Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Arrivée au terme de son séjour, après un peu plus de quatre ans au Gabon, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Marie-Evelyne Petrus-Barry, est allée faire ses adieux au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ce 29 août 2017.

Les échanges entre Ali Bongo Ondimba et la diplomate onusienne ont essentiellement porté sur les efforts fournis au cours des quatre dernières années par le gouvernement gabonais et le PNUD, notamment dans la mise en œuvre de divers programmes de développement du pays.

De l’avis de Mme Petrus-Barry, les programmes dans les domaines prioritaires pendant son mandat, sont en parfaite adéquation avec le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Durant son mandat, elle a largement contribué pour que le Gabon puisse bénéficier des actions concrètes afin d’atteindre les objectifs de développement durable, à savoir : la réduction de la pauvreté, la gouvernance démocratique, l’environnement et l’énergie.

Au terme de l’entretien, Mme Marie-Evelyne Petrus-Barry a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de coopération. Elle a également tenu à encourager les efforts consentis par le gouvernement gabonais dans la recherche des solutions adéquates pour l’amélioration des conditions de vie des couches sociales les plus défavorisées.

Stéphane Billé

Pour assurer l’exploitation rationnelle du site pétrolier de Mboumba, hérité de la compagnie française Total, Gabon Oil Company a signé un accord avec la compagnie pétrolière russe Zarubezhneft, annonce Jean Koumbi Guiyedi, directeur général adjoint de la société au site GabonReview.

La surface financière de l’entreprise actuelle, confie-t-il, ne permet pas à l’entreprise d’engager des dépenses afin de devenir opérateur. D’où ce partenariat avec la société russe avec laquelle Gabon Oil entend développer d’autres opportunités. «Notre pays a également besoin de valoriser son gaz et notre partenariat va également dans ce sens. Et nous verrons comment étendre ce partenariat à d’autres champs possédant également du gaz », indique le directeur général adjoint.

La compagnie russe qui conçoit, construit et exploite des raffineries de pétrole, des citernes et des pipelines dans le monde, se dit satisfaite de cette opportunité. «C’est une belle opportunité de démarrer notre collaboration avec Gabon Oil Company. Avec notre partenaire, nous évaluons donc cette opportunité», indique Dmitry Borisov, le directeur général adjoint en charge du département Business Development.

SeM

A l’horizon 2023, le gouvernement gabonais entend devenir un pays agricole. Face à Aboubakar Njoya, expert de la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale, et Franck Daniel Idiata, commissaire général du centre national de recherches scientifiques et technologiques du Gabon, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage en charge du Programme Graine, Yves Fernand Manfoumbi, a indiqué que le pays se fixe pour objectif de porter ses exportations dans ce domaine à plus 670 milliards de Fcfa.

Il est ainsi question de réduire de 73% les importations de denrées alimentaires à 110 milliards de Fcfa par an. Elles représentent actuellement plus de 400 milliards de Fcfa dans la balance commerciale du pays.

Pour y parvenir, le ministre de l’Agriculture compte garantir la sécurité alimentaire des populations dont la colonne vertébrale est adossée sur la production locale des denrées d’une part, et valoriser le potentiel agricole en assurant une promotion des spéculations les plus prisées d’autre part.

Il va s’agir, pour sortir des 33 milliards de Fcfa que génèrent actuellement le secteur en termes d’exportations, de développer les filières légumes et fruits par la production de tomates, de banane, de piment et de manioc sur 8000 hectares dès 2018.

Les céréales, notamment le riz, devraient voir une augmentation de la production de 30 000 tonnes à plus de 100 000 tonnes dès l’année prochaine.

L’élevage permettra de donner un coup d’accélérateur à ce vaste programme qui s’étend également aux cultures de rente à l’instar du cacao, avec une ambition de 3000 hectares plantés d’ici deux ans, du palmier à huile ou encore de l’hévéa.

Tout ceci devrait permettre de porter la balance commerciale des produits agricoles à un excédent que le gouvernement pondère à 571 milliards de Fcfa, contre un déficit actuel de 367 milliards de Fcfa.

SeM

Les principaux opérateurs du secteur de la télévision du Gabon ont été conviés à une séance de travail avec le ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de la Culture Alain Claude Bilie-By-Nze.

Le ministre a annoncé au cours de cette réunion que l’Etat va mettre en œuvre une des dispositions du nouveau code de la communication à savoir le paiement par les entreprises de diffusion et de vente des images de télévision, de la redevance audiovisuelle.

«A compter de la fin du mois de septembre, la redevance audiovisuelle sera récoltée et reversée à l’Etat », a annoncé ce 29 août 2017 le ministre de l’Economie numérique.

