Pour le financement du Cadre de programmation pays (CPP) 2017-2022, l’organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture a décidé de réduire l’enveloppe consacrée à ce programme, qui consiste à développer le secteur agricole et renforcer la sécurité alimentaire du Gabon.
Ainsi, d’après le coordinateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia (photo), le budget total du Cadre de programmation pays, passe de 5,374 milliards de Fcfa (environ 9,2 millions de dollars) à 4,66 milliards de Fcfa (environ 7,9 millions de dollars). Ce qui équivaut à une réduction de 714 millions de Fcfa.
«Dans les résultats de l’évaluation du premier CPP, il ressort que le taux de mobilisation des ressources a été très faible. Conscients de cette réalité, on a préféré être plus réalistes cette fois. Sachant que toutes les ressources qu’on a mentionnées dans le cadre du premier CPP ont été tirées des fonds propres de la FAO, aucune mobilisation n’a été faite du côté du gouvernement. Voilà pourquoi pour le second CPP, on a voulu être plus objectifs.», explique Huguette Biloho Essono, la responsable du programme CPP.
Il y a quelques jours, la FAO demandait au gouvernement de mettre sur pied des projets de coopération technique, afin de mieux assurer la levée des fonds et de consommer les budgets alloués aux projets en cours. Cela impliquait également d’investir dans le développement des chaînes de valeur qui existent dans l’agriculture, la pêche, la forêt, l’aquaculture ou encore l’élevage.
SeM
Malgré la décision prise par l’Union africaine de créer un nouveau point d’encrage internet au Congo, le Gabon garde sa posture de premier point d’échange internet de la CEEAC.
Face à l’information selon laquelle, le Gabon avait perdu son titre de point d’encrage internet sous régional (GAB-IX), désigné par l’Union africaine en 2015, au profit de celui du Congo, (RIXP), Moctar Yedaly, le chef de la division de la société de l’information de la Commission de l’Union africaine apporte des précisions.
Selon lui, «La Commission de l’UA soutient ces deux points d’échange dans la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à savoir le GAB-IX au Gabon et le CGIX au Congo Brazza».
Autrement dit, le GABIX demeure le premier point d’échange internet régional. Par conséquent, le Congo est considéré comme le second point d’échange sous régional de l’Afrique centrale. Au contraire, indique l’UA, cette nouvelle configuration vise un meilleur maillage du réseau en vue d’une augmentation des performances et l’interconnexion régionale.
Une réflexion partagée par Cyriaque D. Kouma, le directeur général de la promotion de l’économie numérique du ministère gabonais de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts. « L’Afrique centrale disposera désormais de deux points d’échange Internet. Ce qui n’enlève en rien au Gabon son point d’échange régional ou encore son statut de premier point d’échange Internet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).», explique-t-il.
D’une façon générale, soutient Moctar Yedaly, « l’UA encourage tous les autres points d’échange Internet de la région de devenir aussi des points d’échanges régionaux en vue d’un maillage du réseau. Lequel ne se fera qu’en augmentant les performances et en encourageant l’intégration et l’interconnexion régionale ».
Stéphane Billé
Dans le cadre de la célébration du 54e anniversaire de la Journée de l’Afrique, des diplomates africains en poste au Gabon ont mené, ce jeudi 2017, à Libreville, une action de planting d’arbustes, symbole du don de la vie.
Selon le Malien, Diadie Yacouba Dagnoko, doyen du corps diplomatique accrédité au Gabon, cet acte revêt une signification pédagogique interpellant la jeunesse sur les défis qu’ils ont à relever, en particulier celui de la protection de l’environnement.
De toute évidence, cet acte louable posé par ce corps diplomate, appelle à la responsabilité individuelle et collective en faveur de la protection et de la préservation durable de la nature, à l’heure où la planète fait face à de graves défis imputables notamment au réchauffement climatique, a pour sa part indiqué un responsable de la mairie de Libreville.
Stéphane Billé
Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale en charge du Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, Angola et Sao Tomé, en tournée à Libreville, a indiqué à la presse que l’institution a multiplié son appui dans le pays dans divers domaines.
