Pendant près de trois semaines, les équipes de la société Aéroports de Libreville (ADL) vont s’affairer aux travaux de rénovation de la piste d’atterrissage de l’aéroport international Léon Mba de Libreville. « Ces travaux sont nécessaires pour assurer la sécurité des aéronefs », explique Daniel Lefèbvre, directeur général d’ADL.
L’infrastructure, qui sera fermée au trafic aérien de minuit à 10h du matin, du 23 juillet au 12 août 2017, laisse apparaître quelques traces d’usure à certains endroits. Les travaux vont ainsi consister au renforcement de la résistance de la piste d’atterrissage et des parkings des avions ; ils s’étendront également au parking du pavillon présidentiel. Les travaux de maintenance qui vont engager la somme de 2 milliards de Fcfa, n’occasionneront pas, selon la direction générale, des perturbations du trafic dans cet aérodrome qui accueille une vingtaine de compagnies aériennes internationales pour un flux de 939 699 passagers accueillis en 2015.
Si l’aéroport affiche un trafic passager en baisse à plus de 855 mille personnes transportées en 2016, reste que les chaussées aéroportuaires viennent de subir des travaux il y a quelques temps, et que la piste quant à elle a été réfectionnée la dernière fois en 2015. Le directeur général de la société a rappelé qu’il entend conduire le renouvellement de la concession d’exploitation de cette infrastructure.
SeM
Depuis des mois, la filiale locale de la compagnie de téléphonie mobile Bintel Ltd, Usan Gabon (Azur Gabon), essuie de nombreux revers de la part d’employés en colère. Ces derniers réclament le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire.
Une requête qui semble ne pas être à l’ordre du jour des priorités de la direction de l’entreprise au regard de la colère des travailleurs plus que jamais déterminés à ne pas reprendre le travail si jamais cette exigence n’était satisfaite. «Notre seule revendication c’est le non-paiement de quatre mois de salaire et du treizième mois 2016. On ne comprend pas qu’on en soit arrivé là. Selon les explications de la direction générale, il n’y aurait pas d’argent dans les caisses. On aimerait qu’ils nous le prouvent. Nous savons combien la structure fait entrer dans la journée. Ils ne peuvent donc pas prétendre qu’il y a des baisses de revenus », lâche un employé en colère.
Pour certains employés, apprend-on dans la presse locale, «l’administrateur directeur général actuel ne semble pas considérer le salaire des employés comme étant une priorité. Les employés ont reçu comme dernier salaire celui du mois d’avril».
Dans le cadre de la régulation et de l’assainissement du marché du ciment au Gabon, le gouvernement vient de décider de la suspension de l’importation de ce matériau pour une période de deux ans.
Selon le gouvernement, cette mesure qui intervient après plusieurs mois de travail entre les acteurs du secteur public et ceux du secteur privé, vise essentiellement la protection du marché local. Laquelle protection se traduit par la volonté de valoriser la filière ciment et la protection des investissements ; le maintien des emplois existants et la création d’emplois nouveaux en faveur des travailleurs locaux.
Cette mesure implique également la protection du consommateur, du circuit de distribution et la préservation du pouvoir d’achat des ménages ainsi que la mise en œuvre du programme d’industrialisation.
Autrement dit, indique le gouvernement, cette mesure temporaire permettra de relancer le tissu industriel de la cimenterie, en conformité avec la politique d’industrialisation du pays. Dans ce cadre, un accord de suivi de ces engagements a été signé entre le gouvernement et les producteurs locaux de ciment.
Cet accord définit les engagements en termes d’approvisionnement du marché, de fiabilité du circuit logistique, de prix, de création d’emplois et de mise en œuvre d’un programme d’industrialisation moderne à l’échelle nationale.
En contrepartie, l’Etat entend exiger des investissements liés aux facilités générées par cette mesure. En cas de violation des obligations inscrites dans l’accord de suivi, le gouvernement se réserve le droit, sans sanctions imposables à son encontre, de surseoir ou d’annuler cette décision.
Stéphane Billé
Le Gabon ne cesse de matérialiser ses engagements dans le cadre du renforcement des mécanismes de gestion durable des forêts et de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Après avoir été le premier pays africain à soumettre sa contribution nationale qui vise à réduire de 50%, ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, le pays vient de se doter d’un cadre réglementaire nécessaire, à la surveillance des forêts.
