Le Gabon et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont conclu un nouveau plan cadre pour l’aide au développement sur la période 2018-2022. Ce plan qui a été signé entre le ministre de l’Economie Régis Immongault et la coordinatrice du système des Nations unies au Gabon, représentante résidente du PNUD Marie-Evelyne Petrus Barry, consiste à combattre la pauvreté et les inégalités sociales, non sans offrir aux communautés vulnérables les services sociaux de base.
Le Plan cadre des Nations unies pour l’aide au développement au Gabon (PNUAD) va nécessiter la mobilisation de 4,2 milliards de Fcfa. Seulement, la recherche des fonds devant couvrir cette enveloppe doit encore être couverte à hauteur de 60%. D’après le ministre de l’Economie, le Plan sera exécuté dans un contexte particulier, marqué par des «difficultés budgétaires liées à une brutale, forte et finalement durable baisse de notre principal produit d’exportation : le pétrole ».
«Le gouvernement, suite aux instructions du président de la République, a élaboré un programme de relance économique triennal 2017-2019 qui prend en compte le maintien de l’effort de diversification de la base productrice, la priorisation des investissements structurants, la maîtrise des finances publiques, la stabilisation du cadre macroéconomique et la conservation de l’effort en faveur des secteurs sociaux.», poursuit-il.
Pour ce qui concerne la gestion de ce nouveau plan cadre, un comité sera mis en place afin de veiller à la bonne gouvernance, assure Marie-Evelyne Petrus Barry. «Ce comité veillera à la bonne mise en œuvre du PNUAD, en assurera le suivi et fera les ajustements nécessaires à l’issue de chaque évaluation. Ce PNUAD a été élaboré dans un contexte économique et financier difficile. Il nous faudra pourtant mobiliser des ressources financières pour le mettre en œuvre», explique-t-elle. Car, les domaines pris en compte par ce plan cadre concernent les droits de l’Homme, le genre et l’autonomisation des femmes, l’équité et l’éradication des inégalités de manière inclusive, la durabilité environnementale et la résilience.
Au-delà de la prise en compte des aspects prioritaires, il portera également sur la gouvernance, les services sociaux de base, la croissance diversifiée et le développement durable. «Les effets définis dans chacun de ces domaines seront réalisés en étroite relation avec le gouvernement», rassure Marie-Evelyne Petrus Barry.
SeM
En raison du poids économique de l’empire du Milieu, le Fonds monétaire international pourrait voir son siège délocalisé en Chine dans 10 ans. L’information rapportée par Reuters, révèle que si jamais l’influence de ce pays et d’autres pays émergents poursuit sa progression avec le même rythme, cette hypothèse, défendue par le directeur général de l’institution financière multilatérale, pourrait surtout prospérer si le système de quotas de l’organisation connaît quelques réformes.
Christine Lagarde (photo) qui intervenait lors d’une conférence du Centre pour le développement mondial à Washington, a indiqué que cette hypothèse reste une «possibilité» dans la perspective d’une augmentation du niveau de représentativité des grands marchés émergents, au regard de l’influence grandissante de ces économies.
«Et cela pourrait bien signifier, si on a cette même conversation dans 10 ans (..), qu'on pourrait dire cela, non plus à Washington DC, mais à notre nouveau siège de Pékin.», rapporte Les Echos.
Selon des économistes cités par le quotidien économique français, si la croissance de la Chine évolue avec des taux de 6%, elle pourrait damer le pion au PIB des Etats-Unis dans 10 ans.
Quant aux réformes sur le système de quotas du Fonds, un réexamen est prévu dans un an, après une révision intervenue en 2010. Mais l’hypothèse d’une délocalisation pourrait être bloquée par le droit de véto des Etats-Unis, pays qui abrite le siège de l’organisation depuis 1945, bien que les statuts prévoient que le siège du FMI se trouve sur le territoire de l’Etat membre économiquement le plus puissant.
SeM
En réaction à la diffusion par les réseaux sociaux, depuis le lundi 24 juillet 2017, d’un communiqué appelant les Gabonais à se rendre à l’aéroport Léon Mba, à l’occasion de l’arrivée de Jean Ping à Libreville, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha (photo), vient de lancer une mise en garde.
A travers les termes d’un communiqué publié ce mardi 25 juillet 2017, il indique qu’aucune demande relative à la manifestation projetée, n’a été déposée auprès des services compétents de son département.
