Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La croissance des exportations gabonaises et du produit national brut décolleront à la condition que le pays réalise des sauts compétitifs dans sa production. Ainsi, assurent les responsables de l’OMC présents à Libreville, il y a quelques jours, le pays va tirer des bénéfices substantiels si jamais il mettait en application cet accord sur la facilitation des échanges.

Ceux-ci portent sur la réduction du coût des transactions commerciales avec les Etats de la région et ailleurs à hauteur de 14%, et des économies de 1 milliard de dollars.

D’après le ministre de la Promotion des investissements et du Commerce, Madeleine Berre (photo), si le pays veut tirer avantage de sa production et l’exporter vers d’autres cieux, il doit respecter les normes internationales.

«Cette orientation nécessite une bonne maîtrise du cadre commercial international, dans la perspective de nos exportations dont les produits devront être aux normes des standards internationaux et respecter le cadre juridique des règles de l’OMC.», explique-t-elle.

SeM

Pour favoriser la mise en œuvre des directives et orientations dictées par le contrat de programmation pays (CPP) conclu entre le Gabon et la FAO, sur la période 2017-2022, l’organisme onusien invite le pays à élaborer des projets permettant une plus grande levée des fonds et un meilleur accompagnement de la politique nationale de développement des filières agricoles.

Car, il est question de ne plus connaître l’échec du premier CPP dont les axes concernant le développement de l’agriculture, l’amélioration de la sécurité alimentaire, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques efficaces en rapport avec les statistiques et la rationalisation de l’environnement juridique n’ont pas abouti.

Cette situation résulte de l’implication timide et faible du Gabon dans l’élaboration des programmes techniques de coopération et surtout le non-respect de ses engagements financiers.

C’est pourquoi l’Etat a décidé de réorganiser la commission nationale de la FAO en la dotant de nouvelles missions plus renforcées. Désormais, elle suivra «la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation du contrat de programmation pays» dont les discussions seront élargies au conseil économique et social.

SeM

 

Le ministre des Mines, Christian Magnagna (photo), s’est récemment entretenu avec une délégation de l’association JA Alumni Gabon, conduite par son président exécutif, Edgard Ndjoumbi.

JA Alumni Gabon a invité le membre du gouvernement à prendre part à la 2ème édition de la « Nuit de l’entrepreneur » qui se tiendra à Libreville, les vendredi 16 et samedi 17 juin 2017. L’évènement est placé sous le thème placée sous le thème : « Les champions nationaux : source de l’émergence d’une nouvelle classe d’entrepreneurs ».

Christian Magnagna s’est dit prêt à accompagner l'association et a répondu favorablement à cette invitation d’Edgard R. Ndjoumbi, disant en attendre des retombées pour les jeunes entrepreneurs gabonais.

Pour rappel, JA Alumni Gabon est une association gabonaise à but non lucratif rassemblant les anciens lauréats de JA Gabon. Ce réseau regroupe des jeunes passionnés par l’entreprenariat.

Lors de la première édition de « La nuit de l’entrepreneur » en juin 2016, cette association avait organisé des panels, témoignages, un diner et surtout le networking, où les jeunes entrepreneurs de JA Gabon ont pu échanger avec des personnalités du monde des affaires du pays.

S.A

A l’invitation de l’association Gabon 2025, la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, a pris part le 20 mai à l’inauguration du projet « Edock City » à Viafe, dans la province du Woleu-Ntem.

La Première dame a salué « une initiative qui place l’homme au cœur du développement tout en respectant notre héritage précieux qu’est la nature ». Pour l’initiateur du projet (l’association Gabon 2025 portée par l'ancien ministre délégué des Eaux et forêts, Andrew Crépin Gwodog), il s’agit de donner un nouveau visage aux villages. Et de favoriser le retour de la vie et des activités économiques en milieu rural en développant un nouveau secteur d’emplois dans le secteur forêt-bois, tout en suscitant des vocations chez les jeunes dans le domaine de la construction verte.

A l’occasion de cette cérémonie, cinq logements ont été offerts aux familles bénéficiaires, avec la remise officielle des clés de leurs habitations.

Première cité rurale écologique exclusivement bâtie avec du bois, le projet vise à offrir aux populations de la localité des habitations décentes et construites dans une perspective de développement durable.

Cette cité, qui comprend 10 logements, est par ailleurs entièrement équipée du dispositif Solarbox qui permettra l’approvisionnement des habitations en électricité à partir de panneaux solaires.

Sylvain Andzongo

Le Comité de politique monétaire (CPM) au cours de la séance du 22 mai 2017 à Yaoundé a adopté des mesures en vue de consolider davantage la soutenabilité extérieure de la monnaie en zone Cemac.

