Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Une convention de partenariat triennale, relative au financement de bourses d’études étudiantes vient d’être signée entre l’ambassade de France et l’Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg), à Olumi.

D’après les termes de cet accord, 90 étudiants gabonais vont, à partir de la prochaine rentrée universitaire 2017-2018, bénéficier d’une bourse franco-gabonaise annuelle pour effectuer des études dans des établissements d’enseignement supérieur français.

La nouvelle convention permet la poursuite, pour la période 2017-2020, de la coopération engagée entre la France et le Gabon depuis de nombreuses années dans le domaine de la formation universitaire, par le biais du programme « Concorde ». Ce dernier définit les axes prioritaires, fixe les modalités de sélection, le statut et le niveau de prise en charge des boursiers gabonais bénéficiant du programme.

Selon les données de l’Anbg, le nombre d’élèves et d’étudiants boursiers gabonais est passé du simple au double depuis 2009, de 15 825 à 30 330 en fin d’année 2015. Durant la même période, le montant des bourses allouées aux élèves et étudiants est quant à lui passé de 38 milliards de FCFA à 59 milliards de FCFA, soit une augmentation de 68%.

S.A

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 14 juin à Libreville, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui accompagné de monseigneur Basile Mvé Engone, archevêque de Libreville.

Les deux personnalités ont fait le tour d’horizon sur l’évolution de la situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA). Selon le compte-rendu d’audience de la présidence de la République, le cardinal Dieudonné Nzapalainga a tenu à exprimer au chef de l’Etat la gratitude de son pays envers le Gabon, engagé dans l’opération de stabilisation et de paix en RCA. « Le Gabon a joué et continue de jouer un rôle important dans le cadre du retour de la paix en République centrafricaine par la présence de ses militaires là-bas. Beaucoup ont donné leur vie. Je viens donc aussi m’incliner devant les héros de la paix qui ont sacrifié leur vie pour la République centrafricaine », a déclaré l’archevêque de Bangui.

Le 7 juin déjà, le sujet sur la RCA a fait l’objet d’un échange entre Ali Bongo Ondimba et le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en marge de la Conférence de haut niveau sur les océans, organisée par l’ONU à New York. D’autant plus que le Gabon, qui assure par ailleurs la présidence en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), contribue depuis 2003 au retour à la paix dans ce pays en proie à une crise politique et sécuritaire.

Sylvain Andzongo

Selon l’ambassadeur, Haut représentant du Gabon, près le Royaume du Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo (photo), ces informations relayées par les réseaux sociaux, viendraient sous-tendre la thèse selon laquelle, des ressortissants gabonais vivant sur le sol marocain seraient mécontents du séjour qu’a récemment effectué le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en territoire chérifien.

Dans le même ton, selon l’ensemble du personnel de la représentation diplomatique gabonaise, « ces informations sont aussi erronées que mensongères. En plus, elles ne grandissement nullement leurs auteurs dont le but inavoué serait de ternir l’image du Gabon et de ses dirigeants».

La mission diplomatique gabonaise a par ailleurs rappelé que le séjour, au Maroc, du chef de l’Etat et de sa suite, s’est déroulé conformément au protocole établi et de la meilleure des manières. C'est-à-dire, sans aucune anicroche de quelque nature que ce soit. Et qu’en outre, elle se réserve le droit de recourir à des voies de droit face à ce qui, en toute vraisemblance, apparaît comme du montage pur et simple, de l’intoxication et de la manipulation des consciences.

Stéphane Billé

L’effectif des représentations diplomatique du Gabon à l’étranger est pléthorique. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre des Affaires étrangères Pacôme Moubelet Boubeya, la semaine dernière à Paris, lors de l’installation du nouvel ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué.

Selon Pacôme Moubelet Boubeya, le Gabon qui compte 32 représentations à l’étranger, et de très nombreux consulats et consulats honoraires à travers le monde, avec plus de 600 agents, ne peut plus supporter cette charge financière, au regard de la crise que traverse actuellement le pays.

Pour ce faire, il est envisagé une réduction de 30% des effectifs pour ramener ce personnel diplomatique à un niveau « acceptable ». Sont particulièrement visés, le coût trop élevé de l’entretien et autres avantages du personnel diplomatique.

