Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Selon le communiqué de presse publié ce 27 juillet 2017 à Port-Gentil, le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par la filiale gabonaise du français Total (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 46,9$/b au 1er semestre 2017, soit une hausse de 37% par rapport au 1er semestre 2016.

D’après l’entreprise, cette évolution reflète l'augmentation du cours du Brent. La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée), liée aux participations de Total Gabon est en baisse de 3% en raison principalement d'une augmentation de la teneur en eau de la production d'Anguille partiellement compensée par une meilleure disponibilité des installations.

Le chiffre d'affaires s'élève ainsi à 426 M$, en hausse de 20% par rapport au 1er semestre 2016, principalement grâce à la hausse du prix de vente des qualités de brut commercialisées (+12,7$/b soit +112 M$), partiellement compensée par la baisse des volumes vendus sur la période, liée au programme d'enlèvements (-840 kb soit -34 M$), et celle des prestations fournies aux tiers (-8 M$).

Les investissements pétroliers s'élèvent quant à eux à 91 M$, en hausse de 25% par rapport au 1er semestre 2016 tandis que le résultat net du semestre s'établit à +12 M$, en forte amélioration par rapport au 1er semestre 2016 (-12 M$), principalement grâce à la hausse du chiffre d'affaires dans un contexte de hausse des prix du pétrole et au programme de réduction des coûts mis en œuvre par la société.

Stéphane Billé

Sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Libreville abrite un atelier sous-régional de renforcement de la coopération entre la CEEAC et la société civile, en matière d’alerte précoce et de prévention des conflits en Afrique centrale, du 31 juillet au 1er août 2017.

Selon l’UNOCA, l’organisation de cet atelier résulte de la reconnaissance accrue d’une nécessité d’améliorer la coopération et le partenariat avec la société civile, dans la prévention des conflits et la promotion de la paix en Afrique centrale.

L’on indique également que cette initiative s’inscrit dans la logique de la politique préconisée par les différents instruments politiques des Nations Unies et de l’Union africaine sur la prévention des conflits, ainsi que pour un partenariat renforcé sur la paix et la sécurité.

En plus, elle est en phase avec la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC à Kinshasa, en 2009, ainsi qu’avec les autres déclarations politiques et protocoles de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Lesquelles déclarations mettent un accent particulier sur le cadre de prévention des conflits et soulignent l’importance de la mise sur pied et le renforcement de la collaboration entre les organisations intergouvernementales et la société civile de la sous-région dans la prévention des conflits en Afrique.

Les participants à cet atelier viendront de la société civile de chacun des onze Etats membres de la CEEAC, ainsi que des organisations ou des réseaux œuvrant dans le cadre de l’alerte rapide ou de la prévention des conflits. Les représentants des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest ayant une expertise dans les domaines visés, prendront également part à ce conclave.

Stéphane Billé

Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2017, aux environs de 4 heures du matin, un incendie avec explosion s’est déclaré à bord d'un véhicule de police stationné à la base vie de l’état-major des polices d’Intervention (EMPI) de Port-Gentil, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur daté de ce 28 juillet 2017.

Selon les termes dudit communiqué, c’est grâce à l’arrivée prompte des sapeurs-pompiers sur les lieux du sinistre que le feu a été circonscrit. Tout le matériel que contenait ledit véhicule à savoir un fusil Famas et divers objets de protection et de maintien de l’ordre, a été consumé par les flammes et le véhicule entièrement calciné.

Des premières investigations menées sur le site, il a été observé un départ d’incendie sur une porte, et de l’essence répandue à même le sol aux côtés des objets plastiques fondus.

Pa ailleurs, poursuit le même communiqué, derrière le bâtiment, il a été constaté la présence inhabituelle d’un pneu de camion aspergé d’essence et trois matelas adossés à une porte et un bidon de cinq litres vide, de son contenu d’essence dans le bac à ordures.

Pour davantage d’éclairage sur cet incident, le procureur de la République a été saisi pour ouverture d’une enquête.

Stéphane Billé

Le ministre de l’Economie, Régis Immongault, a signé un communiqué qui fixe le programme de règlement des indemnisations des populations expropriées du site devant abriter la ferme de production de poulets de la société indienne L7H. Le site qui compte environ cinq villages, permettra au pays de produire 10 000 tonnes de viande de poulets.

Sont concernées par cette opération, en dehors des habitants, les personnes ayant investi dans les zones traversées par ce projet qui s’étend sur une superficie de 150 hectares destinés au développement de l’élevage. C’est dans les locaux de la mairie de Ntoum, province de l’Estuaire, que les populations expropriées devront se rendre pour rentrer en possession de leurs indemnisations.

Dans le site, les opérateurs indiens ont prévu la construction d’une exploitation avicole dont l’objectif vise la résorption de la dépendance aux importations de volaille par le Gabon. Chaque année par exemple, les importations de poulets en morceaux et abats frais, réfrigérés ou congelés, représentent un volume de 87,7 millions de tonnes, dont 3,6 millions de tonnes en provenance de France.