A cet effet, le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, qui présidait le Comité, a déclaré qu’il a été décidé la réduction de 20% des objectifs de refinancement de deux pays de la Cemac dont la position en compte d'opérations est débitrice.

Si Mahamat Tolli n’a pas cité les pays de la Cemac qui provoquent cette mesure, l’on sait néanmoins que le Tchad et la Guinée équatoriale affichent des performances financières médiocres. Car sur les 1155,95 milliards de FCFA en 2016 sur le compte d'opérations, les services centraux de la Beac disposent dans ledit compte, 513,3 milliards de FCFA. Le Cameroun, 443,6 milliards. La Centrafrique, 39,52 milliards. Le Congo, 124,06 milliards. Le Gabon, 106 milliards. La Guinée équatoriale, moins 7,8 milliards. Et le Tchad, moins 63,07 milliards.

Pour rappel, le « compte d’opérations » c'est celui ouvert par la Beac au service de contrôle budgétaire et comptable du ministère des Finances et des comptes publics de la France. La Banque centrale, d’après ses conventions, doit impérativement y déposer 50% de ses avoirs extérieurs. Toutefois, la convention du 3 octobre 2014 stipule que cette quotité peut être abaissée en deçà de 50% mais, sans être inférieure à 40%.

Sylvain Andzongo

L’arène politique gabonaise vient de s’enrichir d’une nouvelle formation politique. Il s’agit ‘’Ensemble pour la République", de Dieudonné Minlama Mintoghe (photo), candidat indépendant malheureux à l'élection présidentielle du 27 août 2016.

Selon Dieudonné Minlama Mintoghe, la création de cette formation politique, procède de «l’engagement dans sa conviction et de l'amour qu'il a du Gabon, pour sa réconciliation, en répondant favorablement à l'appel au dialogue politique national 2017, lancé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba au lendemain du scrutin présidentiel du 27 août 2016».

Il fait également savoir qu’il reste convaincu qu'au terme de ce dialogue politique, le Gabon va véritablement s'engager sur la voix de la modernisation et de la redynamisation de son économie avec l'ensemble de ses fils et filles. Et que «c’est parce que j’aime le Gabon, que j’ai pris la résolution de consacrer le restant de mes jours à la recherche du mieux-être pour mes compatriotes et au développement de notre pays.», a-t-il déclaré.

Avec en ligne de mire déjà, les prochaines élections locales, Dieudonné Minlama Mintoghe inscrit également cette initiative dans un processus de renouvellement de la classe politique gabonaise. « Le Gabon a besoin de renouveau, de nouvelles figures, de nouveaux leaders, d’un nouveau leadership pour affronter les défis de l’heure », a-t-il déclaré.

Agé de 49 ans, ce natif de Bitam - une localité la province du Woleu-Ntem au nord du Gabon - a été l’un des plus jeunes prétendants au ‘’Palais du bord de mer’’, l’an dernier. Agro-développeur, il était jusque-là, le président de l'Observatoire national de la démocratie, dont la mission est de contribuer au renforcement des droits démocratiques, de promouvoir et d’appuyer les droits de la personne au Gabon. Il est également membre fondateur du mouvement « Ça suffit comme ça ».

Il coordonne aussi une plateforme d’acteurs non étatiques composée d’une soixantaine d’associations, d’ONG et de confessions religieuses.

Stéphane Billé

Selon les Perspectives économiques de l’Afriques publiées ce 22 mai 2017, à l’occasion des 52e Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement qui se déroulent à Ahmedabad en Inde, l’année 2016 a été difficile pour le Gabon en raison d’une conjoncture économique défavorable, liée à un prix du pétrole bas.

Dans cette publication conjointe, la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) indiquent que le faible cours du baril de Brent en moyenne de 42.6 USD, a eu un impact défavorable sur les recettes fiscales pétrolières, mais aussi sur les recettes fiscales des autres segments de l’économie du pays.

En effet, le programme d’investissement public, largement dépendant des recettes pétrolières, n’a pas pu suivre son développement initial. En outre à cause de ce même facteur, du fait de sa faiblesse, la commande publique a également eu des effets négatifs sur l’exécution du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Toujours selon ces mêmes perspectives économiques, l’élection présidentielle du 27 août 2016 a également suscité l’attentisme de certains opérateurs économiques.

Cependant, certains relais de croissance s’affirment, comme le montre la croissance relative de l’agriculture dans la part du PIB. Ainsi, les perspectives récentes indiquent que le secteur hors pétrole connaît une plus forte croissance que les hydrocarbures.

