Pour l’exercice 2016, le groupe bancaire panafricain a réalisé un bénéfice net en hausse de 30% par rapport à l’année 2015. Ces résultats consolidés de l’exercice écoulé ont été communiqués à l’issue de l’assemblée générale du 18 mai 2017 à Libreville.
Aussi, les membres de l’assemblée générale ont-ils été motivés à décider de la distribution d’un dividende de 5 500 francs Cfa par action à la communauté des actionnaires. Ce qui représente un montant de 8,5 milliards de francs Cfa.
D’après Henri-Claude Oyima (photo), président du groupe bancaire, la croissance du produit net bancaire (PNB) ainsi que la maîtrise des risques, sont à l’origine de ces performances.
«Cette hausse significative résulte essentiellement de la forte croissance du produit net bancaire, et d’une bonne maîtrise des risques. Ce PNB s’est établi à 221 milliards de francs CFA en 2016, en progression de 1,38% par rapport à 2015, porté par le dynamisme et les performances du groupe à l’international et la diversification des métiers», explique-t-il.
SeM
Les agents de la mission de contrôle de l’aménagement forestier (CAF) ont, en collaboration avec une ONG de défense de la biodiversité, interpellé des exploitants forestiers chinois dans la province de l’Ogooue-Ivindo le 22 avril. Parmi ces hommes d’affaires accusés d’exploitation forestière illégale, se trouvaient des patrons de la Compagnie Dan Gabon (CDG) et de KHLL, deux entreprises installées à la zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP).
L’administrateur de la zone, apprend-on par la presse locale, aurait saisi le 28 avril 2017, le ministre de l’Economie forestière afin de plaider la cause de ces chefs d’entreprises chinois.
Dans une correspondance signée de sa main, rapporte l’hebdomadaire L’Aube dans sa parution du 18 mai, Gabriel Ntougou (photo), l’administrateur de la zone, a demandé leur libération.
Au rang des sociétés forestières incriminées, l’on retrouve la Compagnie Dan Gabon (CDG), WCTS, KHLL, GCIC et Xing Wang Bois.
SeM
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 18 mai à Libreville la vice-présidente de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Fatima Acyl (photo).
Au cours de cet entretien, indique la présidence gabonaise, la vice-présidente de la Commission de la Cemac a échangé avec le chef de l’Etat sur un certain nombre de points. Notamment la zone de libre-échange continentale, la libre circulation des personnes et des biens ainsi que l’intégration économique et sous régionale.
Sur un autre plan, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Ali Bongo Ondimba a donné des directives claires et des orientations sur la nécessité pour les Etats africains de diversifier leurs économies. Une diversification qui selon le chef de l’Etat, doit passer, comme c’est le cas au Gabon, par la transformation locale des matières premières.
En poste depuis le mois de mars dernier, Fatima Acyl seconde le Gabonais Daniel Ona Ondo qui a été porté à la tête de la Commission de la Cemac le 17 février 2017.
S.A
Le Comité d’organisation du dialogue politique en cours au Gabon informe que, « contrairement à ce qui est véhiculé dans les réseaux sociaux et dans une partie de la presse sur un prétendu départ de l’opposition des travaux du Dialogue, les concertations dans chaque camp se sont poursuivies ce jour [18 mai 2017]».
De fait, indique le Comité dans un communiqué, la commission n°1 a connu une suspension minime des travaux mais tout est revenu à la normale. Ce dysfonctionnement de courte durée, explique le Comité, ne concerne pas l’ensemble des participants de l’opposition présents dans les autres commissions qui, poursuivent normalement les débats dans leur groupe de travail. A l’instar de la commission n°3 sur la modernisation de la vie publique.
« Pour rappel, en cas de désaccord, le code de bonne conduite prévoit que les commissions concernées sollicitent le Bureau du Dialogue politique afin de trouver un accord. Si cette sollicitation n’est pas favorable à l’ensemble des parties ou une des parties, en ce moment les facilitateurs peuvent intervenir pour une issue définitive. Mais pour le moment, il ne s’agit pas de cela, les deux parties ont retrouvé le chemin de la discussion », conclut le communiqué.
Commencé le 18 avril, le Dialogue politique initié par Ali Bongo Ondimba tire vers sa fin. La date retenue pour la clôture des travaux, après avoir connu un report, est fixée au 25 mai prochain. Les différents commissaires s’attèlent actuellement à rendre les conclusions des thématiques soumises à leurs réflexions.
Sylvain Andzongo
Proparco a accordé un prêt de 15 millions d’euros sur 10 ans à Rougier Afrique International, principale filiale du groupe Rougier, pour la préservation et la gestion durable de ses concessions forestières en Afrique Centrale.
Ce prêt financera le démarrage des activités en République Centrafricaine où le groupe a obtenu une concession forestière de 270 000 hectares en août 2015 à l’issue d’un appel d’offre international. Il permettra également à la filiale du groupe Rougier de financer l’extension des activités du groupe dans ses autres pays d’intervention (République du Congo, Gabon et Cameroun).
« Proparco est très fier de soutenir la croissance d’un acteur majeur des bois tropicaux certifiés africains tel que Rougier qui a une réelle expertise de la gestion responsable des forêts et a contribué à la mise en place des plus hauts standards internationaux de protection de l’environnement dans les pays du Bassin du Congo » explique Laure Bourgeois, chargée d’affaires chez Proparco. L’ensemble des concessions gérées par Rougier Afrique International au Cameroun, Gabon et République du Congo est certifié par une tierce partie indépendante et plus de la moitié est certifiée FSC® (Forest Stewardship Council).
Les dirigeants de l’entreprise marocaine ARTCO, spécialisée dans la fabrication du tapis, ont été reçus cette semaine, par Abdu Razzaq Guy Kambogo, ambassadeur haut représentant du Gabon au Maroc.
