C’est à l’issue du conseil des ministres tenu le 25 août à Libreville, que le gouvernement a décidé d’emprunter plus de 29,933 milliards de Fcfa auprès de auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), en vue de la réalisation du projet de développement des statistiques au Gabon.
Le deuxième emprunt du pays sera mobilisé auprès des guichets de la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant de plus de 55 milliards de Fcfa. Les fonds serviront au développement et à l’amélioration de l’employabilité des jeunes ainsi qu’à la protection sociale.
Le système statistique gabonais a déjà fait l’objet de critiques de la part de la Banque mondiale à plusieurs reprises. Pour l’institution de Bretton Woods, l’absence de données fiables fausse les indicateurs permettant d’apprécier au mieux l’évolution de l’économie. Aussi, s’est-elle proposée de financer cette réforme importante du dispositif économique du Gabon.
SeM
Le KAF 156, un candidat-médicament antipaludéen de nouvelle génération, dont les principes actifs ont la possibilité de traiter les souches pharmaco-résistantes de l’agent de transmission du paludisme, l’anophèle femelle, sera testé par les laboratoires pharmaceutiques Novartis et MMV sur le continent.
Pour cette expérience de grande portée, le Mali qui abrite un centre d’étude mis sur pied par les deux laboratoires, a déjà lancé les premiers tests sur des adultes, assure un communiqué des deux géants pharmaceutiques. Les tests se poursuivront, dans les semaines à venir, dans neuf pays du continent et d’Asie où seront également érigés 16 centres d’études cliniques sur la maladie, d’après le communiqué.
«Avec pratiquement la moitié de la population mondiale à risque, le paludisme continue d’être un défi de santé publique majeur. Le développement de nouveaux médicaments antipaludéens est essentiel pour parvenir à éliminer le paludisme. L’innovation scientifique continue d’être notre meilleur atout contre la maladie.», explique Vas Narasimhan, chef du département du développement du médicament, et Chief Medical Officer de Novartis.
Le KAF 156, récemment présenté à Bâle en Suisse, est développé grâce au soutien financier et scientifique de la Fondation Bill et Melinda Gates ; il est aussi le résultat d’un programme de recherche mené conjointement par l’institut Novartis pour les maladies tropicales, l’institut de génomique de la Fondation Novartis pour la recherche et l’institut tropical et de santé publique suisse. D’autres partenaires tels que le Wellcome Trust, MMV et le Singapore economic development board, apportent également un appui à la réussite de ce projet.
«Pour mettre à profit les acquis réalisés dans la lutte contre le paludisme depuis le début du siècle, nous avons besoin de nouveaux médicaments qui soient efficaces contre tous les types de profils de résistance dans toutes les zones géographiques, et qui soient faciles à administrer, en particulier aux enfants», confie le docteur David Reddy, PDG de MMV.
En attendant l’arrivée des équipes de ce projet à Libreville, au mois de septembre prochain, le nouveau traitement entretient déjà l’espoir auprès des populations ainsi que des responsables de santé publique. Car, souligne le communiqué, le KAF156 fait partie de la nouvelle famille de composés antipaludiques appelés imidazolepiperazines.
Aussi, ambitionne-t-il de soigner rapidement le paludisme, de traiter les souches résistantes au médicament standard (l’artémisinine), et de bloquer la transmission du gène par la piqûre de l’anophèle femelle.
SeM
A la faveur d’un Conseil des ministres tenu ce 25 août 2017, et présidé par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga vient d’être promu au poste Directeur de cabinet du président de la République.
Il remplace ainsi Martin Boguikouma, nommé au mois d’octobre 2016, au lendemain de l’élection présidentielle du mois d’août de la même année.
Agé de 37 ans, Brice Laccruche Alihanga est un ardent défenseur de la politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Fondateur de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), il s’est particulièrement illustré lors de la campagne en vue de l’élection présidentielle du 27 août 2016.
Avant sa nomination, il était Administrateur directeur général à la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII). Auparavant, Brice Laccruche Alihanga s’est vu confier d’importantes responsabilités au sein du secteur privé au Gabon. Il a ainsi été successivement Senior manager et commissaire aux comptes au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers, Administrateur - Directeur général de BGFIBank Gabon et Directeur central de la Banque gabonaise de développement (BGD).
Il a également été membre de nombreux conseils d'administration d’entreprises actives au Gabon, dont le groupe Ogar, la Société gabonaise d'entreposage des produits Pétroliers, Assinco...
Brice Laccruche Alihanga est également auteur de quelques publications portant sur les maux qui minent la jeunesse gabonaise ainsi que sur les principaux défis auxquels le Gabon est confronté.
Stéphane Billé
Une mission d’Eximbank conduite par Yung Jing, Directeur régional adjointe pour l’Afrique a été reçue ce vendredi 25 aout 2017 par Régis Immongault, ministre de l’Economie de la Prospective et de la Programmation du développement durable.