«Depuis seulement deux ans, notre portefeuille voire notre appui au Gabon a quintuplé. On avait un portefeuille autour de 70 millions de dollars, il y a deux ans. Et là pour le moment, on vient encore de signer un accord de crédit pour un projet sur les statistiques. Et avec ce projet, nous sommes arrivés à un portefeuille de 500 millions de dollars », souligne-t-elle.
Ces fonds permettront au pays de dynamiser le tissu économique, de faire aboutir plusieurs projets de développement et surtout de moderniser le système statistique du Gabon, entré en phase d’implémentation depuis quelque temps.
Pour les experts de l’institution financière multilatérale, la caducité des données statistiques dans bien des domaines au Gabon, constitue un frein à l’action de bailleurs de fonds ainsi qu’à la conduite des négociations avec certains partenaires au développement.
«L’amélioration de l’information statistique permettra aux ministères, mais aussi aux partenaires au développement, de disposer d’un système de gestion efficace, pour de meilleurs résultats de développement, grâce aux chiffres précis communiqués rapidement en particulier sur la pauvreté, l’inflation, le produit intérieur brut, la santé, l’emploi et l’agriculture», précise un des experts en statistiques qui accompagnent la directrice des opérations.
SeM
Les pays membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en conclave le 25 mai, à Vienne, en Autriche, ont décidé de maintenir le niveau actuel de la production des Etats faisant partie de l’organisation pour une période de neuf mois encore.
Cette décision intéresse directement le Gabon qui a réintégré le cartel en juillet 2016 après des années passées hors de cette organisation. Meurtri par les dégâts de la crise pétrolière qui a causé l’effondrement des recettes budgétaires à hauteur de plus de 70%, le Gabon a rejoint l’organisation le 1er juillet 2016 afin de bénéficier des avantages qu’offre l’appartenance à ce regroupement.
A la suite de la décision de novembre 2016, concernant la réduction de sa production de 750 000 barils quotidiens, le cartel avait fixé les efforts d’ajustement de chaque pays. C’est ainsi que la production du Gabon fut réduite de 9 000 barils quotidiens.
La décision du 25 mai va contraindre le pays à observer une production encore baissière jusqu’en mars 2018, ce qui, en l’absence d’une hausse substantielle des cours du baril entretemps, pourrait être préjudiciable à ses objectifs budgétaires.
SeM
Suite à une information provenant de l’aéroport de Libreville, un passager en provenance de Kinshasa par vol Asky le vendredi 19 mai 2017, était suspecté d’être atteint d’Ebola. La direction de la sûreté et de la facilitation de l’Aviation civile gabonaise (Anac) déclare avoir mandaté le service Facilitation pour prendre les informations et suivre l’évolution de la situation. « Selon ses retours, un PC de crise a été établi et tous les services d’alerte étaient présents. L’aéronef a été placé à un point d’isolement et les passagers du vol concerné ont tous été tenus en isolement », note l’Anac.
L’aviation rassure que, « d’après le diagnostic du médecin sur le malade et la prise de température à tous les passagers, il s’agit plutôt d’un cas d’intoxication alimentaire. Le dispositif a été levé en début d’après-midi, et la crise aura duré 2 heures ».
Même si l'incident à l'aéroport de Libreville n'était qu'une fausse alerte, le Gabon n'est pas à l'abri du virus Ebola. A cet effet, en janvier 2016, le chargé de missions de l’Union Européenne pour la sécurité nucléaire, biologique, épidémiologique et chimique, Christian Connan, avait présenté à la primature gabonaise, le programme de prévention des risques liés aux matières dangereuses, lancé en 2010 par son institution, et dont le Gabon est partie prenante depuis 2011.
Christian Connan avait alors expliqué aux autorités gabonaises que des risques épidémiologiques, tel que le virus Ebola qui a touché l’Afrique de l’Ouest, sont des facteurs de vulnérabilité des Etats et nécessitent par conséquent, une vigilance de tous les instants de la part des pouvoirs publics.
La primature avait répondu qu’elle soutient les objectifs visés par ce programme, « avec la plus grande énergie ». Notamment pour ce qui concerne la sécurité et la sureté du territoire national.
