Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le débat sur l’organisation et le fonctionnement d’une cession légale sur les primes ou cotisations des sociétés d’assurances exerçant en République gabonaise a été introduit au le 8 juin au Sénat par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, Noël Mboumba.

Le membre du gouvernement a expliqué aux élus de la Chambre haute du parlement que la réassurance est une pratique universelle et courante des sociétés d’assurances pour réduire leur exposition et leurs engagements. Selon le ministre cette réassurance est dite obligatoire, à travers la cession légale sur les primes et traités. « Au Gabon, les sociétés d’assurances appliquent depuis 2012, la cession légale au premier franc, à la demande de l’Etat, afin de compléter notre marché des assurances en créant un marché de la réassurance au Gabon et dans la sous-région ; et surtout réduire la fuite des capitaux en retenant le maximum de primes collectées par nos sociétés d’assurance », a précisé le ministre Noël Mboumba.

« Seulement, le placement à l’étranger desdites primes fait perdre chaque année, au marché financier gabonais plus de 20 milliards de FCFA » a-t-il révélé.

Le ministre Noel MBoumba a expliqué à ces interlocuteurs que l’initiative d’étendre la cession légale aux grands risques et aux traités de réassurance se justifie parfaitement.

Car, le but des institutions nationales de réassurance est d’accroître le volume de l’épargne gérée localement et également de réduire la fuite des capitaux par le canal de la réassurance internationale.

Sylvain Andzongo

Le ministre délégué à l’Economie du Gabon, Noël Mboumba (photo), était face à la commission des finances, du budget et de la comptabilité publique de l’Assemblée nationale, le 7 juin 2017, en vue de solliciter l’accord du Parlement sur des emprunts que compte lever le gouvernement.

Ces fonds doivent servir à financer l’assainissement urbain, la santé, les technologies de l’information et de la communication, et les infrastructures ferroviaires.

Le premier emprunt concerne la mobilisation de 200 millions d’euros (un peu plus de 130 milliards de Fcfa) auprès de la Banque africaine de développement. Ceux-ci permettront de financer divers projets de développement.

Dans le domaine de la santé, le gouvernement compte lever 51,5 millions d’euros, en vue de renforcer la surveillance épidémiologique, auprès des guichets de la banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

Le même guichet du groupe de la banque mondiale devra également allouer 28 millions d’euros au gouvernement afin de favoriser l’accroissement de la couverture géographique des réseaux bande passante de grande capacité ainsi que l’utilisation des services régionaux d’internet à haut débit en vue de la réduction des coûts des services de communication dans le pays.

Le dernier emprunt devrait aider l’Etat à renforcer les capacités opérationnelles de la Setrag, à hauteur de 93 millions d’euros. Ce montant sera recherché auprès de l’Agence française de développement.

SeM

Depuis un mois, les discussions sur la réorganisation de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) s’animent au Parlement. Cet organisme veut adapter ses structures ainsi que son fonctionnement au contexte actuel et se donner les moyens d’affronter les nouveaux défis et d’attaquer d’autres marchés.

La réforme de l’Oprag porte ainsi sur une organisation dont les missions seront orientées davantage vers l’aménagement, la recherche des financements ainsi que les activités de régulation de l’administration des ports gabonais. Ceci dans l’optique de la création de nouveaux espaces portuaires sur l’ensemble du territoire.

Outre la redéfinition des missions de l’Oprag, cette réforme est également articulée autour de la révision de ses statuts et doit également conduire au renforcement de ses structures.

SeM

A la faveur de la journée africaine des frontières qui s’est célébrée le 7 juin, le Gabon s’est souvenu du nombre de conflits qu’il doit résoudre avec ses voisins. Ceux-ci portent sur les limites terrestres et maritimes avec des pays comme le Congo ou encore le Cameroun.

Pour ce qui est de ce dernier, considéré comme son plus grand voisin, le Gabon et le Cameroun doivent s’entendre sur le tracé de la frontière qui les sépare au lieudit Meyo-Kye. Le Cameroun souhaite l’envoi d’une mission tripartite au niveau du point d’intercession.

Avec le Congo, les problèmes frontaliers sont nombreux et couvrent plusieurs provinces. D’abord dans la province de l’Ogooue-Ivindo (nord du pays) où un drapeau congolais a été implanté sur le sol gabonais au lieudit Mekambo-Est. Des exploitants de minerais venus du Congo y ont d’ailleurs pignon sur rue.