Par conséquent, en tant que garant, à la fois des libertés publiques et de la sécurité des personnes et des biens, il met en garde les diffuseurs de ce type d’informations. Dans ledit communiqué, l’autorité précise par ailleurs que la tenue de toute manifestation publique en République gabonaise est encadrée par des lois et règlements auxquels est assujettie, toute personne désireuse d’organiser une manifestation publique sur l’ensemble du territoire national.
Stéphane Billé
Le ministre de l’Economie numérique, de la communication, de la culture, Alain-Claude Bilie By Nze, est allé apporter son soutien, le 24 juillet, à la délégation gabonaise présente à Abidjan (Côte-d’Ivoire), dans le cadre des 8è Jeux de la Francophonie.
Après s'être entretenu avec ses homologues de la Culture, lors de la rencontre des ministres de la sous-région en charge de ce département, il assisté à la lecture publique de l'œuvre de Jean Noël Ngadi traitant des problématiques identitaires et d'accomplissement de soi.
Alain-Claude Bilie By Nze a également accordé une attention particulière à l'exposition d'une représentante gabonaise, Emmanuelle Natacha Laté. L'amateur d'art, tout en rappelant les conditions difficiles dans lesquelles la jeune artiste a travaillé, n'a pas manqué d'évoquer toute la dose émotionnelle que renfermaient les photographies montrant l'art, intact, au milieu d'une des pièces de l'Assemblée nationale gabonaise incendiée, lors de la crise post-électorale le 30 août 2016.
Les Jeux de la Francophonie se déroulent du 20 au 30 juillet 2017 à Abidjan. Le Gabon est présent dans cinq disciplines : l'athlétisme, le cyclisme, le judo, la culture et le handisport.
S.A
Le ministre en charge de l’Insertion des jeunes, Eloi Nzondo (photo), a visité le 21 juillet le Centre de formation professionnelle de logistique et de transport, en cours de construction dans la commune d’Akanda, sur le financement à 100% de la Fondation Mohammed VI pour le développement durable.
Sur place, l’on a appris que le Centre accueillera près de 1000 élèves pour la prochaine rentrée scolaire, prévue pour le mois de septembre 2017. La formation se fera à deux niveaux. Le premier, relatif à la qualification, conduira au grade de technicien et le second, au grade de technicien spécialisé.
L’accession se fera avec le Brevet d’études du premier cycle et du second degré (Bepc) pour obtenir au finish, un niveau équivalent au baccalauréat (Bac) ou Bac+1. Si l’on accède avec un niveau de classe de terminale, l’on obtient un Bac+2. Les durées de formation vont être aussi modulables. Ça peut être deux ans. Mais, pas plus.
Prévus pour débuter le 1er août 2016, c’est finalement le 14 octobre de la même année que les travaux du Centre de formation professionnelle de logistique et de transport, ont été lancés, soit deux mois et demi de retard sur le calendrier initial. A ce jour, les travaux sont exécutés à 98 % pour le gros-œuvre. L’achèvement du second-œuvre est prévu pour la fin du mois d’août 2017.
Sylvain Andzongo
Face à l’accumulation inquiétante des impayés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), les pharmaciens membres du Syndicat des pharmaciens du Gabon (SYPHAGA) menacent ne plus servir les assurés de la CNAMGS.
Cet ultimatum a été brandi au cours d’une assemblée générale tenue en fin de semaine dernière à Libreville. Au cours de cette rencontre, les pharmaciens ont fait état d’une dette cumulée de plus de 4 milliards de Fcfa par la CNAMGS, principalement sur les fonds des agents publics, malgré les multiples relances. Conséquence, les officines n’arrivent plus à honorer leurs charges courantes, indique le syndicat.
Un préavis de 10 jours a, à cet effet, été donné à la CNAMGS, à compter de ce jeudi 20 juillet, pour le règlement de l’intégralité des encours. Passé ce délai, prévient le syndicat, l’ensemble des officines conventionnées suspendront le service aux assurés des fonds des Gabonais économiquement faibles et celui des agents publics, jusqu’au règlement de l’ensemble de la dette.
La situation est d’autant plus critique, car, au cours de ce conclave, les importateurs de médicaments présents, ont informé l’assemblée du risque de pénurie en médicaments qui menace le pays, suite aux tensions de trésorerie ressenties sur l’ensemble de la chaine pharmaceutique.
Au terme de cette AG, trois courriers explicitant leurs résolutions ont respectivement été envoyés au Premier ministre, au ministre du budget, ainsi qu’au directeur général de la CNAMGS.
Stéphane Billé
Le ministre des Petites et moyennes entreprises (PME), Biendi Maganga-Moussavou (photo), a annoncé le 20 juillet dernier à Libreville que les personnes handicapées participeront à l’organisation du Concours national du plan d'affaires cette semaine.
