Le gouvernement gabonais a récemment adopté le projet de décret fixant la procédure de désignation des chefs d’établissements publics d’enseignement supérieur.
Pris en application des dispositions de l’article 51 de la loi fondamentale, le texte sus-cité vise la modernisation de la gouvernance universitaire en déclinant les objectifs à atteindre sur les plans administratif, académique et financier par les postulants aux fonctions de chef d’établissement. Ce qui signifie par exemple qu’à l’université Omar Bongo de Libreville, le recteur devrait désormais avoir un cahier des charges qui inclut même des performances financières à atteindre, le nombre d’étudiants à inscrire, un seuil de diplomation à relever, etc.
Le chef d’établissement, une fois nommé, signera un contrat de performance avec la tutelle et proposera trois noms pour chaque poste de responsabilité académique.
Pour les universités et grandes écoles rattachées, il s’agit des postes de vice-recteurs, doyens et vice-doyens, directeurs généraux et les chefs de départements. Pour les grandes écoles spécifiquement, sont concernés les postes de directeur des études et les chefs de départements.
S.A
Dans son rapport annuel 2016, le groupe français Rougier, spécialisé dans le bois, annonce qu’en cette année 2017, il maintient le cap de la certification et explore de nouveaux axes de diversification, en se portant candidat aux audits environnementaux appelés « Pan African Forest Certification » (Pafc), au Gabon.
Le Pafc, indique Rougier, permet d’élargir les garanties offertes aux clients du Groupe, tout en consolidant ses différentes démarches sociétales et environnementales dans ses concessions forestières en Afrique.
Si ces audits sont réalisés avec succès, ce sera une certification de plus, après la première obtenue en 2008, sous le nom de « Forest Stewardship Council » (FSC®), sur 688 000 ha de concessions forestières au Gabon.
L’année 2008 avait constitué un point de départ décisif dans la reconnaissance des efforts techniques, financiers et humains entrepris depuis plus de 10 ans par Rougier, en matière de bonne gestion forestière. Depuis, le Groupe a amplifié ses actions dans la gestion responsable de ses concessions forestières en Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Congo, Centrafrique).
Sylvain Andzongo
Après celle de 2005, la Direction générale de la statistique et des études va lancer une deuxième enquête sur l’évaluation de la pauvreté au Gabon.
Financée, grâce à un prêt de la Banque mondiale, elle va se dérouler sur toute l’étendue du territoire national, à partir de la semaine prochaine. Selon le Directeur général de la statistique, Francis Thierry Tiwinot, le but recherché au terme de cette opération est de pouvoir apporter des informations fiables et avérées au gouvernement, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Pour la préparation des opérations de descentes sur le terrain, la Direction de la statistique a tenu une réunion de sensibilisation avec les gouverneurs de provinces en début de semaine. Son objectif était de les édifier sur l’importance et le bien-fondé de cette initiative, afin qu’ils puissent servir de relais.
Stéphane Billé
Prisca Koho-Nlend (photo), directrice nationale des Assurances du Gabon vient d’être portée à la présidence du Conseil d’administration de la Compagnie commune de réassurance des Etats-membres de la Conférence interafricaine des marchés des assurances. Sa désignation a été actée le mois dernier, à la faveur de la tenue du 125ème Conseil d’administration de cette institution à Lomé.
Au regard des enjeux de cette fonction et des responsabilités qui l’engagent face aux 12 Etats-membres, et la cinquantaine des compagnies d’assurances que compte cette institution, Mme Koho-Nlend a aussitôt égrené le chapelet des actions stratégiques qu’elle entend mener tout au long de son mandat. « Il faut que je m’imprègne rapidement des dossiers qui sont dans les tuyaux. La Cica Ré a des aspirations plutôt réalistes. L’une de mes missions, en collaboration étroite avec la direction générale de la compagnie, sera d’impulser des actions afin d’accroitre les actifs et le chiffre d’affaires de la compagnie», a-t-elle indiqué.
Outre ces engagements, en phase avec le plan stratégique de la Cica Ré qui court jusqu’en 2020, elle entend également mettre un accent particulier sur la diligence quant aux règlements des sinistres, consolider la confiance entre la compagnie et ceux qui paient les primes. Elle s’est aussi engagée à accorder une attention particulière aux reversements des dividendes qui constituent un élément de motivation des actionnaires, souligne-t-elle.
