Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La promotion de la transparence et la bonne gouvernance des industries extractives au sein de l'espace communautaire Cémac vient de s’enrichir de nouveaux acteurs. Il s’agit des membres du réseau des journalistes de l’Afrique centrale pour la gouvernance dans la zone Cémac.

Le 8 juin dernier, lors d’une rencontre avec la commission de la Cémac, les professionnels des médias des six pays membres de la sous-région se sont engagés à jouer leur partition dans la bonne gouvernance des industries extractives.

Pour des besoins d’efficacité des hommes médias, des supports d’informations et de grands reportages seront réalisés afin de sensibiliser les populations locales à la chaîne de valeur et aux enjeux environnementaux des industries extractives ; de renforcer les capacités des médias locaux ; de promouvoir la visibilité des activités de la commission de la Cémac en matière de gouvernance des industries extractives.

A travers le Projet de renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale (GIZ-Remap), l’agence de coopération allemande (GIZ), s’est engagée à soutenir cette initiative.

Stéphane Billé

A l’occasion du renouvellement de la convention du partenariat «Concorde» qui lie le Gabon à la France dans le domaine de la formation universitaire, les autorités françaises ont indiqué que depuis 2011, date de la conclusion de la première convention, 800 étudiants gabonais ont déjà bénéficié de cette facilité, en vue de poursuivre leurs études dans les universités de l'Hexagone.

«Le nouvel accord a une durée de quatre ans ; et, tous les ans, 90 étudiants bénéficieront de ce programme qui est conjoint, élaboré entre l’Agence nationale des bourses du Gabon et le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France.», explique Bénédicte Deschamps, conseillère au service de coopération et d’action culturelle, par ailleurs directrice de l’Institut français de Libreville.

D’après elle, l’accord renouvelé le 9 juin 2017, ne concerne pas les nouveaux bacheliers et donnera lieu à des réunions mensuelles en vue de la sélection des boursiers qui iront en France poursuivre leurs études supérieures au niveau Master.

Le nouveau partenariat qui s’ouvre dès la rentrée académique 2017-2018, permettra ainsi, à l’horizon 2021, de former 270 étudiants de plus, dans les domaines qui permettront au pays de renforcer les capacités de son capital humain. Ce qui fera un total de plus de 1 000 étudiants ayant bénéficié de cet appui.

Car, soulignent les deux partenaires, ce nouveau cadre de coopération définit les domaines de formation prioritaires pour le développement. Aussi, la France et le Gabon s’entendent-ils pour faciliter et renforcer la formation des jeunes en l’adaptant aux besoins du pays.

SeM

L’équipe Recycling Industry du lycée Paul Emane Eyeghe de Libreville, a, dans la catégorie «Mini entreprise », présenté un projet de fabrication de mobilier de maison à base de matériaux recyclables.

Distingués devant leurs concurrents que sont Irhone du lycée Mabignath dont le projet portait sur la fabrication de gommes à crayons, et Eco déco qui a également utilisé des matériaux recyclés pour fabriquer des tableaux 3D, les élèves de cet établissement scolaire feront partie des promoteurs en devenir qui vont concourir avec leurs pairs des autres pays du continent, en décembre prochain, en Afrique du Sud.

Dans l’autre catégorie du concours lancé par l’incubateur national JA Gabon et qui récompensait à hauteur d’un million de francs cfa les meilleures start-up, Strag d’Oyem, qui a présenté un projet de fabrication de pâte d’arachide bio, a devancé ses concurrents de Comepro restauration de Libreville et Magic citron. Les deux équipes développent respectivement des projets de restauration rapide en organisant la livraison à domicile, et fabriquent des pots de confitures.

Ces équipes, à l’observation, excellent dans la fabrication de divers produits à base de matériaux recyclés, l’agriculture ou encore la transformation. Du 6 au 8 décembre 2017, à Johannesburg, en Afrique du Sud, elles vont affronter des équipes redoutables et bien entraînées.

SeM

Le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) s’est réuni récemment à Douala, au Cameroun, pour adopter une typologie des tâches à effectuer dans la cadre d’un rapport sur le change manuel et les transferts des fonds dans la zone Cemac.

Sous la présidence de Pamphile Mbeng Mezui, professeur des Facultés de sciences économiques et de gestion, consultant, le Gabac a particulièrement insisté sur la différence entre l’alerte et le cas de typologie pour davantage éclairer la lanterne de tous, particulièrement celle des responsables des Agences nationales d’investigation financières (Anif).

Il en ressort que la notion d’alerte renvoie à l’ensemble des faits et pratiques illégales et illicites dont les autorités de poursuite ou de contrôle pourraient avoir connaissance. C’est le cas de l’activité de change clandestin que connaissent aujourd’hui les économies de la Cemac.

