Jusque-là pensionnaire du centre de formation sport-études de Paris, la jeune joueuse de tennis, Manuela Nyonda (photo), devrait dès la prochaine saison 2017-2018, se produire sous les couleurs du Gabon.
Ses résultats sportifs et scolaires, notamment un baccalauréat série S décroché cette année, lui valent de passer, la saison prochaine, de Paris au centre de formation de Barcelone, en Espagne.
En outre, Manuela Nyonda monte également d’un cran dans sa carrière sportive. Puisqu’à 18 ans, elle est désormais appelée à quitter les catégories inférieures pour intégrer les tournois et circuits WTA de la Fédération internationale de tennis (ITF).
C’est à coup sûr une plus-value pour la Fédération gabonaise de Tennis et un atout pour le Gabon qui peut espérer glaner des médailles supplémentaires, dans les compétitions africaines notamment.
Les autorités sportives nationales portent déjà un intérêt particulier au développement de sa carrière ainsi qu’au soutien de son projet sportif.
A cet effet, la ministre de la Jeunesse et des Sports, le Dr Nicole Assele, a vite fait de confirmer à Manuela Nyonda, reçue en audience, ce 08 août 2017, qu’elle était désormais éligible à la subvention due aux sportifs de haut niveau.
Stéphane Billé
En conclave, la semaine dernière, à Yaoundé au Cameroun, le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), a fait un tour d’horizon de la situation économique de la sous-région.
Au cours de cette rencontre, les ministres des Finances de la sous-région ont discuté de l’évolution récente de la conjoncture économique et financière des Etats membres, ainsi que de l’état d’avancement des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI).
Sur ce point précis, les ministres ont relevé qu’au cours du 2ème trimestre 2017, les relations des pays membres de la CEMAC avec le FMI ont été caractérisées par un dynamisme certain, notamment sous l’impulsion des décisions prises par les chefs d’Etat, à l’occasion de leur dernier sommet tenu à Yaoundé en 2016. Ils ont salué l’approbation des requêtes du Gabon et du Cameroun par le Conseil d’administration du FMI pour la mise en œuvre de programmes économiques et financiers au titre du mécanisme de la facilité élargie de crédit sur les trois prochaines années.
Les ministres membres du comité ont par ailleurs examiné l’évolution de la situation des réserves de change de la CEMAC.
Au sujet des conclusions de la réunion du Comité de politique monétaire du 22 mars dernier, ils se sont félicités de la décision visant à accorder la plus grande priorité à la consolidation de la position extérieure de la sous-région en 2017. Sur ce point, ils ont rappelé les mesures de redressement visant à réduire le volume de la liquidité de la Banque centrale pour abaisser la pression sur les réserves de change. Il s’agit notamment de dynamiser le marché interbancaire pour optimiser la gestion de la liquidité et intensifier les transactions entre les banques.
Ces mécanismes visent également à améliorer le dispositif de suivi des transferts sortants et de la position extérieure en réduisant la perception du risque de crédit, par l’amélioration de la qualité de l’information financière.
Stéphane Billé
En proie à de nombreuses difficultés financières depuis des années, la société nationale des bois du Gabon (SNBG), détenue à 51% par l’Etat, pourrait changer de management et donc de propriétaire avec l’ouverture annoncée, bien qu’encore sous le sceau du secret, du capital de cette entreprise.
Depuis quelques jours, en effet, l’on annonce dans les coulisses des changements notables qui devraient remettre à flot la société qui ploie sous le poids de difficultés qui l’ont conduite à remercier une partie de son personnel.
Si l’identité du nouveau repreneur de cette entreprise dont les usines sont à l’arrêt depuis quelques semaines reste encore secrète, l’on se souvient tout de même qu’au mois d’avril dernier, le président-directeur général de Yihua Enterprises Group, par ailleurs vice-président de la Chambre internationale de commerce de Chine (CICC), Liu Shaoxi, à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires chinois, avait visité les installations de la SNBG.
