Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet était ce mardi 20 juin 2017, à l'hémicycle du Palais Léon Mba, pour expliquer aux députés l'intérêt d'adopter le projet de loi des finances rectificatives de l'année 2017.

Selon lui, il s’agit de permettre au gouvernement de mettre en œuvre son ambitieux Plan de Relance Economique.

C’est dans ce cadre qu’il s'y est donc rendu, pour échanger avec le président de l'Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet et tous les membres du bureau de la représentation nationale, sur la nécessité, pour les trois prochaines années, d'améliorer la position budgétaire de notre économie.

Sa démarche visait donc à ce que les parlementaires puissent la rendre durablement soutenable et resserrer le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3% du PIB, tout en renforçant la maîtrise de l'endettement.

Pour le chef du gouvernement, cette procédure vise également à ce que le Plan de relance économique puisse, comme son nom l’indique, relancer la croissance et permettre la diversification économique. Ce, afin que la matérialisation de sa dimension sociale, qui a pour but de réduire la pauvreté et de créer de nombreux emplois, se concrétise.

Emmanuel Issoze Ngondet est, à cet effet, attendu le 27 juin prochain, pour décliner les grands axes de ce Plan de relance économique, devant les 120 députés que compte l'Assemblée nationale.

Stéphane Billé

Les milieux d’affaires brésiliens veulent créer un pont entre l’Afrique et ce pays. Aussi, s’intéressent-ils à un territoire géographique compris entre la Mauritanie et l’Angola. Soit, tous les pays qui bordent la côte atlantique. Ce territoire couvre 20 pays d’une superficie de 15 millions de kilomètres carrés, avec une population estimée à 506 millions de personnes.

En séjour au Gabon, la semaine dernière, ils ont fait part de leur intérêt pour les pays du continent. «Ça, c’est le marché qui nous intéresse », explique leur porte-parole Blaise Tibe Bi Gole. D’après cet homme d’affaires, à ces pays, s’ajouteront cinq autres n’ayant pas d’ouverture sur la mer : le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et la République centrafricaine.

Pour donner corps aux échanges à venir entre le continent et le Brésil dont la part dans les transactions commerciales que le continent réalise avec le monde ne franchit pas le seuil de 3%, ils ont créé une rencontre dénommée « Reuniao », en vue d’établir une ligne d’affaires.

Cette rencontre aura lieu, chaque année, au mois d’août, dans un pays d’Afrique centrale et un pays d’Afrique de l’Ouest. «Le Gabon a le privilège d’être le premier pays qui va abriter cette réunion en août prochain», ont indiqué les organisateurs.

«Pendant ces rencontres, nous ferons en sorte que les opérateurs économiques s’entendent et parlent affaires. En novembre, ce sera au tour des opérateurs économiques africains d’aller au Brésil pour trois jours de forum à Sao Paulo et deux jours de tourisme à Rio de Janeiro», expliquent-ils.

Après le Gabon en Afrique centrale, ce sera au tour du Bénin d’accueillir, en Afrique de l’Ouest, la délégation des opérateurs économiques, une semaine plus tard.

SeM

 

Le volume des échanges commerciaux du Gabon avec le reste du monde a progressé de 22,2% au premier trimestre 2017. Cette évolution résulte de l’accroissement des exportations de pétrole, en hausse de 80,3%, et des exportations hors pétrole qui s’envolent de 28,1%.

Cette embellie se traduit par une forte amélioration de la balance commerciale du pays dont le solde au premier trimestre 2017 s’établit à 433,9 milliards de FCFA d’excédent, contre 60,9 milliards de FCFA au premier trimestre de 2016. Le flux des transactions commerciales représente globalement 972,4 milliards de FCFA.

D’après le ministère de l’Economie, « cette évolution résulte de la hausse des exportations en valeur, soit une hausse de 64%, malgré la baisse des importations (-26,7%) sur la période ».

Le taux de couverture des importations par les exportations est évalué à 261,1% en 2017 contre 116,6% en 2016. Les exportations totales du pays se chiffrent à 703,1 milliards de Fcfa contre 269,2 milliards de Fcfa pour les importations.

SeM

A travers un communiqué de presse, du ministère des Affaires étrangères, daté du 19 juin dernier, les autorités gabonaises ont exprimé toute leur solidarité aux autorités maliennes, suite à l’attentat survenu le dimanche 18 juin dernier, à Bamako au Mali.