Ainsi, toutes les activités susceptibles de porter atteinte à l’intégrité forestière, à savoir les activités d’exploitation forestière, minière, agricole et d’hydrocarbures, feront désormais l’objet d’une surveillance satellitaire, opérée par l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS), grâce à l’antenne de réception directe installée au Centre de compétences en télédétection de Nkok.
L’AGEOS fournira désormais les données permettant de s’assurer du respect par les opérateurs économiques des normes administratives et environnementales convenues avec les administrations publiques concernées et définies dans les plans d’aménagement et les plans de gestion.
Il s’agira aussi de détecter, mesurer et prévenir les atteintes à l’intégrité forestière non autorisées et de mettre à la disposition du public une base de données numérique présentant les informations cartographiques issues de cette surveillance.
Par ailleurs, une redevance de surveillance d’un montant maximal de 300 FCFA par hectare et par an, calculée en fonction de la superficie du titre détenu est désormais en vigueur. Elle sera réservée à l’AGEOS afin qu’elle puisse rendre compte annuellement, et en toute transparence de l’impact des activités d’exploitation sur la forêt.
Toutes ces dispositions prises par les autorités gabonaises ont pour effet d’anticiper sur les standards internationaux qui se mettent en place en matière de traçabilité d’exploitation, tels qu’exigés par les grands marchés internationaux.
Stéphane Billé
Le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour l’environnement organisent avec le ministère de l’Economie forestière à Libreville, un atelier sur la promotion et la valorisation de produits forestiers autres que le bois. Au cours de cet atelier qui se tient depuis le 18 juillet, il est question de valider une stratégie nationale de promotion de ces produits, source permanente de revenus pour les populations rurales.
Pour la ministre de l’Economie forestière, Estelle Ondo (photo), « ces produits contribuent également à la création d’emplois et à la valorisation des savoir-faire traditionnels, constituant ainsi un levier important dans la lutte contre la pauvreté ». Car, révèle-t-elle, «diverses études réalisées aussi bien au niveau national que sous-régional, ont démontré leur potentialité à participer à l’économie nationale ».
« Conscient de ces enjeux, notre pays a adopté depuis quelques années une politique de gestion durable des ressources forestières. La mise en œuvre de cette politique s’est concrètement traduite par les reformes sur le plan institutionnel, législatif et règlementaire », souligne la ministre. Mais pour une stratégie technique, efficace et efficiente, les responsables du ministère de l’Economie forestière suggèrent que celle-ci soit participative et concertée.
SeM
Pour améliorer l’approvisionnement en eau potable de la ville de Libreville, la société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG), a décidé d’investir 3 milliards de Fcfa dans le projet CimGabon2. Ce projet qui vise à lutter contre la baisse du régime de production d’eau potable entre juillet et septembre, fait partie du plan d’urgence annoncé par le directeur général de la société, le 19 juillet dernier.
Développé dans la localité de Ntoum, en périphérie de la capitale gabonaise, le projet permettra la construction d’une usine de production de 36 000 mètres cubes additionnels. Ce qui représente l’équivalent d’une ville d’environ 190 000 habitants, et une autonomie de 9 mois sur l’année, en dehors des périodes d’étiage.
«CimGabon2 vient renforcer la production de la première usine, CimGabon, mise en service en 2016 et dont l’impact a permis d’augmenter la capacité de production en eau de la société à 16 000 mètres cubes par jour. Ce qui a favorisé l’accès à l’eau à plus de 100 000 habitants.», confie Antoine Boo.
D’après le directeur général, des équipes de maintenance vont sillonner les voies publiques afin de vérifier et réparer les fuites d’eau enregistrées sur le réseau. Des équipes seront également déployées au nettoyage des conduits d’eau; ce qui donnera lieu à un plan de gestion rationnelle pendant cette période.
SeM
En séjour de travail au royaume chérifien, Georgette Koko (photo), la présidente du Conseil économique et social est allée s’imprégner du fonctionnement et des activités du Centre de l’excellence pour la budgétisation sensible au genre (CE-BSG), du ministère marocain de l’Economie et des Finances.
Au cours de cette visite guidée, conduite par Nadia Benali, directrice nationale du CE-BSG, Georgette Koko a été édifiée sur la vision de cette institution qui se veut globale et intégrée. A travers la prise en considération des besoins différenciés des populations cibles : femmes, enfants, personnes âgées et personnes en situation de handicap, migrants.
