Le 1er juin 2017, le Directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP), Jean Fidèle Otandault est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux des bureaux du bâtiment annexe abritant les services de la direction de la solde.
Accompagné de ses proches collaborateurs dont Jean Bosco Ndzembi et Ghislain Guillain Bingangoye respectivement, Directeurs généraux adjoints en charge des pôles budget et marchés publics, le DGBFIP, a tenu à vérifier le respect des normes requises des travaux commandés dans ce nouveau bâtiment, dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des agents de cette Direction.
Le DGBFIP en a profité pour louer le travail abattu par ces derniers qui par ailleurs, s’attachent à respecter scrupuleusement la date du 25 du mois, fixée pour le paiement des salaires des fonctionnaires de l’Etat. Il n’a pas manqué, pour terminer, de les rassurer de l’attention particulière que porte la hiérarchie sur les différentes revendications à la base des mouvements d’humeur enregistrés ces derniers mois.
Stéphane Billé
Le feuilleton Etat gabonais contre l’homme d’affaires franco-italien Guido Santullo (photo), vient de connaitre un nouveau rebondissement. Les agents des services de sécurité ont fait une descente dans les locaux de l’entreprise à Libreville, le 31 mai, pour une perquisition, rapporte la presse locale.
Des unités centrales ainsi que des documents ont été emportés par les agents du service de la contre-ingérence en présence d’huissiers de justice, rapportent plusieurs médias.
Il y a quelques semaines, une mission de la direction générale du Budget et des finances publiques avait requis l’expertise de la direction du contrôle du service fait dans les chantiers ; celle-ci a établi que sur les 350 milliards de Fcfa réclamés par Guido Santullo à l’Etat, il y a un gap de 280 milliards de Fcfa.
« En fait il n’y aurait que 20 à 30 milliards de francs de factures valides et conformes.», souligne une source citée par la presse locale. Or, rapporte la même source, l’entreprise resterait devoir à l’Etat, une somme similaire sur les marchés qu’elle soutient avoir gagné et livré en termes d’impôts.
SeM
La contribution de l’agriculture au PIB reste marginale, malgré un taux de 6% récemment atteint à la faveur de la mise en marche des usines de transformation de palmier à huile, et du lancement de bien d’autres chantiers d’envergure dans le secteur. Cette situation amène le gouvernement à se poser la question de la méthode à utiliser pour renforcer cette contribution, rajeunir et multiplier la force de travail dans ce domaine.
Aussi a-t-il sollicité l’élaboration de propositions par un groupe de travail sur la redynamisation du secteur dans le pays. La réflexion qui portait sur le rôle de la femme dans l’agriculture, et la place des jeunes dans son développement, a été menée par des femmes et des jeunes représentés au sein du conseil national de la jeunesse. Ces deux couches, davantage les jeunes, fondent les espoirs des autorités dans la relance de ce secteur ainsi que le renouvellement de la population agricole.
Les conclusions de l’équipe qui a remis son rapport au ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi (photo), font ressortir une nécessité de relance des activités qui aboutira à sa redynamisation, ce qui augmentera la contribution de la filière au PIB. Pour y parvenir, la mise en place d’un incubateur agricole, des villages écologiques, de classes vertes constituent autant de projets capables de redonner des couleurs à ce secteur.
SeM
A l’invitation du Secrétaire général des Nations Unies, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, prendra part à la Conférence de haut niveau des Nations unies sur les océans, organisée au siège de l’ONU, à New York, du 5 au 9 juin, indique un communiqué de la Direction de la communication présidentielle.
Cette conférence, à laquelle participeront les plus grands leaders de la planète, vise à appuyer la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable n°14 qui consiste à conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines à des fins de développement durable.
En marge de cette conférence internationale, Ali Bongo Ondimba s’entretiendra avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, conclut ledit communiqué.
Stéphane Billé
Selon le service économique de l’ambassade France au Gabon, malgré le fait que le solde de la balance commerciale entre la France et le Gabon en 2016, demeure excédentaire en faveur de la France (316 M€), les exportations françaises ont cependant enregistré une nouvelle baisse à 469,2 M€ (-13%).
Un repli régulier des exportations françaises
Depuis 2014, les exportations françaises enregistrent un repli régulier. Après une nouvelle forte chute en 2015 (-20,7%), elles ont encore connu une baisse de 13%, à 469,2 M€ en en 2016 contre 539,3 M€ en 2015.