Cette rencontre avait pour principal objectif de faire le point des projets issus de la coopération entre ce groupe bancaire chinois et le Gabon. En effet, Eximbank est engagée dans le financement de nombreux projets au Gabon, à l’instar de : l’aménagement hydroélectrique de grand Poubara (travaux achevés) ; la sécurisation du réseau de transport de l’énergie électrique dans la région de Libreville ; la construction de la route Omboué et du pont de Booué et la conception et la construction de la route conjonctive de Port-Gentil (FARASOL-MBEGA).
Au cours de l’entretien entre les deux parties, il a également été dit que d’autres projets devraient démarrer très prochainement avec le concours de cette coopération. Il s’agit entre autres de : la construction et l’équipement de trois centres de formation et de perfectionnement ainsi que la construction de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville.
Autrement dit, la coopération entre le Gabon et Eximbank se veut dynamique. De nombreux autres projets sont en cours de négociation. Le ministre de l’Economie a, à nouveau sollicité la mise en place d’une ligne de crédit d’un montant de 2 milliards de FCFA par Eximbank.
Stéphane Billé
Suite à l’appel à la désobéissance civique lancé le 25 août dernier par Jean Ping (photo), ses partisans ont tenté d'organiser des causeries politiques ponctuées des marches non autorisées à Libreville, Port Gentil, Oyem et Tchibanga.
Selon un communiqué émanant des services du ministère de l’Intérieur, des rassemblements initiés à la suite de ce mot d’ordre ont très vite été dispersés par les Forces de l'ordre. Ces manifestations pour lesquelles, on dénombre une participation d'environ 500 personnes sur l'ensemble des villes concernées se sont soldées au total par 10 interpellations.
Pour ce qui est de Libreville, faute de mobilisation, le meeting projeté au quartier général de M. Ping n'a pu avoir lieu. Ses partisans estimés à 150, ont entrepris de marcher vers le quartier ‘’Bas de Gue Gue’’ mais ont été stoppés et dispersés vers la montée de la mairie du premier arrondissement. Les provocations à l'endroit de la Police se sont soldées par l'interpellation de 8 manifestants.
A Port Gentil, après une causerie avortée au quartier ‘’Bazar’’, les partisans de Jean Ping estimés à 150 personnes ont tenté d'organiser une marche en direction du gouvernorat de la province. Elle a été stoppée par la police et les deux principaux instigateurs ont été interpellés. Plusieurs de ces manifestants s'étant réfugiés au domicile de Fefe Onanga, une perquisition y a été opérée, sans violence, ni jet de grenades, en dépit des menaces verbales de toute sorte y compris celles d'incendier les marchés de la capitale économique.
A Oyem, quelques partisans, près de 150 personnes de la Coalition pour la nouvelle République conduits par le maire d'Oyem, se sont regroupés au corps de garde de la place des fêtes de la ville. La marche projetée vers le gouvernorat n'étant pas autorisée a été stoppée et par les forces de l'ordre. Aucun incident n'a été enregistré.
A Tchibanga, un groupe estimé à 50 personnes se revendiquant « proches de Jean Ping », sous les ordres d'un leader politique de la localité se sont retrouvés devant le gouvernorat où un mémorandum a été lu, avant d'être dispersés par les policiers et les gendarmes. Aucun incident n'a été signalé.
Comme l'avait indiqué le ministre de l'Intérieur dans une récente adresse, toutes les personnes interpellées seront déférées au parquet pour répondre de leurs actes. Car, force restera à la loi, conclut le communiqué.
Stéphane Billé
Dans sa publication « Lettre de la recherche » de juillet 2017, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) entrevoit de belles perspectives pour le Mobile Money dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad).
« De par ses avantages, le Mobile Money peut devenir un véritable outil d’inclusion financière. Grâce à la flexibilité, la rapidité et l’accessibilité de ses services, il permet aux particuliers et aux très petites entreprises d’accéder à un large éventail de services financiers à moindres coûts », note la Beac. En outre, relève la Banque centrale, en se généralisant dans les habitudes de paiement, le Mobile Money contribuera de plus en plus à une digitalisation des transactions financières. Ce qui devrait réduire la demande de signes monétaires (billets et pièces) et donc réduire les coûts de l’émission de monnaie.
Egalement, la promotion du règlement d’impôts, taxes et autres frais administratifs par Mobile Money pourrait constituer un formidable outil de lutte contre la corruption dans la sous-région, en contribuant à une numérisation complète des relations entre l’administration et ses usagers. Enfin, entrevoit la Beac, le mobile money deviendra assurément un instrument de formalisation des transactions financières d’un secteur informel dense et relativement dynamique dans la sous-région.
Sylvain Andzongo
La justice gabonaise vient de vider, en faveur de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), le contentieux l’opposant à Total Gabon et TESIGA, deux opérateurs économiques évoluant dans le secteur pétrolier gabonais.
Selon des sources proches du dossier, dans cette décision rendue par le Tribunal de première instance de Port-Gentil le 11 août dernier, il est clairement notifié aux deux entreprises de recommencer à prélever à la source, les cotisations de leurs employés suspendus suite à une décision de l’Union pétrolière gabonaise (UPEGA).
En effet, au sortir d’une grève qui a duré trois mois en 2015, l’Union pétrolière gabonaise avait demandé aux opérateurs pétroliers locaux de stopper les prélèvements que les entreprises pétrolières reversaient aux syndiqués de l’ONEP.