Le Pdg avait alors apprécié l’outil de production ainsi que les actifs forestiers de cette entreprise qui produit des contreplaqués d’Okoume. C’est ainsi qu’il a avancé l’idée d’une entrée dans le capital de cette société en devenant un actionnaire stratégique. Mais avant cela, le patron chinois souhaitait avoir davantage de visibilité et de lisibilité dans la structure de la SNBG, question d’apprécier les risques d’investissements dans cette entreprise qui fut le fleuron de la filière bois au Gabon pendant des années.
Créée en 1975, la SNBG dispose d’un capital de 4 milliards de francs CFA réparti entre l’Etat (51%), les forestiers (43%) et les salariés (6%). En 2009, son chiffre d’affaires était de 37,2 milliards de Fcfa. Le gouvernement avait chargé la société de racheter la production des petits producteurs réunis au sein des «Petits permis forestiers gabonais» ainsi que la présentation d’un plan d’industrialisation tenant compte de l’interdiction d’export des grumes et des contraintes pour le développement durable. Les autorités avaient alors assuré que l’entreprise était prête à faire face à cette mutation et à s’adapter au nouvel environnement.
SeM
Dans le cadre du projet d’appui à la formation et l’insertion professionnelle (AFIP) que finance l’Union européenne à travers le 10e Fonds européen de développement (FED),
3 000 jeunes gabonais sans emploi ni formation préalable vont bénéficier d’une formation professionnelle dans des établissements et structures agréées localement.
Les métiers sélectionnés portent sur l’agriculture, l’électricité, la mécanique, la menuiserie, la maçonnerie, la plomberie, la cuisine etc. Les apprentissages seront dirigés par des établissements scolaires de l’enseignement technique public, l’incubateur national JA Gabon dont la branche de Port-Gentil, le Centre des métiers de la pêche de l’agriculture ou encore l’école nationale de développement rural d’Oyem. Toutes ces structures réparties sur l’ensemble du territoire bénéficieront d’une enveloppe globale de 1,639 milliard de Fcfa pour assurer cette formation qui verra également la participation des PME et autres structures.
La première tranche de cette enveloppe constituée de 571 millions de Fcfa, a fait l’objet d’une signature de convention entre le gouvernement et la délégation de l’Union européenne le 8 août 2017 à Libreville.
«En raison du nombre sans cesse croissant de jeunes en situation de décrochage scolaire et de précarité, le gouvernement gabonais, dans le cadre de sa stratégie d’investissement du capital humain, a décidé d’intensifier ses actions de lutte contre la pauvreté, et notamment celles destinées aux jeunes dont la tranche d’âge varie entre 16 et 25 ans. », indique le ministre du Travail, de l’Emploi, de la formation technique et professionnelle, et de l’insertion des jeunes, Eloi Nzondo.
D’après lui, le projet «a pour finalité d’expérimenter au sein du système d’éducation technique et de formation professionnelle, un nouveau dispositif permettant d’améliorer l’insertion sociale des jeunes ».
SeM
C’est par décret présidentiel que Jacob Tsioba Thaty, jusqu’alors directeur général des hydrocarbures au ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, a été révoqué de ses fonctions, le 8 août 2017. A la charge de ce fonctionnaire porté à la tête de cette direction sensible en décembre 2016, des malversations financières d’un montant de 3 milliards de Fcfa, selon des sources internes au ministère du Pétrole, citées par le site Africa intelligence.
L’ouverture d’un compte dans une banque commerciale basée à Libreville, au nom du ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, toujours selon la même source, sans en référer à sa hiérarchie, encore moins au ministre de l’Economie, aurait été constatée en même temps que le transit d’importantes sommes d’argent par ce compte vers une destination inconnue. Pour l’heure, l’intéressé reste introuvable et les spéculations à son sujet ouvrent la voie à toutes les hypothèses, dont celle de la fuite vers un pays étranger.
Jacob Tsioba Thaty qui a remplacé à ce poste Alilat Oyima Antseleve, était en charge depuis 2011, des audits dans le cabinet américain Alex Stewart, sur le secteur pétrolier gabonais. C’est d’ailleurs sous sa supervision, que l’audit du secteur a été réalisé et conduit à la découverte de plusieurs irrégularités dans les déclarations des compagnies pétrolières opérant au Gabon en 2014.