Il appartient, d’après Alain Claude Bilie-By-Nze, aux patrons des chaînes de télévision ainsi qu’aux revendeurs d’images de chaînes câblées, de collecter cette taxe dont le montant variera entre 1500 Fcfa et 1000 Fcfa par mois, auprès des ménages qui reçoivent le signal de leurs chaînes et de la reverser à l’Etat.

SeM

La construction de 1 100 logements sociaux dans la localité de Bikele en périphérie de la capitale gabonaise ainsi que les travaux d’aménagement et d’élargissement de l’axe PK5-PK12 à Libreville, en deux fois deux voies sur la route nationale N°1, ont fait l’objet d’échanges entre le ministre des Travaux publics et des infrastructures et le président de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC), le 25 août 2017 à Libreville.

Le président de cette institution financière, l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama et Jean-Pierre Oyiba, ont évalué le niveau d’avancement de ces deux projets financés par la BDEAC.

Si l’unité de coordination de l’étude et des travaux affirme, s’agissant du chantier de Bikele, que le taux d’avancement global affiche 65% au compteur, il n’en est pas de même pour ce qui est des travaux du tronçon routier qui doit subir des travaux d’agrandissement et d’aménagement sur 6 kilomètres.

D’après le ministre, les travaux sont ralentis par des pesanteurs administratives consécutives aux retards dans le paiement des décomptes. Ce qui a fait dire au président de l’institution financière que les difficultés de trésorerie actuelles ne permettront pas de livrer la route en décembre 2017 comme initialement prévu, mais en février 2018, même si, assure-t-il, la question des décaissements sera bientôt réglée.

«Nous sommes satisfaits de l’avancement des travaux. Aussi, avons-nous convenu de renforcer notre travail de collaboration pour suivre tous ces projets de plus près pour qu’ils puissent être conclus le plus rapidement et envisager d’autres projets», souligne le président de la BDEAC.

Pour le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, la bonne gouvernance et la transparence encadrent désormais la coopération entre les deux partenaires. D’où la sollicitation d’une mission d’audit en vue de résoudre les soucis qui entravent certains aspects de la conduite des chantiers.

SeM

Les responsables de la Commission nationale d'organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni) et le ministre de l’Habitat, de la ville et de l'urbanisme, ont eu une séance de travail sur l’état d’avancement des préparatifs du salon international de l’habitat qui aura lieu du 6 au 9 décembre prochain à Libreville.

François Joseph Sickout, coordonnateur de la Cnogemcni et Bruno Ben Moubamba, ministre de l’Habitat, se sont entretenus sur les grandes articulations de cet évènement dont le thème porte sur «l’urbanisation, développement durable et croissance économique».

La transmission officielle de la documentation informative sur l’organisation de cette rencontre qui va durer quatre jours, a scellé la séance de travail. «L'objectif, assure le coordonnateur, est de faire du Gabon, pendant quatre jours, la plaque tournante du secteur».

Pour le ministre, la collaboration avec ce partenaire vient démontrer la parfaite synergie qui existe entre le gouvernement et ce bras séculier de l’Etat en matière d’organisation d’événements.

SeM

C’est l’agence de presse Chine nouvelle qui annonce sur son site, le périple dans les eaux continentales, de l’Arche de la paix, un bateau-hôpital chinois qui apporte des soins aux populations des pays visités par ses équipes.

En fait, selon l’agence de presse chinoise, l’Arche de la paix est arrivée au port de Djibouti le 23 août dernier avec une équipe médicale à son bord. Celle-ci doit intervenir dans ce pays pendant 9 jours, dans le cadre de la coopération médicale entre l’Empire du Milieu et certains pays du continent, avant de prendre le large pour d’autres destinations.

Parmi les pays où est attendu cet hôpital flottant, il y a entre autres la Sierra Leone, le Gabon et la Tanzanie. Les services gratuits proposés par l’équipe médicale à bord vont des problèmes cardiovasculaires aux soins dentaires, en passant par la gynécologie, l’ophtalmologie, la pédiatrie, ou encore la médecine interne.

Le «He Ping Fang Zhou» ou Arche de la paix compte à son bord en plus des 200 membres d’équipage, près de 600 médecins et infirmiers sur les trois étages qui le constituent. On y retrouve une salle de radiothérapie, un scanner, huit salles d'opération, un laboratoire d'analyses, une salle d'examen (électrocardiogramme, échographie…), une zone de stérilisation, et divers services.

D’après l’agence Chine nouvelle, l'Arche de la paix a, entre 2010 et 2015, couvert 29 pays et régions d’Asie, d’Afrique et d’Océanie. 120.000 personnes ont bénéficié des soins prodigués par ses équipes au cours de cette période.