La première entreprise à appliquer cette décision fut Total Gabon en janvier 2015, suivi de Shell deux mois plus tard et d’autres entreprises pétrolières. Face à ce préjudice qui a fortement pénalisé sa trésorerie ce, du fait qu’un grand nombre de ses syndiqués ne s’acquittaient plus de leur cotisation mensuelle, l’organisation intersyndicale s’est donc tournée vers la justice.
Estimant que ces décisions constituent de fortes entraves à l’exercice des activités de l’ONEP, la justice vient ainsi d’ordonner aux deux entreprises de revoir leur copie et de respecter la volonté de ses syndiqués de l’ONEP dont, 30 pour TESIGA Gabon et 20 pour Total Gabon.
Si cette décision n’est pas respectée, elles devront payer une astreinte de 30 000 FCfa par jour de retard pour l’ensemble de leur personnel.
De quoi redonner le sourire au bureau de l’ONEP en ce temps de crise pétrolière et socio-économique. Selon le bureau de l’ONEP, il s’agit là d’une grande victoire contre le puissant lobby pétrolier que constitue l’Union pétrolière gabonaise.
Stéphane Billé
Dans sa publication « Lettre de la recherche » de juillet 2017, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) entrevoit de belles perspectives pour le Mobile Money dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad).
« De par ses avantages, le Mobile Money peut devenir un véritable outil d’inclusion financière. Grâce à la flexibilité, la rapidité et l’accessibilité de ses services, il permet aux particuliers et aux très petites entreprises d’accéder à un large éventail de services financiers à moindres coûts », note la Beac. En outre, relève la Banque centrale, en se généralisant dans les habitudes de paiement, le Mobile Money contribuera de plus en plus à une digitalisation des transactions financières. Ce qui devrait réduire la demande de signes monétaires (billets et pièces) et donc réduire les coûts de l’émission de monnaie.
Egalement, la promotion du règlement d’impôts, taxes et autres frais administratifs par Mobile Money pourrait constituer un formidable outil de lutte contre la corruption dans la sous-région, en contribuant à une numérisation complète des relations entre l’administration et ses usagers. Enfin, entrevoit la Beac, le mobile money deviendra assurément un instrument de formalisation des transactions financières d’un secteur informel dense et relativement dynamique dans la sous-région.
Sylvain Andzongo
Le capital du Fonds d’investissement africain (FIA) dont les assises se sont tenues à Brazzaville, entre le 21 et le 23 août 2017, oscillera entre 200 et 300 milliards de FCFA. Cette décision, rapporte la presse congolaise, a été prise par les 16 directeurs généraux de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES).
D’après le président de la Commission de suivi de la Conférence interafricaine, Cheikh Tidiane Tounkara, le fonds « servira à rentabiliser les réserves des organismes de sécurité sociale dans les Etats membres de la CIPRES et sera ravitaillé par les organismes ayant déjà leur trésorerie au niveau des banques».
Mais, ce n’est qu’en décembre prochain à Dakar, au Sénégal, explique le président de la Commission, que le FIA entrera effectivement en activité, après l’examen du budget du secrétariat exécutif du CIPRES.
Ainsi, poursuit-il, «les organismes créeront une banque et éventuellement une société d’assurance qui puissent optimiser les fonds. Ces fonds, en réalité, n’appartiennent pas aux organismes mais aux assurés, en vue de toujours améliorer la couverture sociale».
Cette situation est rendue favorable grâce à la stabilité financière qu’affichent les organismes de prévoyance sociale du continent. Cependant, rapporte la presse congolaise, les entreprises en difficulté bénéficieront du soutien du FIA.
«Le FIA donnera indubitablement à notre espace géographique, les chances de dynamisation et de diversification de nos économies déjà fragilisées par une crise financière sans précédent », explique le directeur de cabinet du ministre du Travail et de la Sécurité Sociale du Congo.
SeM
Initialement prévu pour se tenir du 16 au 20 Mai 2017, le salon de l’économie et du développement durable dénommé «Gabon Durable 2017», aura finalement lieu du 20 au 24 novembre prochain.
D’après les organisateurs, cet évènement mettra en vitrine le Gabon et entend assurer la promotion du développement durable. Il s’agit de «mettre en lumière les perspectives et les initiatives exemplaires du Gabon, des entreprises, des ONG, des institutions, le grand public en matière d'environnement, d'économie et du social».
Ainsi, promouvoir des entreprises, des administrations publiques et privées, mettre en relation d’affaires des opérateurs économiques afin de nouer des partenariats mutuellement bénéfiques et réaliser des investissements profitables aux populations, tel est l’enjeu de ce salon dont les trois précédentes éditions ont accueilli, selon les promoteurs, 20 000 visiteurs, 120 exposants, pour 62 thèmes de conférences-débats.
En plus des innovations apportées à l’organisation de cette édition, les experts animeront des conférences sur les énergies renouvelables, la gestion des déchets, le recyclage, le nettoyage, la santé ou encore la salubrité.
SeM