Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les nouvelles surfaces dont les titres fonciers ont été remis au commandement en chef de l’administration par le gouvernement, vont servir à désengorger l’univers carcéral par la construction de nouvelles prisons devenues insuffisantes sur l’ensemble du territoire, et améliorer les conditions de logement des agents de l’administration pénitentiaire.

« Construire de nouvelles unités carcérales dans tout le pays permettra de protéger la dignité humaine. Chaque être humain a droit à la garantie de sa dignité », explique Bruno Ben Moubamba, vice-Premier ministre en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement.

La population carcérale du Gabon augmente d’année en année. La prison de Libreville, la plus grande du pays, construite dans les années coloniales, compte pas moins de 1200 détenus et ce nombre ne cesse de progresser.

Les titres fonciers des parcelles remis au commandement en chef de l’administration pénitentiaire sont étendus sur l’ensemble des neuf provinces avec une clé de répartition. 

SeM

Au moment où était approuvé le plan d’urgence triennal, dont l’objectif vise à corriger les tendances baissières qu’affiche l’économie depuis la fin 2014, le gouvernement adoptait la loi de finance rectificative qui porte désormais le budget 2017 de 2477,5 milliards de Fcfa à 2860 milliards de Fcfa.

Cette augmentation de 382,5 milliards de Fcfa découle de la progression des dépenses qui grimpent de 4,2% et s’établissent dans la nouvelle lai à 1886,7 milliards de Fcfa.

Quant aux recettes, elles chutent de 143 milliards de Fcfa 1714,6 milliards de Fcfa contre 1858,4 milliards de Fcfa dans l’ancienne loi promulguée le 6 janvier 2017.

Les dépenses sont constituées des charges financières de la dette, des dépenses courantes, des dépenses d’investissement et des autres dépenses.

SeM

En marge du sommet islamique arabo-américain à Riyad, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience le 21 mai, une délégation d’affaires russo-saoudienne conduite par Laheq Ghannam Outibi du groupe Rayat al-Mulabi (Arabie saoudite), associé à Yug-Neft (Russie).

Cet échange, selon la présidence gabonaise, a permis de faire le point sur un projet de construction d’un barrage hydroélectrique aux chutes de Tsengue-Leledi (4 km en amont du confluent Ogooué-Ivindo) que financeraient des fonds souverains et des banques russes. Un premier protocole d’accord a été signé avec le gouvernement gabonais en juillet 2015, tandis qu’un second, signé avec l’actuel ministre de l’Eau et de l’Energie, ouvre la voie aux études d’impact et de faisabilité.

Ce site avait été identifié comme prometteur dès les années soixante par Electricité de France (EDF). « Contrairement aux trois autres chutes de l’Ivindo, celle de Tsengue-Leledi a une configuration assez simple et se prêterait relativement bien à un aménagement hydro-électrique. La chute et ses abords immédiats sont entaillés dans un granite de bonne tenue », avait alors indiqué EDF en 1961.

Avec un débit garanti en année moyenne de 650 m3/s, les chutes de Tsengue-Leledi ont une puissance garantie de 180 MW.

Sylvain Andzongo

A l’issue du conseil des ministres tenu le 19 mai 2017 au Palais du bord de mer, le gouvernement a adopté le plan d’urgence triennal 2017-2019, dont les réflexions et la préparation ont permis de confectionner un document qui prépare et encadre les négociations avec le FMI dans le cadre des interventions qu’il entend mener au Gabon.

Entre autres objectifs de ce plan, qui intervient trois ans après que l’économie du pays a été fragilisée par la crise pétrolière, il s’agit de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3 % du PIB dans les trois prochaines années.

En 2016, ce sont pas moins de 620 milliards de Fcfa qui ont fait défaut aux caisses publiques du fait des effets conjugués de la chute des cours du baril de pétrole et de la crise postélectorale.

Le gouvernement qui va s’appuyer sur l’amélioration des filières forêt-bois, économie numérique, agriculture, travaux publics, mines, hydrocarbures, habitat, pêche et tourisme, compte également atteindre un taux de croissance moyen proche des performances enregistrées entre 2010 et 2014, et renouer avec un solde positif de la balance des paiements, afin de reconstituer les réserves monétaires extérieures et ainsi rétablir une bonne couverture de la monnaie.

S’agissant de la dette, il est question de ramener l’encours de la dette à un niveau inférieur ou égal au plafond stratégique de 35% du PIB établi par le gouvernement.

 

En plus de l’amélioration de la compétitivité des filières, le gouvernement entend optimiser les recettes et le financement de l’économie, assurer la maîtrise des dépenses publiques, l’amélioration du cadre des affaires et la qualité des services aux citoyens.

 

SeM

Tenu ce 19 mai 2017, sous la présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le Conseil des ministres s’est félicité du fait que le Plan de relance de l’économie (PRE), pour la période 2017-2019, ait été approuvé.