Au terme de cette visite, Mme Benali a déclaré à son hôte que son administration était disposée à partager son expertise et l’ensemble de la littérature développée en la matière, à participer à la formation d’experts de pays amis, et singulièrement le Gabon, pour pouvoir évaluer le suivi du financement et l’exécution du budget des différents départements en matière d’égalité et d’équité des politiques publiques en la matière.
Visiblement impressionnée par ce dispositif, Georgette Koko s’est engagée à suggérer le modèle CE-BSG à l’administration gabonaise, en vue d’une plus large prise en compte de l'égalité du genre dans la gestion des finances publiques.
Stéphane Billé
Le premier Vice-président du Senat, Léonard Andjembe (photo), conduit la délégation gabonaise aux assises de la 70ème session du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA), qui se tiennent du 20 au 21 Juillet 2017 à Rabat, au Maroc.
A l’invitation du parlement marocain, ces travaux devraient permettre aux présidents de parlements membres de l’UPA, ainsi qu’aux nombreux parlementaires et membres d’organisations, de débattre de plusieurs sujets d’actualité liés au développement de l’Afrique.
Il s’agit entre autres du développement durable, de la lutte contre le terrorisme, de la participation des citoyens, et particulièrement des jeunes à la promotion de la démocratie.
Selon le comité d’organisation, ces assises offriront également l’occasion de procéder à un examen du Compte de gestion vérifié pour l’exercice 2016, et d’aboutir, à terme, à la fixation des date et lieu de la 71ème session du Comité exécutif.
Créée à Abidjan en Côte d’Ivoire, en février 1976, l'UPA compte 40 parlements nationaux en qualité de membres, et plusieurs pays et organisations, en tant qu'observateurs. Elle a pour objectif de renforcer le dialogue et la coopération entre les parlements africains et de traiter des questions d'intérêt commun.
Stéphane Billé
Le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (Synapap) se prépare à lancer un nouveau mouvement de grève illimitée dans les chaînes Gabon télévision et Radio Gabon. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale tenue le 19 juillet dernier à Libreville.
« Une partie des agents de Radio Gabon avoisinent plus de 6 mois d’arriérés de paiement de frais de production. D’autres, exerçant à Radio Gabon et Gabon télévision sont toujours en attente d’intégration à la fonction publique. », a déclaré Aminata Ondo Mendogo, présidente du Synapap.
Le Syndicat s’étonne que la situation des employés de ces deux médias gabonais ne se soit pas améliorée malgré les propositions de sortie de crise transmises au gouvernement en février 2017. L’une des principales solutions préconisées était de mettre fin au sentiment d’injustice qui a gagné une partie du personnel dans un contexte difficile où certains accumulent les arriérés de salaire et d’autres, curieusement, sont payés normalement.
« Rien n’a été fait depuis 6 ans. Or, on avait constaté que certains personnels, notamment les dirigeants, percevaient des salaires. Ce que nous ne comprenions pas, étant donné que nous faisions le même travail et avions été réformés dans les mêmes conditions. », s’était alors indignée Aminata Ondo Metogho.
S.A
Dans le cadre des manifestations de la fête nationale des Etats-Unis, l’ambassadrice Cynthia Akuetteh (photo), a fait publier sur le site de la représentation diplomatique, le 17 juillet dernier, une sorte de discours-bilan de l’année 2016.
« Je suis fière de dire que nos activités au cours de l’année écoulée ont mis un point d’honneur sur notre engagement à servir. Qu’il s’agisse de soutenir les arts et de démontrer de quelle manière ils peuvent constituer un vecteur de croissance économique, avec notre récent programme Dancing to Connect ; en envoyant 14 leaders gabonais à l’avenir prometteur aux Etats-Unis en programmes d’échanges afin qu’ils puissent mettre en application leurs expériences une fois de retour.», déclare Cynthia Akuetteh.
La diplomate indique que les USA ont aussi formé les juges gabonais, les procureurs, les éco-gardes et autres partenaires, à prévenir, enquêter et poursuivre en justice les crimes illicites. Par ailleurs, des troupes gabonaises ont été entraînées à mener des opérations de maintien de la paix de manière responsable en République Centrafricaine.
Last but not the least, l’ambassade a aidé les femmes entrepreneurs, à améliorer leurs produits et à trouver de nouveaux clients. « Mon équipe et moi avons donné le meilleur de nous-mêmes pour être de bons citoyens gabonais et américains.», se félicite Mme Akuetteh.
Sylvain Andzongo