Selon les termes dudit communiqué, les autorités gabonaises expriment leurs condoléances et leur compassion aux familles des victimes, directes et indirectes, dont celles des deux compatriotes franco-gabonais.

Pour les autorités gabonaises, « ces attaques terroristes ne sont pas seulement dirigées contre le peuple malien, mais contre toute l’humanité qui défend la liberté et les valeurs universelles.», indique le communiqué.

Condamnant avec la plus grande fermeté cette attaque qui rappelle, une fois de plus, avec effroi, qu’aucun pays n’est à l’abri du terrorisme, le Gabon réaffirme son engagement à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations.

Stéphane Billé

À la faveur de sa traditionnelle conférence de presse tenue ce lundi 19 juin 2017, le ministre d’Etat, en charge de la Communication, Alain-Claude Bilie By Nze est revenu sur les différentes articulations qui meubleront la 13ème édition de la Fête des cultures cette année.

Selon Alain-Claude Bilie By Nze, c’est l’espace de l’avenue Jean-Paul II qui va abriter le village de cette fête qui se déroulera du 30 juin au 2 juillet prochain. Cependant a-t-il mentionné, d’autres sites tels que la Maison Georges RAWIR (siège de Gabon télévision), l’auditorium du ministère de l’Economie forestière et celui de l’immeuble Arambo, abriteront également, des manifestations de cet événement notamment, le village des enfants, les conférences-débats, les projections de films.

Après la rencontre avec les artistes où il était question de susciter une forte implication ainsi qu’une grande participation dans l’organisation, le ministre d’Etat a indiqué que, sur un total de 1200 inscrits, les présélections des différentes expressions artistiques se sont déroulées jusqu’au 17 juin dernier, au ministère de la Culture et au Musée national d’arts et tradition de Libreville.

Dans les prochains jours, a-t-il poursuivi, la liste des artistes et des groupes d’acteurs présélectionnés sera rendu publique. Par ailleurs, les organisateurs informeront également le public des différentes avancées dans les préparatifs de cet important événement, a-t-il conclu.

Stéphane Billé

Le 16 juin dernier, l’ONUDI et JA Gabon ont signé une convention de partenariat, en vue du développement des activités du Programme de restructuration et mise à niveau (PRMN), dans son volet entrepreneurial.

Cette initiative encadrée par le ministère de la Promotion des PME, chargé de l'entreprenariat, s’inscrit dans le cadre de l’assistance de l’Union européenne à l’Afrique centrale, à travers le Programme d’appui au commerce et à l’intégration économique (PACIE).

Selon Dominique Charpentier, conseiller technique principal ONUDI : « Il est évident que dans le contexte de l’Afrique centrale et du Gabon en particulier, il y a énormément de jeunes qui arrivent sur le marché. Nous sommes en période de crise à cause de la chute du prix du pétrole et la création de leur propre entreprise est un facteur qui permettra d’avoir un développement pérenne. Nous nous appuyons sur une institution qui existe depuis quelques années et qui est très performante : JA Gabon. Nous allons avec JA, accompagner et former des jeunes entrepreneurs dans leurs démarches de création d’entreprises», a-t-il déclaré.

Ravi par la signature de ce partenariat, Radia Garrigues, la directrice exécutive de JA Gabon a décliné : « Tous nos entrepreneurs aujourd’hui sont confrontés à la problématique de financement. Ce programme prévoit également la formation au business plan, qui est un véritable challenge pour les entreprises aujourd’hui. Or, nous avons au sein de l’Espace PME, près de 90 adhérents qui ont besoin d’accompagnement.», a-t-elle confiée.

Stéphane Billé

Le conseil d'administration du Fonds Monétaire International (photo) a approuvé, lundi 19 juin, à Washington DC, la mise en oeuvre d'un programme économique triennal au profit du Gabon, dans le cadre d'une Facilité Elargie au Crédit de 642 millions $, a-t-on appris d'un communiqué de l'institution multilatérale envoyé par email à l'Agence Ecofin.

La mesure s'apparente comme une thérapie de choc, car le montant autorisé représente 215% du quota de Droits de Tirage Spéciaux (DTS), disponible pour le Gabon auprès du Fonds. Est prévu un premier décaissement immédiat de 98,8 millions $ (58,12 milliards de FCFA). La ressource devrait permettre au pays pétrolier, de faire face aux défis urgents qui plombent sa balance des paiements et sa capacité à mener des opérations financière internationales.