Cependant, les prévisions convergent vers un prix du baril ne dépassant pas 60 USD dans les prochaines années. La diversification économique sera donc d’autant plus cruciale pour asseoir la croissance.

Stéphane Billé

En collaboration avec la Commission de l'Union africaine et le World Economic Forum (WEF), la Banque africaine de développement a lancé la seconde édition de l'Indice d'ouverture des visas en Afrique, ce vendredi 19 mai 2017, en prélude à ses Assemblées annuelles à Ahmedabad, en Inde.

Selon ce rapport, dans l’ensemble, les Africains ont pu voyager plus librement à travers le continent en 2016. Car, le niveau d'ouverture des pays africains s’est amélioré par rapport à 2015. Cependant, de nombreux défis restent à relever. La seconde édition de l’Indice d’ouverture des visas en Afrique met ainsi en évidence, les différences régionales qui persistent en termes d’ouverture sur les visas. En guise d’exemple, 75% des 20 pays les plus ouverts se trouvent en Afrique de l'Est et de l'Ouest, 20% sont en Afrique australe. La Mauritanie est le seul pays d’Afrique du Nord classé et aucun d'Afrique centrale ne figure parmi les 20 premiers.

Bien que des défis demeurent, de nombreux progrès ont également été réalisés en 2016. À l'échelle continentale, le Ghana, classé 6ème, a le plus progressé dans l’ouverture de ses frontières aux voyageurs africains, gagnant ainsi 16 places par rapport à 2015. Le Sénégal, classé 15ème en 2016, intègre également le top 20 des pays les plus ouverts, gagnant ainsi 9 places par rapport à 2015. Quant à la Tunisie, elle gagne 13 places comparée à 2015. Les Seychelles dominent de nouveau le classement et restent le seul pays à offrir une entrée sans visa pour tous les Africains

L'Indice classe le niveau d’ouverture des pays africains en fonction des exigences imposées aux citoyens africains pour obtenir un visa d’entrée dans un pays africain donné. Le rapport offre un aperçu des pays qui facilitent les déplacements des ressortissants d’autres pays africains et les mesures prises à cet effet et indique si les citoyens africains sont autorisés à entrer dans les pays sans visa, s’ils peuvent obtenir le visa à l’arrivée ou s’ils doivent avoir le visa avant de voyager.

Stéphane Billé

Le dialogue politique organisé à l’initiative du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba s’achemine inexorablement vers sa fin. Cela, avec notamment le début de remises des rapports, par les différentes commissions, au bureau du Dialogue politique.

Le 20 mai 2017, ce sont les commissions 3 et 4 qui ont ouvert ce bal. Ceux-ci ont été adoptés par acclamation par une plénière conjointe des deux commissions élargie à l'ensemble des membres du Bureau.

Ces documents produits par les participants à ces commissions (opposition et majorité) intègrent un ensemble de propositions sur leurs thématiques respectives. Les commissaires sont parvenus à lever leurs points de divergence pour déboucher sur des recommandations consensuelles.

Par ailleurs, les commissions 1 et 2 ont repris leurs travaux suite à la plénière conjointe qui s'est tenue ce dimanche 21 mai 2017. Celle-ci a permis de lever les points de divergence entre les délégations, dont ceux du statut du Conseil national de la démocratie et certains aspects relatifs au rôle et aux missions de la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP).

Stéphane Billé

A l’issue du Conseil des ministres du 19 mai 2017 à Libreville, le gouvernement a approuvé trois projets de décrets qui suppriment des établissements publics dans le secteur agricole. Il s’agit de l’Office des recherches, d’introduction, d’adaptation et de multiplication du matériel végétal (Oriam), l’Agence de collecte et de commercialisation des produits agricoles (Accopa) et l’Office national des laboratoires agricoles (Onala).

En revanche, un quatrième projet de décret, quant à lui, porte réorganisation de la Commission nationale de la FAO (Cnfao). Ce nouveau texte, indique le communiqué final du Conseil des ministres, a pour objet de doter cette Commission d’organes appropriés, en vue de mieux accomplir ses missions et de suivre avec efficacité la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation du Cadre de programmation pays (CPP) qui constitue actuellement la principale plateforme de coopération entre le Gabon et le FAO. Aussi, le Cnfao va permettre d’élargir la plateforme multisectorielle d’orientation en impliquant le Conseil économique et social.

Pour mémoire, le Cnfao a pour mission d’appuyer le gouvernement en ce qui concerne ses relations avec le système des Nations Unies, dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture. La structure jouit d’une personnalité morale et de l’autonomie de gestion financière. Elle comprend un Conseil et un Secrétariat général permanent.

SA

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