Sylvain Andzongo
L’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG), par la présence d’Etienne Mvoula, directeur général, et Jean-Pierre Lavigne, directeur des études, a participé à l’atelier qui a eu lieu à l’Université Mohammed VI Polytechnique, dans la région de Marrakech, au Maroc, du 15 au 20 mai 2017.
Ce congrès piloté par le Centre de recherche pour le développement international (Canada) et l’Institut de recherche et développement (France) a proposé de nombreuses conférences de haut niveau scientifique sur la thématique du développement durable dans le contexte minier.
Ça a été l’occasion de présenter l’E3MG à une soixantaine de chercheurs, cadres d’entreprises minières ou responsables de différents ministères du secteur de 12 pays africains francophones. Ces pays forment le réseau « Amedee » (Activité minière, environnement, développement économique, éthiques).
L’E3MG, fruit d’un partenariat Public-Privé entre la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et l’Etat gabonais, a l’ambition de hisser le Gabon au rang des grandes nations en matière de formation dans le domaine des mines.
S.A
Après avoir obtenu un résultat net de 6 millions de dollars au cours de l’exercice 2016 et réalisé un chiffre d’affaires qui s’établit à 745 millions de dollars (plus de 436 milliards de Fcfa), bien qu’en en baisse de 11% par rapport à 2015, Total Gabon a décidé de distribuer un dividende de 20,25 millions de dollars à ses actionnaires le 9 juin prochain.
Les modalités et la clé de distribution de ce dividende net d’impôts qui s’élève à 4,5 dollars par action ont été définies au cours de l’assemblée générale du 19 mai dont les résolutions ont été communiquées le 23 mai dernier.
D’après le communiqué de l’entreprise, «ce dividende sera payé en euros à compter du 9 juin pour une contre-valeur de 4,03 euros sur la base du cours du dollar US de la Banque centrale européenne du 19 mai 2017 (ou sa contre-valeur en FCFA) fixé à 0,8945 euro pour un dollar US».
SeM
A la faveur de la visite à Libreville de Ji Bingxuan, premier vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, l’équivalent du Sénat local, les autorités parlementaires gabonaises ont eu droit à de bonnes nouvelles concernant la réhabilitation du palais Léon Mba qui abrite l’Assemblée nationale.
Ainsi, selon le parlementaire chinois, la Chine s’engage à contribuer au financement des travaux de réhabilitation de cet édifice incendié le 31 août 2016, suite aux évènements post-électoraux.
L’annonce a été faite à l’issue de l’audience entre Richard Auguste Onouviet, président de l’Assemblée nationale et Ji Bingxuan qui a souligné que son pays investira aussi dans le renforcement de capacités du parlement gabonais.
SeM
La ministre de l’Economie forestière, Estelle Ondo (photo), a commis un communiqué ce 24 mai 2017, dans lequel elle s’insurge contre les excès des missions de l’équipe de contrôle et d’aménagement forestier (CAF) qui a interpellé des exploitants forestiers chinois dans la ville de Makokou, il y a quelques semaines.
Outre le fait que la mission, qui avait pour cahier des charges l’identification des opérateurs forestiers en activité, les retombées sociales de ces activités conformément au cahier des charges et la réalisation de l’état annuel des assiettes de coupes, ait dérapé en publiant sur les réseaux sociaux les résultats de son travail, elle n’a pas associé les responsables du ministère.
«Les autres manquements portent sur le défaut de participation des services techniques du ministère qui n’ont jamais renoncé à leurs prérogatives de police forestière, la mauvaise appréciation de plusieurs infractions notamment les diamètres minimums d’exploitation, l’usage de la liste rouge de l’Union internationale de la conservation de la nature.», souligne Estelle Ondo.
Ce qui a amené la ministre à confiner le CAF dans ses missions contenues dans le document projet et à rassurer les investisseurs asiatiques interpellés dans le cadre de cette affaire.
«L’administration rassure les opérateurs économiques aux capitaux asiatiques de la filière bois qu’elle est engagée à les accompagner dans leurs activités d’exploitation et de transformation de bois, conformément au code forestier en vigueur.», rappelle-t-elle.
Avant de préciser que le «syndicat des industriels asiatiques du Gabon est un partenaire social dont les intérêts ne sont nullement en conflit avec l’impératif de gestion durable des ressources naturelles ».
SeM