L’on observe également que si les ventes de produits pharmaceutiques continuent de progresser (+ 10,4%), la baisse se concentre sur les plus postes d’exportations les plus importants. A savoir : les produits industriels (-10,6%) entrainés par la chute des ventes de produits métallurgiques et métalliques (-41,8%) qui peut s’expliquer par une atonie du secteur BTP, les équipements mécaniques et informatiques (- 19,3%) et les produits des industries agroalimentaires (-9,5%), dont les ventes sont pourtant habituellement stables.
Malgré le constat d’une baisse des exportations françaises vers le Gabon, l’offre française a encore un ancrage important dans ce pays au travers non seulement des filiales de grandes entreprises et de PME présentes sur le marché, ainsi que de nombreuses sociétés franco-gabonaises.
L’investissement a néanmoins fortement ralenti ces dernières années du fait de la situation économique difficile. La concurrence est aussi de plus en plus vive sur le marché, en particulier en provenance d’Asie.
Si la France maintient ainsi encore des positions fortes dans de nombreux domaines (équipements industriels, agroalimentaire, pharmaceutiques) ainsi qu’au niveau des services (transports maritimes, aériens, ferroviaires, maintenance, BTP, distribution…), sa part de marché décline pour représenter 24% en 2015 (contre 28% en 2011), dans un contexte marqué par une baisse des importations du pays (-9%).
Contraction des importations françaises en provenance du Gabon
Les importations en provenance du Gabon se sont concentrées essentiellement sur deux postes, chacun pour moitié. A savoir : les produits des industries extractives (pétrole et minerais), et les produits du bois.
Après une forte hausse en 2015, (+38,1%), elles se sont contractées de -11,7% en 2016 pour atteindre 152,7 M€, ces fortes variations touchant les importations, en valeur, de pétrole, tandis que les importations de bois sont relancées (+18,7%).
Au global, en 2016, le solde commercial de la France est resté excédentaire (+316 M€), mais il a toutefois enregistré une baisse significative de -14%.
Stéphane Billé
Dans le sillage du plan triennal Gabon Numérique visant à faire du Gabon, « un pôle régional de l’économie numérique et de la communication », les politiques publiques mises en œuvre par le gouvernement ont été davantage orientées vers la résorption de la fracture numérique.
En décembre 2016, le PM Emmanuel Issoze Ngondet, a ainsi convié tous les acteurs du secteur à une journée exceptionnelle de réflexion pour définir une stratégie d’optimisation du potentiel numérique gabonais.
Grâce à des financements multilatéraux importants, les infrastructures se sont mises en place, au service d’une politique volontariste en ce domaine. Dans ce cadre, le Central African Backbone (CAB-4) et le Backbone National Gabonais (BNG) sont devenus la clé de voûte du Gabon numérique. Le CAB-4 lancé en 2010 avec l’appui de la Banque africaine de développement et la Banque mondiale a pour objectif d’interconnecter l’Afrique Centrale.
E-Gabon, financé également par la Banque mondiale à hauteur de 56 millions de dollars afin de moderniser les équipements et infrastructures des établissements de santé, comporte deux sous-projets. Le premier, en partenariat avec le ministère de la Santé, l’Agence nationale des infrastructures et des fréquences (ANINF), ainsi que la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Le second, avec le ministère de l’Economie numérique et de la Poste, pour la création d’un incubateur numérique et afin de renforcer les capacités en ressources humaines au travers des projets e-gouvernement et e-éducation.
De nombreuses initiatives voient aussi le jour en matière de formation. Il s’agit par exemple de l’opérateur de téléphonie Airtel, qui développe actuellement un partenariat avec l’UNESCO, en coordination avec le ministère de l’Économie numérique pour un projet baptisé, « Train my génération Gabon 5000 ». Cette initiative vise à former 5000 jeunes aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) sur 3 ans.
Le Fonds francophone pour la créativité numérique, mis en œuvre par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 2011, met aussi des moyens pour valoriser la créativité numérique à disposition du Gabon. Cela inclut, entre autres, l’organisation de concours de développement informatique, les « innovathons », ou de marathons créatifs.
Tout un écosystème se met aussi progressivement en place autour d’initiatives privées comme le challenge «Startupper » de TOTAL , ou le monde associatif, visant à aider de jeunes créateurs et mettre en place des démarches d’incubation (Junior Achievement – Fondation Entreprenarium…).
BPI france est également présent au travers du service d’aide à la création d’entreprises de e-Learning, installé dans l’espace PME, nouvellement inauguré. ATOS, dont la filiale pour l’Afrique centrale est basée à Libreville, a passé une convention de formation pour une Licence en système d’informations avec l’école Gabonaise BBS.