Les importations des viandes de manière générale coûtent la somme de 107 milliards de Fcfa sur une enveloppe globale de 370 milliards de Fcfa destinée aux importations de denrées alimentaires.

Lors de la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et la société indienne L7H Life resources overseas Ltd, l’on a prévu 1 600 hectares de terres pour la culture du maïs, principal aliment des poulets; 10 hectares seront, quant à eux, affectés à l’entreprise dans la zone économique de Nkok, en vue d’assurer la transformation du poulet.

SeM

Rose Christiane Ossouka Raponda (photo), accompagnée d’une équipe d’experts, séjourne actuellement en Chine, dans la ville de Shantou, située au Sud-Est de l’empire du Milieu. Il est question, rapporte lUnion, de conclure avec le président de la multinationale chinoise Yihua Group Liu Shaoxi, le mémorandum d’entente signé à Libreville sur la construction de logements sociaux ainsi que l’aménagement urbain au mois d’avril dernier.

En fait, le temps est venu pour les deux parties de définir les modalités de la réalisation des différents projets arrêtés de commun accord avec la mairie de Libreville, et de parvenir à un chronogramme d’exécution de ces différents chantiers.

Quatre projets ont été retenus à ce sujet, apprend-on, dans le quotidien pro gouvernemental. La réunion des techniciens gabonais et chinois lundi dernier à l’hôtel international de Shantou, a fixé leur cadre et les conditions de leur mise en œuvre.

Parmi les projets que doit réaliser le groupe chinois, il y a la construction de 1 000 logements sociaux à Libreville, au lieu dit, Bambou-Chine, l’aménagement urbain et bien d’autres.

SeM

Pour soutenir le développement du secteur privé, le gouvernement a engagé un programme d’initiation à la culture entrepreneuriale chez les jeunes. Aussi les autorités ont-elles lancé le concours national dédié au montage des projets dénommé «concours national du plan d’affaires».

D’après le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet (photo) qui a présidé la cérémonie de lancement, «le concours permettra la création ou le développement d’entreprises, la création d’emplois et la diminution du chômage sans cesse en hausse chez les jeunes, les femmes et les jeunes filles mères». «Ce concours se veut le prolongement de la vision du président de la République de stimuler l’esprit d’entreprise et surtout de favoriser le développement de l’entrepreneuriat au sein de toutes les couches sociales en général, et des jeunes en particulier.», explique-t-il.

Cette deuxième édition qui a vu la participation du directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements, Nina Abouna, du ministre des PME, de la représentante résidente de la Banque mondiale dont l’institution contribue à travers le programme consacré à l'amélioration de la compétitivité et de la promotion des investissements au profit des petites et moyennes entreprises gabonaises, est particulièrement tournée vers la création d’un écosystème entrepreneurial et l’approche collaborative avec tous les acteurs.

«C’est un instrument politique majeur qui favorise l’adhésion de la jeunesse gabonaise aux valeurs cardinales de la République que sont l’Union, le travail et la justice.», souligne le chef du gouvernement, qui n’a pas manqué de dévoiler «l’ambition» du gouvernement de «ramener la proportion des chômeurs, notamment diplômés, à un niveau proche de zéro»

A l’issue de ce concours, 200 candidats doivent être formés aux techniques d’élaboration des plans d’affaires tandis que 100 d’entre eux seront primés, et bénéficieront d’un accompagnement.

SeM

Rajiv Kumar, le PDG de la société BAKHSHI RAM & Co, entreprise spécialisée dans le machinisme agricole et représentée au Gabon par Concept BTP ENR, était en séance de travail le mercredi 26 juillet 2017, au ministère de l’Agriculture.

Cette rencontre, qui faisait suite à un protocole d’accord signé depuis 2011 entre la partie gabonaise et le groupe BAKHSHI présent en Inde et en Ethiopie, a ainsi permis au potentiel investisseur d’avoir une idée plus poussée des potentialités du secteur agricole gabonais. Face à Patricia Taye Zodi, ministre déléguée à l’Agriculture et Noël Mboumba, ministre délégué à l’Economie, M. Kumar a décliné l’ambitieux projet qu’il veut lancer au Gabon à travers la mise en œuvre de plusieurs filières (patates, coton, arachide, riz, soja, maïs…) et la création de plus de 50.000 emplois. Il a également décliné ses projets d’investissements dans la transformation sur chaque culture permettant de remonter la chaîne de valeur agricole.

Ces projets ont été salués par les membres du gouvernement car, selon eux, « ils restent bien conformes à la volonté de transformation structurelle de l’économie gabonaise et vont indubitablement permettre de résorber progressivement la dépendance alimentaire, telle que souhaitée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba ».

En outre, ont-ils poursuivi, «le Gabon doit mettre à disposition les terres agricoles qui sont la condition nécessaire pour l’investisseur. Il souhaite à cet effet acquérir 95.000 ha de terres».

Ils ont néanmoins souhaité que l’investisseur fournisse un plan d’affaires concret concernant ce projet afin de voir dans quelle mesure il pourra développer l’industrie gabonaise et contribuer à garantir la sécurité alimentaire.