D’après les explications du responsable, cette participation se fera à travers « Atace-Handi », une plateforme d'échange, d'information, de communication et de soutien dédiée aux personnes handicapées. Elle leur offre une autonomie individuelle sur les plans social, moral et économique.
« Les personnes vivant avec un handicap seront pleinement encouragées à prendre leur place dans la structuration de notre entrepreneuriat national avec des approches taylor made », a déclaré le ministre des PME.
Le Concours national du plan d'affaires est organisé avec le soutien de la Banque mondiale pour promouvoir l’entrepreneuriat au Gabon. En 2014, par exemple, l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) avait remis des conventions de financement d’un montant de 233,5 millions de FCFA aux neuf porteurs de projets.
S.A
Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi (photo) a signé, le 24 juillet à Libreville, un accord avec son homologue du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss), Djimé Adoum.
La Ceeac et le Cilss entendent développer leur coopération dans les domaines très divers comme, l’agriculture, l’environnement, les changements climatiques, la dégradation des terres, etc. « Nous sommes entièrement disposés à coopérer avec le Cilss dans tous les domaines, comme l’avaient souhaité nos chefs d’Etat et de gouvernement.», a déclaré Ahmad Allam-Mi.
Le docteur Adoum, lui, s’est félicité des acquis de la Ceeac en matière de coopération, et a déclaré qu’il entend faire bon usage de l’expérience de celle-ci. Les experts des deux institutions ont indiqué qu'ils travaillent à l’élaboration d’une feuille de route devant définir les sphères de coopération bien précises et le chronogramme de travail.
Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel a été créé, le 12 septembre 1973, à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé la région dans les années 70. Il regroupe aujourd’hui neuf Etats: Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Cap Vert.
S.A
Selon Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque centrale des six Etats de la Cemac, par ailleurs président de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), l’enveloppe des créances irrécouvrables dans cet espace communautaire représente 15 à 17% du volume global des crédits octroyés par les banques. Le président de la Cobac a fait cette révélation au cours du forum justice-banque, qui s’est déroulé le 19 juillet dernier à Ndjamena, la capitale tchadienne.
Cette rencontre entre autorités judiciaires, dirigeants de banques, des institutions de microfinance et autorités de régulation du secteur financier, visait surtout à «expliquer aux différents magistrats la primauté du droit spécifique bancaire sur la législation commune», a confié Abbas Mahamat Tolli au quotidien gouvernemental.
«90% des litiges dans le monde des affaires sont liés au recouvrement des créances. Les banques accordent des prêts et reçoivent en couverture des sûretés. Lorsqu’arrive un défaut, il y a des complications judiciaires qui limitent la possibilité pour ces établissements de crédit de réaliser ces garanties.», fait remarquer le président de la Cobac.
BRM
La nouvelle carte de paiement de la filiale gabonaise de la banque panafricaine United bank for Africa (UBA), a été lancée le 21 juillet 2017 par la directrice générale de cet établissement de crédit à Libreville. «La carte de débit UBA Mastercard est une solution de paiement électronique qui fournira une alternative de paiement rapide, sécurisé et instantané à nos clients.», confie Chioma Mang, directrice générale de UBA Gabon.
L’opération de mise en marché de cette carte est le fruit d’un accord entre le géant américain des technologies industrielles de payements globaux Mastercard, et la filiale locale de la banque panafricaine. En appelant les futurs utilisateurs de cette carte à abandonner la manipulation des espèces au profit de la monnaie électronique, Chioma Mang indique que les Gabonais, particuliers et entreprises notamment, pourront l’utiliser dans 36 millions de vente représentant plus de 210 pays dans le monde et effectuer des retraits de fonds dans plus de deux millions de distributeurs automatiques.
«Avec votre Mastercard vous pouvez payer vos frais d’hôtel, réserver, payer en ligne tout ce que vous désirez et faire des achats dans les surfaces commerciales dotées de terminaux de paiement. », explique la directrice générale.
«Cette carte est obligatoirement rattachée à un compte d’épargne, un compte courant ou un compte société. Aujourd’hui, on présente le produit qui est la carte de débit rattachée à un compte ; mais Mastercard a prévu une carte prépayée. Nous allons aussi faire son acquisition et la mettre à la disposition de notre clientèle.», indique Patrick Mouloungui, directeur de la banque électronique.
C’est l’opérateur français Visa qui contrôlait tout seul, le marché des cartes de paiement au Gabon. Avec l’arrivée de Mastercard, c’est la fin d’un monopole qui date de plusieurs dizaines d’années.
SeM