Stéphane Billé
Les experts réunis à Libreville depuis le 17 juillet pensent à la mise en place d’une zone de libre-échange continentale incluant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ainsi que l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des États sahélo-sahariens. C’est pour harmoniser et discuter les outils permettant de mettre en place ce vaste marché de 54 pays, avec un PIB estimé à 3400 milliards de dollars, que ces derniers sont réunis jusqu’au 21 juillet prochain dans la capitale gabonaise à l’occasion de la 9ème réunion du groupe de travail de la zone de libre-échange continentale.
« L’idée c’est de faire de tout le continent un seul marché, un vaste marché pour permettre aux opérateurs économiques de concrétiser les opportunités qui sont à leur portée, avant éventuellement d’aller sur les marchés internationaux où la compétition généralement est plus rude », explique Jules Louka, coordonnateur technique de la direction des politiques microéconomiques.
En attendant l’aboutissement des conclusions du groupe de travail d’ici octobre prochain, les experts entendent coordonner les actions entre la Commission de l’Union africaine et les communautés économiques régionales, veiller à la conduite des négociations sur la base des 15 points arrêtés dans les délais impartis par l’Union africaine. « En l’état actuel, les négociations sont bien avancées. On prévoit de conclure les négociations à la fin de cette année. On a déjà adopté les modalités de négociation et nous espérons qu’à la fin de l’année on va adopter le texte de l’accord mettant en place la zone de libre-échange continentale », a déclaré Prudence Sebahizi, président de la 9e réunion du groupe de travail continental.
D’après lui, la zone de libre-échange permettra une circulation fluide des biens ainsi que des gains de productivité et la compétitivité des entreprises. « Les différentes économies des Etats africains vont progresser rapidement. Il y aura un avantage comparatif à augmenter la production », poursuit-il.
SeM
Le 5 avril 2017, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors du conseil présidentiel sur les infrastructures, dénonçait entre autres la «multiplication de projets de construction sans programmation et sans études préalables, les irrégularités dans le mode d’attribution des marchés, le non-respect du schéma directeur national des infrastructures».
A la suite de cette réunion tenue, il y a trois mois, le ministre de l’Eau et de l’énergie, Guy-Bertrand Mapangou (photo), qui a organisé un atelier sur les bonnes pratiques en matière d’attribution des marchés publics, préconise plus de rigueur dans la commande publique et de transparence dans les dépenses qu’il doit engager. Ceci vient à la suite du constat des responsables de ce département ministériel qui observent que l’appel d’offre ouvert ou restreint a été éclipsé au profit des ententes directes. C’est ainsi que pour endiguer et réduire les dégâts que cause cet écart qui tend à être normalisé au niveau de l’administration, les responsables dudit ministère préconisent la transparence et la rigueur dans la gestion de la commande publique, afin de rendre efficaces les dépenses engagées dans la réalisation de divers projets dans ce département ministériel.
En recommandant la bonne gouvernance du système de passation des marchés publics, les experts de la direction générale du budget et des finances publiques, de l’Agence nationale de promotion des investissements et de l’Agence de régulation des marchés publics, recommandent l’inclusion détaillée dans les spécifications techniques des marchés, le mode de suivi et de contrôle de l’exécution de la commande publique avec des précisions sur la taille des missions, ainsi que le profil des missionnaires, le nombre de descentes sur le terrain et les coûts engagés.
SeM
Le secrétaire général du ministère du Budget de la République démocratique du Congo (RDC), Raymond Ndudi Pfuti, a fait le déplacement de la capitale gabonaise en compagnie d’une délégation de ce département ministériel et du premier secrétaire de l’ambassade du Gabon en RDC, afin de s’enquérir des réformes structurelles survenues dans le système de rémunération des agents publics et fonctionnaires gabonais depuis 2015, ainsi que du niveau d’implémentation de la budgétisation par objectifs de programme en vigueur depuis 2014 dans le pays.
Avec la secrétaire générale du ministère du Budget et des Comptes publics du Gabon, Sylvie Nyonda, les échanges ont porté sur ces deux réformes qui intéressent au plus haut point la RDC d’autant plus que, affirment des responsables de la délégation congolaise, le budget programme est au début de la phase d’implémentation dans ce pays. La délégation congolaise a révélé que des responsables de cette administration avaient déjà séjourné il y a un mois au Gabon dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau système de rémunération qui vient d’être distingué au Maroc en remportant le prix Panafricain du service public au Maroc, dans la catégorie «Innovation et Amélioration de la qualité du service public».