Le secteur du numérique au Gabon a tout pour réussir.
Stéphane Billé
L’Ambassade du Gabon et le Conseil gabonais du Sénégal organisent, à partir du 3 au 5 juin prochain, à Saint-Louis au Sénégal, une excursion dénommée "à la découverte du Prytanée militaire Charles N’tchorere".
Pas moins de cent ressortissants Gabonais, dont des étudiants, des stagiaires, des militaires, des fonctionnaires internationaux et des diplomates prendront part à cet évènement, en prélude à la célébration de la Journée du Prytanée militaire Charles N’Tchoréré, décédé au front le 7 juin 1940.
Il s’agit pour la communauté gabonaise au Sénégal de "rendre hommage à leur fils et à commémorer cet évènement par cette excursion à Saint-Louis et particulièrement au Prytanée militaire", renseigne le communiqué publié par le comité d’organisation.
Lequel ajoute par ailleurs que cette visite aura pour objectif, d’amener les Gabonais à apprendre et à s’approprier l’histoire du Capitaine d’infanterie coloniale, Charles N’Tchoréré, héritage et patrimoine commun en partage entre le Gabon, le Sénégal et la France.
Selon les organisateurs, « ce week-end culturel, sportif et touristique dans la région de Saint-Louis sera pour la centaine de Gabonais, un symbole de plus de l’excellence des relations politiques et diplomatiques, mais surtout fraternelles qui unissent le Gabon et le Sénégal ».
Faut-il le rappeler, cette excursion est la deuxième du genre, après la découverte de la ville de Louga et le Complexe omnisport Omar Bongo Ondimba de Louga en mai 2016, rappelle ledit communiqué.
Stéphane Billé
Le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet (photo) est à la tête d’une délégation économique qui participe au forum économique de Saint-Petersbourg, en Russie, qui a démarré ce 1er juin.
Le chef du gouvernement gabonais conduit les ministres de l’Economie, de la Promotion des investissements privés ainsi que de l’Energie. Les hommes d’affaires russes ont exprimé, il y a quelques semaines, leur volonté d’investir dans le domaine de l’énergie au Gabon, notamment dans la construction de barrages hydroélectriques.
La recherche de nouveaux partenaires ainsi que la densification des investissements directs étrangers sont au centre de la présence de la délégation gabonaise à ce forum qui réunit les puissances économiques rassemblées autour du G-20, où l’on retrouve la plupart des pays émergents.
SeM
Dans le cadre du rattrapage du retard observé dans l’élaboration des comptes nationaux annuels du Gabon, une mission du centre d’assistance technique pour l’Afrique centrale, séjourne dans les locaux de la direction générale de la statistique jusqu’au 9 juin.
Cette mission a pour objectif de réaliser, à travers la mise en place d’un outil simplifié, l’élaboration des comptes nationaux annuels. Elle devra également procéder au lancement des travaux de rattrapage des retards desdits comptes. Un travail qui, selon les services de la comptabilité nationale, se fera grâce à l’utilisation des données disponibles.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement de moderniser son système statistique national, et vise aussi à jeter les bases d’une comptabilité dont les fonctions s’en trouveront, à terme, renforcées et permettront de réduire les délais de livraison des états financiers de l’Etat. La volonté étant de s’acheminer progressivement vers la mise en place d’une comptabilité patrimoniale à long terme.
Pour rappel, Afritac Centre est une initiative du FMI mise en œuvre avec certains bailleurs de fonds ainsi que des partenaires au développement, dans le but de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles, techniques et humaines des pays et des institutions régionales des neuf pays membres.
SeM
Le Vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba (photo), annonce la tenue, du 17 au 20 octobre 2017, d’un salon international dédié à l’habitat et à l’urbanisme au Gabon.
L’organisation de ce 1er salon international sur l'habitat et l'urbanisme, qui sera une plateforme mettant ensemble les différents acteurs du secteur dans une vision partenariale, d'échanges d'expériences et de savoir-faire, a été validée lors du conseil des ministres, du 19 mai 2017.
D’après Bruno Ben Moubamba, ladite rencontre sera une occasion de valoriser directement les offres des exposants auprès des visiteurs ; l’évènement servira aussi de cadre idéal pour attirer de potentiels investisseurs dans ce secteur où le Gabon entend refaire son retard, en construisant, sur les sept prochaines années, environ 300 000 logements.
SeM