Dans le classement des 500 meilleures entreprises africaines établi par le magazine panafricain Jeune Afrique, les multinationales pétrolières, minières ou encore agroalimentaires, sont les principales entreprises qui animent la vie économique au Gabon.
Dans le top 10 du classement 2017 de ce hors-série, la filiale gabonaise de la compagnie pétro-gazière française Total tient encore le haut du pavé cette année. Ainsi, malgré un recul de 45% de son chiffre d’affaires à 535 milliards de Fcfa, et une perte de 16 milliards de Fcfa sur l’exercice 2015 qui sert de base d’évaluation à ce classement, la société, frappée par la crise pétrolière, garde la tête hors de l’eau.
Ces résultats obtenus en début de cette année sont d’ailleurs la preuve que la crise est en train de passer et que la reprise est en marche.
La Compagnie minière de l’Ogooue (Comilog) qui arrive en seconde position dans ce classement, a réalisé un chiffre d’affaires de 308 milliards de Fcfa. La crise des matières premières aura été plus dure que ce que l’on espérait ; la baisse des cours ainsi que celle de la production du manganèse n’ont pas arrangé les affaires de cette filiale du groupe Eramet qui a enregistré des pertes qui s’élèvent, selon le magazine, à 43 milliards de Fcfa en 2016.
La société d’eau et d’électricité du Gabon (SEEG), 4ème au classement, a réalisé un chiffre d’affaires de 221 milliards de Fcfa, de hausse de 3,5%. La compagnie pétrolière Tullow Oil se classe en 5ème position avec un chiffre d’affaires de 180 milliards de Fcfa.
Avec des performances qui couvrent désormais des domaines tels l’exploration, le développement et la production qui a plafonné en 2016, à 14 300 barils/j, cette société fait une entrée fulgurante dans ce classement.
Autre compagnie pétrolière, c’est la junior pétro-gazière Maurel&Prom qui a réalisé 173 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires.
La Compagnie d'exploitations commerciales africaines-gabonaise de distribution, le groupe Ceca-Gadis, qui opère dans la grande distribution talonne le 2ème producteur mondial du manganèse. Avec ses 1 600 emplois, pour 150 magasins répartis sur l’ensemble du territoire, la société créée dans les années 1930, a réalisé un chiffre d’affaires de 224 milliards de Fcfa.
Première entreprise du secteur hors-pétrole dans ce classement, Ceca-Gadis est aujourd’hui l’un des fleurons du secteur des services au regard de ce classement qui la hisse à la 3ème position devant les compagnies de téléphonie mobile.
La seule qui apparaît dans ce classement, c’est Gabon Telecom, filiale du groupe Maroc Telecom, qui pointe à la 9ème place, avec un chiffre d’affaires qui s’est établi à 112 milliards de Fcfa sur la période sous revue.
Avec la société des basseries du Gabon (Sobraga) dont les performances ont plafonné à 176 milliards de Fcfa en termes de chiffre d’affaires, les multinationales de ce top 10 où l’on retrouve, outre Ceca-Gadis, des entreprises gabonaises telles Petro Gabon ou encore la Compagnie du Como, détiennent à elles seules un chiffre d’affaires de 1 685 milliards de Fcfa.
SeM
Le gouvernement cubain vient d’enrichir l’accord qui le lie au Gabon dans le domaine de la santé. Celui-ci, dans ses nouvelles orientations, vise à permettre aux populations gabonaises de bénéficier de l’expertise de spécialistes cubains, de la technologie avancée ainsi que de l’ingénierie médico-sanitaire de la Grande Ile.
Ainsi, selon le quotidien progouvernemental l’union, la brigade médicale cubaine au Gabon va doubler son effectif dans les prochains mois. Elle passera sur une période de trois mois de 30 à 60 agents, sur un objectif de départ de 100 techniciens.
Toujours dans le cadre du renforcement de la couverture sanitaire du pays en personnel de qualité, il est prévu l’envoi en formation à Cuba de 50 agents du corps médical gabonais, en plus de la mise en œuvre d’un programme de formation aux métiers de la santé dédié aux candidats gabonais.
Le nouvel accord, souligne l’union, porte également sur un projet de convention en matière d’évacuations sanitaires, ainsi que l’apport de l’industrie cubaine dans la fabrication des médicaments génériques. Cette usine devrait voir le jour dans la zone économique spéciale de Nkok.
