Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Libreville abrite du 7 au 8 juin 2017, sert de cadre à un atelier national d’échange et de formation de l’Africa-Twix sur la lutte contre la criminalité faunique et le trafic illicite des produits forestiers. Deux jours durant, les partenaires du projet Africa-Twix vont procéder à l’échange d’informations et la coopération entre les administrations responsables de l’application de la loi dans les pays visés que sont : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la RCA et la RDC.

Avec des chiffres impressionnants publiés ces derniers temps autour du braconnage en Afrique, certains pays du continent ne ménagent le moindre effort, pour contrer ce phénomène mondial. Sur le continent, selon l’étude publiée dans une revue scientifique américaine, près de 100 000 éléphants ont été tués pour leur ivoire en l’espace de trois ans entre 2010 et 2013.

Ce braconnage alimente un trafic mondial d’ivoire dont les premiers pays consommateurs sont la Chine et la Thaïlande. Les prix aujourd’hui varient de 1000 à 4000 $US/kg.

Face à ces chiffres inquiétants, la lutte contre la criminalité faunique n’est plus à démontrer. D’autant plus que d’autres secteurs sont activement sollicités tels que les douanes, la police, la gendarmerie, Interpol autant que la justice et l’administration en charge de la gestion de la faune et des aires protégées.

Le projet Africa-Twix développé entre autres par Traffic, WWF et Comifac vise à promouvoir la réduction du commerce illicite de la faune et de la flore sauvages par une amélioration des échanges d’informations, à travers la mise en œuvre de cette plateforme internet baptisée ‘’Trade in Wildlife Information eXchange’’ (TWIX).

Stéphane Billé

En marge de sa participation à la Conférence des Nations unies sur les océans, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience, Laura Tuck la Vice-présidente de la Banque mondiale en charge du développement durable.

Au cours de cette rencontre, Ali Bongo Ondimba et son hôte ont échangé sur la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable qui a connu une accélération au cours des dernières années.

La représentante de l’institution de Bretton Woods a, à cet effet, exprimé le vœu de poursuivre la collaboration entre les deux parties, en accompagnant le Gabon dans sa politique de diversification économique, ainsi que sur les questions de pêche durable et de gestion des aires protégées.

La Banque mondiale souhaiterait également appuyer le Gabon à travers le partenariat pour le carbone forestier afin de lutter contre les émissions de dioxyde de carbone (CO2) – principal gaz à effet de serre – issues des activités dans le secteur.

Par ailleurs, Mme Laura Tuck a tenu à féliciter le président de la République pour la création du réseau de vingt aires protégées dans l’espace marin gabonais.

Stéphane Billé avec la DCP

Le marché des titres publics de la BEAC lancé depuis 2011, est parvenu à mobiliser, sur une durée relativement réduite, toute l'attention des pays de la zone de la CEMAC.

Près de 4000 milliards de francs CFA ont été mobilisés par les Etats auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Seulement c’est depuis 2015 que ces opérations de levée de fonds se sont surtout accentuées.

Selon les experts, ce rythme de levées s'explique surtout par la crise des prix de pétrole et son impact sur les économies des six Etats de la CEMAC, dont la majorité reste économiquement dépendante de ce secteur.

Du côté de la BEAC, l’on indique que les titres émis sur le marché sous-régional sont dématérialisés et assimilables. Ils s’agit notamment des Bons de trésor assimilables (BTA), qui sont émis pour des durées de « maturité de 13, 26 et 25 semaines, dont la valeur nominale est fixée à 1 million de francs CFA et dont les intérêts sont précomptés», et les Obligations du trésor assimilables (OTA) qui sont émises pour des durées de maturités «supérieures ou égales à deux ans, pour une valeur nominale de 10 000 francs CFA et dont les intérêts sont payables annuellement».

Stéphane Billé

En séjour au Gabon pour un partage d’expériences dans son domaine d’activités, une délégation de haut niveau de la société chinoise Poly Technologies, conduite par son vice-président Zhang Zhengwe, a été reçue récemment à Libreville par le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noel Matha.