Par contre, le cas de typologie part généralement d’une déclaration de soupçon suivie d’une enquête des Anif ou tout autre organisme compétent. Il met en exergue le mode opératoire, la technique criminelle, le rôle des acteurs, les actions de coopération, l’estimation des sommes en jeu et la collaboration avec les autorités judiciaires.

Les experts ont proposé au Gabac que la prochaine réunion se tienne en fin juin 2017 en Guinée équatoriale.

S.A

A la faveur d’une conférence de presse donnée cette fin de semaine, sur la plateforme de son nouveau port commercial à Owendo, la Gabon Special Economic Zone Ports S.A (GSEZ Ports), a annoncé l’effectivité des opérations de cette infrastructure portuaire.

Pour un investissement de près de 181 milliards, et dotée d’une capacité de 3 millions de tonnes par an, cette plateforme, indiquent les responsables de la GSEZ Ports, permettra d’accroître les capacités portuaires, d’accélérer les trafics et augmenter la compétitivité du Gabon pour les activités d’import-export avec l’apport des nouvelles technologies, notamment des moyens de manutention moderne.

«Véritable outil au service du développement des infrastructures portuaires, la construction de ce port, procède de la volonté des autorités gabonaises de d’améliorer les capacités offertes par le Gabon et dans le même temps, réduite les couts des importations avec un impact direct sur le panier de la ménagère.», souligne-t-on du côté d’Olam Gabon.

Les coûts de passage constituent un autre élément majeur charrié par cette nouvelle infrastructure. Ils seront 25% moins chers que ceux pratiqués jusque-là au Gabon. «Cette baisse conséquente se poursuivra au fil des mois, et aura un impact positif certain sur le coût de vie au Gabon.» soulignent les responsables de GSEZ Ports.

Le baptême de feu de cette nouvelle infrastructure dont vient de se doter le Gabon a été effectué le 29 mai dernier, avec l’accostage de son premier navire le Safmarine Nimba, affrété par l’armateur danois Maersk.

Stéphane Billé

Après le Caire en Egypte, en mars 2015, les pays membres de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), se retrouvent à Libreville cette semaine, dans le cadre leur 16ème conférence ministérielle.

Placés sous le thème « Investir dans des solutions environnementales novatrices pour accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l'Agenda 2063 en Afrique », les travaux de cette 16ème conférence ministérielle africaine sur l’environnement permettront aux ministres et experts de faire le point sur les grandes décisions prises jusque-là, sur l’environnement à l’échelon mondial.

Seront ainsi au centre des débats, les résolutions prises notamment dans le cadre de la COP 21 à Paris en 2015 ainsi que sur celles de la COP 22 à Marrakech au Maroc, en 2016. Par ailleurs, les experts se pencheront sur les préparatifs de la 13ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, qui se tiendra en Chine en septembre 2017, ainsi que celles de la 23ème session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tiendra en décembre prochain, à Bonn en Allemagne.

Cette 16ème session de la CMAE permettra aux participants de revisiter les principales questions qui seront examinées à la 3ème Assemblée des Nations Unies pour l’environnement qui se tiendra au mois d’octobre 2017, à Nairobi au Kenya, afin de s’accorder sur la position commune africaine.

Durant cette rencontre, les ministres pourront également faire le point sur la mise en œuvre de l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique et de l’Initiative pour l’adaptation en Afrique ainsi que sur les travaux du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Par ailleurs, sous la présidence gabonaise, les ministres et experts étudieront la suite donnée aux décisions adoptées à la 15ème session et à la 6ème session extraordinaire de la CMAE ainsi que d’autres questions nouvelles présentant un intérêt pour la région.

Stéphane Billé

L’Office national de l’emploi (ONE) et la zone économique à régime privilégié de Nkok ont initié une série de recrutements dans divers domaines de compétences, concernant la mise en œuvre du contrat d’apprentissage jeunesse qu’ils ont signé.

En effet, depuis le 6 juin, les jeunes âgés entre 18 et 35 ans, postulent à des postes de travail ouverts au sein de la zone, à travers des inscriptions dans les points sélectionnés de commun accord par les deux partenaires.

Mais contre toute attente, ce 8 juin, un communiqué a suspendu l’opération qui concerne le recrutement de 485 personnels dans les métiers du bois, la sidérurgie, la métallurgie, l’agro-industrie et le BTP.

«L'Office national de l'emploi informe le jeune public de la suspension momentanée des enrôlements ayant débuté le 6 Juin 2017, dans le cadre du Contrat d'Apprentissage Jeunesse (CAJ), en partenariat avec l'Autorité administrative de la zone économique spéciale de Nkok, afin de procéder à des réglages techniques, urgents et nécessaires.», renseigne ledit communiqué.