Un territoire de 2000 kilomètres occupé par le Congo est également disputé par les deux pays dans la province du Haut-Ogooue. Au niveau maritime, les deux pays sont aussi en conflit à l’embouchure de la lagune Mikoundji. La délimitation de cette frontière nécessite la descente d’équipes afin de clore ce dossier.

Les deux pays sont parvenus, il y a longtemps, à des accords qui n’ont pas encore été signés par les deux parties en ce qui concerne l’occupation d’autres territoires. Ce qui marquera la fin de l’occupation de ceux-ci notamment au niveau de l’ancien village Moupiki, au mont Fouari, aux sources de la Douli et de la lagune Mbanio.

SeM

Dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat jeune, la 4ème édition de la Compétition nationale organisée par JA Gabon se déroulera les 9 et 10 juin 2017, à la Chambre de commerce et de l'industrie de Libreville. Elle mettra en avant 96 projets, des programmes Mini-entreprise, Its tyme et Yep.

Comme les éditions précédentes, cette édition récompensera les meilleurs projets des trois programmes venus de tout le pays, au terme d’une sélection et aux yeux d’un jury composé d’experts.

Cette compétition vise quatre objectifs principaux : la stimulation de l’esprit d’entreprise; palier au chômage, en aidant les jeunes à développer de nouvelles compétences et en les incitant à la création d’entreprises; la mise en compétition des établissements de la capitale dans une épreuve pédagogique et ludique autour de l’entrepreneuriat; et enfin, la possibilité offerte aux équipes gagnantes des catégories Its tyme et Mini-entreprise de représenter officiellement le Gabon à la compétition continentale africaine, qui aura lieu du 6 au 8 décembre 2017 à Johannesburg en Afrique du Sud.

Lors de cette finale, les différents candidats défendront leur projet en un pitch de 5 min face au jury. Ensuite, le jury aura 10 min pour juger les produits dans leur stand, sur les critères suivants : l’idée de produit/service ; la technique de vente et de production et enfin, l’esprit d’équipe.

Pour rappel, le 21 juin 2016, la finale de la compétition a eu lieu à l’Ecole Internationale Ruban Vert. Pour la catégorie Mini-entreprise, le jury de cette 3ème édition a élu comme lauréat la mini-entreprise E-coco de l’Ecole internationale Ruban Vert, qui fabrique des objets de décoration à base de noix de coco.

Dans la catégorie Its tyme, le 1er prix fut décerné à Bio Bric Gabon de Lambaréné pour fabrication et commercialisation des briques géo-béton.

Les lauréats de l’édition 2016 ont représenté le Gabon à la compétition continentale en décembre 2016 au Zimbabwe. Lors de cette compétition, la mini-entreprise E-coco a reçu le prix de Roger Capital : Best entrepreneurial spirit award. Quant à Bio Bric, ils ont remporté le 2ème prix dans la catégorie Its tyme.

Stéphane Billé

L’ambassade de France vient de lancer avis d’appel public à la concurrence, en vue de la sélection de candidatures pour la construction d’un bâtiment de 3 niveaux d’environ 2600 m² Shon (surface hors œuvre nette).

Selon cet appel d’offres, il est question construire sur le terrain de Batterie IV à Libreville, d’une surface totale de 13 000 m2, un nouveau bâtiment de la représentation diplomatique française au Gabon, regroupant l’ambassade, le consulat général et la Trésorerie de France. Sans oublier l’aménagement paysager, la création de voiries et de parkings. La date de limite de dépôt des candidatures est fixée au mercredi 5 juillet 2017.

Avec la construction d’un nouvel immeuble à Libreville, l'Hexagone montre qu’elle veut durablement s’installer au Gabon. Cette ambassade est l'une des 742 représentations diplomatiques et consulaires de France dans le monde.

En dehors de celle de la capitale gabonaise, Paris dispose de 3 autres représentations dans le pays. Elles incluent les consulats de Franceville, Gamba, et Port Gentil. Comme dans le principe de réciprocité, le Gabon, lui, dispose de 5 représentations en France : une ambassade à Paris et quatre consulats à Bordeaux, Lyon, Marseille, et Perpignan.

Sylvain Andzongo

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu le 7 juin avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en marge de la Conférence de haut niveau sur les océans, organisée par l’ONU à New York.

Au cours de cet entretien, indique les services de la présidence de la République, le Secrétaire général des Nations unies a échangé avec le chef de l’Etat sur la coopération entre le Gabon et l’organisation internationale, ainsi que sur les questions environnementales et climatiques pour lesquelles les Nations unies apprécient l’engagement du Gabon.