Conformément à l’engagement pris par le PM, Emmanuel Issozet-Ngondet, devant l’Assemblée nationale, le PRE a, entre autres objectifs de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3 % du PIB dans les trois (3) ans ; d’atteindre un taux de croissance moyen proche des performances enregistrées entre 2010 et 2014 ; de renouer avec un solde positif de la balance des paiements, afin de reconstituer les réserves monétaires extérieures et ainsi rétablir une bonne couverture de notre monnaie et de ramener l’encours de la dette à un niveau inférieur ou égal au plafond stratégique établi par le gouvernement.

Le PRE est en outre structuré autour de cinq grands programmes. Il s’agit notamment de : l’optimisation des recettes et le financement de l’économie ; la maîtrise des dépenses publiques ; l’amélioration de la compétitivité des filières forêts-bois, agriculture, pêche, tourisme, mines, hydrocarbures, habitat, travaux publics et économie numérique ; l’amélioration du cadre des affaires et la qualité des services aux citoyens.

Stéphane Billé

En recevant la délégation des participants à la Semaine de la décennie des afro-descendants, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a confirmé la mise en œuvre de l’une des résolutions majeures de la déclaration de Libreville.

A savoir, faciliter l’accès à la nationalité gabonaise aux afro-descendants qui en exprimeraient le besoin.

Cette disposition sera prise en compte de la révision prochaine du Code de la nationalité gabonaise. Du coup, le Gabon devient ainsi le premier pays africain à reconnaître un droit au retour en faveur des descendants des déportés africains.

Stéphane Billé

Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment approuvé un plan de financement en faveur du Gabon, pour soutenir le Programme d'appui aux réformes économiques et financières (PAREF).

Ce projet qui vise à relancer la croissance économique, en renforçant la viabilité des finances publiques, est composé de deux volets d'appui budgétaire général couvrant la période 2016-17, pour un financement total indicatif de 500 millions d'euros destinés à la mise en œuvre de réformes visant à débloquer le potentiel de croissance du pays.

Selon Akinwumi Adesina (photo) : « Il s’agit, dans le cadre des discussions avec la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (CEMAC), d’une réponse à l’effondrement des prix du pétrole, qui a eu un impact négatif sur l’économie du Gabon, et cette opération va contribuer à soutenir le pays, de manière substantielle, en collaboration avec d’autres partenaires au développement ».

Tirer les leçons du passé

De 2010 à 2014, le Gabon a connu une forte croissance économique, avec un taux estimé en moyenne à 6%. Cette croissance a été stimulée par un taux d'investissement public supérieur à 22% du budget, en particulier dans le secteur des infrastructures, ainsi que dans la construction et les services. Toutefois, les réformes menées n’ont pas permis de se préserver des déséquilibres budgétaires causées notamment par la crise pétrolière.

Renforcement de l'assainissement budgétaire

Le choc des termes de l'échange a également affecté la position extérieure, qui est passée d'un excédent de 7,8% du PIB en 2014 à un déficit de 0,2% en 2015. En ce qui concerne les finances publiques, la marge de manœuvre pour soutenir la croissance a été réduite et les risques pour la viabilité budgétaire aggravés.

Dans ce contexte, le Programme d'appui aux réformes économiques et financières de la BAD est censé venir appuyer les initiatives du gouvernement qui visent toujours à passer d'un modèle de croissance axé sur les hydrocarbures, avec un impact limité sur la réduction de la pauvreté, à un modèle de croissance plus diversifié, plus inclusif, créateur d'emplois et dirigé par le secteur privé.

Le PAREF, selon une note produite par la BAD, a pour objectif de renforcer l'assainissement budgétaire en augmentant la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses, en mettant particulièrement l'accent sur le contrôle de la masse salariale et de la dette publique ainsi que sur l'efficacité des investissements publics; soutenir la diversification économique en améliorant le climat d'investissement, l'accès au financement et la compétitivité du secteur agricole.

Stimuler la production

Au-delà des déséquilibres macroéconomiques, l'économie gabonaise est confrontée à de grands défis, notamment la diversification de sa base productive due au climat d'investissement qui doit encore s’améliorer et au déficit des infrastructures de base (routes et pistes rurales, infrastructures de marché, énergie, eau, TIC...) indispensables à la stimulation de la production. En outre, le faible niveau d'accès au financement des PME, ainsi que le manque de compétitivité du secteur agricole qui pourrait servir de solution de rechange à la baisse des prix du pétrole pour soutenir la croissance et l'emploi, constituent des obstacles majeurs à la croissance économique.

L'opération proposée répond au besoin du Gabon, de jeter les bases d'une croissance économique diversifiée, durable et inclusive. Elle s'inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement du pays, du Plan stratégique pour le Gabon émergent «PSGE» et contribue à la mise en œuvre de la stratégie décennale de la Banque et trois de ses cinq priorités, notamment «Nourrir l’Afrique» et «Industrialiser l’Afrique» et «Améliorer les conditions de vie des populations africaines».