De plus de 600 agents actuellement, ce nombre pourrait être porté à moins de 420. Toutefois, le chef de la diplomatie gabonaise précise que cette cure d’amaigrissement ne signifie pourtant pas l’abandon, par le Gabon des secteurs vitaux de son action diplomatique, mais plutôt « d’un recadrage visant prioritairement les intérêts du pays à l’étranger », a insisté Moubelet Boubeya.

Stéphane Billé

Le système de passation des marchés au Gabon est mis à mal par plusieurs affaires de corruption qui ont conduit le gouvernement à lancer une vaste opération d’assainissement des mœurs.

C’est pourquoi Mme Sylvie Dossou (photo), représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon et en Guinée Equatoriale, a insisté pour que le gouvernement mette un terme aux ententes directes, en privilégiant la compétition dans ce domaine.

Au regard des scandales observés dans les BTP ces derniers temps, notamment la construction de plusieurs infrastructures routières, cette option, d’après la responsable, aiderait à mettre fin à la corruption et à la mauvaise gestion des ressources publiques, observée à travers la réalisation de plusieurs chantiers dans le pays.

Pour elle, «les efforts de dépenses qui doivent être faits par le gouvernement, ne doivent pas affecter l’éducation, la santé, la protection sociale qui profitent aux couches les plus vulnérables de la population.».

SeM

L’Intersyndicale de Port-Gentil a lancé un mouvement d’humeur généralisé et illimité le 12 juin, qui a paralysé les activités dans la cité pétrolière.

Dans leurs revendications, ils exigent la révision à la baisse des prix des produits dérivés du pétrole, la suppression du prélèvement de l’impôt du fonds national de l’habitat au motif que les Gabonais n’ont pas accès aux logements sociaux, l’annulation des différentes taxes créées notamment la CSS et la CSE, ainsi que l’ajustement du taux de prélèvement de la Cnamgs à 1% pour les fonctionnaires et 0% pour les retraités.

Après une journée de grève, le gouvernement est descendu sur le terrain et a entrepris des pourparlers avec les leaders syndicaux. Le ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambourouet, a obtenu des grévistes, une trêve en attendant une invitation officielle de l’Etat, à négocier avec eux.

« Le mouvement se poursuivra jusqu’à ce que les deux conditions qui ont été posées soient réunies, à savoir la correspondance officielle du gouvernement appelant l’Intersyndicale aux négociations et la délégation qui partira de Libreville pour négocier sur place.», insiste le porte-parole de l’intersyndicale.

Si la grève a été suivie à 60%, selon certains, il reste cependant qu’elle a entraîné une paralysie de la ville pendant la journée du 12 juin. Certains représentants d’associations et de l’administration publique n’ont pas jugé utile de se joindre à ce mouvement.

SeM

Lors du conseil d’administration marquant les 100 jours de la présidence d’Alain Bâ Oumar (photo) à la tête de la confédération patronale du Gabon, le patron des patrons n’y est pas allé de main morte pour fustiger la pression fiscale qu’exerce l’Etat sur les créateurs de richesse.

Entre autres, il a cité une «pression fiscale de plus en plus forte combinée à une parafiscalité de plus en plus incontrôlée avec un impact direct sur la vie chère et la rentabilité de nos sociétés».

«Ce tableau sombre, qui a d’ailleurs été constaté lors des travaux préparatoires de la mise en place du Haut conseil de l’investissement, a fortement érodé la confiance qui doit prévaloir dans notre relation de partenariat avec le gouvernement. La restauration de cette confiance ainsi que l’apaisement du climat social seront, à notre sens, deux facteurs importants de la réussite des efforts de relance de l’économie.», a fait savoir le président de la CPG.

En plus de ces deux premiers griefs, le CPG met à l’index la conduite à charge des enquêtes contre les chefs d’entreprises, la perturbation de l’activité économique par des décisions de justice surprenantes et incomprises, la fragilisation du secteur financier par l’accumulation des créances publiques.