Sans plus de précisions sur la nature des réglages, encore moins sur le redémarrage de l’opération, « l’ONE et l'Autorité administrative de la zone Economique spéciale de Nkok présentent leurs sincères excuses aux jeunes» et rassurent sur la poursuite des enrôlements dans les tous prochains jours.

Pour rappel, l’opération concerne 65 offres dans la métallurgie et la sidérurgie ; 15 postes sont ouverts dans l’agro-industrie, et 30 offres dans le BTP.

SeM

La société l’annonce dans un communiqué. «La poursuite des opérations de propreté se trouve complètement bloquée faute de fonds», indique la société Averda, chargée de la collecte et du ramassage des ordures dans la ville de Libreville et ses environs.

«Averda est engagé dans des discussions intensives, depuis quelques semaines, pour résoudre les retards de paiement de nos services de propreté. Malheureusement, malgré nos efforts constants, le problème demeure non résolu», poursuit la compagnie dans un communiqué.

En fait, depuis quelques jours, l’on remarque de plus en plus dans la ville des montagnes d’ordures ménagères qui jonchent les rues et les différents points de collecte et de ramassage des déchets.

«Nous avons fait tout notre possible pour éviter cette situation et regrettons que celle-ci perturbe nos opérations au Gabon.», regrette la société qui souhaite trouver au plus vite une solution avec toutes les parties concernées, afin de pouvoir continuer à remplir ses obligations et assurer la propreté de Libreville et Akanda au nord de la capitale.

Pour l’heure, l’entreprise se dit mobilisée pour résoudre cette situation et souhaite «retourner rapidement à l’amélioration des conditions de vie et de travail au Gabon », et poursuivre son «partenariat privilégié avec le gouvernement ».

SeM

C’est à Malabo, la capitale équato-guinéenne où se poursuivent les séminaires en rapport avec la préparation des pays de la Cemac, encore en marge de cette initiative, que le Gabon, suspendu depuis 2013 suite à des dysfonctionnements avec son groupe d’intérêt (GI-ITIE), a annoncé son plan de réintégration à l’Initiative de transparence dans les industries extractives.

«Nous envisageons de clôturer ce processus d’ici la fin du mois de juin 2017 et espérons ainsi tenir la première session ordinaire du GI-ITIE Gabon réorganisé, au début du second semestre 2017.», indique Miche Antsélevé (photo), président du Groupe d’intérêt du Gabon au processus de réintégration au comité ITIE.

Le plan d’action du Gabon prévoit la désignation très prochaine à Libreville, des Organisations de la société civile, des membres du GI-ITIE Gabon, la finalisation du processus administratif de l’élection des représentants des membres des trois collèges du GI-ITIE Gabon.

En plus, on devrait également aboutir à l’actualisation et la finalisation du plan de retour du Gabon à l’Initiative ainsi que l’élaboration du plan d’action stratégique 2018-2020 et enfin, la mobilisation des ressources de l’Etat et autres ressources auprès des partenaires techniques et financiers.

Lors de l’atelier de Libreville tenu, du 24 au 28 avril 2017, le ministre de l’Economie avait annoncé que le Gabon souhaitait boucler au plus vite ce dossier de réintégration avant la fin de cette année.

Le séminaire qui s’est ouvert le 6 juin en Guinée équatoriale, se clôture ce 9 juin.

SeM

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), filiale de la française Veolia, est actuellement dans une campagne anti-fraude sur ses installations d’électricité et d’eau.

Le directeur général, Antoine Boo (photo), invite les usagers à signaler toute situation suspecte au numéro 8586 (appel gratuit). Selon les éclairages de M. Boo, la fraude se traduit sur le plan pratique par des branchements directs sur câble, des shunts sur les bornes du compteur, des compteurs inversés, des phases bloquées sur compteurs triphasés, une absence de plomb, des extensions frauduleuses, une inadéquation entre les puissances souscrites et les puissances sur le terrain, et des compteurs magasin non historisés.

« Il ressort malheureusement que certains d’entre nous sont impliqués dans ces mauvaises pratiques. Je rappelle à l’ensemble du personnel que ces pratiques sont réprimées par le règlement intérieur de l’entreprise et le code pénal gabonais », prévient le DG de la Seeg.

Il rappelle que la fraude constitue un facteur de contre-performance de l’entreprise à travers un manque à gagner qu’elle induit sur le chiffre d’affaires. « Par ailleurs, elle favorise le développement des réseaux anarchiques, avec pour conséquence la dégradation de l’esthétique environnementale, le non-respect des normes de sécurité et l’exposition de nos usagers et des tiers à des risques d’accidents mortels », regrette Antoine Boo.

Pour mémoire, en 20 ans, les abonnés de la Seeg dans le secteur de l’eau sont passés de 51 000 à 172 000 et, en électricité, de 94 000 à 295 000. En 2014, une campagne de la Seeg avait permis de débusquer près d’un millier de fraudeurs.

S.A

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