Le Nouveau Gabon

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En sa qualité de président du Conseil d’Administration (PCA) de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), Alain Ditona-Moussavou (photo, au centre) vient d’effectuer une visite de travail et de prise de contact dans cette unité de production de manganèse.

Cette visite, la première du genre depuis sa nomination en juin dernier à la tête du Conseil d’administration de cette entreprise, avait pour but de lui permettre de s’imprégner des activités de l’entreprise à savoir : l’extraction, le traitement et la transformation du minerai de manganèse. Alain Ditona-Moussavou qui était accompagné pour la circonstance par l’Administrateur directeur général, Hervé Montegu, a entamé la première étape de cette visite guidée par la carrière et la tour de chargement à la gare minéralière. Il s’est ensuite rendu dans les usines du Complexe métallurgique de Moanda (CMM), où il a pu assister à une coulée du silicomanganèse.

Cette visite s’est poursuivie au Complexe industriel de Moanda (CIM), où il a touché du doigt les réalités des unités d’agglomération et d’enrichissement. Ce périple s’est achevé avec la visite de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG).

Au terme de cette descente sur le terrain, le PCA a exprimé sa joie de visiter les installations industrielles COMILOG pour la première fois. Il a en outre salué les efforts de tout un chacun pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise en dépit de la crise qui fragilise le marché du manganèse. Selon Alain Ditona-Moussavou, « la COMILOG est aujourd’hui sur les bons rails et il suffit d’un coup de pouce pour la propulser davantage ».

Stéphane Billé

 La confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuelec), vient d’être autorisée à reprendre ses activités par le ministère de l’Eau et de l’énergie après plus d’un mois de suspension.

L’administration qui a suspendu la Consuelec suite à de nombreux dérapages et dépassements de fonction intervenus dans l’exercice de son mandat, conditionne cependant cette reprise par une révision des textes qui organisent cette structure. «Cette reprise sera effective après la révision des textes qui organisent les attributs et autres missions de cette structure », informe le ministère.

D’après Honoré Boussamba et Aristide Ngari, respectivement conseiller chargé de la stratégie et directeur général de l’énergie au ministère de l’Eau et de l’énergie, cités par la presse locale, « l’opération de nettoyage est en cours. La Consuelec va renaître ; nous sommes juste en train de toiletter les textes pour repréciser ses missions et réparer les manquements observés», indiquent-ils.

Le ministère avait expliqué le 23 juin dernier dans sa décision qu’il s’agissait «pas d’une suspension définitive, mais d’une suspension temporaire des activités de la Consuelec». Ceci à la suite de «nombreuses récriminations des usagers se plaignant des comportements inappropriés de la Confédération».

La Confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité, bras séculier du ministère de l’Energie dans la lutte contre certains comportements, a reçu mandat pour assurer le contrôle des centrales électriques, des lignes, postes et installations électriques auto-producteurs. Ses attributions, en attendant leur révision, se concentraient aussi, auparavant, sur le contrôle du réseau de distribution moyenne et basse tensions du périmètre concédé, des circuits et matériels électriques sur le territoire national. Ce qui permettait de garantir la qualité des installations, d’assainir le marché du matériel électrique et de restructurer la profession d’installateur électricien.

SeM

 

 Au terme du conseil d’administration de la société nationale des hydrocarbures du Gabon (Gabon Oil Company), les administrateurs ont planché sur le destin à court et moyen terme de cette entreprise qui gère les participations de l’Etat dans les sociétés pétrolières opérant au Gabon.

D’après le communiqué rendu public à l’issue de ce conclave, les administrateurs ont décidé, au travers de la création de trois filiales, de repositionner la société dans le secteur aval, notamment la distribution des produits pétroliers, le transit ou encore la construction et l’entretien des sites pétroliers.

La première filiale va s’occuper du transit douanier et du transport des produits pétroliers. Quant à la deuxième, il s’agit désormais, pour la société, d’intégrer le secteur de la distribution avec à la clé, la vente au détail des produits pétroliers. Ainsi, il est question pour l’opérateur, de développer son propre réseau de distribution.

L’entreprise qui a acté cette option depuis 2015 en louchant sur le réseau d’un opérateur local, Engen en l’occurrence, mettra sur pied une structure chargée de gérer son réseau de stations-services. Outre la distribution et le transport des produits pétroliers, la société se chargera également de la mise sur pied d’une branche dédiée à l’ingénierie et la construction. Celle-ci va assurer la réalisation des travaux de maintenance, de construction et d’entretien des sites pétroliers où opèrent les différentes compagnies pétrolières exerçant au Gabon.