Le limogeage de Jacob Tsioba Thaty intervient au lendemain de la visite au Gabon du secrétaire général de l’Opep.
Dans le cadre de la réalisation de son Bulletin économique et statistique (BES) pour l’année 2017, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de lancer un appel à soumission d’études de ce support qui se veut un outil de diffusion de ses analyses dans la zone Cémac.
L’institution invite de ce fait les auteurs potentiels à soumettre des propositions d’études dans l’un des axes suivants : la soutenabilité budgétaire; les coûts de transaction et la compétitivité en Afrique centrale ; l’inflation, ses causes, ses conséquences ainsi que ses prévisions. La soutenabilité du taux de change en union monétaire ; l’articulation des politiques budgétaires nationales et de la politique monétaire commune dans l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et enfin la caractérisation des cycles économiques dans la sous-région font aussi partie des autres domaines dans lesquels les auteurs devront également soumettre des propositions.
La BEAC précise, par ailleurs, que les potentiels auteurs peuvent postuler à cette offre soit à titre individuel, soit en équipe. La date limite pour la soumission des propositions préliminaires est fixée au 15 octobre 2017.
Stéphane Billé
Selon une enquête diligentée par le ministère de l’Eau et de l’Energie, les pertes en eau potable pour la ville de Libreville sont devenues alarmantes. Elles représentent aujourd’hui un volume de 85 400 m3 au quotidien sur les 230 000 mètres cubes d’eau potable qui sont apportés chaque jour aux habitants de Libreville.
Cette situation est en partie imputable à l’incivisme des populations mais aussi et surtout aux interminables travaux de réaménagements que connait la capitale gabonaise.
En effet, certaines sociétés, en effectuant leurs travaux, détruisent, coupent les conduites d’eau occasionnant ainsi d’importantes fuites. A cette liste, il faut également ajouter le manque de promptitude des équipes de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) en charge de la distribution d’eau, indique cette enquête.
Conséquence, la cartographie des zones en manque d’eau à Libreville est devenue alarmante. Plusieurs zones se trouvent souvent privées du précieux liquide pendant des semaines, voire des mois entiers.
Mais au-delà de ce régime sec, la particularité de ces fuites est qu’elles causent de sérieux dommages tant au niveau des infrastructures qu’elles dégradent, que des ménages. Car, la quête de l’eau dans certains quartiers de Libreville s’apparente désormais à un parcours de combattant, à cause des nombreux risques qu’elle présente.
Pour remédier à cette situation, le ministre d’Etat, en charge de l’Eau et de l’Energie, Guy Bertrand Mapangou, a décidé, dans un premier temps, de lancer une opération généralisée de prospection des fuites d’eau dans la capitale gabonaise. De son côté, la SEEG a intensifié ses actions de recherche de fuites et de réparation de canalisations. Elle invite, de ce fait, les populations à signaler toute fuite constatée sur les voies publiques ou bornes fontaines publiques ouvertes.
Stéphane Billé
Après les menaces de l’intersyndicale de ce corps constitué des agents de l’administration des hydrocarbures, des Impôts, de la Douane et du Trésor, le pays connaît une paralysie du côté de la collecte des ressources de l’Etat, depuis le 7 août.
En cause, le non-paiement de huit mois d’arriérés de primes et de bonus aux agents de ces secteurs d’activité, grands pourvoyeurs de ressources financières à l’Etat. Et comme promis, ils ont décidé de la fermeture des magasins et des aires de dédouanement au niveau portuaire, pour ce qui concerne les services de la douane, l’arrêt de campagnes fiscales, l’arrêt des chargements pétroliers ainsi que des ventes fiscales.
Pour les grévistes, toute levée de mot d’ordre sera conditionnée par le paiement intégral de ces primes. «L’assemblée générale a exigé, comme préalable, le paiement des arriérés avant toute forme de négociation ou réflexion.», laissait entendre un syndicaliste, le 2 août, lors de l’assemblée générale.
Au-delà du paiement des primes, l’Union générale de la comptabilité publique et du Trésor (UGCPT), autre centrale syndicale, qui a tenu le 4 août dernier à Libreville son assemblée générale, exige également la régularisation de la situation administrative de 7 900 agents de ce secteur.