Intéressé par les succès et la réussite du Gabon dans ces deux réformes, le Congo est venu s’imprégner des efforts réalisés et de l’expérience du pays dans ces domaines ainsi que dans la mise en place du Fichier unique de référence de gestion de la solde de l’Etat (FUR).
SeM
Dans une interview parue le 18 juillet dans l’hebdomadaire Jeune Afrique, le ministre de l’Urbanisme, Bruno Ben Moubamba, par ailleurs président de l’Alliance pour le changement et le renouveau, annonce sa candidature aux prochaines législatives programmées au plus tard en avril 2018. Il devient ainsi l’un des premiers membres du gouvernement à dévoiler ses projets politiques.
« Le report des législatives, pour lesquelles je serai candidat à Moabi, est effectif. Le gouvernement doit désormais saisir la Cour constitutionnelle, ce qui va se faire très prochainement. Nous n’avons aucun intérêt à faire perdurer cette situation où les députés sont désormais hors-mandat et ont des débats hors normes », déclare celui qui a accepté d’entrer dans le gouvernement post-élection présidentielle, en octobre 2016.
Bruno Ben Moubamba pense que pour réaliser des économies, il serait souhaitable d’organiser les élections législatives et locales le même jour. « D’ici là, il faudra aussi revoir la liste électorale qui a causé tous les problèmes lors de l’élection présidentielle», précise-t-il.
La candidature aux législatives de M. Moubamba, alors même qu’il a accepté de prendre part à un gouvernement dominé par le parti au pouvoir, le PDG, reflète bien les prises de positions de celui qui critique certaines décisions du gouvernement alors qu’il en fait partie. A preuve, fin juin, il a fustigé l’emprunt de 642 millions de dollars du Gabon auprès du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre d’un programme économique triennal auquel est soumis le pays. Le ministre de l’Urbanisme avait alors qualifié cet appui financier du FMI de « mise sous tutelle ». Ce qui lui a valu un recadrage de la part du Premier ministre.
S.A
Placée sous le haut patronage de Marie-Evelyne Petrus-Barry, Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et représentante résidente du PNUD au Gabon, et le parrainage du ministre de l’Egalité des chances, Blaise Louembe, la cérémonie de remise de diplômes de la 2ème promotion de l'African university of management (AUM) de Libreville a eu lieu le 15 juillet dernier.
A la faveur de cette cérémonie au cours de laquelle 62 étudiants ont reçu leurs diplômes de Bachelor, MBA et d’Executive MBA, le ministre de l’Egalité des chances n’a pas manqué d’encourager les responsables d’entreprises privées et les encadreurs à investir dans l’éducation, et à poursuivre leur mission de formation sans relâche.
Selon Blaise Louembe, « ces futurs managers de développement sont appelés à participer au développement du Gabon. De ce fait, ils doivent avoir comme atout, le savoir-être, le savoir-faire et, au-dessus de tout, le savoir ».
Stéphane Billé
Pour les prochains jeux de la Francophonie qui se dérouleront du 20 au 30 juillet 2017 à Abidjan, la délégation gabonaise sera conduite par le vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, Bruno Ben Moubamba, en qualité de représentant du président de la République, Ali Bongo Ondimba et le ministre des Sports, Nicole Assele, en tant que chef de la délégation.
Avant le départ pour cette compétition, une cérémonie de réception au profit des sportifs et encadreurs, a été organisée ce mardi 18 juillet 2017. Au nom du chef de l'Etat, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a demandé aux athlètes de promouvoir le « génie culturel et sportif ainsi que l'excellence gabonais », en terre ivoirienne.
Les compétiteurs gabonais ont ainsi reçu l'onction du gouvernement d’aller au-delà de la simple participation, en dépit d'un contexte économique difficile.
A ces jeux placés sous le sceau de la solidarité, de la diversité et de l'excellence, prendront part près de quatre mille participants, issus de soixante-dix-sept Etats. Le Gabon sera présent dans cinq disciplines à savoir : l'athlétisme, le cyclisme, le judo, la culture et le handisport.
Stéphane Billé