Stéphane Billé

 L'option de la recapitalisation, une des solutions possibles pour sauver les trois banques publiques gabonaises de la fermeture, pourrait coûter entre 100 et 150 milliards de FCFA, a appris l'Agence Ecofin de source officielle. Dans un tel contexte, on comprend pourquoi la restructuration annoncée de ces trois banques depuis le mois de décembre 2016, tarde encore à démarrer effectivement.

Pour l'instant, les trois banques concernées, sont sous administration provisoire et le gouvernement s'attelle à trouver des voies et moyens pour les sauver. Pour certains experts, il serait préférable de liquider complètement deux d'entre elles, car cela reviendrait beaucoup moins cher qu'une tentative de recapitalisation.

Pour la Post Bank, la tâche est un peu plus délicate, en raison de sa forte pénétration dans le pays.

Selon les indicateurs sur le secteur bancaire gabonais, les difficultés de ces trois banques ne représentent pas un risque pour le système financier dans son ensemble. Leurs actifs combinés ne pèsent que 10% du secteur dans le pays. Mais dans un contexte marqué par une augmentation de la dette (ressources mobilisées sur emprunts) et des arriérés (dette devenue exigible) du gouvernement, la situation de ces banques pourrait entrainer un risque sur la stabilité budgétaire.

Au-delà de l'urgence d'une intervention qui existe pour ces trois banques, le gouvernement gabonais s'est aussi engagé à apporter son soutien au système financier tout entier, en réponse à la dégradation dont il fait l'objet actuellement.

Parmi les faits les plus à surveiller, on note une augmentation de l'encours des créances douteuses. De 3,2% en 2010, elles représentaient à la fin de l'année précédente, 6,6% du total des prêts accordés à l'économie du pays. Sans prise en compte des provisions, ces créances douteuses représentaient à la fin décembre dernier, 17,3% du capital global des banques, contre 1,9% en 2010.

Idriss Linge

 

Une mission du groupe de la Banque islamique de développement (BID), conduite par son directeur-pays, zone Afrique centrale et Afrique de l'Est, Abdallah Moctar Salem, séjourne actuellement à Libreville. L’objet de cette présence en terre gabonaise, consiste en une prospection des opportunités d’investissements, tout comme il traduit la volonté de cette institution financière, en tant que partenaire multinational, de soutenir le Gabon dans la mise en œuvre de son Plan de relance de l'économie (PRE).

A cet effet, une mission technique de programmation du PRE définie par le gouvernement a été programmée dans les prochaines semaines avec les responsables de cette institution financière. Pour rappel, le Gabon entretient de très bonnes relations avec la BID. Depuis son adhésion à cette institution financière en 1981, le pays a bénéficié d’importants financements, prioritairement dans les secteurs des transports et des communications, mais également dans les secteurs sociaux comme la santé et l’éducation.

Toute récemment encore, en octobre 2016, la BID a conclu un accord avec la Caisse des dépôts et consignation (CDC) du Gabon pour le lancement d'un fonds d'investissement destiné à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries du Gabon et des pays de l'Afrique centrale.

Toujours dans le cadre de cette coopération, le Gabon abritera au mois d’avril 2018, la 4e édition du forum de la Banque islamique de développement (BID). Une rencontre qui réunit l’ensemble des membres de l’institution financière islamique, dont les experts de la finance islamique ainsi que les patrons des fonds d’investissements du monde entier.

Stéphane Billé

 

Réunis à Libreville pour trouver des solutions à l’entretien et à l’aménagement des voies fluviales navigables, les experts de la Commission internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), ont, au terme de leurs travaux, débouché sur de nombreuses recommandations.

Pour ce qui concerne spécifiquement le Gabon, il y a la création d’une structure d’entretien et d’aménagement des voies navigables intérieures. Ce qui constitue une première pour le pays dont la navigation connaît encore de nombreux aléas, et décourage les efforts entrepris par les différents opérateurs de ce secteur.

 L’application imminente de cette recommandation promise par les experts, apportera plus de sécurité dans le secteur de la navigation intérieure notamment pour ce qui concerne les mini embarcations, les problèmes de circulation fluviale notamment dans les eaux du Moyen-Ogooué et l’Ogooué-Maritime. Ce qui représentera un avantage pour les affaires dans ce secteur où la réalisation d’importants bénéfices par les opérateurs reste encore difficile. Pour le gouvernement gabonais, le respect des engagements internationaux, notamment ceux pris dans le cadre de la CICOS, est la condition sine qua non de la réussite et de l’accomplissement des missions de cette structure sous-régionale.

Créée en 1999 par la République Démocratique du Congo, le Congo, le Cameroun et la République Centrafricaine, le Gabon n’ayant adhéré qu’en 2010, et l’Angola comme observateur, la CICOS est une structure sous-régionale qui assure la promotion de la navigation dans le bassin du Congo. En 2007, ses missions ont été élargies à la gestion intégrée des ressources en eau.

SeM

 

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