Pour Arnaud Engandji Alandji, directeur général de Gabon Oil Company, il est question de poser les jalons de l’indépendance en approvisionnement du pays dans ce secteur. «Le but pour nous est d’avoir une présence de l’Etat gabonais dans la distribution des produits raffinés, de telle sorte que l’indépendance énergétique qui est le leitmotiv des plus hautes autorités, soit atteinte», indique-t-il.

SeM

 Un an après la réintégration du Gabon au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le Secrétaire général de cette organisation, le Nigérian Mohammed Barkindo, effectue une visite de travail à Libreville depuis dimanche 30 juillet 2017.

Durant ce séjour, Mohammed Barkindo aura des échanges avec les autorités gabonaises à divers niveaux. Ce qui, indique-t-on au sein de l’administration, permettra de donner un coup de fouet aux relations entre l’Opep et le Gabon.

Mais déjà, le secrétaire général a rencontré le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures avec qui il a eu un entretien sur les bénéfices de la réadmission du pays au sein du cartel. «L’Opep est très enchantée par la décision prise par l’Etat gabonais de revenir au sein de l’Opep après tant d’années», a-t-il déclaré au sortir de cette audience.

SeM

Dans le cadre d’une étude de cas d’un agropole et des zones agro-industrielles au Gabon, Willot Patrick, le consultant de la BAD, après un séjour de cinq jours au Gabon, est récemment allé faire le point de son enquête réalisée dans plusieurs sites du pays, au ministre délégué à l’Agriculture, chargé de l’agro-industrie, Patricia Taye Zodi.

Cette mission de M. Willot  s’inscrivait dans le cadre de la décision approuvée, le 22 Juin 2016, par la Banque africaine de développement (BAD), de mettre en place une stratégie pour la transformation de l’agriculture en Afrique durant la période 2016-2025.

L’objectif général de l’étude proposée est de faire une évaluation de la mise en œuvre et de la performance des agropoles dans une dizaine de pays de l’Afrique, de leurs caractéristiques, des engagements tirés des initiatives, de leurs devis, de leurs opportunités et de leurs répercutions.

Il est, en outre, question d’évaluer le programme agropole des pays anglophones et francophones sélectionnés, en décrivant et analysant les performances d’au moins une agropole et en parallèle avec d’autres agropoles des pays retenus.

L’étude menée aidera enfin à établir la cartographie des différents sites d’emplacement des agropoles en cours et planifiés en Afrique.

Stéphane Billé

Dans le cadre du renforcement de leurs capacités, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du Programme GRAINE, vient de doter les éleveurs des provinces de la Ngounie et de la Nyanga, rassemblés au sein de la coopérative COOP-2N, d’un siège.

Cette cérémonie qui a été présidée par le secrétaire général Adjoint du ministère de l’Agriculture, le Dr Aubierge Moussavou, a été suivie de la visite du site d’implantation de la COOP -2N, et d’une assemblée générale qui a permis la validation du plan stratégique de développement pour les cinq prochaines années.

Selon M. Moussavou, cet acte traduit la détermination des pouvoirs publics de faire la promotion du petit élevage pour un meilleur accès à l’aliment pour animaux au Gabon. Et d’ajouter : «La création de la présente coopérative des éleveurs répond principalement à une nécessité. Celle d’amener les éleveurs à produire eux-mêmes les aliments en les initiant aux techniques de formulation et en leur fournissant les équipements de provenderie.»

Autre détail important : depuis le 14 février 2017, le nombre d’éleveurs des provinces de la Ngounie et de la Nyanga est passé de 29 à 90 spécialisés dans l’élevage du petit ruminant.

Tous ce beau monde, a-t-on indiqué, a suivi pendant cette période, une formation sur les techniques de fabrication d’aliments pour animaux, ainsi que sur la vie associative et coopérative ; la gestion des coopératives sur l’organisation et l’élaboration du plan de développement stratégique ; la structuration des coopératives agricoles.

Stéphane Billé

Après six mois d’activités, l’espace PME lancée en décembre 2016 compte aujourd’hui, une communauté d’hommes et de femmes d’affaires de 91 adhérents qui, au quotidien participent à son animation.

Depuis lors, de nombreuses activités sont régulièrement organisées pour l’animation de cette communauté. On compte au total près de 30 ateliers pendant lesquels plusieurs thèmes ont été abordés, tels que : la finance, la communication, le marketing et le juridique.150 entrepreneurs ont par ailleurs pu améliorer leurs compétences et performances.

En outre, deux directeurs d’entreprises et d’administrations publiques ont pris part à des petits déjeuners pendant lesquels ils ont exposé les opportunités que leurs structures offraient aux TPE, PME, startups et porteurs de projets.