A cet effet, Antonio Guterres a félicité Ali Bongo Ondimba pour la ratification par le Gabon de l’Accord de Paris ainsi que la création du réseau de 20 aires marines protégées dans les eaux gabonaises. Toujours au plan interne, M. Guterres s’est félicité de la tenue dialogue politique entre avril et mai qu’il avait fortement encouragée.

Les deux personnalités ont également abordé la situation sécuritaire qui prévaut dans la sous- région, ainsi que celle de la République centrafricaine. D’autant plus que le Gabon, qui assure par ailleurs la présidence en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), contribue depuis 2003 au retour à la paix dans ce pays en proie à une crise politique et sécuritaire.

S.A

La CNUCED a rendu public le rapport sur les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde le 7 juin 2017.

Le rapport montre que les flux d’IDE vers les pays en développement ont reculé de 14% pour s'établir à 646 milliards de dollars. Cependant, cette forte baisse n’a pas éclipsé l’intérêt des investisseurs notamment asiatiques vers ces pays qui représentent la moitié des 10 premières destinations en 2016.

Dans toute la zone Afrique centrale par exemple, l’on constate une chute de 15% des IDE qui s’établissent à 5,1 milliards de dollars. Du fait de la chute des cours des produits miniers sur le marché mondial, la RDC a été durement touchée avec un effondrement de 28% de flux d’IDE. Les investisseurs n’ont ainsi injecté que 1,2 milliard de dollars vers ce pays.

Son voisin de Brazzaville, le Congo, s’en tire avec un progrès de 8% à 2 milliards de dollars, du fait de l’offensive des entreprises chinoises dans divers domaines de l’économie de ce pays de la CEMAC.

Pour ce qui est de l’Afrique subsaharienne de manière générale, le repli des cours des matières premières est à l’origine de de la prudence observée par les grands groupes vers cette destination. Seuls 59,4 milliards de dollars ont été investis dans la région tout au long de l’année soit une diminution de 3,5% par rapport à l’exercice 2015.

Selon le rapport, l'investissement direct étranger dans le monde devrait progresser de 5% pour atteindre 1800 milliards de dollars au cours de cette année, et s’améliorer de 2% en 2018 à 1850 milliards de dollars.

SeM

 

Les 9 et 10 juin 2017, des jeunes sélectionnés par l’incubateur national JA Gabon, prendront part à une compétition organisée autour de l’entrepreneuriat. Ces derniers, 96 au total, seront en concurrence dans les programmes développés par l’incubateur.

Il s’agit de ‘’Mini-entreprise’’, ‘’Its tyme’’ et ‘’Yep’’ qui permettent aux jeunes de se familiariser avec le montage des projets et le monde de l’entrepreneuriat.

Les organisateurs poursuivent quatre objectifs dont le plus important vise à sélectionner les meilleures équipes des trois programmes qui représenteront le Gabon à la compétition régionale des entrepreneurs en herbe qui aura lieu en Afrique du Sud, du 6 au 8 décembre 2017.

Au-delà, il s’agira aussi de stimuler l’esprit d’entreprise, cultiver l’esprit d’innovation, résorber le chômage en aidant les jeunes à développer leurs compétences, inciter ces derniers à la création d’entreprises et mettre en compétition les établissements de la capitale autour d’une épreuve pédagogique et ludique sur l’entrepreneuriat.

SeM

Le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, a commis un communiqué dans lequel il donne la position officielle du Gabon dans la crise diplomatique qui a cours dans le golfe persique entre le Qatar et ses voisins.

Tout en «déplorant le non-respect par le Qatar des engagements et accords internationaux en matière de lutte antiterroriste », le gouvernement se dit préoccupé par le soutien «constant» que le petit émirat pétrolier accorde aux terroristes.

Dans l’optique de «promouvoir et de préserver la paix et la sécurité dans le monde en général, et dans la région du Golfe en particulier», le Gabon s’est vu obligé de se joindre au concert de rupture de relations diplomatiques qui bat son plein dans le golfe, afin de prendre ses distances avec cette puissance gazière.

«Réaffirmant l’engagement du Gabon à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, Le Gabon, dans l’esprit du récent sommet de Riyad et en solidarité avec l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, condamne les agissements récurrents du Qatar en faveur du terrorisme », souligne le gouvernement dans son communiqué.

Malgré les préoccupations du gouvernement quant au soutien constant de l’émirat à la violence terroriste, le pays ne ferme cependant pas la porte à la normalisation de ses relations dans un avenir proche avec ce pays.

«Le Gabon invite les autorités qataries à tout mettre en œuvre pour se conformer aux obligations internationales dans l’intérêt sécuritaire de la région», plaide le gouvernement.

SeM

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