SeM
Ces 22 et 23 août à Yaoundé, experts et responsables des organismes de sécurité sociale (OSS) de la République centrafricaine, du Congo, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Tchad, des Comores et du Cameroun, débattent sur le thème : « La problématique du financement de la branche des pensions dans les régimes de retraite gérés par les caisses de sécurité sociale d'Afrique centrale».
Un thème qui focalise les préoccupations des Etats de la sous-région d’Afrique centrale, où existe une inadéquation entre les charges inhérentes aux prestations de vieillesse et les taux de cotisation pratiqués pour leur financement. Une situation qui va de mal en pis, au regard de la crise économique actuelle.
Au Cameroun, par exemple, la branche des pensions enregistrait depuis 2007, un déficit structurel progressif qui, en 2014, était de 14,7 milliards de FCFA, en progression de 6,7 milliards de FCFA par rapport à 2013. En 2015, il était évalué à 16,5 milliards de FCFA. Néanmoins, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a procédé à la réforme des paramètres de financement du système de sécurité sociale, le 15 février 2016, par décret n°2016/072, fixant les taux des cotisations sociales et les plafonds des rémunérations applicables dans les branches des prestations familiales, d'assurance pensions de vieillesse, d'invalidité et de décès, des accidents du travail et des maladies professionnelles. Ainsi, le taux de cotisation sociale dans la branche des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès est passé de 7 à 8,4%, tandis que le plafond de cotisation est passé de 300 000 F à 750 000 FCFA. Ce qui va permettre à court terme aux pensionnés Cnps de bénéficier de droits avoisinant au minimum les 225 000 F par mois au lieu de 90 000 FCFA par mois auparavant.
Mais, de telles réformes ne sont pas effectives dans tous les pays de la sous-région, alors que la convention n°102 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) réaffirme que les prestations de vieillesse constituent l'un des principaux risques à couvrir par les régimes de sécurité sociale.
Les travaux de Yaoundé ont donc pour objectif de dresser un état des lieux suffisamment exhaustif de la situation de la branche retraite dans les différentes Caisses de sécurité sociale d'Afrique centrale, et de rechercher les solutions adaptées afin de garantir l'équilibre, la viabilité et la pérennité de la branche vieillesse
Le chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet a échangé ce mardi 22 août 2017 avec Peter Costello et Osayande Igiehon, respectivement Vice-président du groupe Shell pour le Nigeria et le Gabon, et Président directeur général de Shell Gabon.
Au cours de cette audience, les deux hôtes du Premier ministre l’ont d’abord félicité pour son maintien à la tête du gouvernement, récemment mis en place par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avant de faire le point des leurs activités au Gabon.
L’occasion a ainsi été donnée à Peter Costello de remercier le gouvernement gabonais pour toutes les facilités accordées au groupe dans la conduite de ses activités.
A son tour, le PDG de Shell Gabon, Osayande Igiehon, a présenté les grandes lignes et les performances de l’entreprise. Lesquelles performances sont réalisées dans un contexte marqué par une baisse significative du prix du baril de pétrole, avec pour conséquences immédiates la chute significative des recettes budgétaires de l’Etat. Pour conclure son intervention, Osayande Igiehon a salué le partenariat public-privé liant l’Etat gabonais à sa société. Pour rappel, cette collaboration a pris une tournure significative le 10 août dernier, avec l’inauguration, par le président de la République Ali Bongo Ondimba, de la route Loubomo-Mougagara, longue d’une cinquantaine de km.
D’un coût total de 32,8 milliards de francs CFA (50 millions d’euros), le financement de ce réseau routier a été assuré par le partenariat public-privé (PPP) entre l’Etat gabonais et la société pétrolière Shell Gabon, dans le cadre du programme « Provision pour investissements diversifiés et la Provision pour investissements dans les hydrocarbures (PID/PIH)».
Stéphane Billé
C’est avec quatre bus dans la capitale Libreville et 6 bus pour les lignes intérieures que la société gabonaise des transports va renouer avec le transport des passagers. En fait, sur les 14 bus en activité, 10 vont desservir les lignes exploitées par cette compagnie de transports publics.