SeM

 

Initiée par les autorités gabonaises, dans le cadre du « Plan de contrôle des activités forestières 2017-2018 » en vue de l’amélioration de la gouvernance forestière et de l’optimisation de la contribution de la filière forêt-bois au développement du pays, la stratégie de lutte contre l’exploitation forestière illégale livre ses résultats.

Lancée depuis plus d’une semaine, une nouvelle mission entreprise dans les provinces de la Ngounié, du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire, vient d’épingler plusieurs opérateurs économiques.

En effet, au cours de l’étape de la Ngounié, la société forestière PENG XIN s’est vue infliger une amende de 200 millions de Fcfa, dont la moitié a déjà été payée au Trésor public, pour non-respect de certaines dispositions du code forestier. D’autres entreprises sont également convoquées par les services de la Direction générale des forêts pour répondre des différents constats faits sur le terrain.

A l’instar de la précédente, cette nouvelle mission de contrôle de l’activité forestière vise non seulement à avoir une meilleure lisibilité sur les activités forestières au niveau du Gabon, mais également sur les entreprises qui exercent dans ce secteur d’activité.

En dehors de ses équipes rompues à cet exercice, elle s’appuie pour son opérationnalité, non seulement sur ses services centraux, mais également sur les services déconcentrés à savoir: les directions provinciales, départementales et cantonales.

Pour plus d’efficacité, elle reçoit également l’appui de la coopération japonaise et de celui d’autres acteurs majeurs de la protection de la forêt tel que le WWF, pour la sensibilisation des opérateurs économiques des entreprises à capitaux étrangers qui ne maitrisent pas le français.

Un appui budgétaire est également accordé à cette mission de contrôle dans le cadre de l’accord de conversion des dettes avec la France. En dehors de ces soutiens, une collaboration est en cours d’établissement avec l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS) qui a la capacité de photographier la forêt gabonaise avec des appareils satellitaires et des drones.

Avec ce dispositif, auquel s’ajoute la mise en place des brigades de contrôle des produits forestiers sur certains points stratégiques du pays pour renforcer les capacités opérationnelles des services déconcentrés déjà existants, la DGF indique pouvoir maitriser le contrôle net de la forêt gabonaise afin d’atteindre les objectifs escomptés.

Ceux-ci sont naturellement de « faire du Gabon, un leader mondial du bois tropical certifié, porté par une industrie innovante, valorisant pleinement une forêt désormais sous aménagement durable, puits de carbone et sanctuaire de biodiversité».

Stéphane Billé

 

 Depuis ce 27 août jusqu’au 5 septembre prochain, la vente du carburant en vrac, dans la ville de Libreville, est désormais assujettie à certaines conditions.

Selon un communiqué des services de la préfecture de police de Libreville daté de ce 27 août 2017, elle se fera désormais sur présentation par l'acheteur d'une pièce d'identité et contingentée dans les stations d'essence requises de Libreville, Owendo et Akanda, selon un planning bien défini.

Dans la cadre de la mise en application de cette mesure, la ville de Libreville et ses environs sont repartis en secteur, selon un chronogramme bien précis.

Le premier secteur concerne les 1er et 2e arrondissements de Libreville. Le deuxième, les troisième et quatrième arrondissements, le troisième secteur, le cinquième arrondissement, tandis que le quatrième secteur couvre le sixième arrondissement.

Dans ce chronogramme, la commune d’Owendo se retrouve dans le cinquième secteur ; la commune d’Akanda dans le sixième, tandis que l’aéroport et sa zone périphérique sont inclus dans le septième secteur.

Selon certaines sources, il s’agirait des mesures préventives prises dans le cadre de la sécurisation des personnes.

Stéphane Billé

Après le limogeage de Jacob Tsioba Thaty au poste de directeur général des hydrocarbures, le 7 août, par un décret présidentiel, pour malversations financières présumées, Vincent de Paul Massassa a été nommé à ce poste, à l’issue du conseil des ministres du 25 août dernier.

Le nouveau directeur général vient remplacer l’homme qui a conduit l’audit du secteur pétrolier aval du Gabon au sein du cabinet américain Alex Stewart. Ce qui avait conduit à de fortes sanctions financières infligées par l’Etat aux compagnies pétrolières prises en flagrant délit de jonglerie sur les quantités réellement pompées dans les champs exploités.

Après avoir servi comme conseiller à la présidence de la République sur les questions minières, industrielles et des hydrocarbures, pendant quatre années, Vincent de Paul Massassa avait été, par la suite, promu conseiller du chef de l’Etat sur les questions pétrolières, après le départ de Michel Antseleve, en mars dernier.

SeM

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