Les deux hommes ont d’abord fait le tour de la coopération entre le Gabon et la Chine dans le domaine de la formation policière, avant d’être convié à une séance de projection sur la capacité de l’entreprise chinoise à faire face aux catastrophes naturelles et à la reconstruction après les sinistres. L’objectif est d’établir un partenariat avec le ministère gabonaise de l’Intérieur en charge de la protection Civile. La société chinoise Poly Technologies, a affirmé Lambert-Noel Matha, « est disposée à appuyer le Gabon en matière de formation des fonctionnaires de police ».

Poly Technologies est principalement engagée dans la recherche et développement de la défense, et dans le commerce international d'armement et de technologies militaires.

Elle est un fournisseur de solutions intégrées pour la défense nationale et les systèmes de sécurité de plusieurs pays africains comme le Sénégal, la Namibie, le Nigéria, le Zimbabwe, etc.

SA

Après le faible engouement des investisseurs pour les bons de trésor du Gabon sur le marché de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) le 10 mai 2017, l’Etat du Gabon note une remontée de la cote de ses titres dans la sous-région.

Dans ce sens, la direction générale de la comptabilité publique et du trésor annonce que ses bons du trésor assimilables, d’une maturité de 13 semaines, ont été souscrits à hauteur de 135,55% le 31 mai 2017.

Le Gabon recherchait alors un montant initial de 9 milliards de FCFA et il a pu lever 12,2 milliards de FCFA. Le taux d’intérêt minimum proposé aux souscripteurs était de 4,8% et le maximum, 5,75%.

L’adjudication du 31 mai vient faire un peu oublier la contreperformance du 10 mai dernier, journée au cours de laquelle le montant initialement cherché par le trésor gabonais était 8,5 milliards de FCFA. Mais, c'est finalement 6 milliards de FCFA qui ont été servis. Soit, une couverture du montant mis en adjudication de 71,2%. Le taux minimum proposé était de 5,25% et le maximum, 5,6%.

Sylvain Andzongo

Dans un communiqué émanant du ministère des Affaires Etrangères, le Gabon dénonce à son tour les «agissements récurrents du Qatar en faveur du terrorisme.»

Le communiqué officiel :

« Réaffirmant l’engagement du Gabon à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations,
Soulignant la nécessité de promouvoir et de préserver la paix et la sécurité dans le monde en général, et dans la région du Golfe en particulier,   
Déplorant le non-respect par le Qatar des engagements et accords internationaux en matière de lutte antiterroriste,
Préoccupé par le soutien constant du Qatar aux groupes terroristes,

Le Gabon, dans l’esprit du récent sommet de Riyad et en solidarité avec l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, condamne les agissements récurrents du Qatar en faveur du terrorisme.

Le Gabon invite les autorités qataries à tout mettre en œuvre pour se conformer aux obligations internationales dans l’intérêt sécuritaire de la région. 
»

 

Les activités de la journée mondiale de l’environnement se célèbrent cette année dans un contexte marqué par la remise d’une distinction au chef de l’Etat aux Nations unies pour ses efforts en matière de préservation de la biodiversité.

C’est dans cette ambiance que le directeur général de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Lee White, la direction générale de l’Environnement ainsi que l’Ecole nationale des eaux et forêts (Enef), ont organisé le lancement des manifestations marquant la journée mondiale de l’environnement à l’arboretum Raponda Walker situé dans la commune d’Akanda au nord de Libreville.

«On est en plein dans la nature. On a voulu nous-mêmes montrer l’exemple en tant que dépositaires des obligations environnementales nationales. On a voulu célébrer ce thème en nous propulsant, en venant respirer ici ce qu’il y a de plus naturel, de plus positif pour le corps humain, c’est-à-dire les éléments naturels.», a indiqué le directeur général de l’Environnement.

Cette parcelle de la forêt qui dépend de l’Enef a permis aux randonneurs venus se ressourcer dans la nature, d’être au fait des vertus de certaines essences qu’elle abrite. Les explications de l’ANPN ont éclairé les uns et les autres sur la conservation de la forêt gabonaise.

Cette randonnée procède du thème qui s’articule cette année autour du rapprochement des gens de la nature. Les activités de cette année s’étalent sur cinq jours et concernent l’organisation de conférences, d’ateliers, de séminaires ainsi que des activités ludiques à l’Assemblée nationale et au ministère de l’Environnement.

SeM

Le Conseil des ministres et le Comité de direction du pool énergétique de l’Afrique centrale (Peac) se sont réunis, en session extraordinaire, le 5 juin 2017 à Yaoundé, sous la présidence de Léopold Mboli Fatran, président en exercice du Peac.