Au cours de leur entretien avec le diplomate gabonais, Fouad El Bernoussi, co-fondateur, par ailleurs directeur pôle client, et Nizar El Fethouni, ont exprimé au chef de la mission diplomatique gabonaise au royaume chérifien, leur volonté de tisser quelques partenariats avec des opérateurs gabonais, et à terme, d’investir.
Fondée en 1992, et basée dans la ville de Salé, ARTCO est spécialisé dans la fabrication des tapis personnalisés. Aujourd’hui, la société veut répondre aux besoins d’une clientèle exigeante et soucieuse d’acquérir des tapis de qualité.
Certifié ISO 9001 depuis 2003, ARTCO se positionne comme l’un des leaders du tapis personnalisé, grâce à ses équipes dédiées à la création pour répondre aux souhaits du client en matière de taille, de compostions, de design.
Stéphane Billé
Le ralentissement et l’arrêt de certains grands chantiers ont occasionné, au cours de l’exercice 2016, une baisse d’activité dans le secteur du BTP. Ainsi, malgré l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, le secteur a enregistré une régression de 5,5% pour se situer à 436,4 milliards de Fcfa en fin d’exercice.
«Certaines entreprises ont procédé à des licenciements économiques, se traduisant par une réduction de 1,8% des effectifs du secteur, soit 4 636 agents et une masse salariale de 33,1 milliards de Fcfa en 2016 », indique le ministère de l’Economie.
Les travaux de construction des infrastructures routières et portuaires, notamment la route Port-Gentil-Omboué où sont employés environ 2 000 personnes, le nouveau port minéralier d’Owendo, et d’autres tronçons urbains, ainsi que les chantiers des stades d’Oyem et de Port-Gentil, ont permis d’atténuer les effets de la baisse d’activité dans ce secteur.
SeM
Suite à la faiblesse du volume des émissions, principalement dans la branche Non vie, aux tensions de trésorerie des entreprises, en liaison avec le ralentissement de l’activité économique nationale, le chiffre d’affaires du secteur de l’assurance s’est replié de 11,4% à 105,2 milliards de Fcfa en 2016, contre 118,8 milliards de Fcfa en 2015.
Le chiffre d’affaires de la branche Non vie, dont les émissions représentent plus de 82% du secteur, a fléchi de plus de 14% pour se situer à 86,2 milliards de Fcfa à fin décembre 2016, contre 102,2 milliards de Fcfa en 2015.
La baisse de la collecte des primes, rapporte le ministère de l’Economie, est imputable à la duration courte des contrats, d’une part, et des contrats groupes non renouvelés ou modifiés d’autre part, le tout combiné à la crise économique.
Quant à la branche vie, son activité englobe 17,6% de l’encours des primes du secteur. La collecte de ce segment a atteint 19 milliards de Fcfa à fin décembre 2016, soit une hausse de 8,5%.
Cette embellie est liée au dynamisme des segments «Capitalisation» (+58,1% à 9,8 milliards de Fcfa en décembre 2016) et «Acceptations» (1,9 milliard de Fcfa en décembre 2016 contre 500 millions en décembre 2015).
Par ailleurs, le coût global des sinistres payés a diminué de 2% à 38,8 milliards de Fcfa à fin décembre 2016 contre 39,6 milliards de Fcfa en 2015. Pour ce qui concerne les commissions versées aux courtiers, elles se sont accrues de 0,3% à 35,7 milliards de Fcfa à fin décembre 2016.
SeM
La mise en place d’un environnement technologique et d’un cadre juridique continental permettant d’agir sur la transformation de l’Afrique en un marché numérique unique et compétitif, constitue la principale mission du Gabonais Lin Mombo (photo), nouveau président du Conseil des régulateurs africains.
Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Gabon (Arcep), par ailleurs président exécutif de l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique centrale (Artac), a été désigné à ce poste, à Kigali (Rwanda) en marge du sommet «Transform Africa), dédié aux villes intelligentes et au développement accéléré de celles-ci.
D’après les organisateurs, cette désignation procède de la réalisation par le Gabon, «de différents projets portant sur la mise en place d’infrastructures numériques sur l’ensemble du territoire, permettant le développement d’une large gamme de services, et favorisant un saut qualitatif majeur dans les services sociaux».
SeM
Mardi 16 mai 2017 à Libreville, le ministre de l'Agriculture, de l'élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine (Maepg), Yves Fernand Manfoumbi et sa collègue déléguée chargée de l'Agro-industrie, Patricia Taye Zodi (photo), ont participé à la validation de la stratégie « villes vertes » au Gabon.
Yves Fernand Mafoumbi a indiqué qu’à travers cette stratégie, son administration travaille en étroite collaboration avec la FAO pour l'éclosion et la visibilité du secteur agricole.
La stratégie « villes vertes » menée par la FAO a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire dans les principales villes du Gabon, notamment en encourageant le développement de l’agriculture dans les espaces périurbains. Ce programme se concentre sur les villes de Libreville et de Franceville, autour desquelles ont été respectivement sélectionnées les villes de Kougouleu, Akanda et Motobo, destinées à accueillir des sites de production agricole et les différentes activités du programme.
« Villes vertes » a déjà servi en République démocratique du Congo. Dans ce pays, la FAO a donné des conseils sur la régularisation des titres de propriété de jardins cultivés occupant 1600 hectares où travaillent 20 000 cultivateurs à plein temps dans cinq villes.
Le projet a permis d'introduire des variétés horticoles améliorées, d'installer ou de réhabiliter 40 appareillages d'arrosage, augmentant de ce fait les disponibilités en eau ainsi que la production tout au long de l'année.
SA