D’après Wilfried Erisco Mvou Ossialas, président national du syndicat autonome du Trésor, les conséquences de ce mouvement d’humeur sont incalculables. «Si rien ne rentre au port, on peut connaître une rareté des ressources. Cette rareté va entraîner une hausse généralisée des prix, ce qu’on appelle inflation. Et donc c’est le panier de la ménagère qui va prendre un coup. Si le Gouvernement persiste dans la posture du mépris, cela va créer un fossé entre l’équipe dirigeante et les syndicalistes. Les conséquences seront d’ordre social et diplomatique», prévient-il.
SeM
La localité d’Akanda située au nord de Libreville a servi de cadre, le 5 août dernier, à la commémoration des 10 ans d’existence de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Cette commémoration qui s’est faite en présence du directeur général de la CNAMGS, le Pr Michel Mboussou (photo), et portant sur le thème : « Les dix ans de la CNAMGS : bilan et perspectives », a été l’occasion de passer en revue l’ensemble des activités menées pendant cette période.
Il en ressort ainsi, qu’au total, la structure enregistre à ce jour, une population de 1 036 480 assurés. Soit 572 797 de Gabonais Economiquement Faibles (GEF), 261 702 assurés du secteur public et 201 981 salariés du secteur privé et parapublic.
Il a également été question, au cours de cette cérémonie, d’évaluer les forces, mais surtout les faiblesses qui obèrent encore le fonctionnement optimal de cette structure. Il s’agit, entre autres, de la distribution des cartes, le non-remplacement du personnel admis à la retraite, le toilettage du fichier des assurés dans les délais, l’indélicatesse de certains agents, les difficultés d’accès à certaines zones, mais aussi et surtout, l’absence de dispositions pour lutter contre la fraude et les doublons dans les listes.
Des défaillances que le Pr Michel Mboussou a souhaité mettre à profit dans le but de développer de meilleures stratégies pour aller de l’avant.
En matière de perspectives, la CNAMGS entend ouvrir un nouveau registre (Fond 4). Il concernera les travailleurs indépendants et le secteur informel et devrait corriger tout ce qui parait inadapté dans le Fond 3, c’est-à-dire celui des GEF. Autrement dit, la notion de Gabonais économiquement faibles sera revue.
Pour rappel, c’est le 4 janvier 2007 que deux ordonnances, futures génitrices de la CNAMGS, avaient été adoptées en conseil des ministres. La première fixait le régime de prestations familiales des Gabonais économiquement faibles. Quant à la seconde, elle instituait le régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République gabonaise dont la gestion devait être, plus tard, confiée à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, créée par le même texte.
Stéphane Billé
La société gabonaise de raffinage (Sogara) vient d’annoncer à travers le quotidien pro gouvernemental «L’union», la mise à disposition de 25 postes de travail pour les jeunes sans expérience professionnelle ni formation dans ses installations de Port-Gentil.
«Le CAJ entre dans le cadre de la représentation sociétale de la Sogara et permet à ces jeunes de trouver un emploi, d’avoir des ressources, de s’autonomiser. Et là nous sommes en plein dans ce que nous appelons le développement durable.», indique Pierre Reteno Ndiaye, directeur général de la société, cité par le quotidien.
Dans l’optique de contribuer à l’employabilité des jeunes, la Sogara entend donner la possibilité à ces jeunes d’intégrer une entreprise industrielle dans le domaine sensible des hydrocarbures, dans un contexte de nationalisation des postes dans ce secteur.
A l’issue des entretiens d’embauche qui donneront lieu à la sélection des candidats, la société, selon le directeur général, entend inculquer les valeurs de l’entreprise à ces recrues. Celles-ci portent notamment sur l’honnêteté, l’intégrité, le travail en équipe, le goût de l’effort, la performance et constituent le stratum qui guide et encadre la marche de la société l’excellence. «Les valeurs sont des éléments clés dans une entreprise, parce que c’est le substrat de la vision que nous voulons partager avec nos employés.», souligne Pierre Reteno Ndiaye.
SeM