A l'issue des travaux, le Conseil des ministres a donné des orientations au secrétariat permanent du PEAC pour la mise en œuvre opérationnelle, concrète et urgente concernant le portefeuille des projets intégrateurs prioritaires. A savoir; le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad, celui de l’aménagement hydroélectrique de Chollet (frontière Congo Cameroun) et lignes de transport associées entre la République du Cameroun et la République du Congo, le projet hydroélectrique de Dimoli entre la République du Cameroun, la République Centrafricaine et la République du Congo. Sans oublier le portefeuille du programme de projets d’électrification transfrontalière qui englobe sept villages de la République Centrafricaine à partir de la ville de Mobayi (RDC).

La Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (Bdeac) s’est montrée disposée à organiser avec l'appui du secrétariat permanant du Peac une concertation du pool des bailleurs afin de passer en revue les projets à maturité en vue d'asseoir une meilleure cohérence et d'offrir un financement adapté. La Banque islamique de développement (BID), elle, s'est dite disposée à accompagner le PEAC dans sa dynamique d'investissement.

Le Conseil des ministres a, par ailleurs, appelé solennellement la communauté financière internationale et le secteur privé à une plus grande mobilisation pour le financement de la réalisation physique de ces projets qui ont vocation à accélérer l’intégration socio-économique de l’Afrique centrale.

S.A

Plus d’un million de tonnes de bananes et de plantains produits au Centre africain de recherche sur bananiers et plantains (CARBAP) situé à Njombé, à une centaine de kilomètres de Douala, sont exportés vers le Gabon, indique le CARBAP.

Les bananes et les plantains issus de ce centre de recherche, qui regroupe 14 pays en Afrique centrale et de l’Ouest, sont d’après le ministère camerounais de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), «très réputées et, parmi les meilleurs au monde ».

Comme le Gabon, d’autres pays ont multiplié les commandes ces derniers temps, alors que cette structure vient de bénéficier d’un financement d’environ 500 millions de francs CFA pour améliorer sa productivité.

Selon des sources internes, ce centre revendique le développement d’environ 1500 variétés de banane et plantain dans ses laboratoires d’où sa « côte » grandissante auprès des consommateurs.

Des récentes recherches opérées dans ce centre ont permis d’accroître de manière perceptible, les rendements des plantations de bananiers plantains en Afrique. Grâce notamment à la mise au point, des plants capables de produire 35 tonnes à l’hectare contre 7 tonnes pour les variétés traditionnelles.

Stéphane Billé

La conjoncture économique que traverse le Gabon affecte durement le secteur automobile. Cette situation a été évoquée par Denis Zappulla, le délégué pays du groupe CFAO au Gabon, à la faveur d’une cérémonie de remise des médailles de travail à une soixantaine d’employés ayant totalisé 10, 20 et 30 ans d’ancienneté dans le groupe.

Face à cette crise économique qui prévaut dans le monde et qui touche fortement le Gabon, le représentant du groupe au Gabon n’a pas manqué d’exprimer ses inquiétudes.

Car, le marché des véhicules neufs est confronté à une contraction de 38% des ventes, depuis les 4 premiers mois de l’année en cours. Déjà, entre 2014 et 2016, cette baisse avait atteint les 40%, contre plus de 34 %, entre 2013 et 2015. Cette tendance à la baisse est encore importante pour le marché des poids lourds et engins, indique-t-on à CFAO Gabon.

Pour faire face à cette conjoncture le groupe mise entre autres sur le paiement des créances dues par l’Etat. «Au-delà de ces problématiques de marché en forte baisse, toutes nos entreprises sont extrêmement fragilisées financièrement par le poids de leurs créances impayées. A ce titre, nous fondons de gros espoirs sur le plan d’apurement de la dette intérieure actuellement mené par l’Etat », a déclaré Denis Zappulla.

Malgré l’impact de la crise sur les différentes entreprises du groupe, les dirigeants de CFAO ont mis en place, des actions de développement des ressources humaines. Il s’agit par exemple des campagnes d’entretiens annuels d’évaluation de tout le personnel, de l’identification des potentiels évolutifs et d’un ambitieux plan de formation et de renforcement des capacités.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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