Les quatre bus affectés au transport des passagers dans la capitale relieront les communes d’Akanda dans le nord de la ville, Owendo, Ntoum avec 4 bus. Selon le quotidien «l’union», les quartiers Melen et Ntoum de cette dernière commune, seront également desservis durant cette période probatoire qu’accordent les membres du syndicat des conducteurs et techniciens de la Sogatra (SYCOTEC).
«Puisque l’Etat a déjà fait un pas, nous aussi on fait un pas en attendant l’évolution de la situation», indique Saturnin Ebienga, président du Sycotec, cité par la presse locale. Le travail reprend donc, d’après le leader syndical, suite aux avancées significatives enregistrées.
Depuis le 9 juin, la Sogatra était entrée en grève pour réclamer le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire. Trois mois ont été réglés et trois autres sont encore en souffrance. Dans la foulée de cette revendication, 14 milliards de Fcfa représentant les arriérés de cotisations sociales à la CNSS, sont venus s’ajouter aux motifs de mécontentement des grévistes.
Ce qui amène le président du Sycotec à prévenir contre toute entorse aux pourparlers en cours avec les autorités. En fait, si les discussions n’aboutissent pas à une évolution notable, assure-t-il, un premier lot de cinq bus sera retiré de la circulation.
SeM
En attendant la passation de service entre le président sortant de la Commission de la Cemac, le Congolais Pierre Moussa (photo, droite), et son remplaçant, le Gabonais Daniel Ona Ondo (photo, gauche), les deux hommes se sont rencontrés, le 21 août, afin de préparer le passage de témoin ainsi que les dossiers prioritaires sur lesquels le nouveau président est attendu.
D’après Pierre Moussa qui s’est entretenu avec son remplaçant au siège de la Commission à Libreville, la cérémonie de passation devrait avoir lieu en septembre prochain, lors du sommet des chefs d’Etat.
Au-delà du côté protocolaire, les deux hommes sont également revenus sur les dossiers prioritaires qui attendent le prochain président. Parmi ceux-ci, l’on retrouve la mise en œuvre des décisions concernant la libre circulation dans l’espace communautaire, le financement de la commission et la nomination des commissaires par les pays respectifs, ou encore l'implémentation effective de la Taxe communautaire d'importation (TCI), dont la mise en œuvre devrait diversifier les finances de la commission.
Le retour définitif du siège de la commission à Bangui (République centrafricaine) a été largement abordé. En fait, depuis le début des affrontements dans la capitale centrafricaine, le siège de la Commission a été délocalisé à Libreville.
Les risques liés au terrorisme, aux conflits internes ainsi qu’à l’instabilité politique, représentent, d’après Pierre Moussa, une menace réelle pour l'équilibre économique et social de la sous-région.
Nommé lors du sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Cemac, tenu au mois de février dernier à Djibloho (Guinée Equatoriale) Daniel Ona Ondo a remercié son prédécesseur pour cette marque de confiance.
SeM
Dans un contexte de crise économique, de rareté des ressources financières et de reconquête des investisseurs financiers et industriels, l’équipe gouvernementale du 21 août se doit d’organiser la relance économique selon le vœu émis par le chef de l’Etat, lors de sa dernière adresse à la nation, le 16 août dernier.
Au-delà du jeu de chaises musicales que l’on observe ici et là, il y a un signal qui vient du ministère du Budget et des comptes publics, avec l’entrée au gouvernement de Jean Fidèle Otandault, jusque-là directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP).
Le gouvernement qui a à cœur de redresser ses comptes, saura compter sur cet expert qui a implémenté diverses réformes dans ce domaine, qui ont porté leurs fruits. Sa nomination à ce poste est donc perçue comme le signe d’une accélération de la mise en place des réformes engagées dans ce secteur depuis le mois d’octobre 2016.
Celles-ci consistent notamment en l’éclatement du mastodonte DGBFIP, en plusieurs entités : la direction générale de la commande publique, la direction générale du budget, la direction générale du contrôle des ressources et charges publiques, etc. Une sorte de retour à l’ancien format qui, d’après les autorités, devrait permettre une plus grande efficacité dans la gestion des affaires publiques.
Cette réforme devrait donner lieu à une plus grande fluidité dans la dépense publique, plus de traçabilité, de concurrence et de transparence dans l’attribution des marchés, et surtout beaucoup de célérité dans l’exécution rationnelle du budget de l’Etat.