A côté des speeds-dating professionnels réunissant les établissements financiers et les adhérents, d’autres, entre adhérents ont également été organisés dans le but de valoriser leurs entreprises et d’élargir leur réseau d’affaires.

Pour son fonctionnement, l’espace PME a été accompagnée par la présidence de la République, BGFI, Sobraga, l’ANINF et Oil Lybia.

Stéphane Billé

lundi, 31 juillet 2017 09:25

La CNAMGS règle la dette des pharmaciens

La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a accédé aux revendications du Syndicat des pharmaciens du Gabon. Ceux-ci réclamaient le paiement de prestations de 4 milliards de Fcfa.

Par le canal d’un communiqué rendu public le 29 juillet dernier, la direction générale de l’établissement public informe ses créanciers qui avaient fixé un délai de 10 jours pour le paiement de cette ardoise, que «les règlements sont disponibles à son agence comptable».

L’organisme fait savoir que les désagréments et les retards subis ces derniers temps par les pharmaciens et leurs partenaires ne sont pas l’œuvre des tensions de trésorerie comme indiqué par certains, mais davantage liés aux problèmes techniques rencontrés dans la chaîne de paiement. 

SeM

 Malgré les incertitudes relatives au volume de pétrole contenu dans le champ de Robin-01 découvert en 2010, et dont la viabilité économique a été questionnée par des responsables de Shell Gabon, à la suite d’une étude menée en 2012, la filiale locale de la compagnie anglo-néerlandaise s’est engagée dans la production permanente de ce nouveau champ.

Avec un potentiel d’environ 8 puits pour une production qui culmine à 100 000 barils à ce jour, le site de Robin qui comprend également le champ de Toucan, constitue pour les dirigeants de la compagnie, une réelle opportunité de développement de l’activité.

«La production actuelle du puits nous permet d’obtenir des données utiles pour mieux planifier le développement futur du champ de Robin.», explique Odette Delbrah, responsable du développement des nouvelles opportunités au sein de la société, qui a lancé la mise en exploitation du champ en 2016.

«Nous étions confrontés à des délais très courts, et avons dû travailler d’arrache-pied pour définir les plans du forage d’un puits de production et organiser la mise en place d’une solution compétitive pour exporter le brut de Robin vers les installations de Toucan.», révèle Michel Prud’homme-Nzouba, chef de l’ingénierie pétrolière à Shell Gabon.

Pour l’heure, le plan de développement du champ est encore en cours d’élaboration; mais les experts prévoient déjà une meilleure récupération du brut issu des nouveaux champs opérés par la société.

SeM

C’est à Douala, la capitale économique du Cameroun que les experts de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), ont planché sur les attendus du projet d’adoption du dispositif réglementaire en matière d’exploitation des ressources du sous-sol dans l’espace communautaire.

En gestation depuis mai 2016, ce projet de code minier sous-régional, initié par le projet REMAP (renforcement pour la gouvernance des matières premières) et la coopération Allemande pour le développement (GIZ), a été présenté aux autorités communautaires qui l’ont, dans les grandes lignes approuvé. «Ce code permettra à nos Etats de tirer avantage de l’exploitation des ressources extractives en ce sens que celles-ci permettront d’augmenter leur contribution dans les budgets des Etats de la sous-région », explique Gregory Lionel Biyina, directeur de cabinet du président de la commission de la CEMAC.

Car, souligne Michael Neumann, conseiller principal du REMAP, «le projet de doter la CEMAC d’un code minier communautaire constitue un axe prioritaire du projet REMAP, qui appuie les Etats membres de la CEMAC dans l’harmonisation et l’élaboration des politiques et législations communautaires dans le domaine des industries extractives».

C’est en mai 2016 que l’étude sur l’élaboration du code minier communautaire a été lancée. L’objectif de cette réforme vise à développer et proposer un cadre réglementaire adapté aux législations des Etats de la sous-région ainsi qu’aux principes de la vision minière africaine sur la base des textes existants dans les pays de la CEMAC. La première mouture ayant été adoptée, le directeur de cabinet du président de la Commission de la CEMAC indique par exemple que, dans cette esquisse, l’on retrouve des aspects relatifs au régime minier général, au régime fiscal et douanier, les obligations socio-environnementales, le régime des changes ainsi que le contentieux minier. «Ce sera un code qui sera au-dessus des codes miniers nationaux dans la sous-région. Nous voulons disposer d'un outil, qui va permettre aux populations et surtout aux Etats de pouvoir diversifier leurs économies et bénéficier du développement de cette activité au niveau de la sous-région. L'une des innovations de ce Code est de faire en sorte que tous les bénéfices issus des recettes d'exploitation et des activités annexes, soient rapatriés au niveau de la sous-région dans un délai de 30 jours », explique Grégory Lionel Biyina.

SeM

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