La baisse marquée des recettes pétrolières, à conduit le Gabon à l'ajustement de ses dépenses publiques, impactant du même coup la capacité du gouvernement à soutenir l'activité économique, notamment par l’investissement public. Le Gabon doit aussi faire face à une reconstruction socio-politique assez délicate, après des élections présidentielles dont les résultats continuent d'être contestés par une minorité active de la classe politique.

Les conditions qui accompagnent cet appui du FMI, n'ont pas encore été rendues publiques.

La marge de manœuvre pour le pays est relativement étroite. Selon les perspectives économiques du FMI réajusté en avril 2017, la dette publique globale du Gabon a atteint 61,2% de l’ensemble des richesses créées par son économie au cours de l’année 2016, avec un déficit dans ses échanges commerciaux, estimé à 1,2 milliard $.

Le pays devra encore patienter trois longues années, avant de voir ses indicateurs s'améliorer, à condition qu'aucun autre facteur ne vienne perturber les efforts du gouvernement pour sortir de cette situation.

Idriss Linge

Le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie By Nze (photo), a condamné au cours d’une conférence de presse, le 19 juin à Libreville, les attaques de plusieurs rédactions des médias publics et privés, à savoir Gabon Télévisions, Africa n°1, Kanal 7 et TV+. 

C’était le 16 juin. Le membre du gouvernement parle « d’individus cagoulés et armés ».

« Ces individus sollicitaient la diffusion d’un message audio vidéo à travers lequel M. Roland Aba’a Minko, ancien candidat à l’élection présidentielle d’août dernier, appelait à la déstabilisation des institutions de la République et à l’insurrection armée afin d’installer M. Ping comme Président de la République gabonaise » a déclaré M. Bilie By Nze.

« De tels actes révèlent des comportements étrangers à la coutume et à la pratique politique gabonaise, et constituent des entraves graves à la jeune démocratie en marche dans notre pays », a condamné le porte-parole du gouvernement.

Alain-Claude Bilie By Nze a rejeté toute forme de violence. Il a demandé à l’opposant Jean Ping de condamner les actes posés par M. Aba’a Minko et l’a appelé à abandonner tout discours de haine et tout appel à la violence.

Sylvain Andzongo

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, se rendra les 22 et 23 juin prochains à Kampala en Ouganda où il prendra notamment part à un sommet consacré à la solidarité avec les réfugiés.

A cet effet, le chef de l’Etat a reçu le 19 juin à Libreville, le ministre ougandais du Tourisme, de la Faune et des Antiquités, Ephraïm Kamuntu (photo), porteur d’une invitation du président Yoweri Museveni.

L’objectif de ce Sommet est de lever des fonds à hauteur de 2 milliards de dollars qui serviront à financer l’année 2018, mais aussi à promouvoir le modèle ougandais. Car, l’Ouganda est le premier pays hôte de réfugiés en Afrique. Il abrite 1,2 millions de personnes, dont plus de 900 000 Sud-soudanais.

Co-organisé avec l’organisation des Nations unies, en particulier le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le sommet de Kampala dvrait aboutir aux solutions immédiates et durables afin de soutenir la politique d’accueil des réfugiés.

Le Gabon pour sa part accueille depuis plusieurs décennies des réfugiés issus des conflits qui ont frappé le continent africain, ce que le ministre Ephraïm Kamuntu n’a pas manqué de saluer.

S.A

Tabu Abdallah Manirakiza, secrétaire général adjoint de la Ceeac et Juliette Biao Koudenoukpo, directrice régionale du Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue) pour l’Afrique ont signé le 16 juin à Libreville, un mémorandum d’accord qui a, entre autres objets, la mobilisation des ressources nécessaires pour réaliser des études de faisabilité relatives à l'économie verte en Afrique centrale.

Ce mémorandum s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et de l’agenda 2030 des Nations Unies, ainsi que des décisions des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) du 25 mai 2015 sur le développement, la promotion de l’économie verte et la gestion des ressources en eau. Il succède à ceux déjà signés en 2015 avec le fonds Mondial pour la Nature (WWF) et récemment en avril 2017 avec l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

Avec cet instrument, la Ceeac et Pnue vont se mettre ensemble au travail pour la transformation du capital naturel en capital productif, en vue de passer de la simple conservation à l’économie de la conservation. Ce qui permettra d’ouvrir le secteur environnement de l’Afrique centrale au monde de la finance et des affaires à un moment où le prix du baril du pétrole est en recul.

S.A

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