Avec l’admission du Gabon à la facilité élargie de crédit du FMI, le maintien de Régis Immongault Tatangani au ministère de l’Economie, signe la continuité des relations avec Bretton Woods. Jusqu’ici, les négociations avec ces partenaires multilatéraux ont été bien conduites et ne semblent pas imprimer une trajectoire contraire.
En ajoutant le volet maritime au ministère des Forêts, le chef de l’Etat veut donner un sens à la protection des aires marines. La création des aires protégées marines en début d’année a constitué le point de départ de la mise en œuvre de cette nouvelle orientation de la politique du Gabon en matière de développement durable et de rationalisation de la pêche maritime.
La question du logement, de l’habitat et de l’attribution des parcelles, a été prise en main par le gouvernement. C’est pourquoi un ministre délégué spécialement chargé des affaires foncières et de l’urbanisme public, permet au gouvernement de donner un coup d’accélérateur à la loi sur l’urbanisme qui doit être présentée au gouvernement, lors de la prochaine session parlementaire. Ainsi donc, en plus du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme, le gouvernement développe un volet foncier qui devra résoudre les problèmes de logement et d’attribution des parcelles dont souffrent les populations.
L’agriculture devrait connaître sa phase de décollage avec le maintien à ce poste d’Yves Fernand Manfoumbi. Réputé travailleur acharné, il ambitionne de faire de l’agriculture le nouveau pétrole du Gabon.
SeM
Comme annoncé le 16 août dernier dans un message à la nation par le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, sur proposition du Premier ministre, Emmanuel ISSOZE NGONDET (photo), le gouvernement gabonais a été remanié ce 21 août 2017 ainsi qu’il suit.
Aux titres des autres décrets signés par le président de la République au courant de cette même journée, figurent ceux nommant M. Pierre Claver MANGANGA MOUSSAVOU au poste de Vice-président de la République, et René NDEMEZO’O OBIANG au poste de président du Conseil économique et social. Quant à Séraphin NDAOT REMBOGO, il a été maintenu au Poste président du Conseil national de la démocratie.
Composition du nouveau gouvernement
MINISTRES D’ETAT MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA FAMILLE, DE LA PROTECTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
Paul BIYOGHE MBA
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRAVAUX PUBLICS ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Jean-Pierre OYIBA
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’HABITAT, DE LA VILLE ET DE L’URBANISME
Bruno Ben MOUBAMBA
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA FORET, DE LA MER ET DE L’ENVIRONNEMENT
Pacôme MOUBELET BOUBEYA
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Guy-Bertrand MAPANGOU
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA SANTE
Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA COMMUNICATION, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA CULTURE, DES ARTS ET TRADITIONS, CHARGE DE L’EDUCATION POPULAIRE ET DE L’INSTRUCTION CIVIQUE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Alain-Claude BILIE-BY-NZE
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, CHARGE DES DROITS HUMAINS
Francis NKEA NZIGUE
MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
Jean-Fidèle OTANDAULT
MINISTRES
MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE LA PROSPECTIVE ET DE LA PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Régis IMMONGAULT TATANGANI
MINISTRE DES AFFAIRES PRESIDENTIELLES ET DE LA DEFENSE NATIONALE
Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA
MINISTRE DES TRANSPORTS ET DE LA LOGISTIQUE
Mme Estelle ONDO
MINISTRE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L’ENTREPREUNARIAT NATIONAL ET DE L’INSERTION DES JEUNES
Biendi MAGANGA MOUSSAVOU
MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS PRIVES, DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE,
Mme Madeleine BERRE
MINISTRE DE L’EAU ET DE L’ENERGIE
Patrick EYOGO EDZANG
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTEGRATION REGIONALE, CHARGE DES GABONAIS DE L’ETRANGER
Noël Nelson MESSONE
MINISTRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Mme Carmen NDAOT
MINISTRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, CHARGE DE LA MISE EN OEUVRE DES ACTES DU DIALOGUE POLITIQUE
Blaise LOUEMBE
MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, CHARGE DU PROGRAMME
GRAINE
Yves-Fernand MANFOUMBI
MINISTRE DES MINES
Christian MAGNAGNA
MINISTRE DU PETROLE ET DES HYDROCARBURES
Pascal HOUAGNI AMBOUROUE
MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DE LA MODERNISATION DU SERVICE PUBLIC, CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT
Jean-Marie OGANDAGA
MINISTRE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE, CHARGE DE LA DECENTRALISATION ET DU DEVELOPPEMENT LOCAL
Lambert MATHA
MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE
Mme Nadine Patricia ANGUILE épouse OBAME
MINISTRE DES SPORTS, DU TOURISME ET DES LOISIRS
Mathias OTOUNGA OSSIBADJOUO
MINISTRES DELEGUES
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT, CHARGE DES AFFAIRES FONCIERES ET DU DOMAINE PUBLIC
Guy-Maixent MAMIAKA
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT, CHARGE DE LA DECENNIE DE LA FEMME, DE L’EGALITE DES CHANCES ET DE L’INVESTISSEMENT HUMAIN
Mme Clotilde Chantal MBOUMBA LOUEY
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA FAMILLE, CHARGE DE LA PROTECTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
Jonathan NDOUTOUME NGOME
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRAVAUX PUBLICS ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Anicet MBOUMBOU MIYAKOU
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA CULTURE ET DES ARTS TRADITIONNELS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Mme Chantal AKOUOSSO
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
Mme Irène Patricia BOUSSAMBA
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE LA PROSPECTIVE ET DE LA PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT
Mme Edwige BETHA ESSOUKOU
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS PRIVES, DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE
Mme Irène LINDZONDZO
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Mme Sylvie Léocadie NZAOU
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Placide NDONG MEYO
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, CHARGE DU PROGRAMME GRAINE
Mme Patricia TAYE
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE
Joseph MOUNDZIEGOU
Stéphan Billé avec la DCP
En perspective à la construction d’une nouvelle offre politique, la nouvelle ministre en charge des Transports, Estelle Ondo poursuit l’installation des unités politiques dans son fief natal d’Oyem.
Cette nouvelle descente sur le terrain peut à juste titre être considérée comme une des balises de son espace politique, en vue de la création d’un parti politique après sa sortie, il y a quelques jours, de l’Union nationale où elle occupait le strapontin de 1ère vice-présidente.
Dans les différents quartiers de la commune d’Oyem, Estelle Ondo s’est livrée à une campagne d’explications de cette initiative mais également de promotion des valeurs d’unité et de solidarité, qui ont toujours sous-tendu son engagement politique.
Partout sur son passage le membre du gouvernement a clarifié le sens de son engagement politique : « Au sortir du dialogue national, nous avons obtenu des choses donc ce n’est pas rien. Nous allons poursuivre ce travail qui est de notre responsabilité en vue d’amener notre génération à prendre les choses et notre destin en main. L’adhésion et l’engouement que nous constatons depuis lors autour de ce projet est de nature à nous réconforter dans cette initiative qui constitue la pose des jalons de la création d’un parti politique.»
Et comme une réponse à son offre politique, les populations desdites localités lui ont accordé une oreille attentive et en même temps, adresser leurs desiderata. Notamment en ce qui concerne les besoins sociaux de base tel que l’accès à l’eau potable et la fourniture en énergie électrique.
Estelle Ondo envisage désormais d’étendre cette mouvance au-delà de la commune d’Oyem et partant, dans le département du Woleu avec en ligne de mire, les prochaines échéances électorales.
Stéphane Billé
VSA Capital a recommandé aux investisseurs d’acheter les actions du groupe agro-forestier Obtala, présent dans plusieurs pays d’Afrique.
La banque britannique d’investissements spécialisés, prévoit une progression de 100% de l’action Obtala Group, actuellement de 17 pennies, pour atteindre les 36 pennies.
VSA Capital justifie cette recommandation au regard des évolutions qui ont récemment marqué l’exploitation d’Obtala group, et qui induisent une augmentation attendue de son chiffre d’affaires. Il s'agit notamment de la finalisation de l’achat de la société Woodbois International au Gabon. Une acquisition qui lui permet de contrôler la totalité des actifs de la société gabonaise, dont des espaces de terre, des forêts et des concessions forestières.
Avec cette opération, Obtala Group qui est coté sur le marché financier de Londres, a effectivement obtenu 400 000 hectares d’espaces supplémentaires d’exploitation forestière. Ils viennent compléter 120 000 hectares possédés au Mozambique, et des espaces cultivés en Tanzanie.
Chamberline Moko