«Une gouvernance perfectible de plusieurs institutions publiques budgétivores largement financées par le secteur privé, des petites et moyennes entreprises livrées à elles-mêmes, en attendant la matérialisation des réformes annoncées en leur faveur », liste Alain Bâ Oumar.

SeM

Eric Joudelat, chef du service de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Gabon, assisté du commandant Christophe Blu, et le commandant William Aplogan, directeur des opérations douanières gabonaises, ont dispensé récemment à Libreville une formation sur les référents de base de contrôle de l’aviation légère.

Proposée à des officiers supérieurs de la douane, de la police, de la gendarmerie, ainsi qu’à des chefs de service de l’Anac (Agence nationale de l’aviation civile) et d’aéroport de Libreville (ADL), cette formation avait pour but de préparer ces cadres à l’opération internationale « Ailes Africaines IV », qui s’est achevée le 12 juin 2017. L’objectif étant de renforcer les contrôles dans les aéroports internationaux, et en particulier sur les aérodromes des provinces.

Financée par la mission interministérielle française de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), avec le soutien de l’Organisation mondiale des douanes, 20 pays d’Afrique subsaharienne, dont le Gabon, ont participé simultanément à cette vaste opération coordonnée et centralisée par l’attaché régional français de sécurité intérieure, basé à Dakar (Sénégal). Étaient notamment ciblés, outre les aspects liés à la réglementation de l’aviation civile légère, les trafics de stupéfiants, d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent, de contrebande ou encore de délinquance faunique.

S.A

Le rapport consacré au dialogue avec la place financière de l’Afrique centrale lors de la 16ème session de l’Institut francophone de la régulation financière (Ifrefi) à Libreville en mai dernier, vient d'être rendu public.

D'après ce rapport, la directrice générale de Bgfi Participations, Ngoyi Mvida, a souligné aux cours de ces assises la difficulté de mettre en place un écosystème vertueux pour l’accompagnement des entreprises sur le marché financier. Ceci dans un environnement entrepreneurial sous régional marqué par une réticence à la transparence.

Alors que le modèle de financement actuel est appelé à être complété par d’autres sources, elle a déploré que le problème de convertibilité XOF (franc de l’Afrique de l’Ouest)/XAF (franc de l’Afrique centrale) soit à l’origine des pertes souvent enregistrées dans le cadre des opérations interzone CFA.

Pour sa part, Kelly Kingsley, commissaire titulaire à la Commission de surveillance du marché de l'Afrique centrale (Cosumaf) a accusé le manque de culture boursière. Il a milité pour que les interventions régulières des Etats, qui sont les plus gros émetteurs sur le marché actuellement, ne créent pas un effet d’éviction pour le secteur privé.

Le marché financier et principalement le segment du marché par adjudication de la Cemac, note le rapport, a tout de même connu une croissance de 69% de fonds levés en 2016 pour 113 opérations, totalisant environ 1000 milliards de FCFA. Tandis que le segment par syndication des deux places financières de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Bvmac à Libreville et Dsx à Douala) totalise depuis leur démarrage, une vingtaine de titres émis pour un montant total levé de près 800 milliards de FCFA.

Sylvain Andzongo

Au cours d’une récente rencontre entre les responsables des organes de régulation du secteur des télécoms du Gabon et du Cameroun, les parties ont pris la résolution de réduire les coûts du roaming entre le Gabon et le Cameroun.

Cette diminution des coûts se fera, apprend-on, grâce à la construction des infrastructures permettant des liaisons télécoms directes entre les deux pays, évitant ainsi des transits vers les pays étrangers qui contribuent à renchérir les coûts du roaming. Cette ambition, a-t-on appris de bonnes sources, se réalisera dans le cadre de l’Alliance Smart Africa, à laquelle font partie le Cameroun et le Gabon.

Lancée en 2013 à l’initiative du président rwandais, Paul Kagamé, ce partenariat regroupant plusieurs pays africains et des équipementiers télécoms tels que Huawei ou encore Ericsson, vise à réduire la fracture numérique de l’Afrique subsaharienne d’avec les autres régions du monde, et à hisser les Tic au cœur du développement du continent.

BRM

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