernier, avoir mis en place des réformes qui aboutiront, en fin d’exercice, à «une réduction de 100 milliards de francs Cfa sur les dépenses de fonctionnement» prévues dans le budget 2017.

L’étau s’est particulièrement resserré, apprend-on, autour des achats de véhicules administratifs, des frais de carburant et des frais de mission des fonctionnaires et autres agents de l’État.

Brice R. Mbodiam

 

L’arrivée de Jean-Fidèle Otandault (photo) à la tête du ministère du Budget et des Comptes publics dans un contexte de relance économique qui exige une meilleure gestion des deniers publics, semble traduire la récompense du travail abattu jusque-là en tant que Directeur général du budget et des finances publiques (DGBFiP).

Autrement dit, Jean-Fidèle Otandault qui succède à Mathias Otounga Ossibadjouo à la tête du ministère du Budget et des Comptes publics, connaît bien le ministère. Selon les sources internes à cette administration, c’est même cet expert-comptable diplômé, commissaire aux comptes agrée CEMAC, qui a mis sur l’orbite de la modernité la gouvernance des finances publiques gabonaises à travers notamment la consolidation du système de Budgétisation par Objectifs de Programmes (BOP).

Né à Port-Gentil le 8 novembre 1965, avec à son actif des études supérieures débutées à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville et poursuivies en France, Jean-Fidèle Otandault est un homme plutôt discret et effacé, passionné de chiffres et adorant l’art culinaire. Il a mené une grande partie de sa carrière hors de son pays natal. C’est donc en France qu’il commence sa vie professionnelle en tant que comptable principal à la Banque Générale de Commerce de Paris, puis au sein du groupe Total, d’abord comme cadre financier au Gabon et ensuite comme directeur financier en Mauritanie, avant d’exercer comme chef de mission dans différents cabinets d’expertise. En 2004, résolu à accompagner les PME dans leur développement, il décide de créer son cabinet d’expertise comptable et de conseil à Evry, près de Paris.

C’est en 2011 qu’il intègre l’administration gabonaise en qualité de Directeur général du contrôle financier (DGCF). Deux ans plus tard, il se voit confier la réforme du contrôle budgétaire en République gabonaise, réforme de laquelle naît en 2013 la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP) dont il devient par la suite, le Directeur Général. En 2015, il est nommé patron de la DGBFiP, nouvelle entité résultant de la fusion de trois anciennes directions générales : Contrôle des ressources et charges publiques (DGCRCP), marchés publics (DGMP) et budget (DGB).

Le gouvernement étant engagé dans un processus de réformes structurelles et organisationnelles, M. Otandault présente cette réforme voulue par le président Ali Bongo Ondimba comme une marque de la volonté du chef de l’Etat de parvenir à une gestion plus rigoureuse des deniers publics.

Stéphane Billé

C’est le ministère gabonais de la Promotion des Investissements qui annonce la tenue de ce forum qui va réunir, dans la capitale du royaume chérifien, des délégations d’hommes d’affaires des deux pays.

La rencontre qui a pour but de rendre plus dynamiques les échanges entre le Gabon et le Maroc, entend faire la promotion des investissements directs étrangers au Gabon d’une part, et doper les relations commerciales et économiques entre les deux pays, d’autre part.

Organisé dans les locaux de l’ambassade du Gabon en partenariat avec les ministères des Affaires étrangères, du Commerce et des Investissements des deux pays, le forum d’affaires Gabon-Maroc permettra aux délégations d’opérateurs économiques ainsi qu’aux autorités, de présenter le potentiel économique des deux pays, les opportunités d’investissement dont ils regorgent en même temps que le rôle des agences, des fonds souverains et des caisses de dépôts dans le développement des économies et la dynamisation des échanges.

Des rencontres B2B ponctueront cette rencontre et donneront l’occasion aux opérateurs économiques des deux pays de nouer des partenariats mutuellement bénéfiques.

Pour rappel, la 2ème édition de ce forum s’est tenue en mai 2015 sur le thème de la dynamisation de l’agriculture.

SeM

 

A la faveur d’une conférence de presse donnée ce 22 août 2017, le Premier ministre (Pm), Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a édifié les hommes de média sur les choix qui ont concouru à la formation de la nouvelle équipe gouvernementale.

Selon le Pm, ce gouvernement dit d’ouverture, mis en place le 21 août dernier, procède de la détermination ainsi que de l’engagement du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en vue de la matérialisation des actes du dialogue politique tenu aux mois d’avril et de mai 2017. Face aux membres du nouveau gouvernement et à la presse nationale et internationale, Emmanuel Issoze Ngondet a indiqué que cette démarche obéit d’abord à l’article 256 du protocole d’accord du dialogue politique entre majorité et opposition en présence du président de la République, Ali Bongo Ondimba. Lequel article prévoit notamment la formation d’un nouveau gouvernement pour la mise en œuvre des actes du dialogue.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, « ce gouvernement répond également à une exigence d’ouverture politique des acteurs ayant pris part au dialogue. Il compte 37 +1 membres dont 28 personnalités issues de la majorité, 7 issues de 6 partis de l’opposition, et 3 d’entre elles sont de la société civile ».

Dans la présentation de son deuxième gouvernement, le Pm a également mis le respect des équilibres en exergue. Ainsi, selon les statistiques, celui-ci compte 12 femmes sur les 38 membres. Un taux qui représente les 30% de femmes conformément au vœu du chef de l’Etat.

Quant à la question liée au choix des membres de sa nouvelle équipe, Issoze Ngondet a rappelé que cet exercice a obéi à une double obligation : renouveler les forces politiques et rester ferme dans les qualités intrinsèques des uns et des autres pour faire face à la crise économique mondiale qui n’épargne pas le Gabon.

Stéphane Billé

 

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