Enfin, le PAREF reste en phase avec la stratégie de la Banque, en matière de gouvernance et de développement du secteur privé, ainsi que la stratégie de transformation agricole de l'Afrique et la stratégie emploi pour la jeunesse en Afrique.

Stéphane Billé avec la DGBFIP

Avec sa forte implication dans l’organisation de la Conférence Ease of Doing Business Initiative 2017 (EDBI) qui s’est tenue du 16 au 18 mai, 2017 à Livingstone, en Zambie, le Groupe de la Banque mondiale vient de réitérer son soutien aux échanges de bonnes pratiques dans les réformes Doing Business.

Les débats au cours de la conférence qui portait sur le thème : «  Quelles réformes pour encourager l’industrialisation, améliorer la compétitivité et créer des emplois ? », ont permis de faire ressortir plusieurs points saillants, notamment la tendance à travers la région d’intégrer des solutions numériques et automatisées dans l’agenda des réformes ainsi que le besoin pour les pays de renforcer leur collaboration bilatérale sur des indicateurs spécifiques du Doing Business.

Les conférenciers ont également souligné le besoin d’intégrer les réformes mesurées par le Doing Business dans l’effort plus large d’amélioration des environnements des affaires à travers la région. Enfin, les participants ont suggéré que certains pays synchronisent leurs agendas de réformes Doing Business afin de mieux tirer parti des progrès de chacun.

Fort de cette expérience, le classement des pays d’Afrique Sub-Saharienne dans le rapport Doing Business est en constante progression. Dans l’édition 2017 du rapport, l’Afrique a passé 80 des 283 réformes comptées au niveau mondial, ce qui la place en tête dans le classement des régions. De même, 37 des 48 pays de la région ont passé au moins une réforme pour améliorer leur environnement des affaires.

L’EDBI 2017 a mobilisé plusieurs les acteurs impliqués dans le processus de réforme des environnements des affaires venus de 20 pays d’Afrique Sub-saharienne. La délégation gabonaise était conduite par Capito Yvon, chef de projet au Haut Conseil pour les Investissements. La Côte-d’Ivoire a été retenue pour abriter la conférence EDBI en 2018.

Stéphane Billé

Selon les organisateurs, la célébration de la journée de Conservation des tortues marines représente un évènement majeur en termes de communication. Notamment, sur le travail réalisé jusque-là, par les organismes impliqués dans la conservation cette espèce.

Elle contribue aussi et surtout, à développer une prise de conscience de l’importance de la survie des tortues marines.

Au Gabon, comme à l’accoutumée, plusieurs activités vont encore être organisées au Mess de l’Armée de Terre à Libreville. L’objectif de cet évènement est de sensibiliser les participants sur la question de la conservation de l’environnement et plus précisément sur le milieu marin et ces composants et dont la survie dépend de nos rapports vis avis de celui-ci.

La célébration de la « Journée de la tortue marine » cette année, marque également la fin des activités de monitoring sur les plages de ponte du Gabon qui hébergent, durant les mois d’octobre à avril, les tortues marines adultes et leurs petits. Elle se présente également sous forme de journée récréative pour les enfants et les adultes.

Selon Carmen Kouerey du Programme des Tortues Marines à WCS Gabon, « la particularité cette année est que la journée de la tortue marine sera célébrée conjointement avec la « journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement », prévue du 19 au 21 Mai 2017 et dont l’initiateur et le promoteur est l’UNSECO. La nécessité pour nous d’avoir joint ce programme est de pouvoir, d’une part, promouvoir la conservation de la faune marine dont la tortue marine est une composante, et d’autre part, dans diversité culturelle, nous retrouvons aussi biodiversité ».

Des stands d’information des différents partenaires à la journée sont également prévus A cela s’ajoute une documentation sur les aires protégées du Gabon.

Tout cela dans l’objectif de rappeler au public que la pollution des océans et des plages est un facteur d’éradication des tortues marines.

Stéphane Billé

Biendi Maganga Moussavou (photo), le ministre gabonais des PME et de l’entrepreneuriat national, vient de présenter le portail dédié à la promotion de l’entrepreneuriat dénommé «Alapaj». En plus des entrepreneurs, cette plateforme s’étend également aux petites et moyennes entreprises, artisans, associations ainsi qu’aux coopératives, question de disposer d’un aréopage représentatif des acteurs de l’économie gabonaise.

Ce portail, souligne le ministre, est une vitrine qui offrira de la visibilité aux porteurs de projets, en même temps qu’il constitue une plateforme de diffusion des informations sur les différentes activités, le professionnalisme ainsi que sur les produits et les performances des entreprises. A ce jour, 49 000 opérateurs économiques sont déjà référencés sur cette plateforme dont le lancement officiel est prévu le 14 juin prochain.

« En terme de perspectives, nous souhaitons transformer ce portail lorsqu’il sera complètement mature en une plateforme d’e-commerce. La finalité c’est de faire du business, moyen de développer notre économie », a indiqué Biendi Maganga Moussavou.

SeM

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